Mon compte
    Red White & Blue
    Note moyenne
    3,3
    25 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Red White & Blue ?

    7 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    5 critiques
    3
    1 critique
    2
    1 critique
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    moonboots
    moonboots

    49 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2012
    joli petite surprise que ce film déroutant par plusieurs aspects, et surtout bien réalisé
    Toutou to you
    Toutou to you

    31 abonnés 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2013
    Quatre ans après la petite surprise de The Living And The Dead, Simon Rumley pose sa caméra aux États-Unis, dans ce bon vieux Texas, cher à notre ami Jr. Ewing. Et d'univers impitoyable, il sera bel et bien question ici. Red White & Blue est un drame froid, un thriller à la tension progressive qui préfère, à l'instar de Les Morts Vivants (2006), se concentrer sur ses personnages. D'une lenteur à faire frémir un hyperactif, le métrage de Rumley installe son récit avec une habilité qui tend à prouver que ce cinéaste n'est pas aussi mineur que le laisse supposer sa filmographie méconnue. Enrichi par les portraits d'individus en marge de la société (même si ceux-ci ont une vie sociale), Red White & Blue opère un virement dans ses 40 dernières minutes qui le plonge dans le thriller brutal et sans concession. D'ailleurs, il n'est pas loin d'être considéré comme un véritable film d'horreur avec son final à la violence exacerbée.

    Erica est une jeune femme un peu paumée qui empile les relations sexuelles comme Usain Bolt les records. Associable, sauvage, elle fait la connaissance de Nate, un ouvrier mystérieux qui semble la tenir en haute estime. Mais le passé d'Erica refait surface et sa vie va s'enfoncer encore plus profondément dans la douleur...

    Ce Simon Rumley me surprend. Metteur en scène qui offre à ses acteurs des rôles ambigus en les invitant à donner de leur personne, il apparaît comme un artisan profondément original. Austère quand il s'agit de narrer une histoire, Rumley réussit à rendre dense la psychologie et donne à ce Red White & Blue une élégante saveur. En évitant de spoiler, son récit offre une réflexion intéressante sur l'âme humaine, les dangers de l'existence et la fatalité du destin. Filmé dans un joli scope (2.35 : 1) à l'image aussi belle que les acteurs sont excellents, ce long-métrage prend vie peu à peu. À éviter si l'on est pas patient, à dévorer si l'on apprécie le cinéma d'auteur sauvage. À réserver à un public averti. 3,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 janvier 2012
    J’ai pu voir ce film sans savoir ce dont il s’agissait. On m’a dit “c’est juste un film d’horreur”. J’ai foncé sur l’occasion pour le visionner et je peux vous dire qu’il ne s’agit pas d’un film d’horreur comme tous les autres. On ne peut pas le mettre dans une sous-catégorie, c’est un OVNI. Un très bon film indépendant qui superbement bien maîtrisé.

    RED, WHITE & BLUE détient une très bonne histoire, une simple histoire à l’origine. Une jeune femme nettoie une maison de pension pour payer son loyer, elle couche avec n’importe qui, n’importe quand. L’histoire prend une autre tournure lorsqu’elle découvre Nate. Sous ses airs effrayant se cache un être qui ressemble parfaitement à la jeune femme. Erica est très distante envers Nate, mais on sent que des sentiments se découvrent peu à peu par les deux protagonistes… jusqu’à ce que le mal arrive.

    Ce qui fait la puissance de ce film est l’absence de dialogues durant les vingts premières minutes du film. Tout est compris par les images, rien n’est superflu, tout est montré, rien n’est épargné.

    Lorsqu’on avance dans ce film, on découvre les secrets de chaque personnages, leurs vies, leurs passés, leurs faiblesses. On a de l’empathie pour les personnages, on a autant peur qu’eux, car nous ne savons pas ce qu’il va se passer à la minute d’après. Il n’y a pas d’effets de gore, pas d’effusion de sang. Tout est dosé à la perfection, c’est ça qui est manque aux films d’horreurs d’aujourd’hui. Cet aspect simple et efficace.

