Avis : Moonrise Kingdom - Page 10

Wes Anderson nous offre une nouvelle fois un petit bijou de poésie et de style. Outre le casting impressionnant (de Willis à Murray en passant par Norton tous sont parfaits) le film conte la fugue amoureuse de deux jeunes adolescents tandis que les adultes organisent les recherches... Les adultes d'ailleurs sont sans doute les véritables enfants du film, ils sont tous plus ou moins loufoques et immatures. La mise en scène est parsemée d'idées qui ne font que renforcer le côté merveilleux. Le style bien particulier de Wes Anderson notamment dans les couleurs et les décors. N'oublions pas les enfants dont le couple star du film qui sont charmants. Un très beau film qui donne le sourire et 1h30 d'innocence.

Une ouverture de Cannes décalée et pleine de qualités. Le gros point fort du film se trouve être ses décors splendides qui nous emmène explorer la vie de ces deux jeunes intrépides durant le long-métrage mais aussi sa musique magnifique, vrai ravissement pour l'oreille, qui nous accompagne jsuqu'à la dernière seconde avec toujours des morceaux pleins de beauté. Pour le casting, Wes Anderson nous a trouvé des acteurs et des actrices extraordinaires pour certains en meilleur forme que d'autre. Par exemple, Edward Norton après l'avoir vu dans des grands films marquant nous déçoit un peu, malgré tout Tilda Swinton, Bill Murray et Bruce Willis nous étonne et nous livre de très belles performances. On pouvait aussi compter sur un Jason Schwartzman en pleine forme qui malgré le peu de temps que l'on voit nous satisfait énormément. Le réalisateur nous offre ici un scénario écrit avec Roman Coppola qui est complètement décalé et nous satisfait beaucoup compte tenu de son humour imparable et de son histoire prenante qui ne nous ennuie jamais. En bref un très bon film pour une ouverture de festival réussie.

Le septième long-métrage de Wes Anderson raconte l'histoire d'amour naissante de deux adolescents rejetant le monde des adultes. Avec son habituelle élégance désuète, ce grand cinéaste nous entraine une nouvelle fois dans son univers débordant de sensibilité. L'intrigue, aussi drôle que touchante, est bien servie par un casting pléthorique. Mais, si esthétiquement Moonrise Kingdom emporte tout sur son passage, le film peine à trouver son rythme et finit par lasser. Un petit plaisir éphémère dans un univers poétique et singulier.

Film sublime et émouvant , " Wes Anderson " ( Fantastic Mr. Fox ) nous signe la un très beau film ! Donc , l"histoire retrace la romantique histoire de deux enfant ( Sam et Suzy ) très amoureux l'un de l’autre , décident du jour au lendemain de faire une fugue et de menée leur vie romantique a l'écart des autres ! J'ai trouvée le film vraiment excellent , remplis d'émotions et d'humour !! Parlons du casting , je note la très bonne performance de " Bruce Willis " ( notre John McClane national ) Je vois les 2 super performance de deux acteurs culte ( Edward Norton et Bill Murray ) Le scénario est agréable et bien écrit , la réalisation est très jolie , une très belle histoire , un très beau film !!! Et puis il y a aussi la superbe bande originale, et la musique magique de benjamin Britten, trop peu connu en France. J'espère une récompense à Cannes !!!

Le passage par l'animation avec son précédent film, Fantastic Mr. Fox, semble avoir fait du bien à Wes Anderson et enrichi son cinéma. Moonrise Kingdom impose une liberté de ton et de création, comme s'il s'amusait à se parodier lui-même et à aller encore plus loin dans le décalage désuet et les couleurs acidulées, ambiance sixties garanties, Françoise Hardy en illustration sonore pour parachever la sensation. Les scènes d'ouverture et de clôture sont brillantissimes : des travellings circulaires et verticaux et voilà, l'aventure peut s'enchâsser entre les deux. Façon bibliothèque verte, scout toujours, avec des adultes dysfonctionnels qui ont perdu depuis longtemps la capacité de rêver et de vivre leurs projets, sans peur et sans reproche. Mais qu'ils retrouveront peut-être avec cet adorable couple nubile parti en goguette sous les vents de l'amour innocent. C'est frais, coloré, naïf comme une toile du Douanier Rousseau et rousseauiste par nature. Musique, littérature et peinture se conjuguent dans ce film d'art et d'esthète, faussement désinvolte et nonchalant. Et qui distille son charme suranné jusqu'au générique final.

