Avis : L'Homme aux poings de fer - Page 7

Rhoooo le pur film d'exploitation !!!
Un vrai film de fan que nous propose NZA (fondateur du WuTangClan), avec Tarantino à la production et Eli Roth au scénario.
Beaucoup de références forcément : Arts martiaux et cinéma à la Shaw Brothers (major asiatique incontournable du film de sabre et d'arts martiaux sur la période des années 60-80) avec une bande son du meilleur cru.
Ce film fait penser au "Livre sans nom" tant il comporte d'éléments et de figures de la contreculture Geek. Voyez vous même : homme indestructible au corps en or, gémeaux virevoltants aux armes fatales, ninjaputes, hommes lions et hommes loups, anglais au poignard revolver, forgeron aux bras de fer, armure aux lames volantes et tranchantes...
Et un casting aux petits oignons : un Russell Crowe bedonnant (syndrome Depardieu/Brando) mais détonnant, une Lucy Liu en patronne de bordel piquante et mystérieuse, une pléthore de seconds rôles féminins toutes plus canons les unes que les autres et un casting d'acteurs asiatiques à se faire pâmer bons nombre de film hong-kongais.
NZA nous gâte : quelle richesse visuelle, quelle générosité ! Alors oui, il s'est fait plaisir, il ne faut pas s'attendre à un grand film, à une ambition scénaristique démesurée ou à une quelconque volonté de prouver quelque chose.
Ce film est totalement gratuit (15 millions de dollars quand même) et n'a d'autre but avoué que de donner du plaisir et ça fait juste du bien de démarrer l’année ainsi.
3/5

Avec Tarantino et Eli Roth crédités au générique en tant que bienfaiteurs de ce film, on se doutait que "L'homme aux poings de fer" n'allait pas faire dans la dentelle. Et effectivement, c'est assez gore (quoique de manière aseptisée) et glauque. Et en même temps très kitsch, entre arts martiaux, prostituées chinoises et message anti-raciste. On a au final du mal à s'y retrouver, dans ce gloubi-boulga indéfinissable et surréaliste. Et Russel Crowe a beau se délecter ici dans une maison close, pour le spectateur c'est le bordel !

Film de genre (qu'il faut aimer pour apprécier), il débute sur ce que j'appelle une "scène-filtre", à l'instar de "37°2 le Matin", "c'est arrivé près de chez vous" et autres films de genres ("Ridicule" dans une moindre mesure), j'ai l'impression que le réalisateur monte son film pour qu'il démarre avec une scène culte tellement représentative de l'esprit du film, et surtout tellement forte, qu'on élimine d'office tous ceux qui ne seront pas conquis par le film à la fin.

Certaines longueurs, et j'ai trouvé un mauvais jeu d'acteur de la part de Russel Crowe (dont on se demande quelle est la valeur ajoutée dans cette réalisation) gâchent un peu le plaisir qu'on pourrait avoir si on est amateur de ce types de films.

Un récit qui nous replonge dans l'univers des films made in Asia avec son coté decalé. Un film a regarder au second degré .

un film d'action chinois produit écrit par Eli Roth est le rappeur RZA cela nous interpelle nous donne envie de voir surtout quand on voit le casting composé de Dave Batista Russell Crowe , Lucy Liu, Daniel wu. un film d'action bourré de bagarre oui mais aussi un peu de science-fiction et de nombreuses scènes violente avec beaucoup de sang pour parfois trop de sang un film qui essaie de jouer la carte réaliste en essayant de se dérouler à une époque qui semble être une époque réaliste et lointaine. le scénario à malgré tout quelques failli car certaines chaînes ne sont pas utile certaines autre sont même bâcler réalisation quant à elle et moyenne . Une musique qui ne correspond pas à univers du film . Un film qui met en valeur la Chine et fait par des américain qui essaye de montrer leur amour a ce cinéma, des chorégraphie et scène de combat bien appliquer et soigner (vu le chorégraphe c'est normal ) .

Film pourri à tout point de vue. Je ne vais pas m’étaler longtemps sur cette critique. Pour résumer il s'agit d'une bande de méchant qui tuent à tout va pour voler un trésor de l'empereur. Russel crowe est pitoyable et je comprends pas qu'il ait choisi de faire partie du casting. Sans parler des autres acteurs archi nuls. Les scènes d'action sont d'une nullité absolue et suspens zéro.

Bon film dans l'ensemble avec de bon acteur mais RZA karatéka, on sens vraiment que ça ne va pas. En plus, je n'ai pas du tout aimé la mort de SILVER LION, trop facile et simple à mon goût. S'il y une suite, j'espère que le problème sera résolu.

