Avis : The Lords of Salem - Page 2

J'aime bien les scénars de rejetons du diable à l'ancienne, j'aime bien les effets spéciaux old school, j'aime aussi les ambiances pesantes, l'esthétisme de Rob Zombie et les fesses de Sherry Moon Zombie. J'ai 5 raisons complètement subjectives d'aimer ce film ; résultat, j'ai été hypnotisé du début jusqu'à la fin, par contre ma compagne s'est royalement embétée

Après de longs mois d'attente Rob Zombie revient avec son 5ème film, et encore une fois le film divisera le publique tout autant qu'Halloween II l'as fait en son temps. Avec The Lords Of Salem Rob Zombie signe son film le plus maîtrisé et surtout le plus soigné visuellement. La musique de John 5 est complètement envoûtante et la prestation de Meg Foster (dans le rôle de la sorcière Margaret) est remarquable.
Pour le moment inédit en France, The Lords Of Salem aura le mérite de ne pas laisser le spectateur indifférent (enchaînement de scènes horrifiques plus étranges les unes que les autres, la scène de fin complètement WTF...)
Comme à son habitude Rob Zombie signe un film remarquable, choquant et surtout qui ne ressemble à aucun autre. Bravo !

Bon bon bon… Je ne suis pas forcément un fan de Rob Zombie que ça soit musicalement ou cinématographiquement, même si je ne déteste pas non plus (et que je ne connais de toute façon pas trop), mais je m'attendais malgré tout à mieux, j'avais aimé le remake d'Halloween.

Si j'ai apprécié le début où tranquillement ça se met en place, surtout l'apparition du titre du film à la fois sobre et tape à l'oeil tout en étant classe (oui oui) j'ai trouvé le film un peu long. Je pensais voyant le début que ça allait jouer sur l'ambiance jusqu'au bout, jusqu'à devenir insupportable et à jouer de diverses influences dont Shining (carton avec les jours qui apparaissent brutalement, la façon de filmer le couloir de manière quasi masturbatoire…). Bon, il y a un peu de ça. Mais le film abandonne surtout son ambiance bien trop tôt pour devenir une sorte de court trip visuel assez inintéressant et qui donne au film une fin plus que décevante, assez plate et informe.

Décevant donc. D'autant que le film n'est pas dépourvu de qualité, un bon jeu d'acteur (la femme de Rob elle est bonne (actrice)), une mise en scène assez dérangeante, même si j'ai trouvé qu'elle enfermait trop les acteurs à partir du milieu du film ne laissant aucune place pour les personnages ou pour les spectateurs ce qui peut rendre le film pénible à regarder. Et il y a la bande son qui est pas mal, après je dois dire que par moments elle m'a fait penser à celle d'Inception. Mouais. Mais le choix de morceau est pas mal. On sent que monsieur connaît ses classiques.

J'ai trouvé la petite référence à Glen Benton sympathique au début du film, pleins de petits détails qui ne rendent pas ce film détestable. D'autant que le film ne joue pas sur le sursaut, du moins au début où il se passe des choses dans le cadre qu'il faut voir, la musique a beau s'emballer il faut malgré tout regarder au bon endroit. C'est assez glauque et le film aurait pu être flippant.

Malheureusement il finit sans aucun sens et d'ailleurs le film en lui-même n'a pas forcément de sens ou de réelle cohérence, c'est dommage.

La bande annonce ne laissait que peu d'espoir de voir ce film réussit,mais le résultat est pire que l'idée que je m'en était faite. Le début sans être vraiment bon n'est pas si mal que ça,mais rapidement(bien trop rapidement) le scénario devient totalement inexistant. Zombie aurait pu faire une œuvre dérangeante à la façon des diables de Ken Russell,il n'en fait rien. Tout comme il ne fait rien de ses personnages. Il faut dire aussi que le personnage principal est interprété par Sheri Moon Zombie,au jeu catastrophique. Elle ne sait absolument rien jouer, son interprétation n'est qu'une caricature des émotions. Si il est honorable de la part de Rob Zombie de vouloir faire de sa femme une actrice, la tentative est vaine tant Serie Moon Zombie n'a aucun espoir d'arriver un jour à jouer quoique ce soit. L'amour rend aveugle,chose embêtante quand on est réalisateur, c'est encore bien plus embêtant quand ce ridicule spectacle est affligé aux spectateurs que nous sommes.