Un film toujours très décalé de Wes Anderson qui ne veut pas quitter ce registre. Et à chaque fois, malgré le très grand potentiel du film, je suis déçu. La mise en scène est génial et les personnages tous aussi charismatiques les uns que les autres mais il y a un gros problème au niveau du scénario. On s'ennuie beaucoup avec l'absence d'action et il manque des vraies scènes d'humour. Bref, je ne pense pas garder longtemps ce film en mémoire !

Encore une fois, Wes Anderson frappe là où il faut avec un film atypique. On reconnaît très rapidement la patte du cinéaste, avec tous ces travellings (y'en a dans toutes les directions : de haut en bas, de gauche à droite, de proche à loin) et ces personnages colorés. Moonrise Kingdom est beau parce qu'il est une sorte d'hymne au premier amour, au travers de deux enfants qui s'aiment et feraient n'importe quoi pour rester ensemble. Le film est alors porté par une belle poésie qui donne le sourire aux lèvres (la scène sur la plage avec la musique "Le temps de l'amour" de Françoise Hardy est à la fois drôle et attendrissante), ce qui offre un long-métrage très léger et très joli. Le film est en plus plongé dans une atmosphère 60's très sympathique. Encore une fois, les acteurs sont au rendez-vous, Jared Gilman et Kara Hayward en tête bien sûr, mais Wes Anderson attache beaucoup d'importance à ses personnages de façon à les rendre attachants et amusants, même les personnages secondaires. Ainsi Bruce Willis se trouve dans la peau d'un flic compréhensif et intéressant, dans la mesure où ses échecs dans la vie l'obligent à ne pas prendre les décisions d'un gosse à la légère. La fin du film avec la dernière scène est d'ailleurs superbe à ce niveau. Edward Norton hérite lui aussi d'un rôle inhabituel : celui d'un chef de scouts qui n'a cessé de me faire rire. Au niveau de l'humour, Bill Murray fait encore du bon boulot et offre des scènes absurdes géniales (lorsqu'il prend une hache pour aller abattre un arbre). Tilda Swinton également est amusante. D'ailleurs le film est original et décalé dans le sens où chaque personnage a un nom bien à lui et n'en a qu'un. Ainsi, pendant tout le film, Tilda Swinton est affublée du nom "Social Services", ce qui à répétition produit son petit effet comique. Bref, Moonrise Kingdom est très plaisant à regarder, tout comme l'essentiel de la filmographie de Wes Anderson. On pourrait juste lui reprocher de ne pas assez renouveller son univers, un peu comme Tim Burton, mais du moment que les films sont de qualité je ne vois pas en quoi ça dérange.

Un très agréable moment de cinéma, une histoire originale dans un contexte champêtre, bien aidée par la réalisation moderne et sophistiquée de Wes Anderson. Déroutante au premier abord, elle finit par se mettre au service d'un scénario qui se prend son envol tout en douceur. Comme le fait remarquer le petit héros avec une grande justesse, la poésie ne se résume pas toujours a des rimes. Mention spéciale aux deux jeunes fugueurs, excellents, ainsi qu'a Edward Norton, au charisme inégalable.

Mise en scène colorée, comique loufoque, absurde et un casting prestigieux, du pur et dur Wes Anderson reflétant parfaitement son caractère autodidacte.

Wes Anderson ! Il fait parti de ses réalisateurs que je ne connais que de réputation et qu'auparavant je ne me suis jamais sérieusement intéressé (il n'est pas le seul : Lars Van Triers, Paul Thomas Anderson et Woody Allen sont de ceux là). Mais depuis que je me suis dit qu'il serait bien de le découvrir. Alors j'ai décidé de commencer par l'oscarisé Le Grand Budapest Hotel...que je n'ai pas pu voir. Donc du coup j'ai testé Moonrise Kingdom. Et Dieu que c'était bon de le voir.