RZA n'a jamais caché sa passion pour les films d'arts martiaux et il passe désormais à la réalisation. Mais si l'on sent bien sa volonté de rendre hommage aux films dont il est fan et de s'amuser au passage, "L'homme aux poings de fer" n'atteint jamais de grands niveaux. Il faut dire que le scénario (co-signé Eli Roth) est d'une simplicité assez affligeante, que les dialogues n'ont rien de bien palpitant ("J'ai perdu un père mais gagné un frère") et que RZA est tellement inexpressif qu'il n'a rien à envier à Ben Affleck. Mais il faut aussi avouer que malgré cela, on trouve un certain plaisir coupable au fur et à mesure que le film avance, avec des combats plutôt réussis et la présence de Russell Crowe qui est certainement l'atout majeur du film tant l'acteur parvient à imposer son charisme et sa présence, campant un personnage assez réjouissant.

Le virtuose du hip-hop new-yorkais RZA met enfin en scène l’imagerie cinématographique asiatique qui l’inspire depuis des années. Bardé d’un scénario coécrit par le toujours aussi indélicat Eli Roth, il cumule les hommages de manière désordonnée et nous offre une surenchère de combats chorégraphiés à la va-vite à grands coups de ralentis et d’effets de câblage, le tout accompagné d’une pointe de fantastique grand-guignolesque. Le fait d’être produit par Quentin Tarantino permet au film de profiter d’un casting prestigieux international et d’un univers visuel ultra-référencé. Cette série B fourre-tout et brouillon a au moins le mérite de s’assumer comme telle.

Les productions Tarantino nous ont habitué à de l'exotisme, mais cet homme aux poings de fer est un curieux mélange culturel. A mis-chemin entre un bon vieux film d'arts martiaux asiatique et un action movie sanglant façon US. J'ignorais que RZA aimait à ce point les bains de sang. Difficile de ne pas songer à Kill Bill au vue de cette effusion d’hémoglobine. Chaque coup porté donne lieu à des cascades de sang. Sans parler de ce coup de pied fatal qui te décroche la tête. On ne va pas se mentir, c'est du grand n'importe quoi. Tous ces personnages hystériques qui se balancent au bout d'un câble pourraient encore amuser les fans de Tigre et Dragon, mais un non-initié trouvera cela ringard. A travers cette création décérébrée, le rappeur qui depuis peu prend le contrôle de la caméra, rend un hommage très personnel à la Shaw Brothers Company. Un concentré d'action très esthétique mais néanmoins bordélique, une sorte d'hybride cinématographique alliant kung fu et combats de samouraï, le tout sur une influence de western et de gangsta movie. Derrière ce fouillis artistique, on retrouve la réalisation très clippesque du rappeur. De ce fait, ces intentions sont louables, mais limitées à quelques bons délires survitaminés. L'image d'un Russell Crowe libidineux et ventripotent est assez troublante au milieux d'un casting majoritairement chinois. Au bout du compte, la pilule passe de justesse, mais ce n'était franchement pas la peine de remettre le couvert avec une suite. Tout a été dit. 3/5

RZA signe une série B violente et gore totalement assumée. Alors, certes, le scénario est maigre et ultra basique, certains acteurs sont ridicules, tout comme certains effets (qui se voient dans la bande annonce) mais la force du film vient avant tout de Russell Crowe, tout simplement excellent, de Lucy Liu, belle et fatale, des scènes d'action, pas trop mal chorégraphiées et de la bande son signée RZA himself. On sent que RZA s'est inspiré de nombreux films (Kill Bill, Opération Dragon...) mais il n'arrive pas à en tirer le meilleur, la faute bien sur, à son inexpérience en tant que réalisateur et à un mauvais scénario. Cependant, pour un premier film, RZA ne s'en sort pas si mal que ça et assume pleinement le côté déjanté et fourre-tout de son film. L'Homme aux poings de fer est à voir au second degré, sans prises de tête et qui procure néanmoins du divertissement qui se laisse regarder sans peine.

Depuis une bonne dizaine d’années, le simple fait d’appliquer le nom de Quentin Tarantino permet à des projets débiles comme Hell Ride de se faire et d’être mondialement distribués. Cette fois, c’était à RZA d’en profiter.

