Avis sur Un été à Osage County

"Un été à Osage County" fait partie de ces films où les règlements de compte en famille affluent de toutes parts si ce n'est qu'ici la différence réside dans de banales histoires qui virent au tragique et quel tragique !!!
Cette histoire de retrouvailles familiales autour du père décédé, monte en puissance et en violence de manière incroyable !
Toute la force tient en une prestation d'acteurs tous absolument remarquables et même époustouflants... On est littéralement sciés par ces dialogues, ces mimiques, ces crispations jusqu'aux grimaces étonnamment vraies des comédiens !
En tête, arrive bien sûr Meryl Streep tout bonnement fascinante et méconnaissable dans ce rôle de mère dure, impitoyable et malade. Quelle manipulatrice et calculatrice effrayante... Julia Roberts pourtant moins appréciée, est ici également bluffante de vérité !
De même, pour chaque second rôle si on peut dire ainsi, puisque tous ont une grande importance dans ce déballage de linge sale !
De la tante au cousin, du fiancé à la petite fille, quel jeu rarement égalé !
Si bien, que la crainte de l'overdose de sentiments, de disputes et même de cris allant même jusqu'à la violence physique est complètement évitée.
D'ailleurs l'humour est même souvent présent même si l'on rit souvent jaune des situations plutôt très tendues et conflictuelles qu'engendre cette réunion, puis ce repas, moment totalement surréaliste tant les rebondissements et renvois de balles sont nombreux !
L'univers général avec la culture américaine, cette maison sombre et étouffante, cette chaleur très perceptible, contribue également à la grande réussite de ce film à ne surtout pas manquer !

Le film ne serait pas tiré de la pièce de Tracy Letts, il serait facile de penser que le seul rôle de Violet ait été écrit pour Meryl Streep. Entourée d'un casting des plus prestigieux, l'actrice s'en donne à cœur joie et tombe dans la démesure, qui correspond cependant et parfaitement, à son rôle. Un de ceux que l'Académie des Oscars affectionne particulièrement.

L'intégralité du propos, est excessif. Les effets qui passent au théâtre, sont trop attendus sur le grand écran pour donner une quelconque surprise. Les dialogues sont souvent durs, parfois carrément vulgaires, et ne dénotent pas dans le morne décor de cette maison perdue dans les plaines de l'Oklahoma. Les rares images de ces étendues de plaines, coupées par des routes sans fin, sont assez belles, et soulignent parfaitement la solitude de l'endroit.

L'ensemble du casting est tout à fait remarquable. Margo Martindale en particulier. Odieuse à souhait elle représente le parfait trait d'union des membres de cette famille. Une de celles dont on ne voudrait pas faire parti.

Sam Shepard, dans sa courte participation fait preuve, une fois encore, d'un grand talent avec cette incroyable présence qui fait toute la différence.

Le plus d'Un été à Osage County reste la prestation de Julia Roberts. Loin d'être un "second rôle" sa seule présence illumine le film et retient l'attention. Loin d'être favorisée par les maquillages, costumes ou autres effets, elle prouve, si besoin en était, tout son talent de comédienne.

Ce film est dur, surprenant et bouleversant. La violence familiale consciente et inconsciente y est montrée avec splendeur. On se retrouve parfois dans certaines douleurs, d'autres fois on est offusqué et choqué. Les personnages sont tous plus méchants, cyniques et terrifiants les uns des autres mais à aucun moment on les déteste. Il n'y a aucun manichéisme dans ce film et ça fait du bien. Il nous laisse libre de ressentir ce que l'on veut quand on le veut. Il nous laisse libre de le voir et le vivre avec notre histoire, nos souvenirs et nos douleurs. Les acteurs sont stupéfiants. C'est un casting de folie. Wahoo c'est tout que j'ai pu dire a la fin. Ils sont plus vrai que nature et pourtant les rôles sont dures à tenir, des nombreux détails dans la gestuelle et les mimiques avec un texte dur long et profond. Ce film n'a que de très rares silences sur de beaux paysages. On sort un peu brassé mais heureux d'avoir vu un bon film.