Ce film est un sacré O.V.N.I à mi-chemin entre un film à la réalisation simpliste mais quand même intelligente. Il y a beaucoup de montage vraiment bien fait, de couleurs voyants mais qui donne un univers à la fois réaliste et surréaliste.On suit parfaitement bien les péripéties de nos protagonistes. On sent dès le départ que le film n'a pas d'autre prétention de nous raconter une bonne histoire. Le scénario bien que pas très recherché et naïf ne nous vend pas autre chose que les péripéties d'un orphelin et de son amoureuse (ou plutôt leur fugue) et c'est vraiment bien fait. Il possède un charme très naïf mais qui fait qu'on ne peut qu'aimer ce film.

Les personnages font tous vraiment téléfilm. C'est à dire qu'ils ne sont pas tous développés d'un coup mais qu'on en apprend de plus en plus au fur et à mesure du récit et uniquement les principaux. Ils ont aussi des caractères et des manières de faire très étranges mais cela les rends très attachants.

Sam (interprété par Jared Gilman) joue le rôle classique d'un jeune orphelin membre des scouts kaki, spoiler: qui décide de s'enfuir avec Suzy (Kara Hayward) qui elle est un peu en conflit avec ses parents
. Bien évidemment ce qu'il nous fait sortir du film est le coté un peu cliché des 2 personnages. Mais il est clair que c'est un peu volontaire.

Les autres personnages sont aussi fascinants même s'il sont un peu statiques. C'est le cas de...Bruce Willis ? spoiler: Il joue le rôle du capitaine Sharp , garde - côte qui doit retrouver les fugueurs et qu'au final désire adopter le jeune Sam, vu le manque d'intérêt des responsables de l'action social et de ces parents adoptifs.


Le chef de troupe Ward (joué par Edward Norton) est assez classe en chef stoïque des scouts kaki et un peu dépassé par les événements. Ceci dit au fur et à mesure, on comprendra que son rôle est plus le bien-être des scouts sous sa garde que de sévir.

Walt Bishop (joué par Bill Muray) est un peu transparent dans le film mais assez classe aussi. Tout comme sa femme Laura Bishop (jouée par Frances McDormand).

En clair les personnages les plus intéressant et fascinants, en dehors les têtes d'affiches, ce sont les enfants eux-même. C'est pour ça que je trouve que le film fait téléfilm, car ce genre d'histoire se retrouve de nos jours que sur les téléfilms et que c'est de plus en plus rare sur grand écran (malgré les Goonies, Super 8 et Echo l'année dernière).

C'est le gros point fort du film, son histoire. Ajoutée à la musique d'Alexandre Deplat et doublé par la réalisation, le film devient un fascinant. L'histoire est très simple mais on ne peut que l'aimer. Les personnages sont très attachants et on est investi dans leur péripétie. Le tout donne un coté assez frais et inattendu. Bien sûr il y a des moments assez abusés (surtout à la fin) et un aspect caricatural prononcé mais ça ne nous fait pas sortir du film. Il est un peu dommage qu'il se coté hors du temps et de l'espace mais ça c'est plus mon impression personnel mais c'est aussi ce qui fait son charme.

