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    Another Happy Day
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    183 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 312 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2012
    "Another Happy Day" fait l'effet d'une sacrée douche froide !!! C'est sûr que la comédie attendue est vite laissée de côté... Au lieu de cela, à partir d'un simple mariage, cette étude sociologique d'une famille où la grande majorité des membres est atteinte pour le moins, de sérieuses névroses, est assez terrible en soi ! Le rapport des uns avec les autres est tout à fait remarquable et très bien étudié, par un très bon jeu d'acteur bien sûr, en particulier le jeune Ezra Miller vraiment époustouflant, mais aussi par une mise en situation des personnages très juste ! En effet, chacun d'entre eux, a son portrait bien brossé et révèle vite sa personnalité profonde, sa position et son implication dans ce chaos familial. De plus, les dialogues font preuve d'une cruauté féroce et les règlements de compte font froid dans le dos...
    Un film qui transcrit très bien le malaise de cette famille américaine au fond bien torturée !
    elbandito
    elbandito

    313 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Portrait au vitriol d’une famille américaine aisée, dysfonctionnelle et surtout névrosée. On pense vaguement à Festen, mais là où le film danois de Thomas Vinterberg était captivant et tragique, le premier fil de Sam Levinson est inintéressant, terriblement lourd et caricatural. A tel point que l’on rêve de passer la camisole de force à Demi Moore et Ellen Barkin, grimaçante comme jamais. Seul le talent du jeune Ezra Miller, acteur à suivre, mérite le détour, bien qu’il campe un personnage cynique, nihiliste et psychotique un peu trop facile.
    conrad7893
    conrad7893

    258 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2013
    comédie psycho dramatique amère au sein d'une famille névrosée
    règlements de comptes, moqueries, critiques , non-dits vont avoir lieu dans cette belle maison où l'on prépare un mariage
    Eliot, ado mal dans sa peau, qui sort de cure de désintoxe, et son frère ben vont avec leur mère chez leurs grands parents pour le mariage de leur grand frère dylan., qui n'a pas vécu avec eux.
    Toute la famille est présente.
    flm comique et triste.
    Tous les personnages uns à uns sont décortiqués
    bravo à l'acteur 'Ezra Miller très talentueux que j'avais déjà vu dans we need to talk about kevin
    gabdias
    gabdias

    74 abonnés 1 744 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2013
    Premier film du fils de Barry Levinson et comédie dramatique de haute volée, il filme une famille à la limite de l'hystérie où chaque personnage est soigné, chaque dialogue emprunt d'un humour noir et sanglant. Bref, si vous avez des problèmes de famille, regardez ça vous remontera le moral. C'est cruel et foncièrement réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 février 2012
    Une voiture en route vers un mariage. Dès les premières images, les relations sont dysfonctionnelles. Les parents, les enfants, tous jouent un rôle. Et avant d’avoir rencontré le reste de la famille, déjà, les secrets, les malaises, les histoires douloureuses…

    On pouvait s’attendre, en particulier au vu du prestigieux casting, que le film se dirige tout droit vers la comédie grinçante, comme l’écrasante majorité des films nuptiaux qui se respectent. Il n’en est rien. C’est le drame qui prédomine du début à la fin. On rit peu, on est souvent triste, on a souvent mal pour tout le monde. Le jeune réalisateur Sam Levinson charge donc considérablement la barque, au fur et à mesure que le film avance. Et décide de prendre la douleur, le drame et la méchanceté de face. Avec une sauvagerie parfois assez stupéfiante, mais sans voyeurisme. Tout se craquelle, mais à une vitesse stupéfiante qui ne laisse pas au spectateur le temps de prendre ses repères avant de se retrouver confronté à une telle somme de tristesse et de rancœur.

    Dans un déni quasi complet de la comédie, le film dispose d’un angle d’attaque intéressant et assez original. Mais pour tenir un cadre et une tension de cette ampleur deux heures durant, il faut pour un réalisateur disposer de trois cartes maitresse : une mise en scène en béton armé, des personnages bien écrits et d’excellents acteurs. On pourra dire que Sam Levinson dispose au moins des deux derniers, ce qui permet au film de tenir relativement bien la distance. Grâce à des comédiens plutôt à l’aise dans des rôles compliqués, de Demi Moore qui signe un retour incroyable, au diabolique Ezra Miller en adolescent paumé, l’acteur donnant décidemment dans le feel good movie quelques mois après le tout aussi joyeux We need to talk about Kevin.

