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    Moonrise Kingdom
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    tixou0
    tixou0

    632 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    De savants travellings nous font pénétrer en ouverture dans ce qui pourrait être une maison de poupée, si ce n’était l’échelle rapidement donnée par les occupants, passant de pièce en pièce : trois garçonnets d’âges rapprochés, 8/10 ans, une quasi-adolescente et un chaton, et même deux adultes, homme et femme, la cinquantaine. Premier effet de perspective, pour un « Moonrise Kingdom » qui jouera souvent en ce sens. Vue de l’extérieur, la maison s’avère être un phare désaffecté, dont la tourelle sert de poste d’observation à la fillette découverte plus tôt, rivée à ses jumelles tout au long de la journée – c’est le foyer des Bishop. A l’autre bout de l’île, un camp scout. L’histoire peut commencer. Six autres longs métrages ont précédé ce « Moonrise Kingdom » (+ un « court », en forme de prologue à « The Darjeeling Limited », le numéro 5). La thématique principale de cette filmographie très personnelle est le rapport flou entre l’état d’adulte et celui d’enfant, mais ordinairement ce sont les adultes mis en scène (originaux, voire carrément bizarres) qui sont restés des enfants (« La Famille Tenenbaum »), ou jouent à l’enfant (« The Darjeeling Limited ») ; ici, Wes Anderson (et son déjà complice pour le scénario du « Darjeeling », Roman Coppola) inversent les choses (sans que l’on puisse pour autant leur faire grief d’un quelconque « esprit de système », comme le voudrait tel ou tel esprit chagrin) avec un couple de pré ados jouant aux adultes, sérieux comme des papes (lui en couvre-chef à la Davy Crockett et grosses lunettes, elle en mini robe framboise et traînant une valise pleine de récits féeriques qu’elle aime lire à voix haute), voire graves et en quête de respectabilité (cf. la scène hallucinante du « mariage » célébré par le « cousin Ben », alias Jason Schwartzman). Ils sont « normaux », mais ils le sont trop tôt, ce qui en fait des personnages décalés. Pour autant Suzy et Sam, même maquillée à outrance pour l’une et fumant la pipe pour l’autre, sont toujours fondamentalement à l’âge de l’innocence, et n’ont de l’amour « adulte » que les sentiments et non les conduites sexuées (même s’ils échangent sur du Françoise Hardy un premier vrai baiser d’amoureux, en tenue légère après un bain de mer improvisé - scène jugée trop explicite par les censeurs américains qui ont interdit le film aux moins de 13 ans !) et les jeux, les codes de leur « fugue » sont bien ceux de l’enfance, insouciante et pleine de ressources (pagayage, pêche et barbecue, vie sous la tente et cabanes à des hauteurs improbables, combats avec arcs et flèches….) - l’ « innocence », tonalité cardinale, étant encore accentuée par un récit situé à dessein pendant les « sixties », occasion de soigner l’esthétique jusqu’au détail maniaque, mais pas que, car pour Anderson, né en 1969 seulement, c’était un « âge d’or » pour l’Amérique, sur lequel il fantasme volontiers. Mais qui dit « enfants », dit « famille », plus généralement. Suzy vit en famille avec ses jeunes frères et ses parents avocats, du genre plaisamment foutraque (alias Bill Murray, qui se calme en abattant des arbres et Frances McDormand, adepte du porte-voix pour héler ses proches), quand Sam est orphelin de père et de mère, rejeté par sa famille d’accueil et menacé d’un avenir à la Oliver Twist par la redoutable « Social Services » (hilarante composition de la très britannique Tilda Swinton, vêtue et coiffée façon « Armée du Salut » ou quaker attardée). Elle est du genre excessif et déteste sa famille, il n’en a plus : la situation est claire, aucun autre attachement ne peut parasiter leur amour, aussi précoce qu’absolu (du moins pour l’instant, car ils passeront sans doute du couple à la famille eux aussi, un jour ou l’autre…) - la ligne narrative s’est