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    38 témoins
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    297 critiques spectateurs

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    Ciné Phil
    Ciné Phil

    9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 décembre 2012
    Nullissime ! Un film pédant qui prétend passer des messages, mais tout est creux et stéréotypé. Sophie Quinton est lamentable, les dialogues avec Yvan Attal semblent tout droit sortis d'un sketch parodique des Inconnus.

    Bref, c'est très mal joué et sans intérêt. Le seul personnage ayant un milligramme d'intérêt est le procureur, et encore.
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2012
    Adapté du roman de Didier Decoin, « 38 témoins » narre les conséquences d’un meurtre sur l’appareil judiciaire, les journalistes et les personnes qui, présentes sur les lieux et donc témoins des faits, ne sont pas intervenues et pire ont nié avoir vu quoi que ce soit. Le film analyse finement, sans jamais fournir de jugement ou de réponses (laissant cela au spectateur), les dilemmes et les questionnements qui affectent les divers protagonistes du drame : policiers, procureur, journalistes, conjoint des témoins absents au moment des faits et bien entendu les témoins eux-mêmes. C’est un peu le procès de l’indifférence urbaine face aux crimes et délits qui affectent des inconnus dans notre environnement immédiat. Ce questionnement sur la responsabilité des témoins passifs (et donc aux yeux de la loi complices) est traité de façon frontale et mise puissamment en exergue durant la reconstitution des faits par la police en leur présence qui s’avère le moment le plus intense du film et pointe de façon crue et terrible les projecteurs sur l’attitude abjecte et tellement commune des témoins durant le meurtre ; la durée du crime, vraiment longue, jette un regard terrifiant sur l’ignoble de leur inaction. Mais si le film est convaincant dans l’aspect situationnel, il se montre en revanche plus faible au niveau des personnages qui ne parviennent pas à donner l’impression d’être autre chose que de froids archétypes. Cet aspect un peu déshumanisé des personnages vient entre autre des dialogues qui pour bien écrits qu’ils soient, le sont justement trop au point d’en être trop pompeux. Ils ne parviennent jamais à paraître naturels, à couler comme dans une conversation de tous les jours, entraînant une artificialité des rapports entre les individus. Le film n’en demeure pas moins passionnant grâce à un paradigme fort qui sauve d’une rigidité émotionnelle sclérosante. À voir pour faire naître un débat sur l’anonymat parfois criminel dans les centres urbains.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2012
    Une jeune femme a été assassinée, la nuit dans une rue du Havre. Les riverains ne savent rien, ils dormaient, n’ont rien vu, rien entendu. Un homme se souvient d’avoir entendu des cris, il décide d’aller tout confesser à la police. Mais si la vérité éclate, il faudra poursuivre 38 personnes pour non-assistance à personne en danger. Peut-on faire le procès de l’indifférence et de la lâcheté ?
    Sur un rythme lent, ce faux thriller s’intéresse plus à la lâcheté collective et à l'indifférence des témoins qu’à l'enquête policière. Un film noir sur l'individualisme et l'indifférence, sur la peur, le mensonge et la culpabilité. Le port et la ville superbement filmés accentuent la mise en scène dramatique et oppressante.
    Ti T
    Ti T

    7 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2012
    C est un film qui questionne et c est un film qui derange parce qu il montre une sinistre vision de la nature humaine. A tel point que le film apparait peu credible sur le fond. Tant qu a la forme, le film se veut lent et c est plus que reussi. On s ennuie ferme. les dialogues sont irreels et le tout est tres indigeste. Au final, le sujet etait interessant mais le produit final rate.
    FaRem
    FaRem

    7 367 abonnés 8 811 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 novembre 2012
    L'idée de départ n'est pas mauvaise surtout si ça avait été un film policier mais là que c'est long, long à n'en plus finir je l'ai regardé jusqu'au bout pour voir le dénouement mais j'ai lâché à même pas la moitié du film.
    Guillaume
    Guillaume

    89 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2012
    Alors, si vous aimez les effets spéciaux, des actions à couper le souffle ou bien encore un humour déjanté, passez votre chemin ! "38 témoins" possède un côté fichtrement original, décalé ; bref, inclassable.
    Tout cela tient par le thème traité, la lâcheté et la culpabilité qui en découle. Les dernières minutes sont poignantes, gênantes. Et Yvan Attal joue vraiment bien le rôle du dépressif naissant.
    deaq25
    deaq25