    Un premier film assez étonnant donc, qui se donne des allures de Festen indépendant américain. Mais pour se hisser à la hauteur de son modèle danois, il manque à cet another happy day une ampleur de mise en scène que le jeune réalisateur n’a pas (encore) dans son jeu. D’où une impression parfois de pilotage automatique, là où la multitude des personnages se serait bien prêtée à davantage de virtuosité et d’éclat la caméra en main. On sera indulgent avec un jeune homme de 27 ans, qui rate également quelques scènes d’hystérie où il ne parvient pas à donner le bon tempo à ses comédiens.

    Malgré ces défauts évidents, l’ensemble est donc plutôt une bonne surprise. De cette scène inaugurale dans la voiture jusqu’à une fin prophétique qui donne raison au nihilisme forcené d’Ezra Miller. Et qu’on lui donne la note que l’on souhaite, Another happy day est un film qui vous suit bien après que les lumières se soient rallumées. Pas mal pour un premier film.

    .http://dh84.over-blog.com/
    Oriwa
    Oriwa

    54 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2012
    À part le fait que ça gueule un peu trop, bien que voulu, c'est parfait. Le titre ironique marque l'ambiance du film : des cris, des larmes, des problèmes, des névroses... de partout, sur un ton sérieux mitigé à un humour noir. Ezra Miller a la tête de l'emploi.
    Thomas P
    Thomas P

    25 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2012
    C’est parti pour une sacrée réunion de famille, plus précisément le mariage du grand frère, fils de la mère divorcée (Lynn) issu de son premier mariage. Expliquer en ces termes, cette famille recomposée parait complexe mais c’est en partie grâce à ça que le film tire sa force et sa spécificité. Même si celui-ci met un peu de temps à éclaircir la situation en nous noyant avec des prénoms, des unions, des belles mères, beaux et demi frères et belles sœurs qui apparaissent physiquement assez tard dans le film… Toutefois, dans ce système familial complexe, certains personnages se distinguent plus facilement. La mère, Lynn, personnage central du film joué par Ellen Barkin qui a déversé 30 litres de larmes pendant le film, Demi Moore jouant la nouvelle femme de l’ex mari de Lynn mais qui a élevé le jeune marié, puis Elliot le frère ainé du second mariage de Lynn, joué par Ezra Miller. Coup de chapeau à ce dernier qui restera l’atout du film avec ses répliques et comportements inappropriés mais délicieusement piquants dans des moments mélodramatiques. Le film est ainsi tiraillé entre le rire et le drame ce qui forme un très fort contraste assez singulier. Ezra Miller incarne une nouvelle fois un adolescent qui donne du fil à retorde à ces proches…un rôle qui lui va très bien même si on est curieux de le voir sous d’autres angles. Pour le reste, les démons du passé resurgissent, notamment entre Lynn et son premier mari sans oublié leur fille suicidaire, perturbée par les épreuves du passé. Ce mariage rassemble toute la famille et va donc éclaircir ou assombrir la situation. Les problèmes des uns vont se comparer à ceux des autres. Des conflits apparaissent entre ceux qui gardent les choses pour eux et ceux qui ont le besoin d’en parler à tout le monde. Le jeune marié va-t-il choisir d’aller à l’autel au bras de sa mère biologique (Lynn) ou au bras de la mère qui l’a élevé (Demi Moore) ? Tous les membres de cette famille recomposée vont se confronter plus ou moins violemment. Un choc des caractères et un choc des générations pour une belle pagaille astucieusement réalisée.
    shmifmuf
    shmifmuf