ici allégée, plus de névrose familiale, de personnages déboussolés, ni même de loufouquerie surabondante, autant de caractéristiques de l’univers du cinéaste, juste une pincée de surréalisme ou d’incongruité (une moto perchée dans un arbre par exemple), beaucoup de nostalgie, de poésie tendre et d’humour délicat, d’ « innocence » donc, mais si Anderson s’est assagi, cela n’implique évidemment ni mièvrerie (réalisation dynamique), ni naïveté (ce n’est qu’une sorte de conte). Excentrique au naturel, réalisateur emblématique « indé », amateur de films français (« L’Argent de poche » de Truffaut l’aurait inspiré en la circonstance - l’ «innocence» et la «fuite» sans doute), Wes Anderson a un style bien à lui, reconnaissable entre tous (même quand il s’essaye à l’animation : excellent « Fantastic Mr Fox »), fond et forme (travail sur les couleurs, les ambiances...). De la virtuosité et du sens. Mais sa singularité n’empêche nullement les habitudes. Ainsi il travaille souvent avec les mêmes personnes, en quelque sorte sa « famille » de cinéma, en tout cas une vraie « compagnie ». Ainsi des trois frères Wilson, des amis de longue date - Owen ayant de plus participé au scénario de « Bottle Rockett », « Rushmore » et de « La Famille Tenenbaum ». Même phénomène avec Jason Schwartzman (interprète et co-auteur), quand Noah Baumbach, par ailleurs réalisateur lui-même (« Les Berkman se séparent ») est aussi un collaborateur apprécié, mais au scénario seulement (« la Vie aquatique » et « Fantastic Mr Fox »), tout comme Roman Coppola, sur l’écriture de « The Darjeeling Limited », avant celle de « Moonrise Kingdom ». Wes Anderson est aussi fidèle côté « technique » (photo, montage, décoration) et côté « production », et il fait à nouveau confiance à Alexandre Desplat (après « Fantastic Mr Fox »), dont la musique bénéficie en quasi « bonus » (au milieu du générique de fin – ne le «zappez » donc pas) d’une intéressante « exposition de thème » analogue au « The Young Person’s Guide to the Orchestra » de Britten, utilisé dans la scène d’exposition. Le casting fait moins la part belle aux familiers que souvent, Jason Schwartzman précité (4ème collaboration en tant qu’interprète, dont la voix de Ash, dans « Fantastic Mr Fox ») et Bill Murray (6ème fois, dont un caméo pour « The Darjeeling Limited » et la voix de Badger dans « Fantastic Mr Fox ») mis à part. La trouvaille principale est d’avoir distribué Bruce Willis à contre-emploi en flic certes (le capitaine Sharp, « chef » de la police locale – laquelle se réduit à sa seule personne), mais brave type un peu niais au pantalon d’uniforme trop court, loin de ses nombreux rôles de sauveur de la planète (il a cependant une occasion de briller vers la fin du film). « Nouveaux » également : Bob Balaban (le récitant, météorologiste amateur et un brin prophète), Frances McDormand (« star » des frères Coen - et épouse de Joel), Edward Norton (épatant en « Ward », chef de troupe scoute, distrait et angoissé), la grande Tilda Swinton, déjà évoquée, et Harvey Keitel (le « commandant » scout Pierce) – tous parfaitement dirigés, sans problèmes d’ego. Enfin il serait injuste de ne pas citer le couple d’« amoureux » : Jared Gilman (Sam) et Kara Hayward (Suzy), bien en place sur la « photo de famille » (principe récurrent d’affiche chez Anderson), et qui auraient pu commencer beaucoup moins bien leur jeune carrière ! Wes Anderson (« sensible et indépendant…brillant et inventif »), comme s’est plu à l’indiquer Thierry Frémaux, délégué général du Festival, est pour la première fois convié à Cannes, son film à la place délicate de la séance d’ouverture (ce qui explique la sortie de « Moonrise Kingdom » le 25/05/12 seulement aux E-U). Un très bon moment (un film frais et malicieux à la fois), en très bonne compagnie. Pourquoi ce titre, au fait ? On ne l’apprend que dans les dernières images, quand s’illustre le talent d’aquarelliste de Sam, alors…. patience !
    Julien D
    Julien D