Un film avec une ambiance malsaine glauque et ses plutot derangeant mais ses pour sa qil et bien une bonne surprise

« La Maison des 1000 morts », « The Devil's Rejects », une fausse bande annonce scabreuse du dyptique Grindhouse (« Werewolf Women of the SS »), « Halloween », « Halloween II », un épisode de la série « Les Experts : Miami » rempli de guests, mine de rien, Rob Zombie est parvenu au fil des ans à se constituer une jolie filmographie, témoin d'une reconversion réussie du métier de chanteur de heavy metal à celui de scénariste – réalisateur.

Mieux, Rob Zombie a su imposer un style affectif d'auteur au cinéma, n'en déplaisent aux détracteurs, en défendant corps et âme ses ambitions artistiques les plus personnelles comme l'entreprise ratée « The Crow : Salvation » pour lequel il avait enregistré une chanson – titre et dirigé un vidéoclip, les opus de la saga « Halloween », quelques projets avortés (le drame sombre « Tyrannosaurus Rex », ou encore le remake du « Blob »), ne cédant jamais aux sirènes d'une industrie souvent capricieuse (lutte perpétuelle contre les comités de censure), quitte à se mettre à dos des producteurs – moguls de renommée internationale comme les frères Weinstein, ou des studios prestigieux (Miramax, Universal Pictures).

C'est ainsi que la « patte » Rob Zombie se décèle à travers ses films via ses castings, incluant généralement sa femme Sheri Moon Zombie, ainsi qu'une troupe de quelques fidèles (Sid Haig, Bill Moseley, Tyler Mane, Ken Foree), ou encore via les influences prononcées au cinéma de genre des années 30 (« White Zombie »), 50 (« Planète interdite »), 60 (« La Nuit des morts-vivants ») ou 70, la similarité de « La Maison des 1000 morts » avec le « Massacre à la tronçonneuse » de Tobe Hooper, les choix musicaux orientés seventies (Lynyrd Skynyrd, Joe Walsh, Terry Reid), la parenté du road trip porno / gore « The Devil's Rejects » avec « Bonnie & Clyde » en sont des exemples probants.

L'esthétique Rob Zombie, c'est aussi l'enchaînement de séquences très violentes, parfois à outrance, des personnages pervers, cruels, vulgaires et immoraux, le lien dangereux et limite empathique crée entre ces derniers et le spectateur, l'abord de thématiques « dures » chères au metteur en scène [les familles de meurtriers macabres et déjantés dans « La Maison des 1000 morts » et « The Devil's Rejects », l'ancrage des « boucheries » dans un univers souvent ultra réaliste (le quartier sordide et très violent de « Halloween » rompant avec le « confortable pavillon américain » décrit par John Carpenter)], l'intégration itérative de scènes de sexe, procédé qui lui est souvent reproché, ou bien encore des hommages déguisés aux films des Marx Brothers, dont il se revendique fan absolu.

Après avoir été un temps pressenti pour mettre en boîte « Pirates des Caraïbes 4 » (la piraterie tellement propice à l'univers Rob Zombie quand on y pense) et avant de diriger « Broat Street Bullies », Rob Zombie annonce finalement en septembre 2010 qu'il revisitera le mythe des sorcières de Salem.

En effet, après deux remakes (le premier volet d'« Halloween » plutôt pas mal et sa suite, nettement moins bien ficelée), le musicien – réalisateur Rob Zombie s'attaque donc aujourd'hui au célèbre procès des sorcières du XVIIe siècle avec « The Lords of Salem ».

Épaulé par les prolifiques producteurs Jason Blum, Steven Schneider et Oren Peli, présent sur les écrans en ce moment avec « The Bay », « Dark Skies », et prochainement « American Nightmare », « Insidious 2 », « Paranormal Activity 5 », Rob Zombie a hélas essuyé un fâcheux revers de fortune aux USA, avec des critiques épouvantables et un bide monstrueux au box-office. Échec légitime ou film incompris ?

Synopsis Allociné : Alors qu'elle passe un vinyle à l'antenne de la radio pour laquelle elle travaille, Heidi réveille un groupe de sorcières tuées au XVIIe siècle à Salem et ayant juré de revenir se venger …

On se délectait les papilles à l'idée de retrouver Rob Zombie derrière la caméra d'un film de sorcières. Sauf que « The Lords of Salem » lorgne plus du côté de la farce parodique que du chef d'œuvre de genre, captivant et effrayant. Bénéficiant pourtant d'un statut assez rare à Hollywood pour être souligné – en gros, les pleins pouvoirs sur son film (scénario, casting, final cut) – Rob Zombie réalise paradoxalement son plus mauvais long-métrage.

