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    Beyond The Black Rainbow
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    Toutou to you
    Toutou to you

    31 abonnés 599 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2013
    En cette année 2010, Panos Cosmatos, fils du réalisateur de Rambo 2, met en scène Beyond The Black Rainbow. Panos est-il aussi mauvais que son père ? À la vision de cette bobine, on remarque que les deux Cosmatos sont simplement des antithèses. Cette oeuvre, absconse et énigmatique, tiendrait presque du chef d'oeuvre si sa fin avait été plus travaillée, si elle ne nous laissait pas sur le bas côté de la route, émerveillé devant sa beauté plastique mais déçu par le manque de réponses.

    Années 80, Elena est prisonnière dans un institut, censé aider les Hommes à trouver le bonheur grâce à des moyens révolutionnaires. Sous l'emprise du docteur Barry, elle va tenter d'échapper à sa triste condition...

    Un mot pour définir Beyond The Black Rainbow : magnifique. Visuellement, on est face à un long-métrage de série b qui, bien que dépourvu d'un budget confortable, est sublimé par un esthétisme poussé. Cosmatos est un artiste, visionnaire pas encore (son film pourrait se rapprocher du chef d'oeuvre de Stanley Kubrick) mais esthète, sans aucun doute. Plans sublimés par des cadrages nets, ambiance eighties que la musique rend encore plus immersive ou ce fond sonore qui charge l'atmosphère d'une aura mystérieuse et tendue. Beyond The Black Rainbow étire son scénario hermétique dans un traitement pour le moins contemplatif. Si tu ne t'endors pas, tu y percevras un étonnant spectacle pour les yeux. Car ce film réussit à créer un climat (soporifique dirons certains) qui épouse parfaitement les faits dépeints. Entre thriller et science-fiction, cette oeuvre étrange par instants psychédélique, force le respect. Tournée en scope et bénéficiant d'un labeur, sur la forme, convaincant, il semble qu'elle pourrait devenir culte. Un premier film plein d'espoir. Merci Panos. 4,5/5
    Jean-François S
    Jean-François S

    41 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Tourné en 2010, "Beyond the black rainbow" est un OFNI qui semble rescapé du cinéma expérimental SF des années 70. L'enfant héritier d'un croisement entre "THX 1138", "Altered states", "2001", Tarkovski et un des premier film de Cronenberg. Un genre devenu culte que l'on ne croyait plus jamais revoir tant il faut être téméraire ou inconscient pour produire aujourd'hui un tel film. C'est pourtant ce qu'à réussit à faire Panos Cosmatos pour son premier film. Rien que la bande annonce promet déjà un film hors norme.
    Fils de George Pan Cosmatos, que les plus geek connaîtrons comme le réalisateur de "Cobra" avec Sylvester Stallone ou "Leviathan", un remake d'Alien sous l'eau; Panos a donc eu le culte de la série B en héritage de son père mort en 2005. Et visiblement le fils n'a pas choisit la voie la plus simple pour se faire connaître, car son film est tellement extrême, que vous ne le verrez surement jamais en salle, ni à la télévision, en dehors de festivals de genre où de chaines privées spécialisées. Et ce n'est certainement pas pour rien qu'il lui faudra 8 ans pour réaliser un deuxième film.
    Il faut dire que "Beyond the black rainbow", aussi visuellement sublime est-il, reste parfaitement hermétique par son scénario et sa mise en scène aux longueurs plombantes. Ce "THX 1138" sous LSD est tout le contraire des montages épileptiques cher aux blockbusters actuelles, et il vous faudra lutter pour ne pas tomber dans les bras de Morphée en cours de visionnage. Mais pour qui sait apprécier de belles images, vous serez littéralement hypnotisé par son univers pop art clinique, par la beauté de l'utilisation des couleurs stroboscopiques et la perfection des cadrages osés et millimétrés. Un véritable manuel sur comment faire de belles images sans jamais être académique !
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    21 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    A éviter absolument. Abus de son, abus de gros-ans, abus d'effets lumineux, abus de lenteur. Soporifique. Nous classerons ce film dans le cinéma d'art et d'essai ratés sur toute la ligne. Il n'y a rien à ajouter à cela. D'ailleurs ajouter quoi dans le néant ?
    Vador Mir
    Vador Mir

    226 abonnés 710 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2023
    Un film intriguant, tournée en 35mm, les images sont superbes. La bande son est travaillée et la musique ambiance années 80 est top. C'est plutôt expérimental mais pas déroutant. Un réalisateur à surveiller.
    artaud
    artaud

