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    Laurence Anyways
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    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2015
    L'objet de cinéma. Xavier Dolan y met tout ses fantasmes de cinéphile. Trop? Oui, c'est sur. Mais franchement, çà fait du bien quand même. Vu l'âge du gars quand il réalise çà, on peut se demander jusqu'où son univers se prolongera. Esbroufe, malice, "Laurence Anyways" est un pamphlet canadien, dans le ton, dans l'humanité de cette langue. Quand on utilise du mouvement, des cris, car on pleur et on rit. Vraiment Xavier, continu.
    Timdu26
    Timdu26

    84 abonnés 481 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2012
    Mais qu''est-ce qu'on peut dire devant un tel film ? Devant le talent évident de Xavier Dolan qui signe ici, pour moi, son meilleur film. Un film unique qui raconte une histoire d'amour unique. Rempli de mélancolie, de tristesse mais aussi de bonheur, de joie, Dolan arrive à arrêter le temps, grâce à sa réalisation originale, accompagnée par le montage divin dont la musique mystique nous fait voyager, penser, aimer. Une histoire si puissante, si forte. Laurence Anyways n'est pas un film seulement sur un homme qui se transforme en femme, c'est tout d'abord une histoire d'amour entre deux personnes qui s'aiment et qui s'aimeront toujours. Deux personnes liées jusqu'à la fin qui vont petit à petit s'égarer, ne plus pouvoir se voir, en ayant toujours ce sentiment que rien ne peut détruire leur amour, et que rien ne le détruira. Une fresque monumentale aux scènes remarquables, à la photographie majestueuse, aux costumes typiquement Dolannien, un film qui a la grande classe car il arrive à nous faire tenir pendant 2h40 par la succession des scènes originalement mises en places. Bref, Laurence Anyways est un film qui parle de la complexité de l'amour et de l'être humain, c'est un film magnifique et mélancolique, un film qui nous brise le cœur tout en nous donnant de l'espoir.
    QuaiduCinéma
    QuaiduCinéma

    26 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    Il a un prénom de femme, elle a un prénom d’homme. Laurence et Fred sont amoureux, fous amoureux. Mais ils ne vivent pas une histoire d’amour comme les autres. Parce que nous sommes en 1990 et parce que Laurence veut devenir une femme.

    Dans son troisième long-métrage, Xavier Dolan dépeint la passion amoureuse sous les traits d’un drame identitaire. Un scénario de 2h40 qui file à toute allure, des costumes extravagants et de la musique des années 90, nous voilà emportés dans la vie de Fred et Laurence sur plus d’une décennie.

    Lire la suite ici: http://quaiducinema.wordpress.com/2012/08/13/dolan-calme-et-volupte-laurence-anyways-xavier-dolan-2012/
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2020
    Laurence Anyways est un film aussi déterminé que son protagoniste principal, un film qui n’a pas peur de se couvrir de filtres de couleur et de plages musicales enivrantes pour avancer du long de ses deux heures quarante minutes et afficher sa différence, son droit fondamental à la différence. Xavier Dolan ne se refuse rien, mais ce faisant, il sacrifie son sujet sur l’autel de la fièvre et de la fougue artistique ; et si nous percevons bien l’entrelacs des tons dans le temps, ce mélange d’amour-passion et de haine qui animent les personnages, notamment Fred, la recherche d’une forme finit par triompher du traitement accordé au fond. C’est surtout le montage du film qui est en cause : certaines séquences se répètent inutilement ou ne semblent obéir qu’aux exigences du clip musical avec ralentis à outrance, gros plans et mouvements de caméra sophistiqués. Pourtant, l’embarras occasionné par la virtuosité formelle ne doit pas laisser de côté les moments de grâce durant lesquels le long métrage atteint des sommets de justesse : il s’agit par exemple des dialogues entre Laurence et Fred, avec l’explosion de cette dernière en plein restaurant – une des scènes les plus belles et les plus fortes jamais réalisées par le cinéaste –, des envolées poétiques dans la neige ou sous les feuilles, de cette main tendue vers celui que l’on a frappé en raison de sa différence. Laurence Anyways souffre de lourdeurs, se revendique d’une esthétique de la copia, caricature volontiers l’enseignement de la philosophie au cours de sa première partie, mais travaille au corps un sujet délicat et difficile avec brio. Et quel corps ! Melvil Poupaud tient là l’un de ses meilleurs rôles. Face à lui, Suzanne Clément irradie toutes les scènes dans lesquelles elle joue. Leur duo est magnifique. Un film important.
    Vivien19
    Vivien19