Comme à son habitude, Rob Zombie fait tourner son épouse face caméra, Sheri Moon Zombie, qui se retrouve cette fois en proie aux fantômes des sorcières de Salem, revenues d'outre-tombe pour se venger et hanter les habitants. Rob Zombie emploie également avec enthousiasme Michael Berryman, le colosse de « La colline a des yeux », dans un rôle éclair, ainsi que Sid Haig, le Capitaine Spaulding de « La Maison des 1000 morts » et « The Devil's Rejects ». Tout ce beau monde y met du sien, mais pourtant rien n'y fait, la mayonnaise ne prend pas.

Rob Zombie s'emmêle complètement les pinceaux à force de vouloir rendre à tout prix hommage à quelques-unes de ses références (« Rosemary's Baby » en tête), et filme pêle-mêle, sans réel sens aux images, des passages oniriques psychédéliques very clipesques assez déroutants, ainsi que des flashbacks tellement kitsch qu'ils font doucement rigoler. Ces séquences sont nouées par l'intermédiaire d'un scénario maladroit, décousu et désemparant, qui ne fait la part belle qu'aux visuels, sans attachement possible aux personnages. Ainsi, on suit la lente décente aux enfers de la jeune DJ Heidi sans empathie, nous pourrions même plutôt parler de détachement. Quel dommage !

L'inépuisable source cinématographique qu'est la sorcellerie demeure inexploitée, certains personnages semblent combler des lacunes scénaristiques évidentes (celui incarné par Ken Foree), le bouchon est parfois même poussé jusqu'à l'ennui le plus total devant des séquences qui tirent en longueurs, et enfin, le malaise survient lorsqu'on a parfois l'amer impression que Rob Zombie a réalisé son film dans son coin, sans penser un tant soit peu au plaisir du spectateur, avide de frissons (les étranges créatures démoniaques présentes dans les visions d'Heidi balancées fissa, sans la moindre explication). À croire que Rob Zombie voulait prouver au monde qu'il est un artiste arty incompris et incompréhensible. Et ainsi, les quelques bonnes trouvailles de « The Lords of Salem » (la maîtrise de la sorcellerie comme gage de pouvoir, la dimension hallucinatoire) tombent dans la choucroute à cause de tout le reste, de ce grand « what the fuck cinématographique » orchestré par un metteur en scène rendu dispensable.

Mais où est le studio dans tout ce bordel direz-vous ? Probablement trop occupé à savourer le succès des « The Purge », « Sinister », « Insidious » et consors …

Bilan : « The Lords of Salem », dernière film du père Rob Zombie, est un naufrage artistique sur quasiment tous les plans, du scénario incongru aux idées visuelles tendance démentes en passant par l'irrespect de son public. Un film aux antipodes des autres moutures du réalisateur à dreadlocks.

autant "the devils reject" avait quelque chose d'abouti, autant ce film est une pure bouse sans aucun intérêt. Tellement mauvais qu'il semble long, long... sans dramaturgie, grand-guignolesque, ridicule. Un vrai navet à éviter, même si 'on a rien d'autre à se mettre sous la dent !!

Nul, Rob est parti dans un délire d'hallucinations sauf que ce n'est pas son terrain de jeux, bref, il s'enlise de plus en plus dans un film de plus en plus chiant où il ne se passe strictement rien, spoiler: même la scène du pseudo rejeton satanique sur son trône, qui ressemble plus a un Muppet de Jim hanson frise le ridicule
, bref, pour moi -------> A la poubelle directement