    23 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2012
    Il n'est pas question, pour ma part, d'aimer ou pas ce film mais je l'ai apprécié dans la mesure de sa singularité. A quoi tient cette singularité ? Un univers noir, macabre de futurisme, figure géométrique parfaite en antagonisme permanent avec cette nature humaine imparfaite qui va toujours dans le même sens, en quête d'absolu, de paix, de bonheur exponentielle. Certains plans, car c'est un film photographique et d'abstraction (comme Amer), m'ont rappelé la teinte saturée rouge orangée de Piss Christ de Serrano. L'homme se débarrasse de ses lambeaux d'imperfection pour donner naissance à une vie nouvelle ; chose qui paradoxale puisque la vie désirée, cet absolu, côtoie la mort, s'y confond par une lenteur choisie. C'est donc davantage par le propos et l'image que ce film, premier de son réalisateur Panos Costamos, emmène. Toutefois, je ne cache pas que la lenteur et le développement du film, bien qu'il soit magnifique, m'ont rebuté.
    Sebele31
    Sebele31

    7 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2021
    Soyons clairs, "Beyond the Black Rainbow" est de ces films qui laissent sans état d'âme la plupart sur le côté. Expérimental, abscons, taiseux, esthétisant, le film a tout pour rebuter. Mais bon, comme ce n'est généralement pas pour me déplaire, sans trop savoir à quoi m'attendre je m'y suis donc collé, tout intrigué par certaines critiques et l'affiche plutôt réussie. Au programme : un centre para scientifique ultra-secret et oppressant, des savants fous qui font mumuse avec d'autres dimensions et des cobayes humains, dont une charmante jeune fille d'autant plus mystérieuse qu'elle est mutique. Et outre la lenteur qui ne vous quittera plus jusqu'à la fin, ce qui frappe d'emblée c'est l’esthétique, il faut le dire, assez bluffante. Panos Cosmatos tente et ose beaucoup au niveau des visuels, des sons et de la mise en scène. Non seulement le tout sert à merveille l'ambiance étrange et pesante de cet environnement clos, mais cela sublime carrément certaines envolées proprement hallucinatoires qui ne sont pas sans rappeler les meilleurs moments de films tels que "Au-delà du réel", "La Montagne Sacrée", les "Hellraiser 1 et 2" ou encore l'excellent et hélas oublié "Phase IV". Malheureusement la filiation s'arrête là, car où ces chefs d’œuvre (à leur manière) osaient également beaucoup sur la forme, ils n'étaient pas en reste sur le fond et se voyaient explorer des pistes métaphysiques et philosophiques à la fois passionnantes et vertigineuses. Voici donc le principal défaut du film; son écriture qui frise bien trop souvent l'indigence jusque dans son segment final franchement débile qui vient douloureusement nous le rappeler en ravageant en à peine une poignée de minutes une ambiance que le réalisateur avait mis presque deux longues heures à laborieusement construire. Point de philosophie ici donc, mais juste une série B méritante avec ses défauts d'écriture rédhibitoires, ses petits moyens et ses qualités inattendues. Cela ne raconte rien ou si peu, mais ça constitue quand même un bon trip halluciné, ce qui vaut toujours mieux qu'un Marvel et ça ce n'est déjà pas si mal.
    Acidus
    Acidus

