Derniers Avis : Le Majordome - Page 8

Moi qui apprécie l'acteur qu'est Forrest Whitaker - et vu le succès du film - je m'attendais à vivre quelque chose avec "Le Majordome"... Eh bien non... Déjà, niveau casting, quelle ne fut pas ma surprise de reconnaître au bout de quelques secondes Mariah Carey... Enfin bon, pourquoi pas... Mais lorsque Oprah Winfrey pointe le bout de son nez, de sérieux doutes s'installent... Ainsi, l'apparition de Lenny Kravitz me fait définitivement comprendre que ce film est un traquenard qui versera forcément dans le politiquement trop correct... Et en effet, "Le Majordome" est bien loin du coup de poing anti-raciste et anti-esclavagiste qu'avait asséné le "Django Unchained" de Quentin Tarantino... Vraiment, j'ai trouvé la mise en scène de Lee Daniels trop impersonnelle, son scénario trop superficiel et les dialogues trop fades... Un film plein de pathos donc, et qui surtout ne traite jamais en profondeur son sujet... Tout juste est-il agrémenté de quelques scènes chocs pour sauver la forme, mais trop rares pour me sortir de la torpeur générale dans laquelle celui-ci m'avait déjà plongé... Bien trop lisse.

Belle destinée classique et sans surprise que la vie de ce majordome qui aura traversé toute l’histoire récente des Etats-Unis jusqu’à nos jours. Très bon boulot de Lee Daniels qui a su relever le défi de se lancer dans une grande œuvre historique, le sortant un peu des sentiers battus, avec ce gros casting à diriger. Il maintient ses intentions dans un cinéma engagé pro noir, tel Spike Lee, avec la même intelligence et surtout un grand talent pour nous émerveiller et nous émouvoir. La sauce avait extrêmement bien pris avec « Precious » et on peut retrouver une construction assez similaire dans le scénario même si on est loin du mélodrame. Il reste assez sobre pour nous montrer la vie du personnage de Forest Whitaker (excellent au passage) et nous dévoile tout le contexte politique excessivement conflictuel entre les deux groupes ethniques avec une parfaite objectivité. C’est très amusant de voir ces stars interpréter les différents présidents d’une manière un peu caricaturale mais le principal étant de voir l’évolution des consciences, ça marche. Et Lee Daniels se montre toujours aussi efficace dans les moments dramatiques alors on peut dire que la fin est rondement menée pour réussir à nous tirer une petite larme…

Film formaté pour un gain maximum de statuettes, Le Majordome est un projet ambitieux. En voulant traiter plus de trente d’année de l’Histoire américaine au travers du parcours d’un majordome noir. Malheureusement, trente ans en deux heures, il y a forcément de bâclé. Tout va vite, Luther King, la mort de Kennedy, la prise de pouvoir des différents présidents, on a pas le temps de savourer ou même de détester. Son côté larmoyant, son casting étoilé font penser aux films de Spielberg. Sauf que Spielberg n’a pas seulement montré avec La Couleur Pourpre, il a dénoncé. Lee Daniels ne fait qu’exposer des faits ou souhaitant faire pleurer grâce à ses musiques manipulatrice. Bref Le Majordome est un beau projet, mais qui rentre trop dans les cases du succès et dont sa longueur lui porte défaut.
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Un film qui retrace l'histoire des États-Unis et l’évolution de la condition des Noirs au fil des présidents qui se succèdent. Le film est bien fait mais il est trop plein de bons sentiments et d’excès mélodramatique. Cela manque cruellement de prise de position, de militantisme, d’engagement. A noter que Forest Whitaker est une fois de plus excellent.

une fresque historique à travers la condition humaine des noirs d’Amérique presque grandiose, dommage que la réalisation soit un peu trop académique. quelques passages trop superficiels.

On suit la vie d'un homme qui a vécu à la maison blanche un paquet d'années et connu un bon nombre de présidents des Etats-Unis avec leurs qualités et leurs défauts. Ainsi, on voit les coulisses de la Maison Blanche des années 50 à nos jours en vivant une partie des événements de l'intérieur. Une sorte de "Forrest Gump" où le personnage principal est "passif" et "spectateur" selon moi. Je n'ai pas trouvé le film très intéressant mais je reconnais qu'il est bien réalisé. En dehors d'informé, j'ai eu très peu de plaisir à le voir.

tres bon film, formidablement interprété qui denonce essentiellement le malaise racial americain sur ce dernier siecle. il fait prendre conscience que les champs de coton ne sont pas si eloigne et qu'il reste encore beaucoup a parcourir.