La figure emblématique du Wu-Tang Clan décida donc de matérialiser son amour pour le Wu Xia Pian dans un film coécrit par l’insupportable Eli Roth, The Man with the Iron Fists. Tout d’abord, il faut savoir que le script originel durait 4 heures et que RZA quitta le montage 2 semaines, malade de devoir élaguer jusqu’à 1h30 de métrage. Ceci dit, on peut donc apprécier The Man with the Iron Fists à sa juste valeur : un vrai film de kung-fu aussi bête qu’il peut être. L’histoire est chaotique, le montage est horrible (ce flashback inopportun en plein milieu, mon Dieu, c’est lamentable) et les enjeux dramatiques sont difficilement compréhensibles au vu des coupes trop visibles. La mise en scène des scènes d’action est assez catastrophique : RZA ne doit pas savoir qu’on ne filme pas un combat important en haut à gauche de l’écran. De plus, se donner le role principal, c’est bien gentil. Savoir jouer, c’est mieux. Et pour un climax, il aurait pu faire plus qu’un combat tout ridicule entre Byron Mann et Rick Yune, expédié en deux temps, trois mouvements (un seul mouvement, d’ailleurs).

Ceci étant, The Man with the Iron Fists est un film d’une sympathie incroyable, presque mignon dans sa demarche, dans la mesure où RZA, avec sa connaissance encyclopédique du Wu Xia Pian, nous sort un film d’une efficacité redoutable, ne souffrant pas les multiples visions. Même s’ils sont mal filmés, les combats ont une énergie communicative, magnifiés par une musique parfaite (cette réorchestration de Shame on a Nigga, mazette…). RZA sait comment iconiser ses personnages, très travaillés et tous assez passionnants (Brass Body, quelle trouvaille !). Hormis RZA, les acteurs sont tous très réjouissants, Russell Crowe et Byron Mann cabotinent un maximum, pour le plus grand plaisir du spectateur. Mais c’est Lucy Liu, absolument fantastique en tenancière d’une maison close, qui vole le show, par ses apparitions fabuleuses et son quotient badass inégalé. Sans elle, le film ne tiendrait presque pas debout. Ses scènes sont toutes réussies, avec en point d’orgue, l’attaque des Veuves Noires.

The Man with the Iron Fists est un film raté techniquement et narrativement, mais fun en diable et surtout joussif par sa candeur et sa naïveté. RZA réalise son rêve de gosse et nous amuse pendant 1h30 durant. Et ça, c’est remarquable, surtout avec du Wu Xia Pian à l’ancienne.

« L’homme aux poings de fer » n’est certes pas le chef-d’œuvre de l’année, mais il remplit bien son office qui est de distraire le spectateur. C’est une œuvre composite qui mêle avec gourmandise l’équivalent du western spaghetti pour le cinéma chinois, qu’on pourrait qualifier de Wuxia hamburger, avec une musique hip-hop et une mise en scène des combats qui n’est pas sans rappeler les mangas. On n’est pas transcendé par le scénario très classique et les péripéties plutôt prévisibles, mais l’ensemble à force de truculence emporte le morceau sous le regard plein de sympathie du spectateur. Il permet en outre de voir Russell Crowe dans un rôle où il peut laisser tomber ces habits de grand comédien pour une parure plus riche en autodérision et en légèreté. La mise en scène n’est pas sans rappeler celle de Quentin Tarantino dont l’ombre plane sur le film et dont plusieurs comédiens ont tourné dans ses propres long-métrages. Le seul vrai point faible du film est la coquetterie de RZA, qui en plus d’être le scénariste et le réalisateur, a tenu à incarner un des personnages principaux, las il n’a que deux expressions dans son jeu ce qui rend sa prestation vraiment insipide tout comme celle du catcheur Dave Bautista, encore que ce dernier s’en sort un peu mieux…. C’est tout dire ! Bref « L’homme aux poings de fer » est ode au Wuxia qui se laisse regarder même par ceux qui comme moi ne sont ni très fan du genre, ni, donc, très connaisseur. On passe néanmoins un très bon moment qui sans réellement nous enchanter tient toutes ces promesses de divertissement. À voir donc.

Daube monumentale, certes, de bonnes scènes sanguinaire, mais
A la limite de la debilité.

Première réalisation de RZA (espérons également que ça soit la dernière), "L'Homme aux poings de fer" se veut tarantinesque mais finit dans le cagibi des détritus cinématographiques contemporains. Absolument désastreux sans toutes ses formes, ce film qui mixe arts-martiaux, hip-hop, western et gore ne parvient à matérialiser que la source d'un ennui profond chez le spectateur.
Pour faire court, regarder "LHomme aux poings de fer" revient à voir l'union d'une scénario catastrophique, de combats bougrement chiants et d'interactions frôlant la qualité de ceux présents chez les "Power Rangers".
Et pourtant le casting nous procure tout de même une émotion pas anodine. En effet, la tristesse et les larmes viendront chatouiller le public qui découvrira Russell Crowe dans ce nanar des temps modernes interprétant un rôle qui allie la puanteur des décors au style de "Van Helsing".