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Estonius
2 558 abonnés
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1,0
Publiée le 18 septembre 2023
Quand, à la 70ème minutes l'un des protagonistes demande "Vous y comprenez quelque chose ? " J'ai cru qu'il s'adressait à moi !. D'ordinaire le schéma narratif des westerns qu'ils soient américains ou italiens n'a rien de bien compliqué, là c'est tellement embrouillé qu'il faudrait prendre des notes pour y voir clair. Une telle confusion rend le film complétement inintéressant, on s'ennuie devant tant d'agitation stérile et on a hâte que ça finisse.
Cette cinquième et dernière aventure officielle de Sartana (car naturellement les contrefaçons poursuivront !) démarre plutôt bien. Sartana se fait enfermer dans un pénitencier violent, où les gardiens cruels laissent les détenus mourir de soif dans des cellules exposées au soleil. Il fait évader un complice, et tente de retrouver un magot caché. Pour ce faire, il tentera d’interroger des crapules, chacun livrant une version différentes des faits, à la « Rashomon ». Tout ce premier acte laissait augurer un volet original, malheureusement le reste ne suit pas. Car « Una nuvola di polvere... un grido di morte... arriva Sartana » s’enfonce ensuite dans une série de fourberies poussives, où Sartana entube divers méchants afin de leur soutirer des informations. Ce n’est pas toujours très cohérent, et c’est surtout gratuit, histoire de montrer des canailles s’entourlouper. D’autant plus que le film affiche une galerie de personnages jusqu’à la nausée. Impossible de s’attacher à eux, de vraiment les détester, ou de comprendre leur poids réel dans l’intrigue. Même la jolie Susan Scott est sous-exploitée ! Et l’on sait d’avance que la plupart finiront six pieds sous terre… La mise en scène est professionnelle mais n’a rien d’éclatant. Restent Gianni Garko qui fait le taff en Sartana impassible et amateur de gadgets en tous genres. Et une ou deux scènes amusantes, dont cette fusillade avec un orgue (!), le meilleur moment passé le premier acte.
Dans la veine ludique du western spaghetti, avec du cynisme, des méchants et des gadgets baroques, des faits d’arme outrés jusqu’à la parodie. Les recettes n’ont rien d’originales, il y a une intrigue policière passablement compliquée, mais c’est suffisamment bien fichu pour être drôle et divertissant jusqu’au bout.
« Une traînée de poudre... Les pistoleros arrivent ! » (titre original à rallonge : « Una nuvola di polvere... un grido di morte... arriva Sartana ») est un énième western spaghetti, donc on peut potentiellement s’attendre au pire. Eh bien pour cette fois, agréable surprise. Attention, l’intrigue, qui s’apparente à une enquête policière, est plutôt compliquée à suivre. Le réalisateur, Anthony Ascott, multiplie les fausses pistes en décuplant le nombre de méchants. On peut vite s’y perdre si on ne suit pas la cadence. Le film a également un petit côté parodique, entre « Les mystères de l’Ouest » et « James Bond ». Plon-Plon, je vous laisse découvrir le personnage, aurait pu faire un sympathique « Q » si… (je vous laisse découvrir son sort). La scène dans le bain turc est un classique chez 007. L’acteur principal, Gianni Garko (Sartana), est plutôt sobre. Les méchants sont cupides et cyniques et « justice » sera rendue. Même la jolie veuve n’est pas épargnée. Cela reste un pur western spaghetti, mais le réalisateur s’est vraiment appliqué pour un rendu de copie honnête et divertissant. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Une nullité à peine croyable, une intrigue incompréhensible et mal racontée, des acteurs à la ramasse, des scènes débiles, une bande son agaçante, tout pour deplaire