Sous la chaleur des plaines d’Osage County, au fin fond des terres indiennes de l’Oklahoma, les trois filles Weston se réunissent avec leurs proches dans la sombre demeure familiale à la nouvelle de la disparition mystérieuse de leur père. Les événements enfouis du passé ressurgissent lors d’un mémorable repas de famille, et les répliques sournoises et cyniques, lancées tels des harpons, conduisent à une série de révélations dramatiques et de règlements de comptes, parfois violents. Sous l’emprise de ses cachets, Meryl Streep domine ce mélodrame rural de façon magistrale, malgré un jeu parfois outrancier de matriarche tyrannique. Julia Roberts assume totalement ce rôle difficile et mérite un Oscar pour son interprétation. Les autres acteurs sont tous vraiment brillants, Benedict Cumberbatch, Julianne Nicholson, Ewan McGregor et Chris Cooper en tête. Adaptée de la pièce de l’auteur Tracy Letts, cette anatomie de la destruction d’une famille peine à trouver son rythme de croisière sur la première demi-heure et n’évite pas certains clichés. Néanmoins l’ensemble est drôle, surprenant, émouvant et nous évite un happy end, donc le film vaut largement le détour.

Ce film fait partie d'un genre devenu rare, les drames familiaux....On est dans le middle West aux plaines infinies et où l'on s'ennuie infiniment....
Suite à un drame familial, la maman va retrouver deux de ses filles (La sublime Juliette Lewis aux expressions inégalées, et la encore plus sublime Julia Roberts, dont l'âge donne au visage une sagesse et un charme nouveaux)
La maman c'est Meryl Streep, atteinte d'une maladie grave et d'un caractère encore plus grave....
S'en suivent des confrontations familiales dont un "repas" des plus sordides et des quiproquos dramatiques
où volent insultes et dont on sent toute l'amertume......
Vous l'aurez compris , ce n'est pas une comédie, c'est même douloureux par moment et cela s'adresse aux sentiments en permanence....
On dira bravo aux dialogues, aux actrices et acteurs, à la mise en scène rigoureuse qui fait ressortir une technique maitrisée (lumière des paysages de l'Oklahoma, décors intérieurs et plans souvent esthétiques) autant qu'une émotion qui ne vous quitte pas pendant deux heures.......
Un film dans un style éprouvé depuis des décennies par Hollywood, mais dont décidément on ne peut se lasser tant le propos est juste et le jeu d'acteurs passionnants......On a qu'une seule idée, lire le "bouquin" s'il existe......J'ai aimé....

Attention, spoilers. Le film a été préparé pour les oscars. Voici la recette. Prendre quelques acteurs qui pourront être nommés (Julia Roberts, Meryl Streep), saupoudrez de scènes qui se veulent être "d'anthologie" (dispute, dispute, dispute), mélangez avec quelques scènes qui se veulent être poignantes (révélation d'un lourd secret, révélation d'un très lourd secret, révélation d'un secret très lourd), mixez le tout. Émincez quelques répliques qui se voudront être percutantes mais qui ne le seront pas (... me souviens même plus la preuve, c'était pas percutant). Faire cuire. Ajoutez ensuite l'hystérie collective qui semble gagner les personnages sans aucune raison apparente. Et cerise sur le gâteau, à la toute fin, rajoutez tous les problèmes que vous pouvez imaginer : alcool, drogue, inceste, infidélité, agression sur mineur... Voilà la recette souvent indigeste d'un été à Osage County.

