Avis sur Let My People Go!

Pas grand-chose à dire de cette comédie ratée, l'humour est très lourd, à éviter si l'on aime pas les choses trop grasses qui collent, et les personnages... comment dire... eux aussi très lourd, dans le genre lourd ils sont forts ! Ils en font des tonnes pour ne pas faire rire au final donc à quoi sert de se donner du mal à gesticuler comme des toupies et à parler fort si l'humour ne passe pas ? Mais bon, qui ne tente rien n'a rien comme on dit, c'était pas faute d'avoir essayé de faire rire... Et Ruben, le stéréotype du gay maniéré (d'un côté, ça aurait moins ''fonctionné'' sans le stéréotype).

Parfaitement nul, scénario, mise en scène. Prétendument drôle mais à côté Bézu est un grand comique.

Ce pétage de plombs dans la communauté juive, fait de clichés et de lourdeurs, n'a aucun intérêt.

S'il existait une compétition ou un festival de "gender-comedy", ce film remporterait certainement un prix haut la main! Frais, original, complètement décalé, il nous fait suivre avec plaisir (mais aussi quelque-fois avec agacement, tant le personnage est "folle") les tribulations tragi-comiques d'un héros qui subit le double-poids de la judéité et de l'homosexualité. Il y a en Nicolas Maury quelque-chose de Jacques Tati ou de Buster Keaton, et tous les autres acteurs sont au poil dans ce film franchement iconoclaste et inclassable.

Extraordinaire premier film. Je mets cinq étoile peut-être pas parce que ça serait un chef d'oeuvre mais parce que Let my people go ! fait du bien dans la production de films français : une prise de risque permanente sur tous les plans (scenario, thèmes, image, casting, musique ! ...) et au final un film unique, franchement drôle et tendrement émouvant, dans lequel chaque scène donne envie de la revoir.
On est souvent sur le fil, il faut aimer ça. Et Nicolas Maury (ça c'est une révélation !) fait corps avec le projet du film comme on le voit rarement. Il EST le film, avec son génie propre et inédit, ses excès, ses promesses, sa vibration, son rire et ses larmes (formidable séquence derrière le pare brise de la voiture brisé, qui fait d'abord rire puis pleurer la salle sans que rien ne se soit passé d'autre qu'un changement dans le regard du comédien). A voir absolument pour se faire une opinion sur cet OVNI plein d'avenir.

Comédie rafraîchissante qui se laissera apprécier en grande partie grâce à sa tête d'affiche, Nicolas Maury.

Charmante comédie sans prétention, qui a su éviter la caricature parfois présente dans ce genre de thème ( le fils homo dans une famille juive). Carmen Maura est toujours aussi excellente.

Un film très frais qui vous laisse le sourire aux lèvres du début à la fin. Les personnages sont rigolos et un peu barrés, l'histoire est originale et ça fait du bien de voir un film basé sur l'amour d'un couple homosexuel dans un film français, c'est tellement rare !

Calamiteux, une vraie camelote. Et c'est Christophe Honoré qui a pondu ça? Avec Mikael Buch? Buche, bouché... mal embouché. Honoré, ça l'honore pas. On a l'impression que le scénario a été écrit sur un bout de table. Critikat et les Inrocks racontent vraiment n'importe quoi. C'est tout simplement mauvais, bateau et d'un humour de pacotille (affligés, on peut ne pas rire). D'un niveau AB Productions, donner un bonne note à ce film équivaudrait à dire que les chansons de Dorothée sont des chefs-d'oeuvres musicaux. Même le son claudique. Le directeur de prod s'est planté. Ça n'est ni frais ni rafraîchissant (à part la Finlande?) comme on peut lire ici et là: on dirait un film à la noix tiré des années 1970, avec en plus un romantisme gay consternant de stupidité et de platitude, sans crédibilité et au charme toc. C'est mal filmé (plans laids, mouvements de caméra type amateur, vignettes affligeantes), les décors sont ou pauvres ou kitsch (le début en Finlande fait clin d'oeil à celui de POTICHE d'Ozon, sans lui arriver à la cheville), c'est mal joué et cliché (Olivier Maury le dépressif offre une caricature de tarlouze ambulante d'une lassitude éreintante, Carmen Maura ne fait que s'y amuser mais dans un moment de gravité, elle se retient de rire, Jean-Luc Bideau habitué des bides est pas mal mais pas bidonnant, Jarkko Niemi le finlandais joue comme un pied, Amira Casar a un rôle de pauvre potiche, Clément Sibony poursuit dans les films ratés, et les autres rejoignent gentiment le naufrage). Ça se veut drôle façon burlesque or l'humour ne fonctionne pas et on est vite exaspéré par un scénario aussi naze. Et encore, plutôt involontairement puisque l'humour s'avérant lourd de chez lourd, c'est drôle quand c'est raté ou à côté de la plaque, sauf pour la fausse pub vantant le spray juif, une bouffonnerie kitch assumée (extrait sur youtube). Si c'en peut être nerveusement ou intellectuellement risible, c'est à cause du mauvais goût et des maladresses: mise en scène, transitions, répliques, phrases ou mots grotesques. Pas plus. Par exemple, quand le père sort à son fils, alors qu'ils se douchent côte à côte: "Tiens, j'avais jamais vu qu't'avais une couille aussi différente de l'autre! Faudrait pt'êt voir un médecin." Un script pareil, c'est hallucinant de nullité. On est avec des policiers et c'est un camion de gendarmerie qui part. Quel foirage. Le comique de situation, lourdeau, bête, ne marche pas, à moins d'avoir l'esprit gamin. Même le titre du film (on n'entendra pas la chanson) est complètement absurde. Le film aurait mérité une simple diffusion télé. Une comédie navrante.