    1 107 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 octobre 2012
    Wes Anderson continue à reproduire son système de mise image ultrastylisé, bien trop cloisonné pour dégager la moindre émotion. Quand un scénario qui semble avoir été écrit par un gosse de sept ans est ainsi mis en scène par un réalisateur obnubilé par le parallélisme de ses images, la magie enfantine ne prend pas et quand la moindre action du film est à ce point prévisible, le récit commence vite à brasser du vide et le spectateur plonge alors dans un ennui terrible. L’histoire de cette amourette entre deux enfants semble être un fantasme de cet auteur maniériste chez qui l’on devine comme un malaise émotionnel qui pourrait presque lui pardonner son imaginaire immature. Mais c’est cette immaturité qui fait que chacun de ses personnages, interprétés pourtant par un excellent casting, devient, paradoxalement, des stéréotypes d’êtres farfelus. Anderson nous avait prouvé, avec son "Fantastique Mr Fox", qu’il avait bien plus de talent dans l’animation, pourquoi ne s’en contente t-il donc pas?
    Loskof
    Loskof

    367 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2014
    Une réalisation mille lieux au dessus de 95% des réalisateurs, une photographie exquise et des personnages savoureux et loufoques, pas de doute on est bien dans un Wes Anderson. Le film possède d’innombrables qualités mais il lui manque un petit quelque chose pour ne pas être qu'un bon film, ce qui est déjà pas mal. C'est drôle, désuet et poétique, ce n'est pas le film du siècle mais assurément un excellent moyen de passer 1h30 en bonne compagnie, avec tous ces acteurs qui jouent si bien, et ce réalisateur qui cadre si bien.
    pitch22
    pitch22

    147 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2012
    Conte simplet enfantin. La rigidité sérieuse de la réalisation de Wes Anderson, toute en plans géométriques ultra ordonnés et en effets panoramiques façon planches, cherche à séduire en générant par contraste un certain humour anglais décalé, proche de l'absurde, grâce à l'imagination espiègle d'enfants scouts et de situations dramatisées visant à ridiculiser la prétention autoritaire. Comme on le voit dans la bande-annonce (qui en montre trop, fâcheuse habitude), c'est une histoire d'évasion d'un camp scout champêtre estival qui donne lieu à la recherche (avec Bruce Willis en agent de police local) d'un petit bonhomme mal dégrossi qui est parti retrouver une fillette par prétendu amour mutuel (hétérosexualité oblige). Ça patrouille, ça traque et ça rame pour finir par se détraquer. Cette historiette se déroule dans une baie imaginaire entre deux-trois petites îles; en fait le tournage en extérieur s'est effectué en baie de Narraganset, dans l'État de Rhode Island, vers Portsmouth et sur l'île de Prudence. L'esthétique années 60 donne lieu à des tableaux agréables. Dans l'idée, le film se veut nostalgique, mignon et spontané or il s'avère plutôt artificiel, calculé et prétentieux dans son style. Le comique, qui utilise l'exagération, ne parvient guère plus qu'à faire sourire, appesanti qu'il est par la prétention graphique générale et par la raideur si monotone des échanges. MOONRISE KINGDOM trompe par son titre féérique puisqu'il ne délivre ni moëlleux ni douceur sucrée, si ce n'est à travers certains décors sixties acidulés. Comment parler de magie de l'enfance alors que tout n'est qu'imitation d'un monde adulte sévère et normalisateur?! L'esprit conservateur s'impose de tout son poids, à peine rogné par la connivence amusée des cadres adultes et par la raillerie de la préposée aux Services Sociaux (Tilda Swinton, étonnante). Ce scoutisme à la britannique, c'est d'abord l'esprit militaire, impérialiste et sexiste de Baden-Powell. N'oublions pas qu'en France, le régime de Vichy encouragea le mouvement comme jamais. L'effrayante «traque» au disparu par les autres garçons éclaireurs, je l'ai trouvée plus fasciste que facétieuse. Le ton reste délibérément sec, affecté, partant que ces enfants enrôlés en camp miment -tout en le minant- un modèle incroyablement pesant. Soumis à un esprit très réglo, presque coincé, on est loin du style loufoque, déjanté ou poétique que certains perçoivent. Toutefois, malgré les pesanteurs et une certaine fadeur, on se laisse transporter sans trop de peine jusqu'à la fin grâce à l'extrême cohérence de l'œuvre. S'il reste donc moyennement divertissant, par curiosité et pour ses quelques flashs, le film pèse par son allure mécanique, froide, et agace par son esprit factice voire cérémonieux. En bref, dans cette fantaisie de gosses, les effets mesurés l'emportent sur l'émotion.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    897 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Après son essai dans le film d'animation avec le déjanté Fantastic Mr. Fox, Wes Anderson revient à la comédie dramatique traditionnelle et nous livre une œuvre singulière, touchante et poétique, l'une des plus réussies et des plus communicatifs. Situé les années 60, Moonrise Kingdom suit l'échappée de deux enfants rejetés des autres, Sam le petit binoclard scout et Suzy la fille de bonne famille, et leur parcours dans la nature sauvage pour s'aimer tendrement. Mais tout ne sera pas simple lorsque les adultes vont se mettre à leur recherche... Conservant comme d'habitude son ton léger et son humour pétillant, Anderson nous livre ici une comédie dramatique des plus émouvantes, narrant donc l'histoire d'amour insouciante et sincère de deux gamins de douze ans vivant dans un monde d'ignorance et d'adultes où la jeunesse représente non seulement la liberté et la débrouillardise mais contraste également avec l'âge adulte qui représente quant à lui la bêtise et l'irresponsabilité. À travers des personnages aussi déjantés que pathétiques, Anderson nous présente une véritable palette d'énergumènes hilarants allant de parents distants (l'habitué Bill Murray et la toujours aussi brillante Frances McDormand), d'un chef-scout sans autorité (l'improbable Edward Norton, hilarant) ou encore d'un capitaine de police désabusé et un tantinet irresponsable (Bruce Willis, dans un rôle à contre-emploi bien meilleur que ses dernières frasques explosives). Mais c'est indéniablement le jeune couple Jared Gilman/Kara Hayward qui attire principalement l'attention, les acteurs en herbe étant tout bonnement bluffant de professionnalisme, notamment lors d'une scène de premier baiser à la fois touchante et déconcertante. D'éléments comiques tordants en passages plus dramatiques et plus sérieux, le film nous guide vers une épopée humaine magnifique, apaisante et entêtante. Moonrise Kingdom est ainsi une petite perle du cinéma indépendant, une histoire d'amour peu commode et un nouveau pas de géant pour le réalisateur américain qui signe ici l'un de ses plus beaux films.
    landofshit0
    landofshit0

