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    Bullhead
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2012
    Un grand film de cinéma, noir, tragique, monstrueusement séduisant, fonctionnant sur une plastique irréprochable, une violence silencieuse déracinante ou encore sur la performance animalesque d’un Matthias Schoenaerts qui scotche l’audience dès le premier plan. Michaël R. Roskam est le nom à retenir. Le cinéaste belge se place comme le nouveau Nicolas Winding Refn, son opposé comme son successeur. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2017
    Une histoire qui sort des sentiers battus, une scène choc mémorable, des acteurs compétents (mention à l'excellent Matthias Schoenaerts), la Belgique sort un polar dramatique digne de ce nom. Bienvenue dans la mafia "campagnarde" belge, un milieu qui ne mettra pas longtemps à captiver tant les secrets et les tensions qu'il renferme intrigueront le spectateur, le tout servi par une mise en scène de qualité.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2012
    Grosse claque, un polar bestial et une atmosphère malsaine. Tout les personnages donnent le malaise au spectateur (Matthias Schoenaerts est incroyable une des meilleures performance d'acteur de l'année) certains pourtant sont un peu étrange pour ne pas dire ridicule (les garagistes wallons). Une histoire qui possède plusieurs niveau de lecture, complexe et réaliste. Une oeuvre à la réalisation virtuose en plus mais difficile d'accès pour le grand public certainement.
    Appeal
    Appeal

    135 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    Un vrai bon film. J'étais pourtant sceptique, sur les premieres minutes, n'étant pas pris au jeu. Mais une fois le film terminé, je me suis pris une sorte de mini claque. En réalité Bullhead fait partie de ces mixes de genres que j'aime particulier. Se côtoie à la fois film policier, mafia, drame et film social. Il m'a rappelé un peu (sur le style - pas du tout sur le thème, qui n'a rien a voir) Un Prophète d'Audiard, à savoir ce genre de film parfaitement ancré dans la réalité, capable de dénoncer des problèmes sociaux tout à fait réels, et surtout de montrer toute la violence à l'état brut, si vous me permettez l'expression, car réaliste, sans effet, juste humaine et non hollywoodienne. Un film coup de poing interprété avec brio par Matthias Schoenaerts. Je ne l'avais vu que dans un film d'Audiard (tient, d'ailleurs...) le fameux De Rouilles et d'Os, dans lequel il était déjà fabuleux. C'est ce film, Bullhead, qui a révélé l'acteur, et je comprend maintenant pourquoi Audiard l'a choisit. Schoenaerts est vraiment habité par son personnage, on ne voit pas du tout le jeu, et est toujours juste pour interpréter ce bourrin boucher simplet mais extremement touchant de par son attitude, son côté paysan agressif, et son histoire horrible bien évidemment. Le côté thriller du film est bien mené, on sent une tension monté, mais on est loin des codes américains du genre, ici tout est simple, mené non par des mafieux en costards mais des parieurs pmu du coin, qui montent un petit business parallèle assez précaire. Mais c'est surtout le côté social qui est determinant, le monde de la ruralité, des difficultés qu'il rencontre et parfaitement amené, tout comme la présentation de ces jeunes enfants culturellement très peu développés, qui amènent à des actes d'horreurs souvent pires qu'en ville, ce qui est une réalité souvent ignoré. Voila le genre de film social que j'aime, je l'opposerai à d'autres belges, notamment les fameux Dardenne, qui proposent finalement un film social trop académique et littéraire, finalement assez éloigné des réalités de notre temps. Bullhead percute, sauf peut-être dans les passages de retour à l'enfance, peut-êtres trop simplement filmée. Qu'importe, malgré des défauts de rythme, BullHead est un film qui m'a marqué, et je n'exclu pas de remonter sa note par la suite si il reste dans mes souvenirs.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2012
    Bullhead nous raconte l'histoire de Jacky Vanmarsenille, un agriculteur flamand qui trempe dans des affaires louches liées à la puissante "mafia des hormones" régnant en Flandres occidentale. C'est un personnage fascinant, aux allures de brute épaisse, qui semble renfermé sur lui-même et très violent. D'ailleurs Bullhead est davantage un film de personnages qu'un film sur cette pègre particulière. Le portrait de cet homme est le coeur du film, je reviendrais dessus un peu plus tard.
    Roskam nous plonge dans une ambiance sombre, presque glauque, mais arrive à parsemer plusieurs touches d'humour de temps à autre, ce qui ne m'a pas forcément plu puisque ça casse un peu la noirceur du cadre. La distinction flamands/wallons apparaît distinctement dans ce film d'ailleurs, ce qui reflète une certaine réalité d'ailleurs, perceptible quand on va faire un tour en Belgique. C'était judicieux de proposer un schéma aussi réaliste même si j'émets quelques réserves quant aux personnages wallons souvent caricaturaux, à l'image des garagistes liégeois dont le quotient intellectuel dépasse à peine celui d'un géranium.