    49 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    Si les précédentes réalisations de Xavier Dolan étaient loin d'être exemptes de défauts (Les Amours Imaginaires et J'ai tué ma mère), il était évident que le jeune réalisateur (âgé de seulement 23 ans, rappelons le) était l'un des talents à suivre. Et pour le coup, c'est une surprise qu'il atteint déjà son apogée avec sa troisième réalisation : Laurence Anyways, conte coloré et désenchanté sur l'histoire d'un jeune homme qui déclare à sa petite amie qu'il veut se travestir. Les 2h40 sur lesquelles s'étendent le nouveau Dolan passent en une demi-heure. Alors, peut-être que Laurence Anyways n'est pas parfait, on sent encore que Xavier Dolan peut faire mieux et que le tout a encore quelques défauts. Mais ce n'est pas là que Laurence Anyways se définit : le tout est coloré, avec des séquences musicales absolument déconcertantes de beauté et d'hypnose (à noter la bande-originale, disons-le, parfaite), des acteurs incroyables, des scènes prenantes, le tout étant à la fois décalé et d'un réalisme dérangeant. Drôle, lunatique, hypnotique, si certains trouveront des longueurs, il est évident qu'une fois entrée dans Laurence Anyways on en sort plus, durant 2h40 d'envol, redorant une nouvelle fois le blason du cinéma québécois souvent sous-estimé.
    De bout en bout, le nouveau Dolan fascine, avec son aspect rétro et complètement détaché de toute référence qui en font une grande réussite, portant sur un sujet bizarrement rarement évoqué au cinéma, celui de la transsexualité. Laurence Anyways se révèle magique, enchanté, et porte son casting à des hauteurs qu'on imaginait pas : Melvil Poupaud, incroyable, secondé par une Suzanne Clément, charismatique, une Nathalie Baye méconnaissable mais excellente ainsi que Monia Chokri, révélée dans Les Amours Imaginaire et qui confirme ici son talent. Porté par la main d'un futur maître, Laurence Anyways laisse une empreinte indéfectible dans l'esprit de chacun : de par ses scènes d'une grande beauté, son aspect rétro musical-coloré qui lui est unique, mais aussi purement et simplement parce qu'il s'agit d'un des plus beaux films de ces dernières années, et dans la sélection Cannoise, bien plus original et touchant qu'un De rouille et d'os plus que décevant. Tout simplement grandiose.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    Magnifique œuvre cinématographique, chef d'œuvre de plus dans la filmographie du jeune Xavier Dolan. Plans et mouvement de caméra sublimes et d'une rare subtilité et une Suzanne Clément merveilleuse finiront mon éloge de ce jeune mais immensément brillant cinéaste.
    felix-cobb
    felix-cobb

