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    Lucy
    Note moyenne
    2,9
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    3 200 critiques spectateurs

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    Sylvain. V
    Sylvain. V

    132 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2015
    Luc Besson se surpasse. Réussir a réalisé un film doté d'une expérience implaccable et d'une beauté spectaculaire. Un scénario chargé, très original. Des effets spéciaux époustouflants, d'une qualité spectaculaire. Luc Besson laisse ses acteurs s'exprimés et ceux-ci s'en donnent à coeur joie. Des courses poursuites haletantes. Une bande son rythmé, palpitante. Luc Besson réalise un film époustouflants, au-delà de l'imagination. 4,5/5
    Marvellous
    Marvellous

    85 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2014
    Moyen. AlloCiné le définit bien quand je mets la note de 2.5/5. C'est le genre de film moyen où l'on passe moyennement un moyen moment de cinéma avec des effets spéciaux moyens et un histoire moyenne. C'est le genre de films où l'on croit que ça va être complètement génial mais finalement ça ne l'est pas. Trop de défauts visibles dans le film perturbent le scénario, spoiler: comme le capitaine policier français qui voit Lucy en train de faire des choses folles et incroyables mais ça ne le surprend pas le moindre du monde il est même pas étonné comme si c'était normal ou encore pourquoi Lucy n'a-t-elle pas tuée le méchant chinois tout au début ??
    . C'est un grave défaut qu'a mis ici en valeur Luc Besson et qui prouve qu'il a encore du chemin avant d'attendre le niveau de d'autres réalisateurs. Morgan Freeman et Scarlett Johansson jouent bien même très bien mais c'est un des seul plus du film hélas... Le début est aussi très bizarre. En même temps que les acteurs parlent, spoiler: on voit des images qui illustrent leurs propos du genre la galaxie ou la gazelle piégée par la lionne ou encore la reproduction des être vivants.
    Vous ne trouvez pas ça bizarre vous ? Moi en tout cas je trouve cela complètement délirant. Je pense que Luc Besson a fait cela juste pour augmenter la durée de son film qui n'est déjà pas bien long (1 heure 29 c'est assez court pour un film de science fiction d'aujourd'hui). On se demande aussi comment elle peut avoir ses pouvoirs. Qu'elle soit plus intelligente me paraît normal mais qu'elle puisse spoiler: contrôler le corps des autres personnes
    me rend perplexe. Les scènes d'actions sont certes assez belles mais elles ne sont pas surprenantes ou incroyables, loin de là. Quelle déception que fut ce film... Moi qui l'attendait avec impatience ! La fin n'est pas non plus surprenante et j'espère que les rumeurs comme quoi il y aurait un deux soient fausses. Après tout, spoiler: le film ne peut pas avoir de suite vu comment ça se finit
    ! Et puis, autres que les deux acteurs principaux, les autres ne jouent pas très bien et ne se démarquent pas durant tout le film. La durée aussi m'a quelque peu dérangée car le film se termine très vite et met un spoiler: bon trente minutes avant qu'elle n'est ses pouvoirs et qu'elle puisse attendre les 100 % de son cerveau.
    Au final, on ne regrette pas de l'avoir vu mais je ne souhaite pas le revoir...
    Psydered
    Psydered

    45 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2015
    Effets spéciaux monstrueux, une Scarlett Johansson une fois de plus irréprochable et tout ça est pour une fois... français. Malgré l'absence d'un scénario sans fautes, Lucy en est rattrapé par ses scènes d'action a couper le souffle et le charisme d'une des meilleurs actrices du 21 siècle. Il faut avouer que le scénario est quand même très intuitif malgré ses quelques défauts qui le guette. La fin est un vrai festival, on s'en prends plein la vu, on s'en prends tellement que tout n'es pas clair et on se pose pas mal de question sur une éventuelle suite.
    thomas0109
    thomas0109