    250 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Le sujet de prédilection d'Anderson la famille,c'est a travers ce couple de pré ados qu'il va de nouveau aborder son sujet favoris.C'est presque de l'ordre de l’obsession que de répéter a chacun de ses films les rapports familiaux,tel un peintre cherchant a réaliser l’œuvre parfaite.Seulement Anderson arrive toujours a prendre des chemins différents pour parler de son thème favoris.Son cinéma se bonifie de film en film,depuis fantastic mr fox il a enfin réduit son format pour passer a 1h30.Une très bonne chose qui supprime tout ces moments de flottements qui ne venaient qu'affaiblir voir même casser le rythme du film.L'image et le reflet d'un monde irréelle sorti de l'imaginaire d'Anderson,elle est étrangement cardé car tout est centré et symétrique.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    285 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Septième film de Wes Anderson, "Moonrise Kingdom" est sorti deux ans après le très apprécié "Fantastic Mr. Fox", soit en 2012. La première chose qui marque lorsque l'on commence le visionnage de ce film, c'est à dire dès la scène d'ouverture, c'est la mise en scène. Wes Anderson est un réalisateur connu pour ses films stylisés, il fait très attention à chaque de chaque scène et cela se voit immédiatement dans ce long-métrage. Dès les premières minutes, on sait que l'on va assister à un beau film, très esthétique. Et cela se confirme tout au long du récit, par le choix des décors et sa mise en scène donc, Wes Anderson réalise ici un film visuellement attrayant. Cependant, bien que la forme soit réussie, qu'en est-il du fond ? Et bien force est de constater qu'il est lui aussi réussi. Sur un scénario co-écrit par Wes Anderson et Roman Coppola (frère de Sofia), on suit l'aventure de Sam, un orphelin de 12 ans qui est en vacance dans un camp de scouts, dirigé par le chef Ward (Edward Norton). Sam est un enfant à problèmes, solitaire et mal-aimé, il va décider de s'enfuir de ce camp pour rejoindre Suzy, une autre enfant à problèmes, solitaire et mal-aimée. Ensemble, parcourir l'île sur laquelle ils sont et vont tomber amoureux. C'est une belle histoire que nous conte Anderson, on s'attache très facilement à Sam et Suzy respectivement joués par Jared Gilman et Kara Hayward qui sont deux jeunes comédiens prometteurs. Ils sont entourés de stars tels que Bruce Willis dans un rôle où on ne l'y attendait pas mais il s'en sort haut la main, Bill Murray dont c'est la sixième collaboration avec Wes Anderson et Edward Norton qui est bon comme à son habitude. Pour accompagnée cette agréable aventure, Alexandre Desplat signe une bonne BO. "Moonrise Kingdom" est au final une histoire très plaisant à suivre, jouée par de très bons acteurs et servie par une mise en scène de qualité.
    Wolverine1992
    Wolverine1992