    155 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2013
    "Another Happy Day" est un portrait sans concession d'une famille explosée voir en miettes.
    Son humour féroce ne fait qu'amplifier le sentiment de malaise que l'on ressent au cours de certaines scènes particulièrement dramatiques.
    C'est cet humour qui rend ce film supportable avec ses personnages déjantés (Demi Moore est pour une fois très à son avantage).
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2012
    Auréolé de son prix du meilleur scénario et rare comédien dans les films de son père Barry, Sam Levinson signe un premier film flirtant largement du côté de Festen, au ton monolithique et à l’ambiance mélancolique jusqu’à l’excès. Cependant tout n’est pas à jeter, loin de là !
    Par un parti pris radical d’emmener son film vers un ton dramatique et tendance arty, Sam Levinson prend le risque d’être jusqu’au-boutiste au risque de provoquer une overdose chez certains spectateurs. Pourtant, une certaine efficacité opère dès les premières minutes pour ne plus lâcher le spectateur intéressé de parcourir cet univers hystérique et mélancolique.
    Levison s’inscrit donc comme un réalisateur extrême. Pourtant, pour qui se laisse aller à la découverte de son film, un intérêt étrange et une sincérité apparaissent immédiatement dans la mise en scène.
    Difficile de faire plus tranché quand on s’aperçoit de la direction dans laquelle le réalisateur compte diriger son film. C’est noir, noir obscur même, presque parodique tant tout est extrême et en souffrance dans le regard posé sur cette famille. Aucun personnage ne sauve ne serait-ce qu’un instant, la frénésie et la déprime dans laquelle les membres de la famille s’inscrivent, presque tous clichés.
    C’est en cela que Levinson étonne ; film noir profond, radical, à la frénésie sous-jacente, hystérie présente, malaise profond et névroses qui voient le jour, tout est empreint d’un négativisme appuyé. Cocktail pour en faire film détestable se jouant de lui-même. Et pourtant une efficacité par une mise en scène soignée et une direction d’acteurs parfaite donnent à porter le film vers d’autres horizons.
    Nous sommes immédiatement happé par cette âpreté, ces personnages nous touchent dans leur détresse presque extrême. Sous un effet choral, donc non-redondant, on passe d’un « caractère » à un autre pour finir par rire de certaines réactions et répliques bien écrites. Trop écrit ?, oui sans doute mais Levison prend ce risque, menant son film à la limite du supportable. Il fait exploser ainsi les « codes » du film marital, les détourne comme pour mieux créer un genre en soit.
    Certains resteront sur le bord de la route, avec panneaux « n’y aller » pas, les autres, comme un enchantement onirique, inexplicable, se laisseront séduire par cette matière entre deux frontières.
    Les répliques très écrites (trop ?-on le répète-) donnent par le jeu des comédiens la parfaite résonance d’une famille crédible dans sa composition.
    Ellen Barkin, en tête d’un casting parfait (décidément, en ce moment…sic.) donne le « la » d’une partition presque théâtrale du film marital (si l’on peut inscrire le film sous cette étiquette). L’extrémisme de Levinson pointe une nouvelle fois son nez par l’énormité des affres que ce seul personnage condense, pourtant, on adhère toujours, comme par séduction. Le tout n’est que continuité. Ezar Miller, découvert dans le récent We need to talk about Kevin, confirme tout le bien qu’on pouvait penser de lui et va même au-delà tant le comédien dégage une nouvelle fois un magnétisme évident autant de présence que de jeu ; addictif et brillant. Le reste n’est qu’un délice d’ensemble tant Demi Moore (re)devient surprenante de jeu, Thomas Haden Church parfait de justesse et le casting digne de « seconds couteaux » de haute tenue. Cerise sur le gâteau, l’immense George Kennedy, qui dans un rôle trop évident, donne une ampleur tenante à son personnage. Seule une séquence finale inutile et convenue viendra gâcher le plaisir. Même si dans un élan d’unité (noire) Levinson poursuit sa mise en scène, une certaine lourdeur apparaît alors.
    Ceci reste un détail sur un film tranchant. Tout le monde ne voudra pas participer à la noce mais pour qui s’autorise un peu de vacuité, on se surprend à se laisser prendre par cette invitation noire-acide mais forte de ressentis.
    En attendant Levinson confirmer, Another Happy Day par son parti pris est un film au moins à tolérer, au pire à voir, entre surprises et émotions radicales.
    http://requiemovies.over-blog.com/
    bsalvert
    bsalvert