Le combat des chefs ! On l'attend et il a bien lieu. Meryl Streep vs Julia Roberts. Un été à Osage County, dont l'origine théâtrale est bien trop présente, pourrait se résumer à ce combat de titans si le scénario n'accumulait pas autant de sous-intrigues, plus ou moins passionnantes, pour nourrir ce règlement de comptes sous le soleil accablant de l'Oklahoma. Au crédit du film : des dialogues cinglants et ... pas grand chose d'autre si ce n'est, peut-être, le jeu tout en nuances de Chris Cooper, Juliette Lewis ou Sam Shepard (le pauvre Ewan McGregor a pour sa part hérité d'un rôle transparent). Mais ce ne sont que des comparses face aux deux monstres(ses) sacrées citées plus haut dont l'affrontement atteint une hauteur stratosphérique dans un dîner d'anthologie. De ce duel au sommet, Meryl Streep, et c'est un crèvecoeur que de le dire, ne sort pas vainqueur. Dans le cabotinage hystérique, elle dépasse largement les limites permises. En conséquence, plus sobre, Julia Roberts remporte le match par décision de l'arbitre. Avec un vrai soulagement parce que que 2 heures, c'est plus que suffisant pour sortir épuisé et gavé de coups, comme après une rencontre de boxe.

Un casting de rêve et des dialogues plutôt fins mais le film souffre de "trop" : trop long, trop de personnages antipathiques, trop de drames qui viennent s'accumuler : cancers 1 et 2, alcoolisme, addiction aux cachets, suicide, adultères 1 et 2, inceste, pédophilie ... On ne parvient pas à s'attacher aux personnages ni à l'histoire, dommage.

Meryl Streep et Julia Roberts dans un drame familial, tiré d'une pièce de théâtre au succès public et critique immédiat. Bonne idée? Oui et non? Scènes chocs exagérées, personnalisation à l'extrême des comportements et ce jusqu'aux inévitables discussions osées et révélations incroyables. Non, ce n'est pas un film très original, mais par contre diablement bien filmé, bien rythmé, et, par moments, bien joué. Avec en plus de beaux décors, ce drame (qui aurait pu finir en thriller tellement Meryl Streep est d'une méchanceté inouïe) a malencontreusement du mal à se renouveler et ennuie avant la fin. Mais délivre, par la même occasion, un beau message. Un assez beau long-métrage donc, prenant mais parfois idiot.

L'une des plus grandes réussites de ce début d'année 2014. "Un été à Osage County" est le premier film que je vois de John Wells. Un très beau film, déchirant, drôle, poignant et surtout très triste. On ne peut qu'être attirer par un film de cette envergure. Car même si le thème de la famille a été vu mainte et mainte fois, on est loin des clichés habituels. Portée par un casting cinq étoiles, cette comédie dramatique plongée dans une Amérique profonde viscéral a tout pour elle.

Clairement les acteurs sont impressionnants. Meryl Streep se démarque. Elle a un rôle incroyable (une femme atteinte d'un cancer complètement drogué au bord de la folie) et le joue merveilleusement bien. Julia Roberts est brillante tout comme le reste du casting. Des Oscars ? Ensuite que dire de la psychologie des personnages qui est très développée. Le scénario ne joue que sur ça si on ne tient pas compte des querelles et secrets entre les protagonistes qui apportent la touche de comédie spoiler: Je peux vous dire qu'entre Steve qui veut se taper Jean en lui faisant fumer de l'herbe, la relation incestueuse et la soeur qui s'est tapée l'époux défunt de Violet, on est servi !
. Cynisme et humour noir au programme. J'adore. Les répliques sont géniales, piquantes et savoureuses. La scène du repas après l'enterrement du patriarche de la famille restera comme LE moment fort du film. Les liens entre les différents membres de la famille sont montrés avec justesse. Leurs portraits et leurs caractères sont tissés à la perfection. Le film monte progressivement en tension. C'est géniale. On est pas du tout dans le film qui veut faire pleurer la ménagère malgré une certaine tristesse qui pointe le bout de son nez même dans les moments les plus drôles. Une montagne russe. On rit puis d'un coup on est triste pour eux. On arrive d'ailleurs à un point de non retour à la fin. Non clairement, malgré des longueurs et une réalisation plutôt banale (par contre la direction d'acteurs est excellente), le film n'est pas loin du chef d'oeuvre.