    96 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2015
    Un chef-d'oeuvre ! La réalisation est soignée, le scénario est excellent et les acteurs sont très bon notamment Bruce Willis, Edward Norton et Bill Murray. Une très bonne comédie joyeuse et décalée.
    MC4815162342
    MC4815162342

    367 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Moonrise Kingdom, déjanté, farfelu et très drôle !
    Un très bon casting, de belles images, une très bonne réalisation dans un très bon univers !
    Liale
    Liale

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2016
    Ce film possède une esthétique colorée très reconnaissable, qui s'encre parfaitement dans la filmographie de son réalisateur. L’œuvre fourmille de plans originaux et des plus agréables, avec de magnifiques décors, notamment cette plage donnant son nom au film et lieu à une scène des plus mignonne et amusante. L'humour y est présent et particulier par son aspect décalé tout à fait appréciable car s'articulant autour d'un amour de jeunesse attendrissant au possible. Nos deux protagonistes, un scout un peu spécial et une jeune fille avec un super-pouvoir, sont attachants et terriblement choux. On passera vite sur les personnages secondaires qui ne sont peu développés et présents dans un but, créer cette aventure pleine de péripéties à laquelle prennent part nos deux jeunes amoureux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 mai 2012
    "Hey les gars, y'a un film avec Bruce Willis, Edward Norton et Harvey Keitel qui vient de sortir. Apparamment, il a de très bonnes critiques et serait nominé au festival de cannes". Ca c'était avant le film.
    "Je suis désolé", c'était après.
    Un film que je n'oublierai certainement pas de sitôt tant il me laisse ..." sans mot". Il n'y a que des insultes qui bouillonnent en moi !! Et cette musique, agacante qui m'a tenu 1h30 durant !!! Plus jamais !!!!
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2013
    Film qui se veut drôle, original et tendre. S’il est parfaitement maîtrisé quant à la technique, il m’apparut surtout comme une bouffonnerie ennuyeuse et fade agrémentée de rares, très rares minutes sympathiques grâce aux enfants.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    112 abonnés 2 276 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2012
    Un film américain qui sort du lot.
    Pour une fois on ne se fout pas de la tête du client et on monte un peu le niveau.
    Une ambiance trés British et même trés scandinave.
    Une photo époustouflante, une mise en scène au cordeau, une bande son de trés haute qualité et un soin génèral apporté jusqu'au bout du générique de fin.
    C'est beau, c'est frais, c'est drôle, décalé, poétique.
    Mieux que Tim Burton puisque là on a pas à se taper de monstre gothique puérile, ici la finesse est une dimension supplémentaire.
    Le casting n'est pas pourri et le soin apporté à ce film me touche car c'est un respect immense pour le spectateur. On croirait un film fait par un artisan compagnon. Le refus de bâcler, le refus de faire bête, le refus de faire une daube à clairement guidé Wes Anderson et je l'en remercie.
    Plume231
    Plume231

    3 486 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2012
    C'est seulement la deuxième oeuvre que j'ai regardé de Wes Anderson après "La Famille Tenenbaum", qui m'avait pas trop emballé en plus. Donc je ne sais pas ce qui m'a pris d'aller voir ce film au cinéma mais toujours est-il que j'ai bien fait car j'ai beaucoup aimé. Histoire d'amour entre deux enfants tout sauf mièvre, ton insolite, gags visuels excellents, mouvements de caméra hyper-rectilignes au poil, interprètes de prestige qui n'ont pas peur du ridicule et c'est tant mieux notamment pour Bruce Willis très loin de ses personnages qui sauvent le Monde à eux tout seuls, les acteurs enfants assurent tout autant, BO à base de Camille Saint-Saëns, de Benjamin Britten et même de Françoise Hardy agréable, et le monde du scoutisme gentiment tourné en ridicule. Même le générique de fin sous forme de conte musical genre "Pierre et le Loup" est agréable. Beaucoup d'inventions, beaucoup d'idées, un style résolument personnel, moi j'adhére.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Ce n'est pas parce qu'on est capable de réunir un casting magnifique, qu'on fait un bon film. Ce n'est pas parce que l'histoire charmante de ces scouts en goguette est réhaussée d'un traitement haut perché que le film est passionnant. Ce n'est pas, enfin, parce que la réalisation est inventive et qu'on y montre des vinyls tout le temps qu'un film est une réussite. Tout ceci est particulièrement décevant.
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