    23 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    Un film français "made in USA" signé Luc Besson ! S'il y a un truc qu'on ne peut pas reprocher à Luc Besson c'est ça, c'est le seul en France qui peut rivaliser au niveau international avec un film de science fiction et juste pour ça chapeau Monsieur Besson ! Un casting de haute volée avec une Scarlett Johansson que j'adore et un grand monsieur du cinéma mondial qui n'est qu'autre que Morgan Freeman.
    Un scénario plaisant avec un thème intéressant (la capacité du cerveau). Un début qui nous emporte totalement mais malheureusement la dernière partie est plutôt bâclée et trop rapide (il manque peut-être 15-20 minutes). Quand je dis trop rapide c'est qu'une fois qu'elle a absorbé cette drogue, elle devient l'invincible, elle tue tout le monde même s'ils sont 15 sur elle, c'est trop concentré sur la bagarre dans certain moment pour montrer qu'elle est invincible alors qu'avec le sujet du film je penses qu'il y avait mieux à faire que de la faire devenir la fille invincible qui démonte tout le monde. J'aurais préféré que le film se concentre plus sur la recherche avec le personnage de Morgan Freeman, sur la capacité du cerveau, ce qu'on peut en faire vraiment, (oui je sais ça en parle mais pas assez à mon goût).
    Etant un immense fan de Luc Besson, le cinéma français ne pourra jamais le remercier assez d'avoir le cran de faire des films qui concurrence les Américain sur leur terrain presque de prédilection qui est le Science Fiction. Merci Monsieur Besson.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 août 2014
    Personnellement, j’ai adoré ce film. Je l’ai trouvé très complet et efficace. Il est vrai que le scénario est un peu bancal et pas très travaillé, mais ce n’est pas ça qui est important et cela n’empêche pas le film d’être excellent. En effet, l’histoire est mise au second plan pour que le spectateur puisse pleinement se concentrer sur l’évolution du personnage principal qui constitue la pierre angulaire de l'oeuvre. Le coté action donne parfois lieu à des scènes assez violentes mais impressionnantes et bien filmées. Les phases de science-fiction sont magnifiques avec des effets spéciaux très bien réalisés et des scènes parfois même poétiques, ce qui crée un véritable contraste avec la barbarie évoquée juste avant. A cela vient s’ajouter des questionnements d’ordre philosophiques sur le but de la vie. L’humour est également de la partie de manière ponctuelle et sous différents aspects. On a également le droit à quelques séquences émotions qui permettent de nous remettre les idées en place entre deux situations chaotiques. Cet ensemble s’enchaîne très bien et donne un film au rythme très soutenu qui m’a tenu captivé du début à la fin, sans me perdre un seul instant. Pour ce qui est du casting, Scarlett Johansson est très bien dans son rôle. Elle retranscrit parfaitement les différents stades de l’évolution de son personnage. Morgan Freeman n’est pas au mieux de sa forme mais reste bien. En revanche, Min-Sik Choi est également très bon en parrain d’une mafia asiatique. Il est à fond dans le rôle ce qui lui donne une excellente crédibilité. Un film à voir absolument.Critique plus détaillée sur ma page Facebook :
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2014
    Ce film est fait pour vous si vous avez un QI de paramécie. Sur un scénario tout sauf intelligent, Besson nous gave avec un maximum d'effets spéciaux, d'images colorées, d'hémoglobine et inclut même une course en voitures dans les rues de Paris, du genre Taxi 12! La pauvre Scarlett Johansson riboule des yeux de toutes les couleurs pour nous faire comprendre qu'elle devient de plus en plus intelligente. Pour les bas de plafond, les choses restent assez simples. Les méchants sont tous d'horribles Asiatiques, leur chef est gros et transpire, ses sbires sont minces et habillés en Smalto (comme les Italiens des Tontons flingueurs). Les gentils sont Français ou Américains (Freeman vient compléter sa maigre (?) retraite en bougon vieux prof). Si on a inventé la poudre qui rend intelligent, il est dommage que le scénariste n'en ait pas bouffé un peu...
    T-rhy
    T-rhy

    61 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2014
    Amère déception que ce LUCY. Le film n'est pas un raté total, mais le trop plein d'idées visuelles de Besson se perd dans le scénario assez creux de l'ensemble au final. Le concept était intéressant et pouvais donner un résultat remarquable si bien emmené, mais là ce n'est pas le cas. Entre faux raccords, incohérences scénaristiques et acteurs souvent juste là pour être là (bon j'exagère, Scarlett Johansson joue très juste et Morgan Freeman fait du Morgan Freeman), le tout apparaît indigeste à la fin, malgré les quelques bonnes idées par-ci par-là. Bref déçu, très déçu.
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    164 abonnés 977 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2014
    Luc Besson nous a offert des films plus ou moins bons, des chefs d’œuvres et des films très plats. Où se situe Lucy? Et bien nous pensons que ce film va clairement diviser. Ceux qui veulent un film d'action avec des supers pouvoirs, une belle nana, vous vite être déçus: c'est vrai, Il commence un peu comme ça mais va bien plus loin. Rappelant également Limitless (Sortie en juin 2011, avec Bradley Cooper), il n’emprunte pas non plus le même chemin mais dévie vraiment dans la science-fiction, on y trouve des grandes références (le manga culte Akira, Matrix...) qui nous emmène dans un univers clairement déviant. Pour tout ça, nous, nous avons adoré ce film. La réalisation n'est peut-être pas parfaite à 100%, mais à quelque détails près, on ne dira rien et on ne boudera pas notre plaisir: Scarlett est sublime, on ne voit pas le temps passer, et la fin de déçoit pas. Bref, on a vraiment accroché! Avec le 5ème élément, c'est ce que Besson a fait de mieux à nos yeux!
    Serge D.
    Serge D.