    Un film écrit, réalisé par Simon Rumley, un très bon réalisateur, qui offre un film à la fois touchant, efficace et brutal.

    C’est très difficile de critiquer ce film sans vous donner plus d’informations sur les évènements. Il faut le voir pour comprendre.

    Je vous le conseille dès qu’il sortira en Direct-to-DVD. En espérant qu’il sorte en France.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    J'ai trouvé ce film vraiment trop long, 1h avant qu'il se passe vraiment quelque chose.
    Quelques scènes qui n'ont pas d'interêt et la bande son (pas fameuse) aurait vraiment du être couper à certains moments...
    Sinon, ce je lui met quand même 2/5 car les 40 dernières minutes sont un peu mieux, on assiste alors a du cinéma brutal et sauvage.
    Pas hyper choquant non plus car tout n'est pas montré et la scène gore finale est très mal filmée mais ça reste dérangeant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 juillet 2013
    Super film, super scenario qui nous tient en haleine du début à la fin, superbe bande son qui participe pour beaucoup à l'intérêt du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 juillet 2011
    Voilà encore un film bien tordu. Red, White & Blue c’est une grande claque de normalité et de férocité : le quotidien monotone des 3 protagonistes est aussi linéaire que leur rencontre est cruelle et brutale. Et pourtant, on n’a jamais l’impression d’être dans la surenchère, au contraire, cette histoire est si sobrement traitée que l’on s’y projette très bien. Comme quoi, les annonces vantardes en début de film, du type « tiré d’une histoire vraie« , ne sont pas indispensables pour nous faire totalement plonger dans un conte morbide…

    Ce que j’en ai pensé

    Comme dit en introduction, le film est criant de vérité. Tout d’abord parce qu’il dépeint de manière très crue la vie merdique de nos trois « héros », perdus dans leur trou près d’Austin, au Texas. Le jeu des acteurs tout comme l’image sont simples : pas d’effets visuels agressifs, des couleurs sales très réalistes (et pourtant pas aussi poisseuses que dans un Hostel). Le réalisme des situations et des images est mis en avant, et nous plonge tout entier dans les entrailles d’un drame sordide qui se révèle pourtant émouvant.

    Je ne pourrais vous dévoiler la fin sans vous pourrir tout le film, je m’en garderai donc, mais le film se fait de plus en plus intense à mesure que s’écoulent les minutes, nous conduisant tout droit dans le mur. On le sait, on le voit comme au ralenti, mais on ne peut s’empêcher de rester là à regarder ces pauvres créatures se débattre.

    La violence extrême du dernier chapitre semble à sa place, d’autant plus que le réalisateur nous épargne les effluves de sang et autres visions d’horreur. On sait ce qu’il se passe sans pour autant le voir.

    Et une mention toute spéciale à Noah Taylor (vu dans Charlie et la Chocolaterie, Tomb Raider, Vanilla Sky, la Proposition, et prochainement Submarine) , qui interprète à merveille ce Nathan mystérieux et inquiétant, qui révèle sa part sombre de manière éclatante.

    C’est aussi ça, l’Amérique…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 août 2012
    Dès les premières scènes, une fille écume les bars en quête d'aventures, la caméra nous invite à la suivre dans son intimité sexuelle. Ça démarre fort donc, puis l'histoire ralentit, s'étire pour laisser le temps à ses personnages de dérouler leur vie dans une bourgade du Texas. La ville constitue un personnage à part entière, avec ses zones d'ombres et ses couleurs dégueulis. Beaucoup de thèmes sont abordés (maladie, drogue, addiction, violence...), sur fond d'une vision pessimiste de la société américaine et des maux qui la rongent. Erica donc, personnage central, se retrouve à la croisée d'histoires parallèles dont la jonction s'opère lors d'un dénouement d'une rare violence (âmes sensibles s'abstenir). L'atmosphère des différents tableaux qui s'enchainent, dans un montage parfois très sec mais enivrant, est terriblement bien ressentie ; elle est servie par une musique simple mais obsédante. Au final, les personnages ambivalents inspirent une profonde pitié (Noah Taylor est sensationnel). Red White & Blue dégage une tristesse et une noirceur totales.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top