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    Soudain l'été dernier
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    Redzing
    Redzing

    908 abonnés 4 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2021
    "Suddenly, Last Summer" est l'adaptation d'une pièce de Tenesse Williams. En conséquence, soyez prévenus, le film est très statique et bavard. Il a par ailleurs pas mal vieilli sur certains aspects, la faute au code de censure Hays qui vivait ses dernières années d'application. En tête, l'homosexualité de l'un des protagonistes, jamais directement explicitée, mais plus que suggérée par les divers décors, situations, et dialogues (cela en devient presque drôle à la longue !). Pourtant, cette intrigue autour d'une riche veuve qui a perdu son fils, et qui cherche à faire pression sur un médecin pour qu'il trépane (!) sa nièce, est pour le moins intense. Le film bénéficie en tête de ses trois interprètes principaux, très forme. Montgomery Clift en neurochirurgien talentueux et compréhensif, attiré par sa patiente. Katharine Hepburn en richissime mère obsédée par perte de son fils, complètement déconnectée de la réalité, et hautaine sans être arrogante, campe une "méchante" parfaite et subtile. Elizabeth Taylor, fougueuse et charmante, incarne la jeune femme instable, dont la vérité enfouie menace la sérénité familiale. Tous seront en forme devant la caméra maîtrisée de Joseph L. Mankiewicz, qui malgré les scènes statiques, offre quelques passages marquants. Un jardin luxuriant des plus inquiétants, un passage de l'asile oppressant, sans oublier un final particulièrement angoissant et cauchemardesque. Le tout aidé par des dialogues de grande qualité.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2015
    Tout commence par le parallèle entre la voracité des rapaces qui s'attaquent aux bébés tortues qui viennent de naître et les hommes qui sont "traqués et dévorés par la création". L'homme dévoré par la mère en vérité.....

    Une enquête psychologique passionnante pour ce film archi-connu des cinéphiles. Le mystère est pourtant identifiable assez vite grâce à quelques indices......

    Tout simplement superbe grâce au trio d'acteurs incomparable: l'ambiance, la vérité qui se rapproche, la vénalité de la tante. Excellent
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 088 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2017
    Réalisateur intellectuel par excellence, Joseph Mankiewicz fut ravi qu'Elizabeth Taylor le choisisse dans la short liste présentée par le producteur Sam Spiegel à la star qui avait exigé en sus d'un énorme cachet, un droit de véto sur le nom du metteur en scène pour accepter de tourner dans "Soudain l'été dernier". Elizabeth Taylor connaissait bien l'univers de Tennessee Williams, venant juste de triompher aux côtés de Paul Newman dans "La chatte sur un toit brûlant" de Richard Brooks (1958). De son côté, Tennessee Williams dont "Un tramway nommé désir" adapté par Elia Kazan en 1951 avait fait un triomphe aux Oscars de 1952 était alors l'auteur à la mode à Hollywood malgré les thèmes complexes et sulfureux que ses pièces et ses romans abordaient. Il ne participa pas à l'écriture du scénario de "Soudain l'été dernier", ayant recommandé Gore Vidal, jeune romancier à Sam Spiegel. Mankiewicz qui entendait servir au mieux l'œuvre d'un auteur qu'il admirait, respecta en tout point le scénario de Vidal, ayant conscience que c'était essentiellement par le texte que toutes les thématiques abordées seraient délivrées. Très bavard, le film aborde en effet nombre de sujets tabous parsemant l'œuvre de Williams comme la folie, l'homosexualité, la prostitution infantile, l'inceste, les rapports de domination et même le cannibalisme. La pièce de Williams reflète une partie des drames de sa vie personnelle comme la lobotomie subie par sa sœur aînée Rose et la difficulté qui fut la sienne à vivre sans culpabilité son homosexualité. spoiler: A partir d'une cellule familiale névrotique dont il scrute l'éclatement après la mort du fils homosexuel, Mankiewicz via l'intervention d'un psychiatre joué par Montgomery Clift, relate en deux temps la difficulté des sociétés à accepter en leur sein les différences de toute nature et les extrémités auxquels ce déni peut conduire. Une mère (Katherine Hepburn) abusive en totale fusion avec son fils dont elle couvrait les relations tarifées avec de jeunes garçons préfère exiger une lobotomie pour sa nièce (Elizabeth Taylor) sous prétexte de démence précoce plutôt que d'admettre la vraie nature de celui-ci exécuté sauvagement après la vengeance collective de jeunes démunis dont il avait abusé. Richissime, elle se sert d'une possible donation à un hôpital public désargenté pour obtenir la mise au silence définitive de sa nièce qui après l'avoir supplantée auprès de son fils pour le rabattage de jeunes hommes, ne l'a pas suffisamment protégée contre ses démons pour finir par ne pas accepter de valider la version officielle édulcorée de son décès
