Avis : While We're Young - Page 8

Cela commence comme une comédie de moeurs culturelle et générationnelle fort réussie, mais perd progressivement de son intérêt. Dommage.

On est dans un film style Woody Allen un peu raté.
Ce film nous montre deux relations amoureuses, un couple de quadragénaire qui vit dans un monde moderne, incarné par les nouvelles technologies, et de l'autre côté des jeunes nostalgiques d'une époque qu'ils ne connaissent pas.

Le jeu des 4 acteurs principaux sont parfaits, d'autant plus que leurs personnages sont tous identifiables grâce au scénario et à la mise en scène de Noah Baumbach. Ce film a un vrai fond humain et toutes les générations peuvent s'y retrouver car on nous présente toutes les caractéristiques anti-héroïques des personnages comme la jalousie, le mensonge ou la manipulation. On touche aussi à la crise de la quarantaine et la soif d'ambition et de gloire pour les jeunes. Un autre aspect important qui rend ce film intéressant, est de faire évoluer les personnages.

En revanche, en voulant donner un aspect comique sans avoir le talent de Woody Allen, on fait redescendre le film de plusieurs catégories. Cet humour raté passe par des seconds rôles totalement ridicules et caricaturaux et des dialogues inutiles et inintéressants. Dommage.

En 2014 Noah Baumbach réalisait cette petite comédie caustique aux bavardages pétillants sur le choc des générations dans le New-York des beaux quartiers (oui ça sent la « Woody Allen Touch »). Avec un beau casting (Stiller, Watts, Driver), ses réflexions intéressantes sur le temps qui passe et sur le milieu artistique (ici la réalisation de documentaire), le film développe un humour acide pour aboutir à une satire affûtée. Le rythme faiblit parfois mais le visionnage reste agréable et plein de charme.

Une bonne comédie sur le temps qui passe et comment les jeunes d'aujourd'hui sont les vieux d'hier et de demain.
Gentillet mais intéressant. Un divertissement sympathique.

un film très surprenant qui a réussi à me mettre en situation d'inconfort tout du long, et à me faire sentir plus proche des quadras que des "jeunes" à 27 ans
je trouve que ce film a le mérite d'apporter une expérience différente même si elle n'a pas vraiment sa place en "comédie" (c'est plus un film de réflexion qu'un film drôle au final)

Cela aurait pu être un bon feel good movie à l'américaine, le cast, le cadre, l'histoire... Seulement la fin m'a géné ( attn spoilers ) : le couple Watts/Stiller ne veut pas d'enfants et le revendique fièrement, plus ou moins dirons nous, mais ils finissent quand même par se glisser dans le moule et ça dessert totalement le propos du film... Dommage.

En quelques années, Noam Baumach s’est imposé comme le plus à même de reprendre le travail de Woody Allen là où ce dernier le laissera tôt ou tard, à la notable exception près que le Dauphin préfère ouvertement, à l’exploration badine des mystères des sentiments l’analyse sous anxiolytique de la condition d’être humain dans le New York du nouveau millénaire. Ce sont sans doute les limites de ce cinéaste, globalement subtil mais désespérément prisonnier de la petite sphère culturelle qu’il fréquente. Josh et Cornelia, couple de documentaristes quadragénaires aisés mais vaguement éteints sympathisent avec un autre couple, plus jeune de vingt ans : elle fait du yaourt bio, il se rêve en futur génie du documentaire, ce qui titille les pulsions de mentor de son aîné. au contact de cette jeunesse hipstérisée jusqu’à la caricature, le couple englué dans sa routine et ses projets avortés va retrouver une seconde jeunesse...mais maîtrisent-t-ils bien tous les codes d’une génération déjà prête à prendre leur suite ? C’est sans véritable surprise que se déploie ce petit drame existentiel qui traite de la crainte de vieillir, du choc des générations et de l’égotisme parfois ridicule du processus créatif, mais certaines scènes du film sont franchement drôles (la processus de mimétisme en split-screen, le week-end chez le gourou,...) et c’est définitivement chez Baumbach que Ben Stiller livre ses plus belles prestations. Toutefois, il est patent que le réalisateur est totalement prisonnier de ce microcosme artistico-cultureux dont il brocarde paradoxalement les travers avec une certaine finesse : les références culturelles, les lieux, les enjeux, les difficultés,...tout cela ne concerne qu’un tout petit univers très incestueux, qu’on retrouve dans la plupart des grandes métropoles du monde mais qui, au cinéma, semble particulièrement florissant à New York. Aussi déconnecté de la réalité que peut l’être la comédie de moeurs parigote, le résultat, certes bien écrit, plus orchestré et construit que le vaporeux “Frances Ha� dans lequel Greta Gerwig se laissait porter au gré des événements, finit par s’apparenter à l’observation sociologique des petits drames qui secouent un milieu privilégié, par un observateur interne qui ne peut et ne veut pas se montrer trop cinglant avec ses pairs.