J'aime :
* l'autodérision
* le second degré
* Nicolas Maury (présélectionné au César 2012)
* l'humour juif
* l'humour gay
* quand c'est ultra cute
* la légèreté

Terminé l'année 2011 devant "Let my people go", Ovni casher à deux balles. On ne sait pas si on doit être consterné ou hilare devant cette chose qui se veut drôle ou touchante et qui rate quasiment tous ses effets et ses références (Que les réalisateurs folasses arrêtent de regarder Demy en boucle !). Nicolas Maury, rejeton ingrat de Buster Keaton et Zaza Napoli étonne pas sa propension à l'antipathie. Comme dirait ce cher Hubert Bonisseur de la Bath : "L'humour juif, ça doit être quand ce n'est pas rigolo et que ça ne parle pas de saucisses..."

Excellent ! J ai eu la chance de le voir en avant première ! Et je dois dire que ce film est merveilleux. Joue de façon magistrale par tous les acteurs , une très belle réalisation !! Merci, j ai adore . Vivement le 28 décembre !

Très beauf ; la "pédale de service" paraît être le plus sensé. Tout le film est surfait, mais jamais à l'extrême, si bien qu'il apparaît fade (malgré les paysages "suédois" bariolés ..) et particulièrement affligeant. Il comporte bien de la folie (principalement dans les clichés), mais elle n'emporte pas, et décidément les couleurs choisies (le kitsch atteint des sommets) font plus mal aux yeux qu'autre chose. Cela se veut sans prétention, mais dans ce cas autant nous épargner les affiches des Demoiselles de Rochefort ou la photographie de Romy Schneider ; ça ne hissera pas le film à un niveau qu'il ne peut pas atteindre. Les acteurs ne sont pas particulièrement mauvais, cependant ça ne fonctionne pas. Christophe Honoré recycle ses dialogues ; par exemple : "C'est dégueulasse de me faire passer pour la conne", Les Chansons d'amour, "C'est dégueulasse de me faire passer pour l'homophobe", Let my People go. Conclusion : c'est agréable d'entendre un peu de finlandais à l'écran, mais c'est dégueulasse de faire un tel film.

Une vraie bonne comédie, avec des personnages très caricaturaux, gênants, bêtes, bref une panoplie complète de cas. Les situations loufoques abondent (la déclaration d'amour lue par un flic en anglais, la boîte de nuit pharaonique, le recommandé...). Vous auriez tort de bouder une telle tranche de rire!

Essai plutôt réussi d'un jeune réalisateur qui n'hésite pas à ébouriffer le spectateur en le surprenant plus que de coutume. On a évité avec plaisir la plupart des plaies du "premier film français", c'est à dire le tournage au fin fond de la Lozère (merci le Conseil Général), les scènes de gare et de train (merci la SNCF), les scènes de fumerie permanente (merci Altadis), le coucou devant la caméra des meilleurs potes (ça va être dans ton film?) et la bof constituée du best off de l'ipod du réalisateur...Restent tout de même l'hommage aux cinéastes-sans-qui..mais sous forme d'affiches placardées dans l'appartement du héros, la probable autobiographie nombrilique et une certaine difficulté à tenir la distance d'un long métrage. Les misères d'un "adulescent" homosexuel issu d'un milieu juif parviennent sans mal à nous faire rire. Mais on est pas encore chez le Frears de "My beautiful laundrette" ni chez Woody Allen. Le traitement cinématographique (image, caméra, montage) est souvent excellent. Le double exotisme de la Finlande des contes de Noël et de la famille juive de Belleville nous permet de voyager en souriant à travers quelques chromos modernes. Dommage que le film parte parfois dans tous les sens (les scènes de police et prison, par exemple, étaient-elles vraiment utiles?).Un casting plutôt relevé distingue le jeune et prometteur Nicolas Maury.