    . Le docteur Curkowicz (Montgomery Clift), pionnier dans le domaine de la lobotomie, technique très controversée pratiquée assez largement aux Etats-Unis au moment de l'action (1937) mais en réel déclin à la fin des années 1950, se voit confronté à un véritable dilemme permettant à Williams de poser sérieusement la question de la soumission des hommes de science au pouvoir de l'argent. Confrontant les points de vue de manière assez basique par le biais de l'analyse du discours des deux femmes, spoiler: il ne faut pas longtemps au psychiatre et au spectateur pour constater que c'est la déviance du rapport entre la mère et son fils qui est responsable de cette demande monstrueuse
    , métaphore à peine voilée sur les efforts déployés par Hollywood pour masquer l'homosexualité de nombre des séducteurs virils qu'elle promeut auprès des masses. La structure du scénario reprise par un Siodmak ou un Preminger pouvait donner tous les ingrédients d'un film noir de haute tenue. C'est le style du film psychologique que choisira Mankiewicz afin de ne pas détourner l'attention du spectateur des réels enjeux inclus dans la pièce. La démonstration est de ce fait un peu appuyée dans certaines de ses composantes notamment le personnage de la mère aux contours trop bien dessinés, conduisant le jeu de la grande Katherine Hepburn au bord de la caricature (elle refusera de voir le film et reniera sa prestation). Mankiewicz était bien conscient de ce travers qui dira du scénario : " Il faut le jouer comme Tennessee l'a écrit: un peu plus que dans la vie, avec un œil et une oreille pour les effets, plus que pour la véracité." . Malgré cette relative faiblesse qui date un peu le film, la force du propos est toujours bien présente notamment dans la scène finale dont Mankiewicz était très fier du traitement visuel qu'il lui avait appliquée. On ne peut faire plus lucide sur son propre travail que ce grand réalisateur un peu oublié aujourd'hui. On saluera aussi la performance de Montgomery Clift, imposé par Liz Taylor qui parait autant déstabilisé par le cas qui se présente à lui que par la charge qui pèse sur ses épaules. Le film qui a été très difficile à tourner en raison des épreuves traversées par Clift (alcoolique et héroïnomane), Taylor (son mari Mike Todd est mort en 1958 dans un crash aérien) et Katherine Hepburn (elle vient de se séparer de Spencer Tracy) sera un succès malgré les craintes de Mankiewicz, sorti éprouvé du tournage en raison des contestations permanentes de Madame Hepburn. Si nombre d'adaptations cinématographiques des œuvres de Tennessee Williams et d'autres auteurs sudistes au cours des années 50 et 60 paraissent aujourd'hui terriblement emphatiques et sans prise directe avec le réel, celle de Mankiewicz reste sans aucun doute une des plus digestes
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2012
    Quelques années avant de lui faire interpréter l’inoubliable Cléopâtre, Joseph L. Mankiewicz donne à Elisabeth Taylor le rôle d’une hystérique voulant éviter la lobotomie. Sa folie freudienne se retrouve tout autant dans le scénario ambigu abordant indirectement des sujets délicats (inceste, cannibalisme, frustration sexuelle...) que dans la mise en image baroque qui s’inspira ouvertement des codes propres aux films d’épouvante. Katherine Hepburn, dans la peau d’une riche veuve mégalomane et épleurée, est tout aussi effrayante et Montgomery Cliff est excellent.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2011
    Un film magnifique, un trio d'acteur époustouflants (surtout Elizabeth Taylor qui est magique dans ce rôle de "folle". Le film aborde des sujets très difficile (homosexualité, cannibalisme..) avec brio. Et la dernière séquence flash-back est une des plus belle du cinéma. Un grand film.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 216 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2011
    Bon film, à découvrir de préférence !! Malgré son côté assez "lourd" et son rythme irrégulier, "Soudain l'été dernier" reste une œuvre fascinante porté par un trio d'acteurs exceptionnels et une mise en scène soignée... C'est pas un chef-d'œuvre à mes yeux, mais ça reste un Drame à voir au moins une fois dans sa vie.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2011
    On reconnait tout de suite le style de Tennesse Williams : les thèmes de la folie, de la sexualité, de la frustation s'entremêlent pour donner un beau bouquet d'horreur. Car l'horreur et la vérité jouent à cache-cache dans ce film étrange. Carnage psychologique et règlement de comptes avec les morts. Ce Mankiewicz atypique présente des acteurs chevronnés, tel que Katharine Hepburn, Montgomery Clift et surtout Elizabeth Taylor qui rappelle La Chatte sur un toit brûlant, une autre adaptation de Tennesse Williams. Malgré tout, Soudain l'été dernier déçoit de la part du grand metteur en scène de La Comtesse aux pieds nus, Eve et L'Affaire Cicéron. De même que pour la comédie musicale Blanches colombes et vilains messieurs, mieux vaut oublier qu'il s'agit d'un Mankiewicz.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2009
    Un très bon Mankiewicz. Un scénario original de Tennessee Williams interprété par des acteurs mythiques, Taylor et surtout le Clift.