    317 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Une comédie qui ne distrait que moyennement c'est rare et pourtant avec celle-ci on est servi.
    PLV : aux complétistes de Demi Moore uniquement.
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2012
    Une comédie tres tres américaine comme je les aime Regroupement de déjantés, chacun à la recherche de son improblable équilibre et pret à tout pour le garder !Tous les acteurs sont formidables, mais "l'acide"Erza MILLER creve l'écran!
    Yetcha
    Yetcha

    739 abonnés 4 258 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Après avoir vu le deuxième film de Sam Levinson, je m'étais dit, il faut que je vois sa première réalisation, pour retrouver cet engagement, cette critique de la société, cette qualité de cadrage... Ouille, je reste sur ma faim. La critique acerbe de la société états-unienne et de la cellule familiale est bien là, mais les personnages ne sont pas attachants, le cadrage est plutôt digne d'un téléfilm, on sent qu'il y a 7 années qui sont passées entre Another Happy Day et Assassination Nation, et ne parlons pas de la photographie. Une première oeuvre pas exempte de défauts comme je le dis, pourtant, au milieu de cet esai moyennent transformé, surnage une lueur d'intensité qui prendra de la puissance dans son deuxième film. A découvrir
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 138 abonnés 7 217 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2012
    Pour son premier long-métrage, Sam Levinson (fils de Barry Levinson, réalisateur de Good morning Vietnam - 1988) dresse le portrait d’une famille américaine à l’extrême opposé de ce que l’on a l’habitude de voir au cinéma. Ici, aucune trace de "l'american way of life", de la famille aimante et bien sous tout rapport, puisque l’on y découvre une mère de famille dépassée qui se rend au mariage de son fils aîné (celui qu’elle n’a pas élevé). Accompagnée de ses deux autres fils (dont l’un est précoce et l’autre toxicomane), et rejoint par sa fille (à tendance suicidaire). On y découvre par la même occasion, les autres membres de la famille, entre la mère indigne et méprisante, les sœurs médisantes et l’ex-mari accompagné de sa nouvelle femme (sexy mais insupportable). Sam Levinson prend un malin plaisir à dépeindre une famille toute entière (incarné par une formidable distribution, réunissant entre autre : Ellen Barkin, Ezra Miller découvert dans l’excellent We Need to Talk About Kevin - 2011, Kate Bosworth, Demi Moore, George Kennedy & Ellen Burstyn), virulent, corrosif et pourtant si drôle, Another Happy Day (2011) est une bouffé d’air frais au milieu de toutes ces productions US toutes formatées.
    selenie
    selenie