    623 abonnés 3 653 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2017
    "Beyond the black rainbow" est une petite étrangeté cinématographique à ambiance psychédélique. Normalement, c'est le genre de films que j'affectionne mais celui-ci m'a rebuté sur de nombreux aspects. D'un point de vue formel, cet petite serie B se débrouille plutôt bien et propose un visuel soignée (bon jeu de lumières) soutenu par une excellente bande-son. Cependant, l'intrigue m'a nettement moins convaincu tout comme l'atmosphère qui en découle. D'un scénario confus et relativement vide, le cinéaste nous pond une oeuvre quasi-hypnotisante dont l'effet est renforcé par un rythme lent qui n'aurait pas fait tâche chez un Sokourov ou un Tarkovski. Malheureusement, l'effet hypnostisant se transforme rapidement en effet soporifique. Bilan des courses: j'ai passé près d'1h50 à lutter contre le sommeil. Dommage...
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    363 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2016
    Film vraiment très particulier, le qualifier d’OVNI est évident tant l’univers mis en place est unique, l’histoire se déroule au début des années 80 et autant dans les décors que dans la photographie (notamment le grain en 35 mm) c’est très cohérent, la minutie de la reconstitution va du plus infime détail à la référence un peu m’as-tu-vu, je dois dire qu’à ce niveau là ce long métrage m’a conquis d’entrée. Visuellement l’expérience est absolue, le travail sur les couleurs, les nuances ou le contraste est extraordinaire, rajoutez à cela une bande son hypnotique et des plans travaillés pour rendre une ambiance scotchante à souhait, ça participe en plus au degré étrange du contexte, comme plongé dans une sorte de bulle à contre courant d’un temps bien défini, donc pour ce qui est de l’enveloppe, rien à dire, une claque.
    Par contre niveau fond c’est tout de même déroutant à de nombreux moments, j’ai conscience que le film veuille rester évasif et entretenir ce degré lancinant mais même les dialogues demeurent trop décousus, ce qui freine le but de l’histoire, on reste constamment au stade de l’ébauche expérimentale, par à-coups, avec cette impression que le réalisateur se contente de ça en maximisant l’attention du spectateur, usant d’ailleurs de lenteurs par nécessairement pertinentes. À force de canaliser l’oeil on en oublierait presque un quelconque enjeu scénaristique, mis à part la volonté d’évasion de la cobaye, de même que le cadre reclus ne joue pas forcément en faveur de la mise en scène, disons qu’on tourne un peu en rond dans un espace clos, sauf dans la dernière partie.
    En définitive il m’est très difficile de dire si j’ai réellement aimé ou non ce film, mais je pencherais sensiblement vers le positif car en terme de visionnage c’est extrêmement singulier, et même si je ne retiendrais que des images, des plans, des couleurs, des sensations et non véritablement une séquence en particulier ça n’en demeure pas moins FA-SCI-NANT ! Un truc à voir au moins un fois dans sa life.
    Redzing
    Redzing

    931 abonnés 4 300 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2015
    En 1983, dans un institut New Age transformé en prison oppressante, une étrange jeune fille est séquestrée et étudiée par un savant psychopathe. Fils du très inégal George P. Cosmatos, Panos Cosmatos nous livre ici une œuvre très personnelle, renouant avec les films de SF psychédéliques des 70's et 80's, tels que "Altered States", "Phase IV", "Solaris" ou "THX 1138". Tout d'abord, soyez prévenus : l'ensemble est très lent, et l'intrigue limitée, sans compter de nombreux points qui restent volontairement sans réponse. En effet, le réalisateur choisit de captiver son spectateur avec une ambiance hypnotique et anxiogène. A ce niveau, les visuels sont superbes, entre un travail sur les couleurs saturées (intérieurs rouges et noirs, une séquence de flash-back en noir et blanc hautement contrastée), des cadrages et des gros plans troublants, des visuels dérangeants et parfois quasi surréalistes. Sans compter une BO au synthé évoquant les film d'horreur des 80's, et des jeux de sons graves ou électroniques inquiétants. Ce mélange se révèle étonnement prenant, et donne tout de même lieu, malgré sa lenteur, à quelques scènes horrifiques de bel effet. On repère également un Michael Rogers bien allumé en savant à l'apparence rationnel, qui cache sa personnalité détraquée. Par ailleurs, l'un des thèmes du film est justement la critiques de l'esprit hippie des 60's, en évoquant le fait qu'une génération d'adeptes des drogues dures n'ont fait que s'autodétruire au lieu d'atteindre la paix intérieure qu'ils souhaitaient. On reprochera cependant à l'ensemble un final décevant, trop expédié. Dommage car "Beyond the Black Rainbow" est un très bon premier jet de la part de Panos Cosmatos, qui ne laissera personne indifférent, mais qui aurait presque pu devenir un classique de la SF.
    7eme critique
    7eme critique

    463 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 septembre 2017
    L'introduction annonce déjà bien la couleur avec son aspect très "secte" !
    Avec des décors vintage, nous renvoyant dans une ambiance des années 70/80, son extrême lenteur, son atmosphère visuelle et sonore aussi bien mystérieuse que déroutante, "Beyond the black rainbow" se ressent dès ses premières minutes comme un film expérimental ou encore sensoriel. Le film avance à pas de loup, avec des scènes qui durent à n'en plus finir, de quoi en agacer sûrement un bon nombre. "Beyond the black rainbow" est le genre de film où il faut être dans les bonnes conditions pour suivre le fil et l'apprécier à sa juste valeur (si juste valeur il y a). Sous ses aspects de masturbation intellectuelle et ses airs de cinéma élitiste à l'esthétique originale et soignée, le long-métrage n'en restera pas moins ennuyeux, et aura bien du mal à nous emporter dans son délire. Bien qu'il y ait des images très stylées, le côté somnifère de cet essai artistique prendra malheureusement de dessus. Ces éléments peineront donc à trouver leur alchimie, et "Beyond the black rainbow" ne sera certainement pas le film que l'on souhaitera revoir, la première fois n'étant déjà pas ce que l'on pourrait qualifier de partie de plaisir.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    108 abonnés 2 331 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2020
    Difficile de noter un film expérimental quand on n'est pas rentré dedans, quelques images fortes et une étrange ambiance.
    Hammerstorm
    Hammerstorm