    10 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2014
    Une histoire qui tient sur une demi-page, un bla-bla pseudoscientifique, un film qui, pour moi, n'est vraiment pas terrible. Un film que j'attendais ; une déception !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 août 2014
    Autant commencer par le commencement. En allant voir Lucy, j’ai essayé d’être bon public, je me suis dit « Ne comporte pas comme d’habitude, ne soit pas le gros connard insatisfait qui chie invariablement sur Besson et condmane le film avant même de l’avoir vu » et surtout, je me suis affranchi de toute véracité scientifique. Comme pour Limitless, j’ai oublié cette fable selon laquelle on n’utilise que 10% des capacités de son cerveau. Affirmation navrante sur laquelle s’appuient avec talent, nombre de films et ouvrages de science-fiction (Fondation, Limitless, Le cycle des robots, le personnage de Deathstroke des Teen Titans, Inception, L’apprenti Sorcier, X-men etc. etc.) et qui sert de base à Lucy, dernier film de Luc Besson. Au lieu de me provoquer un ulcère en ruminant mes connaissances scientifiques, j’ai préféré exploser de rire en écoutant le speech ridicule et très sérieux d’un Scientifique Morgan Freeman, toujours prompt à servir de « personnage pour ceux qui ne pigent rien au film » et qui sert de fil rouge à tout le début du récit comme pour guider dans ce début de voyage spirituel, les pauvres impies décérébrées que nous sommes peu versées dans ce monde si peu familier de la science humaine et biologique qu’il est si dur de comprendre.Plus visionnaire qu’un Darwin, le voilà qui nous balance comme ça l’air de rien tout un tas de conneries parmi lesquelles, que les dauphins sont tellement intelligents (mignons et photogéniques au passage) qu’ils utilisent 20% de leurs capacités cérébrales et que de fait, leur génial ciboulot est responsable de leur capacité à faire de l’écholocalisation sans nous expliquer pourquoi ils n’ont pas inventé un moyen d’aller dans l’espace comme dans H2G2 excluant les autres animaux doués de cette capacité comme les chauves-souris, certains lémuriens, orques et oiseaux ‘ultra moins photogéniques et mignons tout plein).En regardant le film, on se demande très rapidement quelles cautions scientifiques Besson a bien pu consulter pour nous déverser un flot pareil de conneries. Soit le médecin de famille grabataire soit un gars qui fait ses vaccins à Rael. C’est pas possible autrement, le film regorge tellement de débilités et de raccourcis, qu’il est tout simplement impossible de prendre au sérieux cet énorme navet que de nombreux journalistes disent s’inspirer des Terrence Malick ou de Stanley Kubrick. Bref, revenons aux dauphins,dDès le début on a envie de se casser de la salle en disant « So Long and thanx for all the fish et j’ai de la lessive à faire à la maison, c’est pas tout ça ». Mais l’art est difficile et la critique pas si aisée que ça.La corde sensible est touchée avec des références pareilles. On n’associe pas impunément le talent de deux des plus grands réalisateurs et storytellers de l’histoire du cinéma. Deux vrais créatifs qui savent tirer le fil d’une assertion scientifique pour en tisser une véritable pensée mystique sans pour autant que cette dernière soit ancrée dans un prosélytisme douteux aux références très, vraiment très lourdement appuyées. Chris Nolan semble d’ailleurs en prendre le chemin.Lucy, célébrité de la paléoanthropologie, féminin de Luc et maintenant long-métrage de Besson est certainement le film le plus incroyablement bordélique, le plus formidablement brouillon, le plus atrocement bâclé, le plus phénoménalement recyclé et multiréférentiel mais aussi le plus risible que Besson n’ai jamais tourné de ses propres mains. D’un budget certainement conséquent, il fait de Lucy un film effroyablement vide de tout. D’humanité, d’univers comme d’intelligence, dénué d’écriture, de sens et de réflexion. Le montage épileptique, qui ne survolte le film que pour masquer ses innombrables manques et lui donner un aspect stylé trop swag, yolo ou je ne sais pas quelle connerie, parachève comme une merde sur l’émail blanchâtre, la naïveté totale du film. Au lieu de développer son histoire, Besson la condense en 1h30 qu’il veut spectaculaires et inspirées, mais qui ne sprintent pas beaucoup plus loin qu’un cul de jatte dans des sables mouvants.Lucy est un veau lancé à 200 km/h, un film lourd, pataud, un film creux, chiant comme un rouleau de PQ qui manque dans un restau de la campagne turque après avoir bouffé un Kefta pas frais, une purge totale, un véritable Imodium® sur grand écran, sans inspiration aucune, sans génie créatif sans parti pris aucun sinon celui de piocher dans nombres de films qui l’ont précédé. Des références mille fois éculées pour les ressortir telles qu’elles, à peine digérées.Je reste toujours étonné de la part d’un homme qui a su nous donner des films sensibles, très beaux et très épurés visuellement de voir un résultat aussi désastreux, aussi pauvre visuellement, aussi copié-collé sur ses éminents collègues. Sans doute persiste au fond de moi un espoir à jamais enfoui de voir un jour ressurgir le Luc Besson de mon enfance mais je crois ce type capable d’écrire quelque chose d’autrement plus profond que des menus macdo qu’il scribouille et produit les uns après les autres en s’asseyant de son gros cul sur sa conscience artistique.Ce qui fascine rapidement avec Lucy, c’est cet aspect, vieux, poussiéreux, dépassé, déjà daté, profondément marqué dans son époque : les années 90. Pour un réalisateur qui voulait réaliser un film intemporel qui marquera l’histoire du cinéma à jamais, c’est plutôt raté. Dès sa vision, le film renvoie à tellement d’autres œuvres (incluant celles du réalisateur lui-même) qu’il possède ce parfum pas frais de film réchauffé trop fort et cherchant à se calibrer à mort pour plaire à son public.Lucy ne nous épargne