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    Laurence Anyways
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    321 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Avec un sujet aussi casse-gueule, il est très facile de tomber dans le piège du film tire-larme. Xavier Dolan fait tout sauf s'apitoyer sur le sort de Laurence. Il pose un regard sans complaisance sur sa vie, mais sans en faire un drame non plus. On suit l'itinéraire d'un gars comme les autres finalement à une "petite" différence près. Le film est une comédie romantique en quelque sorte, mais il ne s'agit pas de rentrer dans un cinéma populaire sans prise de risque. Dolan va beaucoup plus loin comme l'indique le format (2h45, il a le temps de s'en passer des choses). Sa capacité à renouveler sa mise en scène assez dingue nous fait chavirer de bout en bout, sans oublier que c'est aussi un clippeur! Et il vient nous le rappeler à quelques reprises, ce qui à défaut de faire "fourre-tout" insuffle un vrai rythme au film. Il serait honteux de se limiter à la mise en scène sans parler des acteurs, Melvil Poupaud (bluffant(e)?) en tête, et locaux pour la plupart. Une vrai claque pour moi, qui l'ai découvert avec ce film, vraiment maitrisée et vraiment surprenant sur bien des aspects.
    Gwen R
    Gwen R

    38 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 avril 2014
    Quelle déception et quel ennui! Plombé par des ralentis trop stylisés et nombreux, des dialogues parfois peu crédibles et malgré quelques idées esthétiques bonnes qui sont propres à Dolan , le film est d'un ennui abyssal, sans genre...dommage pour un film sur le transgenre!
    Drive_Robe
    Drive_Robe

    16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2014
    Xavier Dolan, un réalisateur très jeune et très doué. Un film avec beaucoup de propositions esthétiques et narratives.
    Dédégirl
    Dédégirl

    4 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2014
    Ce film n'a pas réussi à me toucher quoique les acteurs étaient très bons. L'histoire manque un peu de crédibilité et le film laisse l'impression d'être un peu brouillon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 février 2014
    Excellent film sur un homme qui décide de changer de sexe, et qui tente de conserver l'amour de sa vie malgré les obstacles insurmontables liés à sa transformation. Habilement construit autour d'une romance fulgurante et marginale, Laurence Anyways explore de nombreux thèmes, de la perception de la différence dans la société aux secousses inévitables de la sphère privée. Le récit propose des tranches de vie qui mettent en valeur les dialogues et l'évolution psychologique des personnages, parfaitement interprétés par une troupe d'acteurs impeccables. De nombreuses qualités qui se doublent d'une démonstration visuelle, un clip extravagant de 2h45 qui aurait pu infliger une sérieuse indigestion et diluer le propos : il n'en est rien. Le jeune réalisateur Xavier Dolan parvient à trouver l'équilibre parfait entre lyrisme, photogénie et réalisme. A 23 ans, il tutoie déjà des sommets que peu de cinéastes ont atteint : son talent frise l'insolence !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 décembre 2013
    tjs aussi bien j'adore melvin et dolan par contre j'ai vraiment du mal avec les trav. ... anyways ...
    Toutanix
    Toutanix