    D'un point de vue formel c'est plutôt pas mal même si ça ne casse pas trois pattes à un canard. Je ne suis pas fan de la photographie et des quelques filtres ici et là mais ça reste convenable, ça participe à l'atmosphère moite du film sans être moche. La mise en scène est étudiée, propre, limpide et d'ailleurs Roskam fait preuve d'un beau sens du rythme. C'est relativement lent mais le film est très accrocheur, ceci en grande partie grâce à sa structure narrative.
    La trame pourtant est assez classique, l'évolution est chronologique et plusieurs flashbacks sur l'enfance du héros font leur apparition. Mais ces séquences sont fortes et d'ailleurs les scènes concernant Jacky enfant sont aussi belles que cruelles, on y voit à la fois la candeur de l'enfance, les découvertes propres à cette période de la vie de chacun comme la fascination pour une jeune fille et toute la cruauté inhérente à cette période. Je n'en dévoilerais pas davantage car ces passages sont essentiels à la compréhension du caractère de Jacky qui en sera marqué durablement



    Comme je l'ai sous-entendu, le thème principal du film se concentre surtout sur les blessures d'un homme, marqué à vie par un évènement tragique. Matthias Schoenaerts est juste hallucinant dans ce rôle, il l'habite avec une grande conviction et contribue à rendre ce protagoniste très fascinant. D'ailleurs l'acteur est une des valeurs montantes du cinéma contemporain, on devrait le voir dans davantage de productions dans les années à venir et au vu de sa performance c'est amplement mérité. Un personnage envoûtant et charismatique qui, derrière son apparente virilité, cache une grande fragilité due à son passé.
    Le reste du casting ne s'en sort pas trop mal non plus, Bullhead s'appuye sur une solide interprétation. Le film aborde aussi quelques thèmes en surface comme l'amitié ou encore l'homosexualité et d'ailleurs j'ai trouvé ça très intelligent de ne pas approfondir en détails ces thèmes bien que l'amitié entre Jacky et son ami d'enfance Diederik prenne une place non négligeable dans l'intrigue. Ici dans Bullhead on parle vite fait d'une histoire d'amour homosexuelle sans qu'il y ait de réelle réflexion dessus, ce qui n'alourdit pas le récit, ça aurait été clairement superflu.

    Le film est assez tendu et ce dès le début, j'ai beaucoup aimé l'introduction et la scène finale est très forte. Malgré un côté légèrement classique, il y a une véritable profondeur scénaristique privilégiant un suspense malin. On évite pas quelques petits clichés, quelques (rares) scènes banales mais l'ensemble se révèle convaincant. Il y a un réel talent devant et derrière la caméra, et à défaut de révolutionner le cinéma, Roskam signe une oeuvre maîtrisée et passionnante. Le film reste de plus assez accessible, il n'y a pas de violence exacerbée ni un rythme trop lent ou encore de réflexions poussées. Le résultat global s'avère très bien rôdé.

