Je ne vois pas comment on peut aimer ce film. Le casting est parfait et le film commence pas mal, on se dit que le concept peut tenir le route. Cependant on s'ennui à mourir, les dialogues ne sont pas terribles et les scènes d'actions sont longues à venir. Ce film est une catastrophe.
A éviter ou sinon vous perdrez presque deux heures de votre vie.
Le désormais spécialiste du polar urbain David Ayer revient avec une immense star pour tête d'affiche et une plongée dans l'univers de la DEA. La mise en scène est toujours autant réussie, à la fois inventive et musclée, par contre le scenario si il débutait plutôt bien sombre ensuite dans l’incohérence et dans le n'importe quoi total. Ce qui est vraiment très dommage car le film avait du potentiel avec son bon casting et le style de David Ayer qui sied à merveille dans ce genre de film mais les lourdeurs scénaristiques ainsi que la volonté abusive de glorifier Mr Schwarzenegger gâche le produit final.
Sur un scénario fleurant furieusement le faisandé (en même temps, vu la quantité de viande froide sanguignolente qui parsème ce film avec une régularité métronomique...) l'ex gouverneur de Californie, au lieu de passer des jours heureux dans une résidence huppée pour vieux en Floride, peine à convaincre dans "Badass, le retour de la vengeance 3", pourtant un rôle sur mesure. On le sent fatigué, notre autrichien stéroïdé préféré, pas franchement à l'aise dans une prestation qui se voudrait plus subtile que d'habitude. Encore un mythe qui s'effondre, on en aurait presque envie de chialer. De désespoir, m'en vais me refaire pour la quarante douzième fois "Predator" et les "Conan". Histoire de garder une image positive de mon dernier héro en action...
Après Evasion et Dernier Rempart, Schwarzy signe un très bon film de genre pour son grand retour. Ayer nous prouve qu'il arrive à utiliser la légende schwarzy sans jouer sur le patos de la nostalgie de sa bonne vieille filmo de légende (Effaceur, True Lies, Commando pour être dans le genre). Cette équipe et ses excellents seconds rôles (Williams, Joe Mantagnellio l'immense colosse, Holloway, le type de Pacific rim) nous offre une belle fresque âpre du monde cruel et sordide de l'affrontement Mercenaire gouvernementaux et Cartels mexicains.
Le scénario est finement écris et ne laisse place à aucuns temps morts du début à la fin. Vu les films du genre de ces dernières années, c'est rare.
J'espère que cette excellente collaboration entre Ayer Et Schwarzy menera à d'autres films aussi bon. Quant à ce dernier j'ai déjà hâte de voir son autre grand retour en 2015 dans la peau du cyborg mondialement connu. "He will be back" , c'était fait depuis Expendable 2 mais avec ce film c'est sûr, il est de retour sur la pente ascendante, et en pleine forme !
M'attendant à une bonne purge, au vue des dernières prestations des Papis de l'action, Sabotage s'en sort pas trop mal. Attendons nous bien, un visionnage DVD suffit amplement au film. Le scénario est assez simpliste, même s'il vire dans le noir sur certaines scènes, et on suit l'intrigue trés facilement. Très calqué années 80 mais en bien tourné, on suit sans déplaisir les aventures de nos agents de la DEA. Bon, Arnold a bien vieilli et on le voit plus en train de faire des gâteaux plutôt que de traquer des narcotrafiquants mais passons. Certains personnages ne sont là que pour faire acte de présence et étoffer le casting, je vous laisse le soin de deviner qui à la fin du film. Sinon la fin n'est pas à la hauteur de mes attentes, plutôt vite expédiée et les motivations du bad guy bien fadasse. Honnête, mais rien de révolutionnaire.
au vu des photos ou de la ba on s'attends a un film de dément qui arraches tout sur son passage au final un polar classique avec une intrigue classique mais avec de bons moments et surtout le final ou on retrouves notre schwarzy d'antan impérial et monstrueux avec la réplique qui tue un bon film mais en dessous des prévisions quand même une serie b classieuse
Schwarzy se bonifie avec l'âge......... en tout cas son jeu est moins robotique. Sabotage est un film d'action avec beaucoup d'armes et beaucoup de coups de feu. Si vous aimez, vous êtes servis. Un gros bémol, les dialogues et phrases chocs sont dénués d'humour.......