Une île improbable de Nouvelle Angleterre en plein été 1965 ; un jeune scout dans un camp traditionnel et une jeune fille dans une maison bourgeoise projettent depuis un an de fuguer ensemble. Coup de foudre l’année précédente, plan échafauder depuis 12 mois, tempête violente prévue dans 3 jours ; cette escapade amoureuse des 2 tourtereaux de 12 ans promet d’être une belle aventure.
Un film de Wes Anderson est un événement, son style est tellement particulier. Virtuose de la mise en scène, il joue de travellings et du cadre comme personne, un graphisme et des couleurs en forme d’arc en ciel magnifique. Le cadre dans le cadre est sa spécialité et il s’en donne à cœur à joie dans la grande batisse bourgeoise qui par ce cadrage ressemble plus à une maison de poupées qu’à la baraque imposante qu’elle est. Le ton est donné par cette grande maitrise de son cadre : ce sera un conte. De la même manière, le camp scout filmé en travellings défile devant nos yeux comme une BD et lui aussi pourtant en pleine nature semble très croquignolet. Dès lors que les deux amoureux s’évadent de leur monde très carré, l’extérieur devient plus désordonné, le cadre de la mise en scène disparaît… vive la liberté.
Au-delà de cette mise en scène impressionnante qui élève le cinéma au niveau de grand art flamboyant maitrisé ; ce conte initiatique joue sa partition avec une belle harmonie. Clin d’œil au générique de début et de fin du film, adultes et enfants viennent les uns après les autres s’additionnés à cette aventure pour composé un scénario riche en événements rebondissements et mélancolie enfantine du premier amour.
Cette quête amoureuse et récréative s’avère grave ; les enfants ne sourit guère, les adultes ont l’air ridicules… Anderson voudrait nous faire croire que le propos est sérieux mais il n’en est rien, on est bien en dehors de la réalité… même un enfant qui se fait foudroyer nous fait rire.
J’avais adoré « Fantastic Mr Fox » et « A bord du Daarjeeling Limited » ; je vais rapidement rattrapé mon retard avec « La vie aquatique »… Wes Anderson est un réalisateur rare… paradoxe, il est américain mais fabuleusement atypique dans son art et marginal dans son pays… une bouffée d’oxygène.

Décalé,ce film nous apporte une grande bouffée d'air frais et beaucoup de poésie.Formidablement mis en scéne et trés bien réalisé,on se laisse transporter par son coté conte pour enfant , plein de gentillesse.Les repliques sont toutes bien pesées et font une bonne partie du charme de cette oeuvre,tout comme la bande son qui est parfaite (un vrai plaisir!).Les acteurs Willis et Norton jouent trés bien et tiennent leur role.E.Norton est exellent dands le role du chef des scouts! un régale!
L'histoire d'amour des enfants réussit à nous transporter,on plane et on se souvient des notres , au tout début...bravo!

Film atypique, Monnrise Kingdom nous plonge durant 1 heure 30 dans une aventure douce et décalé. Décalé en effet grâce à son univers qui ne se prend pas au sérieux, en atteste les décors, la réalisation et les personnages. Wes Anderson surprend avec une réalisation verticale et horizontale uniquement, la photographie elle, est magnifique tout comme les décors et les costumes des années 60. Pour ce qui est du casting de rêve j'ai été déçu car j'ai trouvé B. Willis et E. Norton sous-exploités même s'ils sont bons, B. Murray et F. McDormand sont supers surtout dans la scène ou ils sont dans le lit qui est une des meilleurs scène du film je trouve. Et pour finir les deux jeunes prometteurs que sont J. Gilman et K. Hayward sont tout simplement géniaux. Ils sont touchant, mignons, adorables, sincère et drôle à la fois. Leur histoire nous intéresse et on la suit avec plaisir surtout quand la superbe chanson de Françoise Hardy «Le temps de l'amour» accompagne ce petit couple. Original avec deux acteurs très prometteurs, drôle et attendrissant, Moonrise Kingdom mérite d'être vu même si j'ai été un peut déçu mais j'en attendais tellement de ce film.

Film américain de Wes Anderson, 2012
Histoire de deux jeunes pré-adolescents (un garçon et une fille) qui se rencontrent, deviennent amoureux, et s'évadent, l'une de sa famille, l'autre de son camp scout. On les recherchera, on les retrouvera; ils s'échapperont à nouveau. Mais tout finira...assez bien.

Très beau film de Wes Anderson, avec une réalisation parfaite, une très belle musique (avec chanson), des acteurs épatants, et avec beaucoup d'humour. La mise en scène toujours très étudiée, tant sur les mouvements de caméra, que sur les couleurs, est souvent portée vers la poésie des paysages. Les personnages (des jeunes de 12-13 ans) sont très bien choisis. C'est un vrai plaisir que de suivre cette histoire, un plaisir pour les yeux, les oreilles, mais aussi pour l'intelligence car au-delà de l'aspect "conte" ou "fable" de cette histoire peu réaliste (et encore) le cas posé par des ados à problèmes est très réel et contemporain.

Une ambiance très bien reproduite, des personnages et leur petite histoire d'amour très attachants. On retrouve la patte de Wes Anderson un peu folle mais très sympa a regarder. Un histoire pas novatrice mais différente et bien ficelée.