    Bullhead m'a plu même si je n'ai pas forcément adoré de long en large. Ceci dit ça reste un film dôté de nombreuses qualités avec quelques passages marquants et un traitement très efficace de son (ses) sujet(s). On ressent une réelle empathie pour le personnage principal, une "bête blessée" qui souffre depuis sa tendre enfance, qui n'ose pas aller vers les femmes et qui cache son mal-être sous une impressionnante musculature.
    Ce film constitue pour moi une bonne petite surprise et mériterait d'être connue davantage. En tout cas il s'agit d'un bon film, assez intéressant visuellement et plutôt intelligent bien que ce soit un peu classique sur les bords. Une bonne découverte.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2013
    Jacky est un vrai taureau. Bestiale dans l’attitude et ka morphologie. Eleveur de bestiaux, quel heureux hasard, il use pour ses bêtes et pour lui-même (là çà se corse) d’hormones en tout genre. Il se considérerait pas pour une bête le gars ; et bien pas loin, et c’est le sujet le plus interressant du film. Lorsque l’on comprend pourquoi il se considère lui-même comme un morceau de barbak sans âme, çà fait froid dans le dos. Une scène d’une violence comme rarement vu au cinéma vient nous expliquer la construction chaotique de cet être mi humain mi bête. Matthias Schoenaerts a pris 27 kg pour le rôle et offre une performance colossal ; on comprend pourquoi en le voyant Jacques Audiard l’a retenu d’office pour « De rouille et d’os ». Voilà pour le premier sujet. Pour gaver ses bêtes, il use d’hormones et donc fréquente de très près la mafia pour se fournir. Il va donc être pris dans une affaire qui le dépasse de trafic de stupéfiants. Le polar est sans intérêt car il sert uniquement de prétexte à une démonstration un peu stérile d’habileté narrative.
    Sur TéléCinéObs ce ratage du film est bien en avant par Nicolas Scheller : « Ce thriller flamand sur fond d'industrie bovine s'éparpille entre ses deux sujets : un trafic d'hormones qui tourne mal et le désir d'amour contrarié d'un éleveur de bétail castré à l'adolescence et accro aux anabolisants. »
    De plus on pense à une influence à la Coen avec des personnages grotesques ; cependant le problème est que cette infuence n’est portée que par 2 personnages. Ces 2 personnages sont de plus les 2 seuls wallons du film ; ces clichés cachent toujours les mêmes réflexes communautaires au plat pays.
    De fait, il est difficile de comprendre toutes les éloges pour un film aussi bancal.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2012
    Le côté enfance "difficile" personnage testostéroné impitoyable et froid est magistral. Puis vient le rôle de la fille qui ne sert pas à grand chose qui casse tout. Déçu par la tournure facilement prévisible du récit, mais impressionné par cet acteur qui en impose (comme Mikkelsen dans Pusher II). Un bon polar belge assez déroutant.
    Guillaume
    Guillaume

    89 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2013
    Une intensité dramatique aussi remarquable que singulière. Par le jeu (fantastique) de l'acteur principal, une réalisation sobre mais efficace, l'histoire n'est au final qu'un prétexte pour se plonger sans détours dans les méandres d'un personnage, dont sa tragédie se résume à l’Évidence.
    missfanfan
    missfanfan

    74 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2012
    voilà le cinéma Flamand ça change c'est original mais très trop compliqué j'ai eu du mal à rentrer dedans,je ne m'étais pas trompé de salle s'était plus la curiosité ( d'ailleur la salle archi-comble étais minuscule ras le bol de ces petites salles quand les films marchent ) bon je suis mitigée , j'ai pas aimé ni détesté mais ce film était bien trop long par rapport à l'histoire
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2013
    un film très violent mais très bon, l'acteur principal dégage une froideur incroyable
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Mal filmé, dialogues souvent incompréhensibles, histoire tordue d'émasculation... Abandon. Aberrantes les louanges du film par certains... Là on voit que le cinéma n'est pas la même chose pour tous...
    mem94mem
    mem94mem

    94 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2012
    Excellent, prenant, admirablement interprété, très crédible. Sujet rare, scenario soilde. Vrai coup de coeur, film du mois. En disant tout cela, je suis en dessous de la réalité. Je lui souhaite l'oscar du meilleur film étranger demain soir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 mars 2012
    "Bullhead" est indéniablement la première grosse claque de ce début d'année qui était jusque là un peu pauvre. Le film ne ressemble pas vraiment à grand chose que l'on ait pu voir récemment. Oui, c'est un film noir : un "loser" cherche à se venger, dans un milieu mafieux. C'est aussi un peu un film policier et une histoire d'amour impossible ; "Bullhead" verse même dans l'humour grotesque à plusieurs moments (toutes les scènes avec les garagistes wallons). Mais au final, le film est une pure tragédie, un drame intimiste, mais qui mélange les genres avec facilité et à chaque fois la même rigueur. L'intrigue a beau être simple et claire, le bizarre et l'étrange s'y taillent également une petite place, donnant une saveur particulière au film. Baignant dans une lumière grise et servi par une mise en scène sûre d'elle (de beaux travellings), "Bullhead" trouve aussi son meilleur argument de vente dans l'extraordinaire acteur Matthias Schoenaerts, quasiment inconnu chez nous mais qui ne devrait pas le rester longtemps (à l'affiche du prochain Audiard). Avec finalement peu d'effets, "Bullhead" convainc parfaitement et devrait marquer les esprits.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2012
    Preuve du bon goût du volet Cinéma étranger des Oscars, c'est ce deuxième candidat au sésame qui se révèle la deuxième vraie bonne surprise de ce festival. Bullhead, pour un premier film, vise tout de suite haut, assez haut, et cette ambition est d'office louable. Les bonnes idées abondent, et quoiqu'orthodoxe, la mise en scène laisse peu de place à l'imperfection; tout y semble maîtrisé, du jeu de lumière ambiancé au rythme ciselé du montage.