J'entends déjà le mot "Navet" raisonner avant même d'avoir lu une critique de ce film. Pourtant ça ne m'étonne pas, ce film n'est pas un divertissement de masse qui sera noyé comme tant d'autres. Non ce film est un réel hommage à un cinéma oublié, une esthétique clairement dépassée mais qui ravira tout de même les adeptes du genre. Une connaissance du cinéma, des premiers temps à la nouvelle vague italienne serait, je pense, nécessaire pour comprendre l'absolue beauté de cette œuvre. J'y ai vu une audace que je n'avais pas pu voir dans un film datant d'avant les années 80. Rob Zombie m'étonnera toujours par son style décalé et dément, j'espère qu'il ressortira encore des films de ce genre même si je me doute que ça ne doit pas être évident le succès de masses ne faisant pas, je reste confiant ce n'est pas ça qui le gêne traditionnellement. Loin d'être un réel film d'horreur, on tombe clairement dans une torture psychologique le tout enrobé dans une esthétique clairement étudiée même si, je l'admet, parfois mal-habillement interprétée. Chapeau l'artiste comme on dit. Film réservé à un public averti, adepte d'horreur à la contemporaine s'abstenir.

Du Rob Zombie comme on l'aime.
Fondamentalement le genre est fait correctement par un maître sauf que la fin est un peu mal fichue..

Très bon film qui se démarque de tous les films d'horreur basique que l'on voit sans avoir besoin de neurones... Ici plus que de l'horreur, c'est l'ambiance qui est primordiale avec une musique envoutante et inquiétante. Toute proportion gardée, ce film me fait penser a Rosemary's baby pour l'histoire! Je comprends que l'on puisse ne pas aimer mais lorsque je lis les critiques des internautes je me dis qu'il y a quand même pas mal de chèvres qui ne se contentent que d'une sorte de film d'épouvante et crachent sur les œuvres plus complexe. Pas a la porter de tous, The lords of Salem est une petite pépite dont les qualités seront reconnues dans quelques années...

Avis plutôt mitigé sur ce nouveau Rob Zombie, toujours aussi glauque dans sa mise en scène, peut-être moins violent que dans son habitude, sans pour autant être un film destiné aux âmes sensibles selon moi, en vu de quelques scènes,mais avec quelque chose de pas mal tout de même ! La première partie du film est intéressante, basculant doucement mais surement vers quelque chose d'angoissant que l'on devine pourtant facilement ... La deuxième partie du film, elle, part hélas un peu trop en n'importe quoi, brouillant les idées pourtant pas si mauvaises, jusqu'à un final, bien étrange. On reconnait bien là la patte sombre et dérangée du musicien - réalisateur, qui d'ailleurs rend plutôt bien hommage à certains anciens films d'épouvantes du genre, tel que Suspiria, sur le thème des sorcières lui aussi. Pas mal dans sa finalité, même si on sent qu'il manque quelque chose, pour en faire un grand film du genre !

Clairement le moins bon film de Rob Zombie , ici pas question de gore ou d'une famille de dégénéré mais une histoire assez étrange sur fond de sorcellerie .
L'ambiance est la , le style de Rob Zombie s'impose clairement et ça fait du bien de le revoir dans une nouvelle production mais le film manque clairement de rythme , ça en devient presque soporifique et l'histoire est vraiment vide .
La fin du film est assez étrange un véritable "what the fuck" en quelques sorte , un des gros points positif du film est sa bande son , magistral , soignée et clairement maitrisé .
Finalement j'en ressors plutôt déçu mais la signature Rob Zombie est la et ça change des films habituel mais cette production est clairement sa moins bonne a mes yeux .

Lord of salem est surement le film le plus personnel de Rob Zombie, au niveau de la photographie il n'y a rien a redire c'est beau spoiler: Le passage dans la chambre 5 avec le Requiem de Mozart est juste belle
ce film n'est pas un film d'horreur à proprement parler c'est un film mélangeant juste les genre. Les acteurs rien à redire même s'y la non-challenge de Sherie reste un petit point noir. Sinon la fin un petit peu bâcle mais encore ce n'est qu'un détaille. Ce film pourrait être un renouveau dans le genre des film d'horreur, dommage que ce dernier n'est pas le sucés qu'il m’étire. Rob zombie reste pour moi l'un des meilleurs réalisateur dans sa catégorie

Rob Zombie signe ici sont 5 eme film avec Lords of salem. Loin du type slasher que on lui connais, on ce retrouve ici plus vers le surnaturelle. Plus petit budget que ces précèdent films mais surtout plus intimiste et personnelle. Ce salem est froid,sombre , on sombre doucement dans la folie sans savoir ou est la réalité de la "fiction". Certe un peut plus faible que un devil's rejects il n'en reste pas moins un bon film du genre! Reste a voir ce que Mr Zombie nous réserve avec sont prochain film "31"