Ce huit-clos est un film impressionnant de maîtrise au niveau du scénario et dans la direction de ses acteurs. Il a été écrit avec un soucis du détail assez rare. À voir rien que pour la prestation monstre de Meryl Streep qui joue ici l'un des rôles les plus forts qu'elle a interprétée. Un film à voir sans aucune hésitation.

Adapté de la pièce de théâtre à succès du même nom, Un Ete à Osage County peine à rendre grâce à l’oeuvre initial. Car cette adaptation cinématographique n’est qu’un long enchainement morose d’obscénité et de violence verbale, qui fait vivre à son spectateur un véritable calvaire.

En effet, par sa mise en scène linéaire, Un Ete à Osage County est un film relativement éprouvant par ses longues séquences de disputes ennuyeuses. Le film n’est alors qu’une joute verbale incéssante entre des personnages pathétique. Mais, parfois Un Ete à Osage County surprend agréablement par ses petites pointes d’humour noir. Cependant, le reste du film se prend trop au sérieux et il devient terriblement lassant de voir ces disputes familliales qui n’arrivent pas à concerner le spectateur.

Bien qu’adapté d’une oeuvre déja existante, le scénario fait preuve d’un fort sentiment de déja vu. En effet, les déchirements et réglements familiaux sont loin d’être novateurs au cinéma; un sujet déja traité des centaines de fois. Mais Tracy Letts tente le tout pour le tout en insérant des rebondissements extravagants à son histoire. Seulement, l’additionnement de ces secrets de familles plus rocambolesque les uns que les autres finissent par friser le ridicule.

Cependant, Un Ete à Osage County tire véritablement toute sa force dans son casting. Car, en plus de réunir plusieurs grands noms d’Hollywood, les rôles titres sont interprétés magnifiquement. Encore une fois, Meryl Streep est au sommet de son art tout comme l’éblouissante Julia Roberts. D’ailleurs les deux prestations ont été respectivements nommées aux Oscars 2014 meilleure actrice premier et second rôle (la 18ème nominations pour Meryl Streep). Côté masculin c’est Chris Cooper mais surtout Benedict Cumberbatch qui offre une prestation fabuleuse.

Pour conclure, Un Ete à Osage County est un film éprouvant et lent mais qui ravira les fans de ce genre de drames familiaux

j'avais un peu peur avant d'y aller que ce soit un déluge de cabotinage des actrices comme lu dans ceratins journaux, mais au final, c'est un film coup de poing, violent, un peu extreme mais qui mets en lumiére des conflits familiaux.
Tous les acteurs excellent avec bien sûr la grande Meryl et aussi julia Roberts.
Une vraie réussite où le temps passe trés vite tant on est emporté dans ce tourbillon familial !

Alcool, pharmacopée, usure de couple, enfants gênés. Le maître-mot, "se taire c'est mieux". Pas vraiment la fête dans cet endroit ingrat "qui pouvait être laissé aux Indiens" ! Et pourtant, le petit air de country (Eric Clapton en live) offre un écho optimiste chez le spectateur qui peut rapprocher le sujet de "Un conte de Noël" (Despléchin), "Peter's Friends" (Branagh), "Carnage" (Polanski). Les envies et devoirs, brèches, impasses. C'est toujours très bien amené à l'image et au son, aucun ennui dans ce lavage de linge sale où on est voyeur tout à fait consentant. Le scénario patine faussement. Vite compris que c'est pour mieux ménager la stupeur... le rire, même quand c'est triste, comme si la vie, vue de l'extérieur, additionnait les situations loufoques. Arrive ce quart d'heure magique, la prière, faux-semblant alors que la faim tenaille, un supplice qu'on ne souhaite pas à son pire ennemi ! Sur fond de frictions générationnelles (rôles marquants pour Meryl Streep et Julia Roberts !), deux gros secrets de famille assortis d'attitudes trompeuses pour l'auditoire. Et les deuils, ces couperets venant à l'heure qui leur chante. Comme les détails sur les personnages, ce qui rend certains plus attachants que d'autres afin qu'on en revienne quand on sait tout. Un film grinçant mais fraternel sans leçon de morale !