    16 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2015
    Laurence Anyways : soit le juste balancement entre les nuances, leurs variations, leurs effets sur les personnages et sur la composition des plans, leurs jeux, formant un seul tout, c'est-à-dire dans l'ensemble une authentique autopsie de l'identité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    Après une première heure de haute facture, Laurence Anyways tombe dans l'exercice de style ( certes brillant ) assez ennuyant et délaisse son sujet privilégiant ainsi une succession de scènes pas toujours utiles bien que certaines apparaissent à la hauteur de la passion qui dévore les deux protagonistes ; impossible...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    On pourrait se dire sur l'affiche, encore un film homosexuel qui se terminera par une mort certaine d'un des deux personnages. Ce serait se tromper. Car le film met en scène un couple à première apparence hétérosexuel. L'homme a toujours désiré être une femme. Bien sûr, sa compagne a de la peine au début, mais ensuite le (la) soutient et lui permet de changer de sexe petit à petit. Au début, tout va bien, à première vue le monde autour de lui ne change pas de regard. Mais s'en suit des désastres, des ennuis et j'en passe. À 30 ans, Laurence découvre sa vraie nature, et le film ne le dramatise pas que. Mais il ne faut pas croire qu'il l'idéalise! Ce sera faux. Finalement, ce film est une bonne oeuvre (au même titre que "La Vie d'Adèle" et "L'inconnu du Lac"). J'ai adoré, j'ai trouvé qu'au lieu de nous mettre un des deux en train de se suicider, on nous mettre des instants de bonheur et une fin pas si dramatique que ça. La communauté LGBT ne demande pas que des films dépressifs mais aussi l'autre côté du miroir. En plus on a des acteurs parfaits, une bande originale géniale! J'avoue avoir eu un petit coup de coeur pour les morceaux choisis. Enfin bref, c'est un film passionnant
    qui se suit du début jusqu'à la toute fin. Et une histoire d'amour très touchante!
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2012
    Après un premier long-métrage sympathique (J’ai tué ma mère) et un second que je n’ai pas encore eu l’occasion de voir (Les Amours imaginaires), Xavier Dolan semble avoir fait le grand saut en laissant de côté son propre vécu pour se lancer dans une histoire purement fictive, sans délaisser la sexualité pour autant. Bien au contraire, en abordant le thème des transgenres, on pourrait penser que l’auteur québécois réalise sa confrontation la plus directe avec ses sujets de prédilection. L’identité, l’amour impossible, tout ça (bien entendu, comme dit précédemment, je n’ai pas vu Les Amours imaginaires). Les premières minutes de Laurence Anyways suffisent à retrouver l’esprit qui occupait déjà chaque plan de J’ai tué ma mère. La symétrie, les couleurs, les lumières... Tout est de nouveau présent pour ce troisième long-métrage qui confirme l’aisance du réalisateur à imposer sa Dolan Touch. Cette certaine élégance publicitaire qui s’étale ici sur 2h40… Une durée qui ne se fait pourtant pas sentir, tant l’univers de ce couple s’avère intéressant. Intéressant par leur volonté de surmonter ce qui semble insurmontable, Laurence ayant – semble-t-il – fait un choix décisif, qui ne peut lui permettre de conserver le confort de sa vie d’avant. Il ne peut pas tout avoir et ses proches ne manquent pas de le lui rappeler. Confort en apparence uniquement, puisque si tout semblait d’amour et d’eau fraiche pour Fred (la copine de Laurence), la présence d’un service trois pièces chez ce dernier paraissait devenir de plus en plus malvenue, jusqu’au jour de ses trente ans, où tout explose. Comme si, tout à coup, la présence d’un nom féminin sur le corps d’un homme reprenait ce qui lui est dû, et que Laurence était voué à devenir la femme qu’il aurait dû être. Malgré tout, on ne peut s’empêcher de penser que, en suivant cette logique, Fred aurait pu elle aussi décider de changer de sexe, comme semble le laisser entrevoir la fin du film (la coupe androgyne de celle-ci me laissant sceptique concernant un éventuel retour à la source). Et puis de toute manière, une telle interprétation est purement française puisque si l’on en croit les dires de Dolan, Laurence serait un prénom mixte, au Québec. Ainsi donc, c’est un amour impossible. Cette solitude récoltée par le protagoniste, était-ce réellement le choix de Laurence ? L’existence d’un éventuel bonheur serait donc impossible pour elle ? Voilà ce que semblent sous-entendre les yeux qui occupent l’excellent prologue du film, où les mœurs d’une certaine population semblent concentrés en une multitude de regards jugeurs, où l’ouverture d’esprit ne se fait pas percevoir. Par ailleurs, si Laurence se soucie plus de la perduration de son couple que du regard des autres, le long-métrage s’intéresse nettement à ces mœurs, que l’on peut voir changer plus ou moins à mesure que cette dernière devient femme. C’est ainsi que le film se voit étalé sur toute une décennie, nous abandonnant à une fin de millénaire. Conversation explicite où une journaliste décrète des « on entre dans une nouvelle ère ». Où l’évocation d’un « bug de l’an 2000 » prend la forme d’une révolution, d’une ouverture d’esprit plus grande. Où les questions condescendantes qui sortaient de la bouche d’une serveuse deviennent un « vous êtes belle » de la part de cette journaliste. Enfin, cette génération 90’s est aussi un prétexte pour développer toute une imagerie grotesque et kitsch au possible, où une galerie de personnages magistralement stéréotypés (les Rose, hilarants) apportent au long-métrage une touche d’humour extravagant. De fait, les pullovers à feuilles mortes et les foulards bleus pétants finissent par apparaitre tout naturellement – avec un mauvais goût faussement involontaire de la part du réalisateur –, sur les épaules de Melvil Poupaud et Suzanne Clément, les deux interprètes de cette tragique romance qui ne peut avoir de happy end. Lorsque la naïveté qui apparait sous les traits de Poupaud est mêlée à son ambition démesurée, Clément voit une occasion de se déchainer face à la caméra, lors de disputes où elle explose littéralement. Un fabuleux couple d’acteur qui sont parvenus avec brio à rendre leur personnage attachant, au point de ne voir défiler les minutes, les heures du film. En conclusion, Laurence Anyways est une très belle ode à la vie, à la tolérance, à l’amour. En gros, tout ce que l’on peut trouver de bon dans un film de Xavier Dolan, ici, dans une histoire d’amour peu banale.
    Kubrock68
    Kubrock68