    15 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    Le dernier film de Xavier Dolan est remarquable et peut prétendre au titre de chef-d’œuvre pour plusieurs raisons.
    Tout d'abord, parce que les acteurs sont extraordinairement bien choisis et leur interprétation est magnifique : Melvil Poupaud incarne, dans toute sa complexité, un homme qui, justement, cherche ce qu'est l'homme, ce qu'est l'humain ; Suzanne Clément, déjà présente dans le précédent film de Dolan, interprète ici la compagne de cet homme à la recherche de soi et constitue son équilibre parfait, l'un ne peut pas exister sans l'autre (le film aurait d'ailleurs tout aussi bien pu s'appeler "Fred Anyways", prénom à la fois masculin et féminin, tout comme "Laurence"). Nathalie Baye incarne la mère de Laurence : il fallait bien que cette instance maternelle soit présente pour accompagner la transformation de l'enfant (car Laurence peut, à juste titre, être considéré comme un enfant, c'est-à-dire un être qui essaie de prendre une parole interdite et de se revendiquer comme sujet). On notera à ce titre une des scènes exceptionnelles du film, celle où la mère et le fils se retrouvent après des mois de tension, le tout accompagné par la cinquième symphonie de Beethoven.
    Ensuite parce que la fable du film (que de nombreuses critiques ont réduite à la transsexualité) n'est qu'un prétexte. On pourrait comprendre que la durée du film (trois heures) décourage de nombreux spectateurs : et pourtant, cette durée, on arrive à l'oublier. Car Xavier Dolan n'a pas réalisé un film "social" mais une véritable œuvre d'art : on oublie, durant ces trois heures, que nous regardons l'histoire d'un transsexuel (ce terme lui-même est extrêmement réducteur). On oublie jamais, en revanche, que nous sommes face à une histoire d'amour (impossible ?) car l'amour que se portent les deux principaux personnages est incommensurable : il s'agit d'un amour où principe masculin et principe féminin se trouvent réunis, où les deux amants ne font qu'un (car la femme que Laurence cherche à être, n'est dans le fond qu'une esquisse de la femme avec laquelle il partage sa vie). L'affiche en dit, à ce sujet, assez long...
    Enfin parce que le film est splendide d'un point de vue esthétique, que ce soit par ses plans, ses couleurs, ses costumes (qui, comme toujours dans les films de Dolan, semblent se situer à l'enchevêtrement de plusieurs temps et de plusieurs modes), le choix des musiques (on appréciera à ce titre la scène du bal, très kubrickienne, où Fred évolue sur une musique "kitsch" des années 80). On remarque également le traitement qui est fait du temps : le film fonctionne par ellipses et s'étale sur plusieurs années, comme pour signifier la recherche de la femme perdue, de la / du Laurence perdu(e).

    Un film d'une virtuosité exceptionnelle, révélatrice du talent de son jeune réalisateur (dont il peut paraître difficile d'attendre mieux désormais), et époustouflante par le jeu des acteurs : car, tout comme Laurence homme et Laurence femme ne font qu'un, acteurs et réalisateur ne font également qu'un.
    PMarino
    PMarino

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2013
    Atypique histoire d'amour qui devient impossible après que l'homme veut devenir femme, ils se perdent, se retrouvent, se déchirent... Fort, un peu déséquilibré, mais intéressant...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    On pourrait se dire sur l'affiche, encore un film homosexuel qui se terminera par une mort certaine d'un des deux personnages. Ce serait se tromper. Car le film met en scène un couple à première apparence hétérosexuel. L'homme a toujours désiré être une femme. Bien sûr, sa compagne a de la peine au début, mais ensuite le (la) soutient et lui permet de changer de sexe petit à petit. Au début, tout va bien, à première vue le monde autour de lui ne change pas de regard. Mais s'en suit des désastres, des ennuis et j'en passe. À 30 ans, Laurence découvre sa vraie nature, et le film ne le dramatise pas que. Mais il ne faut pas croire qu'il l'idéalise! Ce sera faux. Finalement, ce film est une bonne oeuvre (au même titre que "La Vie d'Adèle" et "L'inconnu du Lac"). J'ai adoré, j'ai trouvé qu'au lieu de nous mettre un des deux en train de se suicider, on nous mettre des instants de bonheur et une fin pas si dramatique que ça. La communauté LGBT ne demande pas que des films dépressifs mais aussi l'autre côté du miroir. En plus on a des acteurs parfaits, une bande originale géniale! J'avoue avoir eu un petit coup de coeur pour les morceaux choisis. Enfin bref, c'est un film passionnant
    qui se suit du début jusqu'à la toute fin. Et une histoire d'amour très touchante!
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Un mélo puissant et ambitieux en forme de long poème d’amour fou jusqu'au bord de la destruction, avec quelques moments de fulgurances folles, interprété avec les tripes par ses deux interprètes principaux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    On peut penser ce qu'on veut de Xavier Dolan, personnage un brin prétentieux et agaçant, mais force est de reconnaître que pour son troisième film (les deux premiers étaient déjà superbes) le jeune électron libre du cinéma québécois a réalisé un chef-d'oeuvre. A partir d'un thème qui fait régulièrement le bonheur des magazines racoleurs et voyeuristes de TF1 et consoeurs, il nous livre un bijou d'une rare intelligence et d'une grande sensiblité. C'est que "Laurence anyways" n'est pas un film sur le travestissement ou la transexualité, mais sur le non-conformisme et comment une histoire d'amour peut survivre à un tel désir de la part d'un des deux de suivre ses penchants (ses besoins, même) transgressifs, ainsi qu'aux épreuves intimes et sociales que cela amène à traverser. Bénéficiant d'un traitement esthétique qui va à l'encontre des codes actuels (avec l'utilisation du 4/3 qui donne parfois des plans à la Kubrick), le film se pare d'une bande-son eighties à se damner (rrhaaaa, "Fade to grey"...) et d'une garde-robe à l'avenant. En ce sens, on pourrait presque le qualifier de film d'époque, tant Dolan apporte de soins aux détails prompts à faire ressentir pleinement l'atmopshère d'une époque que lui-même n'a pas connu. Sans oublier les comédiens, magnifiques Melvil Poupaud et Suzanne Clément qui se donnent corps et âme. Tout cela donne un drame lyrique se doublant d'un véritable manifeste queer. Xavier Dolan confirme donc son statut de petit génie, et comme tout le monde le sait, les petits génies ont parfois le don d'agacer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 septembre 2013
    tres beau film le meilleur de 2012