    7 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2012
    « 38 témoins » se veut réaliste et représentatif de notre société actuelle. Un meurtre d’une jeune étudiante cruelle mais qui devient un fait divers ordinaire. Le film manque cruellement de rythme et est assez long à des moments. Yvan Attal, qui est un très bon acteur, m’a assez déçu et on se retrouve trop souvent dans des dialogues presque philosophiques et n’apporte que de la lourdeur dans un film déjà assez lent. On laisse de côté la recherche du meurtrier pour se pencher sur les états d’âme des témoins de la scène et révèle la réelle nature de l’être humain et cela m’a séduit. « 38 témoins » trouve son apogée à la toute fin jusqu’à la séquence de la reproduction du meurtre qui est parfaitement réussi et m’a vraiment ému et touché. On ressentait vraiment la douleur dans le cri de la femme et le silence se faisant dans les appartements était insoutenable.
    A conseiller pour les dernières minutes du film !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 octobre 2012
    Très belle ambiance et belle 1ère moitié du film...Après on se demande comment la police est venue sur les lieux si personne n a appelé. Le sujet aurait été plus crédible s' il s'était passé dans un lieu public où personne n aurait bougé...
    Les débats du couple ressemblent à une pièce de théâtre, trop de dialogues et des retournement s peu crédibles.
    La 2e partie tire en longueur.
    Yvan Attal formidable en pilote de bateau de gros tonnage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 octobre 2012
    Un beau film, calme, silencieux et poétique. Le générique de début est assez anecdotique : d'énormes paquebots sont remorqués dans le port marchand du Havre. La musique nous met par contre tout de suite dans l'ambiance, une ambiance délétère, angoissante, poisseuse et mauvaise qui ne nous quitte plus. Le défaut principal du film est son rythme, qui est pourtant le meilleur pour traiter une histoire pareille avec autant de brio. C'est étrange justement, parce qu'au départ on se demande où on va, on ne comprend pas trop les tenants et les aboutissants, on s'attend à une enquête, à un mystère, mais on suit un personnage qui ne parle pas et un autre qui ne sait pas... Rien à se mettre sous la dent. Rien, sinon au bout d'un moment les phrases poétiques et sophistiquées des personnages. Car tous parlent bien. Cela pourrait être un défaut que d'entendre derrière les sons sortant de la bouche des comédiens les phrases écrites par Belvaux. Mais ces phrases expriment avec une telle précision et une telle poésie les doutes qui animent les personnages qu'on le lui pardonne facilement. Les dialogues ne sont justement pas réduits au minimum, ils font partie intégrante du travail exceptionnel du son dans 38 Témoins. Exceptionnel, oui, car avec ce film on comprend parfaitement la nécessité d'un César du Meilleur Son, ainsi que l'obligation de récompenser l'intégralité de l'équipe son : preneur de son, monteur son et mixeur. En effet, dans ce film, tantôt les personnages sont très loquaces, tantôt ils ne disent rien et on a le droit a des longs plans "silencieux" dans lesquels toute la magie de la création sonore se fait entendre, en plusieurs niveaux concentriques : ambiance appartement, bruits de plancher, vie de l'immeuble, bruits urbains, etc. C'est encore plus remarquable quand deux personnages ont beaucoup de choses à se dire, qu'ils se fixent, se sourient, ne se disent rien et partent. Quelle magnifique frustration ! Pour conclure je suis heureux d'avoir pris le temps de voir ce film sorti il y a déjà plus d'un mois. S'il reste encore en salle, ce que je lui souhaite, prenez le temps de découvrir ce film atypique, parfois dérangeant, mais très poétique.

