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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 novembre 2010
J'ai beaucoup apprécié ce film car il est bien joué et touchant, le personnage du pere est passionnant et ecric caravaca joue merveilleusement bien son role. Malheureusement j'ai été décu par une Arly Jover trop éffacé et cela est dommage pour une femme qui joue un role aussi important : celui de la mere de famille. Dans son role d'empoisonneur de frere empoisonneur de famille Benjamin Biolay s'illustre avec brio ! J'ai passé un très bon moment et trouvé ce film génial ! AG
Le point de vue adopté me semble essentiel pour aborder ce film. Ainsi, si le premier degré est de rigueur, c'est une véritable catastrophe. Un bourgeois parisien, financièrement comblé, réussissant tout sur tout, se découvre soudainement une passion pour la religion chrétienne et se tourne alors vers l'amour du Christ qui le pousse à voir les choses différemment, notamment du côté de sa famille. Antoine, le bourgeois en question, est un cliché à lui seul, un homme plat, sans originalité, d'une drôlerie conformiste, basant la vie sur le travail et la réussite.. Sa femme lui ressemble. Leurs enfants ne tarderont pas à suivre ce chemin ; lorsque le fils annonce qu'il séché une heure de cours pour aller au cinéma c'est synonyme de catastrophe monumentale. Ce penchant bourgeois, aisé, comblé agace d'autant plus qu'il est associé à une certaine forme de prosélytisme nauséeux et niais, voir barbant.. MAIS, car il y a un mais il me semble, adoptant le second degré ou plus, le spectateur peut très vite se retrouver à rire et à se questionner. Assiste t-on finalement à une critique du système sous forme d'antiphrase ironique ? La question se situe ici, bien qu'à mon avis, elle ne vaille pas la peine d'être posé.. Car, je dois bien l'avouer, le film est raté, les acteurs ne sont pas géniaux et le seul personnage ayant un semblant de caractère et d'authenticité est Alain, interprété par Benjamin Biolay.. Peut-on encore, aujourd'hui, à l'heure des tensions et d'une lutte des classes amenée à se rasséréner, produire un film narrant l'histoire ( banale ) d'un père de famille, bobo, parisien, avocat, sans défaut majeur tout en captivant le public ? J'en doute.. Les gens ont besoin d'une identification au personnage. Qui s'identifiera à Antoine ?
Un film qui traite d'un sujet plutôt intéressant mais qui ne s'en sert pas bien et ne l'approfondit pas. Pourquoi pas ? Mais on peut tout à fait s'en passer.
Dans les 1ers temps on se demande comment et a quoi va aboutir ce film... Et puis au fil du déroulement, des relations familiales pas toujours faciles à assumer, l'échapatoire d'un homme vers "l'autre" reprsésenté par Jésus , qui permet de prendre conscience de tout un tas de chose, pour s'améliorer, vivre autrement, avec d'autres sentiments, régler ses doutes et avancer vers une vie meilleure en soi... et nous en tant que spectateur cette découverte de la foi , de soi , des autres, on se la prend en pleine tete et on se retrouve avec nos interrogations et l'envie de prendre conscience de tout un tas de chose, grace à l'aide de Dieu pour les uns ou autre chose pour les autres...à nous de nous interroger et d'avancer pour se sentir mieux et s'ouvrir aux autres... On se retrouve donc ds ce personnage tres bien joué par Eric Caravaca meme si Dieu n'est pas notre 1ere préoccupation.
Un bon film français qui sent la vraie vie. Un film sur la famille, sur la foi avec un excellent Éric Caravaca qui porte le film et un Benjamin Biolay dans un rôle de frère odieux tête à claques (2 très bonnes scènes).
Un beau film pour casser les a priori et aller vers davantage d'humanisme. Ce n'est pas niais, c'est une tranche de vie, un "témoignage" émouvant. On note Benjamin Biolay à l'affiche, mais il n'est finalement que trés peu présent, mais plutot convaincant dans un rôle proche de son image.
Pas mal du tout ! Charmante histoire ! Bons acteurs, sauf celui du prêtre qui fait que les réunions sonnent assez faux, je trouve ! Pour le reste du casting, impeccable. Quant au scénario, il est plutôt finement bien vu et réconcilie croyants et non-croyant car le message reste finalement universel et non prosélyte.
Les (seulement) 100.000 entrées en salle représentent la meilleure critique pour ce genre de film pseudo-intello, sans scénario, ni intérêt et pendant lequel on s'ennuie à 7€ la séance.
J'ai trouvé ce film très complet : drôle, sincère, émouvant (subtils rapports père-fils sur deux générations), touchant de vérité. On en ressort intrigué, ému et léger en même temps. Vraiment à voir.
"Qui a envie d'être aimé ? " , un débat ouvert hier soir après la projection du film en précense du diocèse et de l'abbé bonne chose. Le film est tiré du livre " catholique anonyme " de Thierry Bizot. Alors qu'il reçoit une étrange invitation Antoine , un avocat de 44 ans père de famille de deux enfants , suit en cachette des cours de catéchèse seulement par curiosité , puis finit par y aller en y trouvant une forme d'évasion et de conversion. La relation marquante et intéressante dans le film est la relation père/fils qu'entreprend Antoine , déjà avec son fils , il essaie d'avoir une éducation contraire à celle de son propre père. De son côté Antoine attend un peu plus d'affection et de tendresse de la part de son propre père. Le sujet du film est plutôt intéressant et inexploré.
Je n'ai pas vu ce film, mais vu l'ecclectisme des critiques, j'ai envie d'y aller pour me faire ma propre opinion. On sait que de fabuleux metteurs en scène pour un film, (et c'est le cas, car Anne Giafféri est la réalisatrice de fais-pas-ci fais pas ça) peuvent tomber à côté pour une autre réalisation. Donc, je donnerai mon avis après l'avoir visionné. Je mets trois étoiles, juste parce que je suis obligée....
Film ou téléfilm ? Une ambiance un peu triste pour présenter quelque chose de bien trop grand et bien trop mystérieux. Mais certains se retrouvent dans le parcours spirituel sans artifices.