    63 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Après avoir vu le fantastique Mandy j'ai décidé de m'intéresser à la filmographie du réalisateur Panos Cosmatos, c'est ainsi que j'ai découvert Beyond The Black Rainbow. Alors je tiens à préciser que cette critique ne reflète que mon avis personnel. Je n'ai pas du tout accroché. Pas parce que le film est fondamentalement mauvais, mais parce qu'il manque terriblement de rythme. Au début ça va mais au bout d'un moment les scènes tirent vraiment beaucoup trop en longueur et ça casse toute l'ambiance du film. Certains apprécieront ces longs moments de silences et d'inaction mais d'autres (dont moi) beaucoup moins. 50 minutes de ce film et ma fatigue ont eu raison de moi. Je n'ai pas réussi à tenir plus de 50 minutes. Ce film manquait trop de rythme.
    Toutefois il y a du bon à prendre au niveau visuel. Le visuel est très stylisé avec pleins de couleurs et des contrastes très intéressants que l'on retrouvera d'ailleurs dans Mandy. La bande son est de bonne facture également avec des themes moins percutant que dans Mandy mais qui installent une ambiance. Les acteurs sont bons bien qu'ils parlent très peu. Tout se transmet par les expressions faciales.
    Je ne parlerai volontairement pas du scénario étant donné que je n'ai pas réussi à finir le film.
    Pour conclure je ne dirais pas que Beyond The Black Rainbow est un mauvais film. Je pense qu'il s'adresse à un public très spécifique en quête de nouvelles expériences cinématographiques. Personnellement je n'ai pas accroché bien qu'il y ait du bon dans ce film et que certains éléments se sont retrouvés dans Mandy. 2/5
    Clockwork Blue Orange
    Clockwork Blue Orange

    9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2024
    La face obscure de l'humanité moderne.

    Hermétique à plus d'un titre pour quelqu'un qui n'aurait pas les clés pour décrypter l'œuvre, le cinéma de Panos Cosmatos est un cinéma d'alchimiste (comme l'est son autre film, l'excellent Mandy). Ici c'est la noirceur civilisationnel de l'humanité qui est synthétisé dans Beyond the Black Rainbow. La pyramide représentant de tout temps l'ascension vers le ciel, le terme "Upside Down" se réfère à la superposition d'une autre pyramide qui pointe le sol (vous pouvez user de monochrome ou de couleur pour en trouver le centre). C'est bien jolie mais à quoi ça sert tout ça ? Et bien à comprendre qu'après chaque ascension, il à une chute (qui se retrouve dans la nature même avec la sinusoïde de l'onde et de la pulsation dans la nature) et que la vision de la vérité ce trouve, toujours au centre, le seul point qui permet de voir la situation d'ensemble. Ok si tu veux me diront certain, mais quel rapport avec le film ?

    Panos Cosmatos utilise le daim/cerf sacrée dans son essence, il use de symbolisme sur absolument tous les aspects du film pour offrir la plus grande alchimie du sens de son œuvre. Super mais il est ce qu'il est bien ce film ? Et bien si vous le comprenez il risque de ne pas vous laissez indifférent mais il ne vous apprendra pas grand chose de plus, en revanche si vous ne le comprenez pas vraiment et vous êtes uniquement sur son premier degré, à savoir simplement son histoire, il sera selon vos goûts un peu étrange, lent, bizarre, voir fascinant et c'est tout à fait normal : Un autre film plus généraliste sur l'ascension d'un alchimiste utilise des patterns similaires, il s'agit de la montagne sacrée de Alejandro Jodorowsky et il vous paraîtra, être au sommet du bizarre.