    33 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2015
    Un homme adulte vivant en couple cherche à devenir une femme. Le film des toutes les extrêmes, avec Dolan ce sont toujours les sentiments qui dominent. La réalisation est inventive et les acteurs prodigieux de vérité. On se plonge dans un univers parallèle et à la fois connu et cela marche. L'énergie, la folie nous scotche à notre siège. Voir un film de Dolan c'est comme une expérience, on en sort automatiquement changé. A voir de toute urgence.
    pierrepp
    pierrepp

    13 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    pour un sujet aussi ardu, ce film a un côté virtuose de part sa mise en scéne et ses formidables acteurs! et merci au réalisateur de ne pas y avoir joué...il est un génie qui j'espére va faire d'autres films aussi réussis.
    aymericl
    aymericl

    13 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2014
    Un pur chef d'œuvre ! Je ne comprend pas que ce film n'ait pas été sélectionné pour la palme d'or !! Suzanne clément est parfaite dans ce rôle !!! L'esthétique vintage du film ma vraiment touche .. Un film qui reste gravė dans ma mémoire malgré le temps qui passe ! Carton plein pour Nolan après j'ai tué ma mère et les amours imaginaires . Je suis fan !!
    Babar
    Babar

    53 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2012
    Un film bouleversant à tout niveau ... Xavier Dolan un jeune réalisateur Canadien qui fait un boulot très intéressant. Il bouleverse les codes établie de la trans-sexualité et aborde un sujet très contemporain encore peu exploré par d'autres réalisateurs (selon moi). Seul regret, j'ai l'impression que quelques scènes aurai pu être plus développer pour mieux comprendre certain personnage ou certaines scènes. Manque de temps, d'argent ? Ceci étant dit je conseil à tout amoureux du 7ième art d'aller voir ce film.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    20 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2012
    Amour enfantin (J'ai tué ma mère), amour adolescent (Les amours imaginaires) et maintenant amour plus adulte. A l'image du cinéaste qui vieillit et qui signe ici son film le plus abouti, Laurence Anyways fait preuve d'une grande maturité dans la manière avec laquelle il filme le sentiment amoureux. Avec un style toujours aussi tapageur et insolent et une bande son audacieuse, comme d'habitude, Xavier Dolan parvient à faire de son troisième film un véritable objet de fascination au-delà de l'histoire. Cette dernière, fera surement taire les derniers sceptiques du cinéaste québécois lorsqu'ils sècheront leurs dernières larmes. Avec des personnages variés et bariolés, Laurence Anyways serait comme une maison close, lieu d'excès et dénué de normalité (si on parvient à trouver une définition de ce mot bien abstrait), de laquelle jailliraient la cruauté de l'amour, des conséquences d'un choix titanesque mais aussi et surtout sur la violence, la périodicité, mais en même temps la force inépuisable du sentiment amoureux. Mention spéciale également à Suzanne Clément, bouleversante et remarquable en femme impuissante et déchue d'une partie de ce qu'elle aime. Outrageusement brillant !
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