Beau film sur le sens du devoir, le courage, la loyauté. Et au-delà, une plongée instructive sur ce que fut la vie à la Maison Blanche des années 50 à nos jours. Forest Whitaker est impeccable.

Des faits historiques pour une fresque familiale. Un casting exceptionnel : Forest Whitaker est très efficace dans le rôle, gentil, cultivé, pas très subversif, avec une solide fragilité.
Mais des lourdeurs alternent aux raccourcis. Finalement, le film sert-il davantage les réactions possibles à la ségrégation ou la gestion des liens familiaux ?

Quelle réussite ! Ce film est l'un des meilleurs films que j'ai vu cette année ... C'est beau, c'est touchant et c'est, malheureusement, tristement réaliste. A voir, sans attendre !

Sur fond de saga familiale, basée sur l’ authentique histoire d’un majordome ayant officié plus de 30 ans à la Maison-Blanche, Lee Daniels nous conte le sinistre histoire de la ségrégation américaine qui sévissait (sévit ?) il y a bien peu de temps ! Mais tout le mérite du réalisateur est de le faire avec du rythme, du savoir-faire, sans ostentation et lourdeurs pontifiantes. Aidé en cela par un Forest Withaker toujours aussi impressionnant de finesse et de sobriété. L’ensemble des acteurs est impeccable sauf les présidents dont le casting est vraiment loupé ! Tous (de Eisenhower à Reagan) sont ridicules, seul Jimmy Carter étant très bon puisque lui-même saisi sur une bande réelle ! Et c’est bien d’honneur de faire représenter Nancy Reagan par Jane Fonda. Mais l’ensemble reste honnête, efficace et troublant.

Un film magnifique avec quelque temps morts mais avec une performance magnifique de Forest Whitaker.

Un film suffisamment romancé et intéressant sur l’univers présidentiel US, entre fresque politique et droits civiques.

Certains vont sûrement trouver que je suis sévère avec ce film mais c'est ce que j'ai ressenti... Première remarque, je trouve que le film joue trop sur la corde sensible en omettant beaucoup de bonnes idées, d'angles à exploiter. On suit le combat du fils, alors oui c'est un beau combat mais ça éloigne du sujet principal, la personne principale, le majordome. Je pensais en apprendre plus sur les coulisses de la Maison Blanche et non pas voir un remake de La couleur pourpre. En parlant de ce film (que j'ai aimé d'ailleurs), Oprah m'avait impressionné. Dans ce film, elle m'a exaspéré. Tout comme d'autres comédiens qui en font des tonnes juste pour émouvoir en oubliant de jouer juste. Dans l'ensemble, c'est sans surprise, médiocre. Et mis à part quelques bonnes choses (Alan Rickman en Reagan par exemple), ça ne vaut pas les éloges entendus ou lus ici ou là !!

L histoire est franchement passionnante. On suit en fait le 20 e siècle des États Unis à travers les yeux d un homme qui après avoir fuit le racisme des États du sud va pendant des décennies être majordome à la Maison Blanche et donc au service des différents présidents qui vont s y succéder. En fait le film se veut être un portrait du long chemin des noirs américains pour leurs droits civiques le film se terminant sur l accession d Obama à la présidence. Le film est formidablement interprété avec le toujours formidable Forrest Withaker dans le rôle principal et une surprenante Oprah Winfrey dans le rôle de son épouse. Malheureusement en traitant une période aussi longue le film doit prendre des raccourcis qui le desservent. La mise en scène du réalisateur de Prescious m a un peu déçue comme dans la scène de l attaque du bus qui aurait du être un des moments les plus révoltants du film et qui retombent complètement à plat ( ce n est malheureusement pas la seule). Il faut dire que par moment on a vraiment l impression de regarder un film à Oscar et que l émotion paraît dans ses moments trop calculée et faussée. Il n empêche qu il vaut largement le détour.