    5 407 abonnés 6 007 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2012
    Ca aurait pu être le chef d'oeuvre indé de ce début d'année... Mais non... Un beau casting hétéroclyte qui passe même par une Demi Moore franchement étonnante. La réunion de famille qui tourne pas rond et qui finit plus ou mions en pugilat n'est pas d'une grande originalité ; on pourrait en citer des tonnes de film sur ce même sujet... Alors quoi ?! Il semble que les scénaristes aient voulu poussés encore plus loin le cynisme mais surtout les problèmes psychotiques. Car en effet pas un individu de cette famille semble "normal", ils sont tous cinglés à leur manière, ont tous au moins un problème psychologique... Si les personnages restent intéressants et que quelques scènes sont franchement magnifiques (la grand-mère qui craque devant sa fille par exemple) le film tourne vite en rond. Mais le pire reste cette frénésie maladive et psy(tous les mots) qui parsème le film de bout en bout... A ce point ça reste un abus, et au final ce film est, émotionnellmenent, aussi usant que fatiguant. Soyez préparé nerveusement parlant !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 799 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 février 2012
    J'aime bien les films sur la famille, enfin que les films où justement cette famille se déchire, et où on peut avoir peur, se sentir mal, parce que l'on sait que les situations on va les vivre, ou elles risquent de nous arriver, que les gens sont si médiocres que quelque part on a peur de leur ressembler, et pourtant on le sait, quelque part on est comme eux. Je citerai bien sûr le génial Saraband de Bergman, ou bien Sonate d'Automne du même réalisateur, à nos amours de Pialat, et dans une certaine mesure un conte de Noël de Desplechin et le très récent Melancholia. Après je sais qu'arriver à égaler un de ces films c'est dur, mais je m'attendais au moins à quelque chose du niveau de Crazy Stupid Love, qui a défaut de réussir ses scènes dramatiques arrivait à faire rire, sauf que là contrairement à ce que veut nous faire croire le directeur marketing, ce n'est pas une comédie, mais un drame. De prime abord, oui, je m'en fous moi, si tu m'émeus, je m'en fous de ne pas avoir ris.
    Sauf que le film est raté à un niveau assez colossal.
    Alors déjà on se tape TOUS les clichés de la famille : la mère qui n'aime pas trop sa fille et on ne sait pas pourquoi, cette fille qui a un fils qui se drogue, atteint du syndrome de la tourette, et son autre fils qui a des troubles du spectre autistique, sa fille qui s'automutile, ses soeurs qui ont un humour digne de Couet (c'est dire le niveau de beauferie du truc), elle est divorcée, son père va bientôt mourir, sa fille ne veut plus parler à son vrai père (celle qui s'automutile, il faut suivre), la nouvelle femme de son ex-mari qui fait tout pour l'emmerder. Bref la totale. En fait je suis de mauvaise foi, il y a un cliché que l'on a pas : celui de l'enfant mort jeune qui hante la famille (au sens figuré), mais à part ça, ils y sont tous.
    Non sérieusement qu'est ce qui ne va pas dans la tête du réalisateur (qui est aussi scénariste), il voulait faire quoi ? réussir un best of des pires clichés et les traiter au premier degré comme ça a déjà été fait 160 fois ?
    Ah et il faut que je parle d'un truc génial, le mec qui filme ne doit pas savoir se servir d'une caméra, elle doit être réglée sur autofocus (lève les yeux au ciel), parce que lorsque les personnages se déplacent rapidement, et bien il y a un flou, comme moi lorsque je m'amuse avec ma caméra DV, non mais on se fout de la gueule de qui là ? à moins que ça soit un hommage à Festin (relève les yeux au ciel).
    Parlons maintenant d'un truc génial, le gamin a une caméra, et filme parfois n'importe quoi, ça sert à rien, mais on nous le montre, je pense que le réalisateur s'est dit : "oh trop subtile pour que le spectateur ait des informations sur les personnages, parce que le spectateur est un peu con, donc il ne comprendra pas, il faut bien qu'un personnage l'explique à la caméra".
    Je suis navré, mais non, c'est quoi ce truc ?
    Je suis médisant, mais toutes les scènes sont ratées, plombées par quelque chose de différent à chaque fois. Je ne peux pas y croire.
    Ah et l'actrice principale : Ellen Barkin c'est pas possible, elle est immonde, son visage empeste la chirurgie esthétique (enfin esthétique, rerelève les yeux au ciel), comment peut-on imposer ça au spectateur ?
    Qu'on nous montre des gens normaux, voir laid, parce qu'on fait dans le réalisme ok, mais nous imposer cette actrice, sans talent, avec ses lèvres refaites, ses joues tendues qui empêchent toute émotion de naître sur son visage et qui joue larme à l'oeil tout le temps, comme si elle se faisait fouetter, non mais c'est pas possible.
    C'est juste une calamité. Et moins subtile avec la musique, c'est difficilement possible.
    En fait tout est nul, les situations je n'y crois pas, à un moment le fils qui ne vit pas avec sa mère et qui va se marier dit à sa mère qu'il veut que ça soit elle qui le conduise à l'autel pour le mariage, moi ça me semble logique, mais non, le fils ne le dit pas à sa belle mère, et donc scène bien chiant, où Elle Barkin va pouvoir jouer la larme à l'oeil le rôle de la femme qui ne s'en sort pas dans la vie.
    Franchement c'est aberrant de bêtise et de maladresse.
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