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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 juillet 2013
Un sujet sensible mais au combien primordial: la lâcheté de l'être humain... Celle qui nous paralyse et finit par nous ronger immanquablement ... Des acteurs mesurés, une Nicole Garcia telle qu'on l'aime... Juste un gros bémol pour le rythme du début qui manque de nous faire décrocher. Un film essentiel.
Jusqu'au 15 dernières minutes, j'ai comparé le film à un mauvais épisode de "Commissaire Moulin". Une fois le film terminé je me suis confondu en excuse d'avoir été aussi critique envers cette série, "Commissaire Moulin", qui elle, au moins, à une histoire qui tient debout, avec un fil conducteur, des explications rationnelles et tout ce qui fait que le spectateur reste accroché jusqu'à la fin. "38 témoins" ennui profondément, ne tient pas debout et n’apporte aucun élément d'explication à son histoire. Voilà, on sait que 38 débiles ont entendu une femme se faire tuer et on ne saura jamais pourquoi personne n'a, ne serait-ce qu'appeler la police. Pourtant il y en avait des choses à creuser dans ce film, voir même diverses fins qui auraient pu rendre ce film poignant et inattendu... Mais bon quand on a pas de talent et surtout quand on a l'imagination d'un escargot en vacance, forcément on va pas loin dans la surprise. N'est ce pas monsieur.... euh il s'appelle comment déjà le réalisateur? SCANDALEUX!!!!!!!!!!!
Voilà un film fort qui ne laissera personne indifférent. Scénario adapté d'un livre de Didier Decoin, cette réalisation probante à l'univers pesant et au jeu d'acteur tout en retenu est tout simplement réussi et laisse songeur. Lucas Belvaux est vraiment doué et il retrouve Yvan Attal auquel il avait confié le rôle principal dans "Rapt", excellent film à voir aussi.
Si le sujet est intelligemment traité et l'interprétation au niveau, ce film est malheureusement beaucoup trop long et mou pour susciter le moindre intérêt.
Tres belle ambiance (photo, musique). Quelques scenes fortes et terribles (l'aveu nocturne, la journaliste face au procureur et bien sur la reconstitution). Un film fortement marquant, malgre quelques exces surprenants de-ci de-la (dialogues ou jeux d'acteurs excessifs...) qu'il faudra pardonner... A voir.
Emballés par leur collaboration sur Rapt en 2009, Yvan Attal et Lucas Belvaux se retrouvent pour 38 témoins, adapté du roman de David Decoin, Est-ce ainsi que les femmes meurent ?, sorti en 2009 aux éditions Grasset et Fasquelle. Malgré une réussite plastique irréprochable et une exploitation plaisante des rues du Havre, force est de constater que 38 témoins, neuvième film de Lucas Belvaux, n'a pas la même force des précédentes oeuvres du cinéaste et se voit surtout desservi par l'interprétation monotone et apathique d'Yvan Attal. Certes, nous retrouvons les personnages « made in » Belvaux (moraliste mais jamais moralisateur) et les thèmes de prédilection du metteur en scène (la peur, la justice, le mensonge, la lâcheté, le couple), mais les dialogues interminables sonnent creux, aucune scène ne fonctionne, à part peut-être celle de la reconsitution qui fait froid dans le dos, et le jeu des comédiens laisse fortement à désirer. Si le spectateur devient témoin de ces témoins, l'absence d'émotion et d'empathie envers le personnage principal nuit considérablement au film, tandis que le récit n'avance jamais, se perd avec des personnages secondaires inintéressants, tandis que les mêmes accords de guitare ne cessent de jouer avec nos nerfs. Seule Nicole Garcia apporte un peu d'âme à l'entreprise.
Film d'une nullité absolue. Un meurtre est commis durant la nuit et personne, parmi le voisinage, n'a appelé la police. Voila. Seul, le héros, Yvan Attal, sinistre dans ce film, a des remords et vivant une descente aux enfer, finira par reconnaitre son non assistance à personne en danger. Fin du film. Belveaux sans doute en mal de dénonciation sociale,n' a rien trouvé d'autre que ce sujet bancal pour affirmer que l'homme est lâche et pourri. Le problème c'est qu'on ne comprend pas très bien pourquoi, parmi ces fameux 38 témoins, 38, vous reconnaitrez que le chiffe en impose, personne n'a réagit ce soir là et surtout on comprend encore moins ce que cela aurait changé car de la façon dont l'histoire nous est présentée, tout le monde dormait, seuls les cris de la victime aurait été entendus, le meurtrier étant passé à la trappe, totalement inaperçu..Alors, il y a la journaliste qui fait bonne figure qui va prendre son bâton de pèlerin mais face au système politico-judiciaire corrompu que peut-elle espérer? L'image, la lumière, tout est laid. Bref affligeant.
Une étudiante est tuée en bas de chez elle. 38 personnes ont vu ou entendu ses cris d'angoisse, de peur, de désarroi. Pour autant, aucun n'est intervenu, aucun n'a prévenu la police. Pourquoi ? A travers ce fait divers sordide, le réalisateur nous plonge dans la psychologie de ces 38 témoins et nous entraine à réfléchir sur nous même : aurions nous agit ? Aurions nous empêcher la mort d'une innocente?
Lucas Belvaux nous avait habitués à mieux. Le thème est intéressant, bien sûr, mais la mise en scène est lente et laborieuse, et les dialogues n'ont aucune vérité. Le résultat est un film qui se traîne et ne parvient pas à nous émouvoir, encore moins à nous passionner, même si, évidemment chacun se pose la question : qu'aurais je fait à leur place ? Allez, Lucas, oublie vite ce raté et refais nous de bons films comme tu sais le faire !!!
C'est dur, fermé ,froid comme le visage d'Attal impavide tout le film! On n'en sort pas plus intact que quand on voit des scénarios sur la maltraitance des enfants ou des plus faibles La ville du Havre est aussi un personnage qui inquiète et obsède Je l'ai préférée dans ce portrait sans fard à l'appropriation personnelle de Kurosmaki A voir en (bonne) compagnie pour les débats et/ou échanges aprés la séance!