Avis sur Sleepaway Camp II: Unhappy Campers

Oui, bon une suite que j’ai trouvé nettement moins concluante que le premier épisode, plus original, aux meurtres mieux menés aussi.Le casting ne démérite pas avec une Pamela Springsteen pas mauvaise dans le rôle de la folle de service, mais clairement elle n’a pas la dimension ambigüe et mystérieuse de l’héroïne du film précédent, sérieusement plus percutante. Springsteen semble un peu trop avoir oublié en route le fait de rendre son personnage inquiétant, voir effrayant à l’occasion de quelques scènes qui s’y prêter, et c’est tout de même dommage. Autour d’elle gravite un casting sans beaucoup d’intérêt, avec des personnages quelconques joués par des acteurs pas déplaisants mais pas très enthousiasmants non plus.Sleepaway Camp II mise sur une histoire basique, avec une psychopathe qui dézingue des jeunes qui ont tendance entre autre défauts d’être assez portés sur le sexe. Ainsi le film attire le chaland avec cette double ressource : le sexe et le sang. C’est clair que les jeunes filles n’hésitent pas à se déshabiller, et les crimes sont pour certains assez sanglants, même si en général la caméra se détourne au moment où ça devient franchement intéressant (confère une immolation non montrée mais suggérée). Si on pourra apprécier cette générosité, il faut avouer que ce film manque de force, s’avérant finalement moins chocs que prévu, et les meurtres n’ayant pas réellement l’impact de ceux du précédent film, qui avaient le mérite d’être plus originaux alors que là on reste sur du basique du cinéma d’horreur. Après le film ose se montrer audacieux en sacrifiant n’importe qui, ce qui a le mérite de surprendre parfois.Niveau réalisation le précédent film était clairement un cran au-dessus. Sleepaway Camp 2 n’est pas mauvais, mais les meurtres ne sont qu’épisodiquement réussis, et le meilleur reste un passage vers la fin dans une sorte de cabane de l’horreur. Assez plat globalement, Simpson ne fait pas de gros efforts, et cette platitude pourra gêner. Quant à la photographie et aux décors le métrage marche dans les pas de son prédécesseurs, sans originalité mais sans démériter non plus. En revanche comme je l’ai dit je trouve ce film moins percutant dans sa violence que le film antérieur, et malgré quelques passages assez sadiques, le film a tendance a clairement faire primer la quantité sur la qualité des mises à mort. La bande son est aussi faible. Evidemment il aurait été agréable de retrouver, au moins occasionnellement, le thème marquant du premier film.En clair voilà une suite qui ne fera guère d’ombre au premier. Slasher très basique, on n’évolue pas dans un mauvais divertissement, mais dans un ensemble qui, bien que se voulant généreux, laisse un peu indifférent. Je crois que ce film mérite la moyenne, mais pas beaucoup plus.

Second opus, après une premier essai (1981) plutôt réussit. Michael A. Simpson prend les choses en main et remplace Robert Hiltzik à la réalisation avec Massacre au camp d'été II (1988) où l'on se retrouve pour la seconde fois au coeur d'un camps de vacances pour adolescents. Terminé le Camp Arawak et ses nombreux meurtres, cette fois-ci, l'action se déroule au Camp Rolling Hills, où une fois de plus, les jeunes adolescents n'en faisant qu'à leur tête vont amèrement regretter leur séjour. En effet, la monitrice du camps étant très pointilleuse sur les bonnes manières, a décidé de donner une bonne leçon à tous ceux qui n'obéiraient pas aux règles. Armée d'un tournevis, d'un couteau, d'une perceuse, d'une tronçonneuse et bien d'autres encore, elle décime les ados perturbateurs les uns après les autres. Cette psychopathe est incarnée par Pamela Springsteen (la soeur de Bruce Springsteen !), à ses côtés on retrouve aussi Renee Estevez (soeur d'Emilio Estevez et de Charlie Sheen). Un teen-slasher bien plus sanguinolent et gore que le précédent, à noter enfin, qu'il existe un troisième opus (1990), ainsi qu'un reboot (2008), mais sans aucun intérêt.

Une vraie suite sympathique (5 ans plus tard !) avec un zeste d'humour. Elle est très simple et sans aucune prise de risque. En même temps, il faut avouer que passer après le premier film et son énorme twist n'était pas une mince affaire.

Après, la folie est là malgré tout. Le tueur de cette saga se révèle de plus en plus ! Notre psychopathe est toujours aussi cinglé et n'a rien à envier à personne pour ses idées, ses meurtres sont toujours cruels et gratuits. Et il va même jusqu'à proposer des références culturelles dans le genre du slasher !