    Transposant les enjeux classiques du film de gangster dans sa Flandre natale, Roskam prouve que, même à l'heure de la mondialisation, une même activité peut avoir une indénombrable quantité d'application régionales. Ici, la seule truanderie organisée qu'on connaisse est celle du trafic d'hormones visant à rendre le bétail plus juteux, et plus rentables. Jacky est fils de fermier, et une petite frappe testostéronée au passé mystérieux. Quand un deal avec des trafiquants d'hormone se monte, il sent que quelque chose cloche. Grâce à une écriture méticuleuse, Roskam parvient à rendre intelligible et, surtout, crédible sa machinerie scénaristique. Les différentes sous-intrigues s'imbriquent de manière implacable -ce qui peut d'ailleurs accentuer le côté prévisible, parfois- et sans impression d'invraisemblance aucune. Malgré la multiplication des personnages et des enjeux, du héros à son ami d'enfance, de l'enquête policière à base d'écoutes téléphoniques et de rendez-vous avec indic -sous fond de film porno pour faire croire à une rencontre entre amants, délicieuse idée- à la petite cuisine des mafieux du terroir, on ne perd rien en clarté de lecture. Les film est, en outre, servi par une mise en scène classique mais imparable et une photographie nickel chrome qui accentue sans effet tape-à-l'œil la noirceur de l'ensemble.

    D'une maturité impressionnante, pour un premier essai, donc. Mais pas seulement dans la forme. Car dans le fond, grâce à deux trouvailles judicieuses, Bullhead parvient à dégager des thématiques ambigus et complexes qui brassent plusieurs influences. Comme on l'a dit, en glissant le terrain vers la Flandres rurale, Roskam parvient à lui donner une crédibilité tangible: des détails quant à l'élevage du bétail aux rapports délétères entre wallons et flamands -un poil grossis par les jubilatoires garagistes de Liège, crétins fini tout droit sortis des films de Coen ou de Jarmusch, tout y passe. On est plongé dans ce film qu'on sent à la fois documenté et pétri d'influences auto-biographiques. Mais la véritable grande idée du film se tient dans la castration cruelle et sanglante du héros qui lui donne une identité forte tant sa frustration transpire au delà même de la moiteur de la salle de bain où on le voit en permanence se gaver d'hormones animales, faisant de lui le bœuf tout en musculature que son émasculation a forcé. Les troubles quant à son identité – sexuelle, existentielle, humaine- évoquent les enjeux troubles de Cronenberg et donnent au film cette substance ambigu qui manque à bien d'autres. Que ses doutes soient prétexte à des gags normatifs -la savoureuse première entrée dans la parfumerie, par exemple- ou à un questionnement plus profond -notamment la troublante scène finale qui va jusqu'à remettre en cause la nature humaine de ce héros bête de somme, sommé de tout repousser de la vigoureuse force de son crâne, ils donnent à l'ensemble du film un ton ébène, poli.

    Maintenant en tous moments l'équilibre entre le fond et la forme, entre le questionnement le plus essentiel et les dérives absurdes et grinçantes, Bullhead est probablement le film le plus abouti de la compétition officielle. Ce qui est d'autant plus épatant qu'il s'agit d'un premier film après deux courts-métrage, de son réalisateur. Un peu moins quand on repense à l'excellence du cinéma belge et plus particulièrement flamand ces dernières années, peut être le seul à savoir aussi bien combiner une approche documentariste sensible et un sens de la dérision qui évite les lourdeurs, comme La Merditude des Choses.
    Thomas P
    Thomas P

    25 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Le réalisateur nous plonge dans la campagne belge autour d’un thème à la fois surprenant et inattendu : le trafic d’hormones de croissances pour bétail. Drôle de thème et pourtant… ! On se balade entre la Flandre et la Wallonie notamment avec Jacky, ce grand gaillard qui s’injecte ces fameux produits dopants. Le film tourne autour de sa personnalité, on découvre peu à peu son passé et la raison qui l’amène à vivre ainsi, à être ainsi : un grand gaillard célibataire saturé d’hormones, violent, irritable mais aussi sensible. Un mélange de comportements qui l’amèneront à des situations tendues concernant ce commerce d’hormones impliquant toute une brochette de bonshommes atypiques. Le film montre bien la période où tout bascule, où le héros est écartelé entre les souvenirs douloureux du passé, les complications dues à ce marché noir et aussi avec ses désirs d’avenir. L'acteur Matthias Schoenaerts permet à ce film de procurer toutes ces sensations dont une fin explosive pour un film qui a su installer une ambiance agréablement stressante sur un fond de vengeance et de règlement de compte. Vive le cinéma belge !
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