Avis sur Children of God

Dans le contexte des Bahamas, en proie à de violents crimes homophobes et offrant un examen cinglant de la haine sous-jacente pour les gays qui sévit dans les sociétés des Caraïbes, le premier long métrage de Kareem Mortimer raconte l'histoire de trois personnes très différentes : Lena, la conservatrice, profondément religieuse, femme d'un pasteur secrètement gay, Roméo, un beau jeune homme noir qui cache sa sexualité à une famille unie et aimante, et Johnny, artiste blanc à la créativité bloquée et à la recherche de lui-même. Tous trois échapperont aux circonstances actuelles par un voyage sur l'île à la beauté spectaculaire et tranquille d'Eleuthera. Bientôt, leurs mondes disparates s’affrontent de façon inattendue. Cette représentation rare de l'amour, de la solitude, de la tolérance, des secrets et de l'acceptation de soi amène les spectateurs dans une exploration inquiétante, émouvante et courageuse, aux multiples facettes et à la conclusion surprenante. Kareem Mortimer a commencé sa carrière en 1998, à 17 ans, par un film documentaire sur les Jeux des Bahamas. Depuis, il a produit et monté Where I'm From HIV and AIDS in Bahamas de Maria Govan, il a réalisé les courts Chance ? (2002) et le très récompensé Float (2007), les films documentaires Eleutheran Adventure (2006), lauréat du prix du public du meilleur documentaire au Festival international du film des Bahamas, Chartered Course: The Life of Sir Durward Knowles et I Am Not A Dummy (2008). Il vient de produire et de coréaliser avec Rick Von Maur le film marin Wind Jammers. (Hervé Joseph Lebrun - Chéries-Chéris 2010)

à travers plusieurs portraits distincts, une évocation de la condition homosexuelle aux Bahamas. le poids politique, de la tradition et de la religion écrasent la communauté et de fait une certaine hypocrisie s'est aussi installée. un drame fataliste, désenchanté qui aurait pu atteindre une plus forte intensité et aller plus loin dans le traitement de certaines situations et le développement de tous les personnages. pour autant, M. L. Kemp et S. T. Williams font preuve, par moments, d'expressions d'une certaine émotion.

Quelle sensibilité !!!
La personne qui a fait ce film métrise parfaitement les belles images, la musique et les mots. Ce film montre des façons de vivre, des souffrances et on y entend une phrase ; il faut bien trouver quelqu'un à haïr.
Les absurdités de certains pays et certaines religions.
La haine, la peur, la colère ; l'ignorance.
Il reste encore un long chemin à parcourir pour certaines personnes.
Un film vrai.
Bravo.

Plutôt agréablement surpris de ce petit film passé complètement inaperçu ce que je trouve bien dommage vu la qualité du scénario, de la mise en scène, de l'interprétation et d'une chouette photo... Pour un film sur l'homosexualité, j'ai trouvé que le message de tolérance, d'acceptation de soi etc... passait bien. Toutes ces questions qui tournent autour de ce vaste sujet sont ici traitées simplement à travers ces personnages sans jamais tomber dans le pathos et avec justesse par des interprètes convaincants. Ce n'est pas un film inoubliable mais il vaut le coup d'oeil et la peine d'en parler...

Film captivant sur l'homosexualité et les violences liés à ce sujet d'actualité aux Bahamas ! La première partie du film est un peu décevante et un peu remplie de clichés je trouve mais à partir de l'heure de film cela devient plus profond et très émouvant et je me suis complètement laissé happé par l'histoire d'amour entre les deux jeunes hommes ! C'est beau, c'est triste et on en ressort bouleversé ! Ce film mérite d'être vu ne serait-ce que pour son contexte politique et les tensions que l'amour entre deux personnes du même sexe peut engendrer dans des pays dit plus religieux ! C'est effrayant, révoltant mais malheureusement vrai ! Un beau film pour faire avancer les choses !

Un film captivant, esthétique, bien ficelé et bien desservi par des acteurs charismatiques. A voir et revoir