    Source : Plog Magazine, les critiques des ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/04/38-temoins.html
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 octobre 2012
    Le film est assez ennuyeux la plupart du temps , aucune tension , alors qu'elle aurait dû être palpable , la relation du couple est pathétique dans le jeu et les dialogues , d'ailleurs les dialogues du film sont très mauvais . Néanmoins la qualité de la mise en scène de Belvaux permet finalement au film sur la fin , avec la scène de reconstitution , de ne pas sombrer.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    "38 témoins" est librement inspiré du roman de Didier Decoin, "Est-ce ainsi que les femmes meurent ?", dans lequel celui-ci revenait sur le meurtre de Kitty Genovese dans le Queens en 1964. Cette jeune femme de trente ans a été poignardée 17 fois en une demi-heure, sous les fenêtres de 38 témoins, avant que quelqu'un appelle la police. Deux semaines plus tard, un article de Martin Gansberg paraît en première page du New York Times sous le titre "Les 38 témoins du meurtre n'ont pas appelé la police". Cette affaire a donné naissance dans de nombreux travaux de psychologie sociale à ce qu'on appelle "l'effet du témoin" et qui constate que plus le nombre de témoins d'une agression est élevé, moins les chances de réaction sont importantes.
    Le roman de Didier Decoin s'attachait à retracer cette histoire-là, dans le contexte précis de l'Amérique de 1964. Lucas Belvaux a fait le choix de la transposer dans un autre lieu, Le Havre, et une autre époque, la nôtre. Pourtant, on retrouve dans son scénario de nombreux éléments de l'histoire originelle : le nombre de témoins, l'intervention d'un voisin depuis sa fenêtre, la nature même du meurtre, la révélation journalistique qui oblige la justice à intervenir. Des travaux récents ont mis à mal la version initiale, prouvant que le nombre de témoins était moins élevé, qu'il y avait eu au moins un appel à la police et que Kitty Genovese était encore vivante à l'arrivée de la police. Devenue à la fois parabole et légende urbaine, c'est à cette première version, celle de Gansberg, que Decoin et Belvaux se réfèrent.
    Lucas Belvaux explique ainsi son choix du Havre : "Le Havre est une ville très cinégénique. Ses rues rectilignes et ses angles droits permettent une mise en scène dramatique, avec des entrées et des sorties de scène, des plongées et des contre-plongées." Curieux que 2011 ait vu le tournage de deux réalisateurs étrangers dans cette ville, avec "Le Havre" de Kaurismäki. Si les deux films émargent bien entendu dans des registres très diffétrents, il y a aussi une petite touche d'irréalisme poétique dans certains passages de "38 témoins", comme la mise en scène très théâtrale et hiératique des obsèques de la victime.
    Car si "38 témoins" bouscule le spectateur dans son confort en le poussant aux limites du malaise, c'est grâce à une grande intelligence de la mise en scène qui utilise à fond les différents outils à la disposition d'un réalisateur : des dialogues très écrits : "Les victimes laissent toujours de bons souvenirs, surtout les jeunes", "Parfois, il vaudrait mieux ne rien savoir", "Un témoin qui se tait, c'est un salaud, 38, c'est M. Tout-le-monde" ou "Je ne crois pas au pardon, je crois à la justice" ; l'absence de concession dans le jeu des acteurs, tous plus ou moins antipathiques danns leur intransigeance, que ce soit Yvan Attal, Sophie Quniton ou Nicole Garcia ; la beauté froide de la photographie et la prédominence de cadrages serrés sur les personnages ; la dimension fantastique du balai des engins de transport des containers ; et surtout le travail du son, qui nous fait entendre tous les bruits de l'immeuble : des pas, des aboiements, des discussions, la télé, histoire de rendre encore plus improbable le fait de ne pas avoir entendu la victime.
    "38 témoins" est un film qui se mérite, sans concession. Il manie l'ellipse, étire les situations, introduit des enjeux secondaires comme la survivance du couple ou la responsabilité de la presse. La première partie nous laisse l'impression d'une exagération de la dramatisation : bon, personne n'a réagi, mais avaient-ils vraiment entendu, compris de quoi il s'agissait ? Et puis progressivement, le doute s'estompe, et la loi du silence qui arrangeait tout le monde vole en éclat, du fait d'un homme guidé par le remord, d'un policier écoeuré et d'une journaliste qui croit en la force de la vérité. Et le film culmmine dans la décomposition clinique de la reconstitution, orchestré à coups de talkie-walkie par des policiers-metteurs en scène qui placent les personnages devant leur resposnabilités. Laissons conclure Albert Einstein, cité par Didier Decoin : "Le monde est un endroit redoutable. Non pas tant à cause de ceux qui font le mal qu'à cause de ceux qui voient ce mal et ne font rien pour l'en empêcher."
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 septembre 2012
    Polar lent qui peut tendre à la somnolence, il montre très bien la face sombre de l'humain avec son indifférence aux autres. J'ai eu un peut de mal a me mettre de dans au début mais je ne regrette pas d'avoir résisté. Bien aimé
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2012
    L'indifférence ordinaire. Voilà le sujet principal de ce polar noir, très bien construit et réalisé. Les témoins oculaires d'un meurtre préfèrent se taire plutôt que de s'engager. Une lâcheté qui peut s'appliquer à tout. Incapacité à défendre un point de vue, à s'engager sentimentalement, politiquement... Un constat plutôt pessimiste et clairement effrayant. Lucas Belvaux dénonce frontalement la peur de s'exposer. Même lorsqu'il s'agit de la mort d'une personne. Une société égoïste et poltronne, parfait terrain pour cultiver les angoisses à des fins pas toujours bienveillantes. Le film a des airs un peu trop didactiques et théâtraux, mais le sujet est passionnant et l'ensemble très bien maîtrisé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 août 2012
    Polar sombre et inhabituel dans un cadre qui se prête bien à l'ambiance générale
    raphaboss
    raphaboss

    4 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 août 2012
    Je n'ai vraiment pas apprécié ce film, je me suis clairement ennuyé, il n'y a pas d'action, les dialogues sont plats. Beaucoup des réactions des témoins sont peu crédibles. Je ne comprends pas l'idée du film, de reprocher le laxisme du système et la lâcheté humaine, en me mettant à la place d'un témoin, je me dis que je n'aurai pas appelé la police seulement parce que j'aurais pensé que quelqu'un d'autre l'aurait fait avant moi. La lâcheté réside pas dans le fait de ne pas avoir appelé la police, mais dans le fait de ne pas l'assumer, les réactions sont très exagérées, d'autant plus que ce n'est pas a mon avis courant en France.
    Une autre chose me trouble aussi, mais moins grave, les deux fiancés ne sont pas mariés (puisqu'ils sont fiancés), pourtant au générique ils sont crédités avec le même nom de famille, il n'y aurait pas un souci?
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