Après Street Kings" et "End of watch" David Ayer reste une fois de plus dans l'univers de la police et fait ce qu'il sait faire même si j'ai trouvé celui la en dessous des précédents. Le début laisse présager quelque chose de bon avec une bonne scène d'ouverture mais ensuite le film se perd un peu dans cette enquête policière pas forcement intéressante, sans rythme et surtout inutile tellement la finalité est prévisible du moins pour moi. Le casting est pas mal Schwarzy tient la baraque comme d'habitude malgré les années, les personnages de l'équipe sont un peu sous exploités je trouve, les scènes de gunfights sont très bonnes bien violentes et sanglantes sans post prod comme à l'ancienne. Les 20 dernières minutes sont pas mal, très bien rythmées et nous donne enfin ce qu'on attend de ce genre de film mais ce n'est pas suffisant pour donner un réel intérêt à ce film. Sabotage est donc un divertissement honorable qui se laisse regarder mais quand même gâché par un scénario bien trop facile.
Un scénario plat, sans surprise aucune, de la vulgarité, une kyrielle de poncifs... Schwarzenegger se fourvoie encore une fois dans un guet-apens qui ne lui apportera pas de lauriers. Le suspense même est absent de cette histoire dont les acteurs sont crédibles une fois sur deux. Décevant.
Peu aimé j'ai trouvé que Sabotage est pourtant un bon divertissement mené tambour battant, toute la nervosité et le côté speed de la mise en scène de David Ayer sont bien présents. Après un début en demi-teinte qui annonçait effectivement un polar peu emballant Sabotage s'avère malgré un scénario sans véritables surprises un film vraiment prenant et se suivant sans jamais s'ennuyer ponctué de pas mal de scènes d'action filmées avec du punch, le casting fait aussi l'efficacité de Sabotage avec en tête Schwarzenegger certes plus tout jeune mais toujours d'attaque. Donc voici un bon polar mais qui ne semble pas correspondre aux attentes du public actuel.
Sabotage présente une équipe de stars de la DEA en opérations contre les pires cartels de la drogue. Des hommes extrêmes agissant à la limite de la légalité pour faire tomber des bandits extrêmes. Ils en subissent d'ailleurs les conséquences dans leur vie privée, ce qui les oblige à rester des bêtes de guerre incapables d'intégrer le monde réel. Le films nous dresse un tableau relativement distancié d'un monde de brutes sans cervelles, des american way of life à base de drogue, bières, famille et lapdances, tatouages et armes à feu. Une enquêtrice du FBI se retrouve confrontée à leur univers en essayant de leur sauver la peau. On se retrouve alors avec une enquête policière trouble sans que personne ne sache qui fait et veut quoi. Olivia Williams (comme toujours) est formidable en femme d'âge mur réalisant que son jeu de "badass" n'est que peu de chose face à ces chiens de guerre. Je ne connaissais pas David Ayer avant ce film mais j'avais lu de très bons échos de ses précédents films. Le casting paraissait très chouette. Sabotage s'avère un film franc, coup de poing, cru et crade dans son réalisme sanglant, parfaitement maîtrisé sur la forme et relativement complexe sur le plan scénaristique (je ne suis pas certain qu'il n'y ait pas des incohérences mais cela ne se ressent pas pendant le visionnage). Surtout, il témoigne d'une profonde conviction du réalisateur qui se ressent dans le jeu de ses acteurs, tous habités par leur personnage, au premier rang desquels Schwartzenegger, sans doute dans l'un de ses meilleurs rôles. On ne saura jamais avec cet home s'il n'est qu'une montagne très bien utilisée par des artistes ou s'il possède un véritable jeu... Toujours est-il que sa filmographie n'est pas honteuse et qu'il sait servir de véritables techniciens et conteurs d'histoire. David Ayer est de ceux-là, il a un vrai talent et on devrait le voir assez vite dans des films bien plus ambitieux.
Schwarzie et un groupe de malabars armés jusqu’aux dents, non ce n’est pas encore The Expendables 3 mais on n’en est pas si loin. Derrière la caméra se cache David Ayer qui nous avait déjà servi son pas si passionnant End of watch et ici c’est un peu la même chose. On a du mal à se passionner pour une histoire mal ficelée tournant au ridicule à la fin. Ce ne sont pas non plus les présences de Sam Worthington ou Terrence Howard qui vont venir relever le niveau car tous les personnages sont caricaturaux au possible. Coté action ça n’en manque pas, c’est plutôt musclé mais on sera surtout marqué par une violence assez crue. Sabotage, oui ba y’a pas à dire le titre est vraiment bien trouvé !