le sujet sur la différence entre les 2 générations était une bonne idée sur le fond mais alors quand on creuse et voit ce qu'ils en ont fait ? c'est juste une énorme catastrophe à regarder, ca se perd dans des travers, des à cotés pour au final arriver à une fin toute simpliste juste là car il faut une fin au film mais dont on attendait quand même plus que ca

L'idée de départ est plutôt sympa. Comment un couple de quadras peut être transformé par la rencontre d'un couple beaucoup plus jeune. L'impact sur leur vie, leur entourage, leur vision du monde, sur le couple lui même etc ...
Et comme si cela ne suffisait pas pour faire un film, une deuxième thématique vient se greffer, une intrigue, sur l'honnêteté, la sincérité, la vérité ...
Et finalement, on ne sait plus trop de quoi le scénariste veut nous parler.
Il y a cependant quelques bonnes scènes
Dommage ...

j'aime beaucoup les films avec Ben Stiller. c'est mon acteur américain préféré! ce film es plus sérieux que d'habitude mais j'ai aimé car il est intelligent. et ils nous apporte des choses . on on rigole et on passe une séance avec ce film .

bof… vendu comme un film Woodyallenien, je m'attendais à plus de finesse et de pertinence.
l'ambiance New Yorkaise est bien restituée et les interprètes sont à la hauteur, mais je n'arrive pas à m'amuser vraiment de ces situations.

Un couple de bobos new yorkais revit au contact d'un couple de hipster de 20 ans de moins.
Un choc entre des modes de vie, des moeurs et des attentes opposées qui vont se croiser.
Certains détails sont finement épinglés, comme ce refus de la technologie chez le jeune couple préférant vinyls et VHS, comme pour mieux échapper à la société uniformisée de nos années et se raccrocher à un passé, une nostalgie toujours bonne à recycler. Notre couple de quarantenaire use et abuse a contrario des smartphones et autres balladeurs numériques, vie à fond la vie moderne, avec ses angoisses et son formatage mais espère en l'avenir.
Josh envie ce couple que rien ne freine, profitant des choses de la vie sans se prendre la tête, alors que son propre couple s'enlise dans la routine et les regrets.
Un même boulot pour les personnages de Ben Stiller et Adam Driver : monter des documentaires. Josh a beau ramer sur son doc depuis 10 ans, il a une vision "pure et saine" de son activité quand son homologue junior est prêt à tout pour son "business" car c'est bien ce dernier qui se révèle sans scrupules et manipulateur, tel un goldenboy des 80s.
Une rencontre, une attraction, une amitié puis la belle mècanique va se gripper, une sorte d'incompréhension naturelle va survenir.
C'est bien le meilleur aspect du film, ce jeu entre des êtres en observation qui ne cessent de se chercher.
Certaines scènes sont moins réussies ou carrément inutiles comme la séance de shamanisme, la séquence du jardin d'enfants ou celle du cours de hip hop.

Un film ou il y a un réalisateur de documentaires qui se fait blouse c'est un film bien réalisé et qui montre bien l'envers de la vie

Avec l'étonnant Frances Ha (2012), Noah Baumbach exploirait le positivisme face à l'avenir, avec "While we're young", (deuxième collaboration avec Ben Stiller après "Greenberg" 2010), il aborde de façon apaisante la question de la remise en cause, personnelle, au sein du couple, dans le vie. Le spectateur devient un observateur actif, s'interrogeant sur son propre quotidien et destin, parallèlement à ceux du film que l'on vit à travers les rôles de Ben Stiller, Naomie Watts, Adam Driver [J.Edgar, Lincoln, Frances Ha,Star Wars : épisode VII...] et Amanda Seyfried [Lolita malgré moi, American gun, Mamma mia, Cher John, Ted...], servant parfaitement le propos du réalisateur...

LA comédie rafraîchissante de l'été avec un casting impeccable !