rien : du Nikita avec un couteau dans la cuisse, de la Lelloo du 5e élément avec son apprentissage accéléré, du Baiser Mortel Du Dragon avec ses combattants de karaté figés par une force invisible, du Taxi avec ses poursuites en bagnole, ses cascades en pagaille et ses flics neuneus qui ne réagissent pas une seconde quand 10 bagnoles de Chinois armés jusqu’aux dents font le pied de grue devant un hôpital. Le film nous fourgue sans vergogne un gros méchant très Gary Oldman dans Léon ou Thecky Karyo dans le Baiser Mortel, qui se lave les mains façon Ponce Pilate avant d’exécuter celle qui deviendra une sorte de Christ au féminin.La joie est à son comble quand on croise des références plan pour plan à L’Incal (Jodo et Moebius), Tetsuo, le film de Shinya Tsukamoto et Akira dans un final téléphoné psychokinèsique qui rappelle terriblement la renaissance et la mort de Tetsuo.Cerise sur le gateau, des scènes répétées qui recyclent du Tree Of Life et du 2001 et finalement, un personnage principal qui apporte une conclusion diamétralement opposée à celle de Leeloo tout en étant finalement, exactement la même et le tout dans un formidable et indescriptible bordel indigeste sans queue ni tête, complètement hallucinant et surréaliste. Un véritable tout de force !Tout ça pour retrouver ce qui fait la touche Besson. Une femme sublime qui s’en sort et dévoile sa force pour, en quelques sortes, revenir à la vie en se sauvant elle-même. C’est un peu le canevas du gros bourrin en Audi qui ravage la gueule de gros méchants turcs, russes, ukrainiens en berline parce qu’ils ont enlevé sa femme, fille, sœur, copine, caniche ou encore l’histoire du connard à grande gueule en Taxi qui lutte contre des méchants tout en niquant la société et la police.Si le côté déshumanisé du personnage qui perd totalement pied face à un pouvoir qui le dépasse est une bonne idée, le film aurait pu le porter beaucoup plus loin. Au lieu de ça, le personnage se trouve des excuses pour agir comme une merde, justifie ses actes, refuse la mégalomanie qui l’enveloppe, utilise son pouvoir pour le bien alors que quelques heures auparavant, c’était une petite pétasse conne comme ses sandales qui se faisait sauter par un gros touriste australien mou du bulbe. Ce choix plombe totalement le propos de l’homme perdant le contrôle de soi, s’abandonnant au pouvoir et le reste est tellement appuyé de clichés, de poncifs, de scènes incompréhensibles et phrases bateau que c’est à en pleurer de rire.Lucy ne provoque rien, pas la moindre émotion, pas la moindre compassion, pas la moindre réflexion sur le monde qui nous entoure. L’histoire est tellement centrée sur le personnage principal et l’évolution de celui-ci est tellement bâclée que Luc Besson en oublié les interactions avec les autres personnages qui, il faut être honnête, ne servent absolument à rien. Leurs relations inexistantes, totalement torchées. Empêchent toute empathie, toute projection du spectateur. Tout attachement au destin des protagonistes. Après avoir vu Under The Skin, il est triste de voir Scarlett Johansson dans un tel ratage.Jamais le film ne trouve l’énergie de son ambition que l’on imagine démesurée. Au travers de Lucy, ça crève les yeux, Luc Besson veut divertir en s’y prenant comme un sagouin en fourrant ses œuvres de mille références bankables qui explosent le box-office et franchement, tant mieux pour lui, sincèrement ! Mais au fond, il aspire a être enfin reconnu comme un auteur, comme un grand, comme un immense réalisateur. Dont le côté visionnaire transpire dans chaque minute de ses œuvres, dont la fibre créative illumine chaque parcelle quantique des histoires qu’il raconte. Si la démarche est légitime en tant qu’auteur et réalisateur, Besson, à moins d’opérer immédiatement un virage total dans sa carrière, ne sera Jamais Malick, ne sera jamais Kubrick.De par ses scénarios de merde, de par son envie de calibrer ses propres films et les prods qu’il écrit, il s’est inscrit à jamais comme un immense entertainer qui sait flairer, avec grande intelligence, le concept qui marche, mais sans jamais y mettre jamais les formes il transforme tout ce qu’il approche créativement en un putain de navet complètement à la masse dont les scénarios atteignent péniblement le degré de fascination que nous avions enfant, pour le sermon du prêtre à la messe de Noël en pensant à nos cadeaux sous le sapin.Chaque scène est exactement là où on l’attend, sans surprise, sans inspiration et l’on se marre incrédules, pendant presque tout le film devant la nullité totale des dialogues d’un manque de profondeur et d’inspiration tel qu’ils lorgneraient presque du côté de la sitcom des années 90. Ils n’auraient pas fait tâche dans McGyver ou Code Quantum par exemple.Devant cette grande leçon de vie et d’espoir nous enjoignant à faire quelque chose de nos vies pour changer le monde, on s’esclaffe rapidement à chaudes larmes happé par le côté prévisible, l’immense caricature et la médiocrité totale de ce truc qui se barre dans tous les sens et se prend foutrement au sérieux à vouloir nous donner des leçons. Et quand le générique défile enfin, on se dit que franchement, condensé en 30 secondes pour une pub pour du Guronzan, ça aurait été vachement cool. A ce titre, Le Dernier Combat, Subway ou Le Grand Bleu en faisaient beaucoup plus pour dix fois moins de figures de style dignes de la finesse d’une rédac de gamin de 6e. Lequel, je le conçoit, manquant cruellement de recul comme de culture, trouvera certainement, comme le bulot atrophié du bulbe fan de Taxi 3, que Lucy est une vraie merveille du 7e art.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    298 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 mai 2015
    Ce serait mentir que de dire que tout est nul dans Lucy. Commencons donc par énumérer ce qui est bien dans Lucy : La photographie est plutot chouette. La réalisation est plein de bonne idées.