    Donc c'est bien ou pas ? Et bien il faut le voir si vous êtes curieux et si vous l'avez déjà vu, voici la partie spoiler qui contient quelques clés pour en comprendre le sens :
    spoiler: Un jeune homme, ouvre un centre d'aide mentale dans les années 60-70, pour expérimenter la manipulation mentale sous toutes ses formes. Par conséquent cela devient une secte qui poursuit un idéal caché, derrière la recherche de la vérité de notre monde, le pire de la manipulation ressort, à savoir la transcende des hommes de pouvoir : la jouissance et la vie éternelle. Pour satisfaire ce but ultime de l'égo-centrisme, ce fondateur sacrifia tous ces semblables y compris toutes les générations à venir. Nous sommes la veille de 1984 (coucou Orwell), soit l'année 1983 dans le film, et nous constatons les résultats du monde moderne : Un temple du contrôle, ou les femmes sont des esclaves, un fils semble régir le complexe, docteur manipulateur qui use des sentiments et sensations pour arriver au résultat. Ce fils que l'on pense être l'instigateur ce révèle lui aussi être exploité jusqu'à la moelle, sacrifié au néant par le père fondateur, devenu un monstre qui s'habille en humain. Car oui pour atteindre son but, le fondateur a fait naître une génération d'humain éveillé à travers le chaos. Enfant télépathe obtenu au prix du sacrifice de la génération du fils. Cette nouvelle génération, représenté par la fille, est un enfant apte à changer le monde, mais il est pourtant gardé captif pour prélever son essence, son pouvoir et sa force : son sang. Ainsi sous contrôle, le fondateur ce nourris pour avoir la vie éternelle et le jouissance, devenu junky derrière les parois du complexe. Il utilise son fils en tant que valet et bourreau pour prélever sa came. Toute la technologie est utilisé dans ce sens pour maintenir la nouvelle génération sous le poids des ondes électromagnétique de la pyramide, détourné de son sens premier d'élévation (up) pour être un instrument de contrôle (down). Bienvenu dans la réalité de 2010 (coucou 2023), mais le moment ou cette mécanique vas s'effondrer sur elle même approche, car sur la fin de sa vie, le fondateur est sur le point de perdre la vie, le fils assumera alors pleinement sa condition de leurs monstre. La nouvelle génération trouve alors un chemin inespéré pour se libérer, la vie trouve toujours un chemin et c'est justement ce chaos qui lui permet. La chaos c'est ce moment ou les règles s'affaissent et la nature reprends ces droits, le vieil homme meurt, son fils qui aurai du tuer son monstre de père se retrouve sans but et plonge dans la lâcheté la plus crasse en détruisant tout le reste (dont sa mère) dans sa transformation finale. Il renie toutes ces règles qu'on lui à imposé, laissant le temple à l'abandon, le voilà maintenant qui court à l'extérieur comme une bête sauvage pour s'en prendre à des innocents, seul chose qu'il sache faire, cherchant désespérément la nouvelle génération pour s'en repaître. Mais très vite, il ne peu rien contre cette jeune fille, isu de cette génération de télépathe, son innocence étant resté intacte pour tirer le maximum afin de nourrir les fondateurs, elle reste donc libre et peu utiliser ces pouvoir sans la pression du contrôle. Elle tue alors son monstre de père sur le champ. Car si l'enfant est une jeune fille ce n'est pas un hasard, il s'agit là du prisonnier ultime dans notre société du contrôle patriarcale. Tout ceci n'existe pas, tout ceci ne peu pas, n'aurai pas du exister... Et pourtant à l'aube de ce nouveau monde, voilà que l'enfant s'apprête à rentrer en contact avec le monde, le reste... Du monde. Qui sont ils ? Ceux qui ne savent pas encore, que les monstres existent. L'avenir ? Comme à chaque cycle de l'upside down, le chaos reste imprévisible et naturel, même si un enfant télépathe viens de vous parler à travers ce film, ce que vous devez retenir, c'est que monstre exite et qu'il est en chaqu'un de nous. Il apparaît toujours dans notre lâcheté, notre plus grande force réside dans notre volonté à nous y opposer et le combattre de toutes ces forces. Il le faut savoir le tuer, net avant qu'il ne soit trop tard. Vous avez donc maintenant les clés pour changer le monde. Changez le, car les monstres existent en chaque chose dans ce monde, et le savoir, reste le seul espoir de le combattre.


    Vous voilà arrivé derrière l'arc en ciel noir, vous êtes maintenant éveillé et vous n'en n'aurais plus peur car vous savez maintenant que les monstres existent. (PS Vous pouvez maintenant regarder maintenant la montagne sacrée si ce n'est pas encore fait)
    supersamaritain
    supersamaritain

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2012
    Un régal du point de vue de la photographie, chaque plan est composé avec un soin et une sensibilité digne des plus grands. Certes, ce film est lent mais au fond quelle importance si ça fonctionne ? Parfois, c'est bon de prendre le temps !

    À classer dans la catégorie ovni; amateurs de blockbusters passez votre chemin.
    Arnaud D.
    Arnaud D.

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2023
    Ce n'est pas parce qu'on fait des plans longs et sans dialogue, que cela crée de l'esthétisme et de la profondeur... La deuxième partie, moins poussive, rattrape un peu la première. À mon sens un film psyché-raté qui tente d'être conceptuel.
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