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2016
    Je ne sais pas vraiment quoi dire sur ce film. Ca m'a laissé assez indifférent. Que ce soit bien réalisé okay. Bien écrit okay. En même temps vu les personnes qu'il y avait à la barre comment aurait-il pu en être autrement ? Mais bon déjà j'ai du mal avec Elizabeth Taylor, enfin ici son personnage force l'empathie. Après je suis mitigé quant à l'utilisation des autres personnages parce que Williams sait assez bien écrire des personnages insupportables. Et ici à part le doc et Taylor ils sont tous plus cons les uns que les autres, tous à interner, et justement même si je trouve que c'est marrant de voir plus fou que le personnage qui l'est prétendument bah je trouve que c'est assez facile comme ficelles. Je veux dire à aucun moment on a envie de les réhabiliter. Alors que si on prend La chatte sur un toit brûlant bah le père ça a beau est un salaud fini il y a ce moment incroyable où il se dévoile et on comprend tout le personnage. Ici ce sont juste des idiots finis. Du coup voilà j'ai senti comme une hystérie qui se dégage du film avec la musique très assourdissante, les personnages qui déballent du texte sans souffler qui se coupent la parole, qui parlent tous plus fort les uns que les autres et puis dans la révélation avec les images qui se superposent, qui se succèdent, qui assomment avec des gros-plans comme des coups de marteau sur la tronche. La mise en scène est là, pas forcément très subtile mais vraiment efficace. Et comme c'est le premier Mankiewicz que je vois je suis un peu déçu mais j'attends beaucoup de certains de ses autres grands titres.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2010
    Interprétation remarquable et inoubliable à la fois de Katharine Hepburn dans le rôle d'une riche veuve et de Elizabeth Taylor dans celle de sa nièce hantée par un passé des plus douloureux.
    Les deux actrices sont à la fois touchante, fragile et émouvante et elles servent à merveille la mise en scène subtil et d'une constance maitrise de Joseph L. Mankiewicz.
    Montgomery Clift joue, quand à lui, le rôle du docteur Cukrowicz avec beaucoup de talent et nous livre une de ses plus belles interprétations.
    Il s'agit donc d'une des plus belles oeuvre de ce réalisateur, grâce aussi à certaines séquences ( notamment le long flash back racontée par Elizabeth Taylor vers la fin du film )
    qui restent gravées dans les mémoires bien après le visionnage.
    A voir et a revoir.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    42 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2016
    Sur le papier on a Elizabeth Taylor, Katharine Hepburn, Montgomery Clift et Joseph Mankiewicz pour faire briller l'ensemble. On peut partir confiant sans se poser trop de questions. L'histoire est originale pour le moins et au fil du film on se rend compte que c'est même plutôt bien réalisé par moment. Pas de mauvaise surprises jusqu'ici mais ensuite où est passé le film ? Le fond, la forme, le gras voir l'intêret ? Au bout de 3/4 d'heure je me suis dit ce film me fait bien CH**ER et ça ne s'arrange pas par la suite. J'ai clairement l'impression de m'être fait voler et assurément d'avoir perdue mon temps ! 1h50 ce truc quand même ! Ne faites pas la même erreur.
    lilybelle91
    lilybelle91

    44 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2011
    Grand classique parmi les classiques, ce drame vaut plus par la grande qualité de son interprétation que par la flamboyance de sa mise en scène très plan-plan !
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2011
    Je suis sans doute trop sévère. En effet ce film est une adaptation tout a fait correcte de ce qui est un chef d'oeuvre de Tennesse Williams. Le seul véritable reproche que je fais à "Soudain, l'été dernier", c'est de se dérouler à un rythme trop élevé. Mais ce serait à moi de remédier à ma compréhension très limitée des enjeux et des thèmes développés par exemple en regardant une deuxième fois le film et en y réflechissant.
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2018
    Considéré à l’époque de sa sortie comme une œuvre mineure dans la carrière de Joseph Mankiewicz, Soudain l’été dernier était assurément un film en avance sur son temps et donc mésestimé et sous-évalué. Il faut dire qu’il est assez hallucinant d’imaginer de nos jours un studio hollywoodien produire un film qui évoque pêle-mêle l’homosexualité, l’inceste, la pédophilie et même le cannibalisme. Autant de thèmes qui ne sont jamais explicités, mais qui innervent l’intégralité du métrage. Basé essentiellement sur des dialogues, profus et d’une rare ambition littéraire, le film n’est pourtant jamais ennuyeux tant les dialogues écrits par Tennessee Williams (et adapté par Gore Vidal) sont passionnants. Ils sont également joués avec maestria par deux actrices formidables. Au milieu, Montgomery Clift semble quelque peu perdu, largement diminué par son accident et sa chirurgie faciale, mais cela sert plutôt bien son personnage de docteur cherchant à faire toute la lumière sur une affaire trouble. Largement marqué par l’empreinte de la psychanalyse, Soudain l’été dernier bénéficie également de superbes décors et d’une réalisation très inspirée, en faisant l’une des meilleures adaptations de Williams et l’un des meilleurs films de Mankiewicz.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juin 2011
    Une oeuvre magistral, des acteurs mythiques. Quel suspense !
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