    Bonc c'est vrai que ca ne fait pas beaucoup, mais la photographie et la réalisation sont quand même deux choses importantes dans un film. Enumérons maintenant ce qui est nul dans "Lucy" : Le scénario qui essaye de faire genre "ce film est un regard métaphysique sur l'existance, le sens de la vie et notre place dans l'univers", mais qui est en fait un pretexte pour filmer des chinois avec des uzis tirer dans tous les sens. Les archetypes de personnages et les scènes que l'on a l'impression d'avoir déjà vu 100 fois. Voir Scarlett Johansson faire une crise d'épilepsie au plafond en faisant "Bleubeuleubeuleuh !". Et dire que des gens se moquent de Marion Cotillard dans Batman. Voir encore et toujours Morgan Freeman dans le même rôle de vieux sage bienveillant. Les incohérences. Par exemple pourquoi les coréens préfèrent détruire la ville de Paris pour récupérer quatre malheureux sachet de drogue plutot que de se dire : "OK, c'est pas grave on va en refabriquer" ? La conclusion totalement surréaliste, qui dans la forme ressemble a une publicité pour GDF Suez et qui dans le fond s'apparentrait plus à un erzatz de 2001 : l'odyssée de l'espace en mode "la philosophie pour les nuls". Le n'importe quoi global de ce film.