Beau film comme on dit à oscar! C'est à la fois sa force comme sa faiblesse. Côte forces : le jeu de l'ensemble de la distribution, tous parfaits (bémol à Bénédict Cumberbatch, non pas qu'il ne joue pas le "fragile, sensible voire simple d'esprit" mal, mais il est trop "vieux" et charismatique pour rendre ce rôle crédible). Mention bien sur à Meryl Streep, qui sous ses airs de "j'en fais 3 tonnes", au moins, le fait divinement. Seules les grandes peuvent faire passer autant d'émotions, de compassion même chez le spectateur pour un personnage pourtant détestable. Mais grande et belle surprise (et là, l'oscar aurait un véritable sens) : le retour de Julia Roberts. Elle est splendide (de naturel ! Avec ses rides, elle est juste encore plus belle) dans sa colère et sa tristesse. Elle montre elle aussi différentes facettes dans ce rôle, tour à tour aigrie, hargneuse, douce, compréhensive, aimante, folle de rage. Ses traits sont déformés selon l'émotion transmise, son visage souvent fermé avec les lèvres tombantes, c'est majestueux. Pourquoi un film à oscar ?Les plus septiques (et ils n'auront pas forcément tort!) n'y verront qu'un énième film sur les liens familiaux et leurs aléas, des déchirements et réconciliations ou non de personnages caricaturaux et cassés. C'est très bien écrit (trop) et théâtral au possible (un seul lieu) mais ce qui fonctionne est ce jeu d'acteurs justement et les sentiments qui tirent vers l'horreur presque, les secrets et non-dits révélés, la vérité de chacun qui éclatent pour le plus grand plaisir du spectateur. Il est presque pris à témoin de ce "jeu de massacre", où 3 femmes prendront leur liberté face à une mère despotique, malade, fragile aussi, dépendante autrement plus des autres que de ses médocs, et que le père n'a pu fuir qu'en se suicidant. Passé la mise en place un peu laborieuse, le fil du scénario et du "jeu" se déroule avec plus de force et d'intérêt, sans qu'il nous lâche au contraire. Le réal réussit à passer d'une scène d'explications d'une violence rare à une autre remplie d'humour (noir mais juste et très bon!), puis, une autre, remplie cette fois-ci de douceurs et d'amour. Pour ce mélange exquis et les prestations tout en finesse et même lourdeur des 2 héroïnes, je recommande vivement.

J'avoue avoir eu parfois un peu de mal à me sentir concerné par « Un été à Osage County », ce qui a toutefois eu l'avantage de faire grandir mon intérêt au fil des minutes tant le résultat est en définitive moins convenu que ce que l'on pouvait craindre. Si la réalisation de John Wells paraît parfois limité et que l'on sent bien le poids des conventions théâtrales à plusieurs reprises (malgré de louables efforts d' « aération »), il y a quelque chose de fort au cœur du récit, permettant de rendre ce petit monde intéressant voire intrigant, d'autant qu'on évite avec bonheur le manichéisme et la caricature. Certains personnages sont certes plus captivants que d'autres, mais grâce à une excellente distribution pour une fois bien exploitée (dont une Julia Roberts vraiment remarquable), cela passe sans mal. De plus, hormis un rebondissement assez naze, le reste apparaît souvent juste, permettant de donner un sens assez profond à cette histoire sans en faire trop, les astuces scénaristiques et les différentes situations venant renforcer ce sentiment. Enfin, on échappe avec bonheur à l'éternel couplet « la famille, y a que ça de vrai », l'œuvre se terminant même sur une note plutôt amère, ce qui ne la rend que plus touchante. Pas le film du siècle donc, mais un drame plutôt subtil intelligemment agrémenté de quelques notes plus légères : appréciable.