    j ai adoré

    melvil poupaud trop rare sur nos ecrans j ai decouvert xavier dolan si jeune et si talentueux

    questions sure l identité et l amour

    autour de moi personne n a vu le film

    j en dis du bien des que je peux!
    Jibse
    Jibse

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2013
    Suzanne Clément est exceptionnelle. En dépit du talent de Xavier Dolan et de celui de Melvil Poupaud, le rôle de Laurence n'est pas tout à fait convainquant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 août 2013
    Clip bavard et boursoufflé qui ne tient que par injection régulière de musique.
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2013
    Avant toute chose, si vous décidez de regarder le film, vous avez intérêt à disposer de temps devant vous, parce qu’avec 2h48, le film est loin de la durée classique des long-métrages. « Laurence Anyways » traite d’un sujet rarissimement abordé au cinéma (et pourtant très cinégénique si on constate le succès critique de films comme « Boys don’t cry » et de « Transamerica »), la transidentité, où le fait qu’un individu né dans un genre est toujours ressentit qu’il appartenait à l’autre genre, ici Laurence est un homme qui vit depuis 35 ans avec le sentiment qu’il est une femme prisonnière d’un corps d’homme. Xavier Nolan, habitué des sujets LGTB, est aux commandes de ce long-métrage et visuellement ça se voit, le réalisateur ne faisant pas le même cinéma que tout le monde particulièrement au niveau de la mise en scène. Au niveau de la musique aussi on sent la patte du cinéaste avec une bande son très forte. Mais si visuellement et musicalement c’est très beau, l’histoire par sa longueur et paradoxalement par l’aspect visuel des choses tient un peu le public à distance. Non pas que le sujet soit inintéressant ou gênant, la bande annonce prévient à l’avance ceux que ça pourrait rebuter, mais parce que les personnages ont du mal à emporter la sympathie du spectateur. On a du mal à ressentir de l’empathie pour Laurence et son parcourt de transition, qui peu montré est sacrifié au profit de la problématique de son histoire d’amour avec Fred et des relations difficiles avec sa mère. De plus la transformation de Melvil Poupaud, très bon par ailleurs, est trop faible pour la rendre crédible et montrer l’urgence de ce changement pour le bonheur de celui-ci. On reste dans un entre-deux qui fait plus ressentir le malaise de Fred qui n’est pas avec un homme, mais pas non plus avec une femme que les sentiments de Laurence qui nous demeurent étrangers. Le film s’épuise dans cette relation destructrice entre ces deux êtres qui s’aiment, mais qui ne peuvent plus vivre ensemble et masque la transition de Laurence qui reste pour le spectateur trop en périphérie pour l’appréhender totalement. Un film visuellement et musicalement beau, qui aborde un sujet délicat, mais qui se perd dans un esthétisme un peu froid et une dramatique amoureuse lassante qui plombe un peu le film. À voir néanmoins pour Xavier Nolan, un des réalisateurs les plus prometteurs de sa génération.
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