    Bref, je préferais quand Besson faisait des films post-apo en noir et blanc et sans aucune parole.
    christelle-lm
    christelle-lm

    16 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Avoir l'impression de visionner un exposé de sciences nat' couplé à des scènes de jeu STA (shoot them all). Ecouter la théorie sur l'unité universelle que serait le temps. Ca oui je les ai vues défiler les unités de temps.

    Je comprends bien ce que Besson a voulu montrer et démontrer, mais je n'ai pas accroché. Pire, je me suis ennuyée et pourtant ça m'arrive rarement car je suis plutôt bon public.
    Alla.V
    Alla.V

    5 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 août 2014
    Si comme moi vous avez vu la bande annonce, vous vous êtes dit que ce film était une sorte de NIKITA (une femme forte revient se venger de ceux qui lui ont porté préjudice) avec une bombe qui possède des pouvoir qui vont la rendre dangereusement efficace dans les tueries. Une vengeresse implacable, voilà qui était alléchant. Sauf que la nana, si elle est bien une bombe, ne participe pas beaucoup aux tueries, vu que ces pouvoirs clouent les mecs au plafond dès le début. Au final, on a un patchwork en guise de film dans lequel des images de la chaine VOYAGE vient coller les séquences entre elles, dans lequel un langage new age mêlé de jargon scientifique essaie de nous faire croire que l'histoire est intelligente (film prétentieux donc) et où enfin une héroïne droguée voit ses facultés intellectuelles évoluer de façon exponentielle (bravo la moralité) et voyager dans le temps pour rencontrer LUCY l'australopithèque son ancêtre. Le film est un grand n'importe quoi qu'on mate sans plaisir et avec ennui. Le film est tout bonnement idiot.
    Lyon W.
    Lyon W.

    19 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 août 2014
    Très mauvais film qui ne tient qu'un peu que par le charisme de ses trois têtes d'affiche (Johansson, Freeman et Choi Min-Sik). Le scénario a certainement été écrit rapidement, sans trop de recherche sur le sujet (au passage, on sait depuis quelques années que la théorie du "10%" est fausse, grâce notamment aux nouveaux scanners etc...) et les dialogues ont l'air sortis d'une mauvaise série. On espère alors qu'on y trouvera autre chose. Au contraire, la mise en scène est du même niveau, les effets spéciaux très inégaux et les scènes d'actions n'ont rien d'intéressant. On se demande même en sortant si on ne nous aurait pas pris pour des idiots. N'hésitez pas à ne pas aller le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 août 2014
    Commençons par la fin :

    ...) je ne tomberai pas dans le piège d'aborder la fin moisie de ce navet-plagiat-telefilm de luxe. Vous verrez avec vos maigres moyens, ça en dit long sur le melon du réalisateur.

    Retour au début :

    Lucy est une étudiante de 29 ans à New York qui ... quoi attend 29 ANS ???!!! Bordel elle a redoublé 5 fois, ou alors elle fait médecine, spapossib !---

    29 ans ! ... mais sérieusement, t'es plus trop fraîche pour des études ma cocotte, hein faudrait se mettre un peu au boulot et aller gagner ta croûte au lieu de bouffer des pilules bleues !

    ---

    Oui parce que je vous ai pas dit, mais Scarlet joue Lucy, et Lucy est très teubé :-

    elle se laisse enchainer à une mystérieuse valise pleine de mystères, elle va livrer la dite valise à des truands parce que son mec lui demande, elle ressemble à Scarlet Johansson l'actrice la plus nulle de la décennie, c'est dire que la demoiselle est dans le caca.---

    Après un bon trip de Curaçao, Lucy commence à buter tout le monde, (oui même les innocents !) à rouler à contresens, et à fumer des sans filtres.
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