Avis : Another Happy Day - Page 3

Le fils de Barry Levinson nous concocte un premier film sur fond de comédie dramatique familiale assez honorable mais qui n'est pas exempt de défaut. Ce joli film choral se porte bien dans sa première moitié avec sa multitude de personnages névrosés et agaçants qui se confrontent sans cesse. Là où ça pêche, c'est quand Levinson pousse la caricature trop loin et se vautre dans un mélo libidineux qui finit sérieusement par lasser, Ellen Barkin et Kate Bosworth pleurent plus des 50% de leur temps d'écran. La légèreté finit par être étouffer par une hystérie ambiante qui plombe le film et qui s'avère redondante. Heureusement, on ne décroche jamais grâce au prestigieux casting, avec une Ellen Burstyn touchante comme toujours et la révélation qui se confirme de plus en plus, le jeune Ezra Miller.

Derrière son étiquette "indé" et son parterre de star, Sam Levinson n'a malheureusement rien à dire. C'est pourtant dommage car celui ci commence exactement comme les films de Payne qui joue sur deux registre difficilement mélangeable mais Levinson tourne tellement sur lui même qu'il finit par s'enfermer dans des clichés... Autant dans la mise en scène que dans son scénario! Mention Spécial à Ezra Miller!

Bon sang ne saurait mentir, le jeune fils de Barry Levinson fait preuve d’une maturité précoce dans ce portrait d’une famille américaine névrosée où l’humour grinçant et le cynisme sont portés par des dialogues bien écrits. Le rythme est haletant, l’hystérie un peu caricaturale, mais on repère çà et là quelques personnages qui valent leur pesant d’originalité. Sans doute bien dirigés, on savoure de belles performances d’acteurs. Très “américain” dans son analyse sociale et psychologique, ce film laisse cependant une certaine impression de vacuité.

Ellen Barkin, ou comment produire le film à condition d'en avoir le premier rôle... Ellen Barkin, ou comment est répugnante et me donner envie de gerber par le biais de son visage défiguré par les coups de scalpels, notamment ses lèvres qui la font plus ressembler à une truite saumonée qu'à un humain. A son image donc, toutes les scènes du film où elle apparaît sont les plus chiantes, s'enlisant dans des querelles de famille dont on n'a que faire. En revanche, le film devient passionnant dès qu'Ezra Miller est présent (ce petit crève l'écran et il ne fait aucun doute qu'il s'imposera comme un des acteurs majeurs de sa génération). De manière plus générale, dès que ce sont les jeunes qui sont à l'écran, le film est intéressant et revêt une intensité romantico-dramatique des plus intéressantes. Mais, une fois n'est pas coutûme, les "vieux" foutent tout en l'air. Dès lors, la dernière demi-heure du film apparaît comme un petit supplice. Trop long, mais jouissif par moments. En résumé, WE NEED TO TALK ABOUT EZRA !

L'aspect cinglant et dramatique des propos prime sur la comédie, pour le plus grand bien du film. A travers le portrait de personnages tous aussi dérangés les uns que les autres, le jeune réalisateur Sam Levinson décrit la névrose avec une certaine tranche de sympathie. Mais surtout, il met le doigt sur un sujet de société qui fait mouche: la famille recomposée et ses dysfonctionnements. L'humour est donc mis de côté, pour laisser place à un ton satirique opportun. Le talent d'Ezra Miller en ado exaspérant donne un véritable souffle aux propos. Ellen Barkin avec son visage tout refait semblait agaçante mais réussit à convaincre. Nous sommes face à une chronique familiale plus subtile qu'elle n'en paraît, qui évite certains pièges relatifs à la comédie lourde et théâtrale. Ici les gags sont peu présents, et le côté exagéré des situations passent avec délicatesse. "Another Happy Day" se révèle donc comme une bonne surprise, malgré quelques longueurs et une intrigue un peu faiblarde.
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Evidemment, les réunions de famille et, mieux encore, les mariages, sont pain béni pour écrire des scénarios cinglants à base de règlements de compte dans des familles dysfonctionnelles, à grands coups de dialogues vachards assénés de préférence sous la ceinture. On en a beaucoup vus de ces films-là et on s'en méfie, même si le genre ne semble pas totalement épuisé (voir Rachel se marie, par exemple). Another happy Day, de Sam Levinson, se glisse dans la moule sans difficultés, mais de là à le trouver original, il y a de la marge. Ellen Barkin est la productrice du film, elle en est aussi l'interprète centrale (combien de gros plans a t-elle demandé ?) au milieu d'une tonne de personnages dont les seuls à avoir une consistance ont, comme par hasard, une pathologie ou une névrose quelconque. Grâce à son interprétation sidérante, Ezra Miller se hisse largement au-dessus de la mêlée, donnant à son rôle une véritable personnalité. C'est à peu près le seul, la pauvre E. Barkin passant le plus clair de son temps à pleurer, pleurnicher plutôt, sans montrer un réel talent à émouvoir ( a t-elle jamais été une bonne actrice ?). Sinon, c'est vrai qu'il y a des répliques décapantes, mais comme on est en balance inconfortable entre le rire et le drame, la tentation est grande de vouloir s'échapper de cette atmosphère délétère. Comme beaucoup d'auteurs de premiers films, Sam Levinson a chargé la barque au-delà du raisonnable, sans s'apercevoir qu'il était en excédent de bagages. Quelques coupes par ci, par là, n'auraient pas fait de mal. Ceci dit, on est curieux de voir le second essai du fils de Barry. On parie qu'il sera meilleur ?

Un film présenté comme une fête de famille, un mariage, qui tourne mal avec règlements de compte à tous les étages entre les membres de cette famille. Mais vite on comprend qy'il ne peut en être autrement avec un élément central névrosé, dépressive, hystérique qu'est la mère de famille d'enfants qui du coup sont tous à problème et encore quand on voit la mère ils sont plutôt normaux. Car Ellen Barkin en fait des tonnes et dès le départ, hurlant, criant, pleurant, allant jusqu'à déformer son visage dans des poses caricaturales et vite elle énerve car elle dynamite tout et souvent et parfois sur des motifs bénin. Du coup tout est sujet à drame et à crise et on se lasse. C'est dommage car il y a quand même nombre de bons moments, stuations et scènes drôles avec en particulier un Ezra Miller excellent,cynique et ironique mais aussi auto destructeur. Demi Moore en belle mère sexy et femme de l'ex mari d'Ellen Barkin est elle parfaite et apparaît particulièrement sensée et équilibrée au milieu de ce carnage familial. Un film intéressant et souvent drôle gâché par le jeu hystérique d'Ellen Barkin .

Le film suit une famille américaine plutôt aisée avec toutes ses fêlures, ses faiblesses, ses rancoeurs. Le scénario de Another Happy Day est très écrit et précis. Les personnages sont travaillés. C’est un film “bavard”. La famille est en “huit clos”, ils viennent tous au mariage du fils, du cousin, du neveu, … . La famille est complètement barge avec des personnages névrosés. La mère, mal aimée par ses parents qui essaie de tout réparer, La belle mère bimbo et tyrannique, le père des deux ainés, lâche, les soeurs mauvaises, la grand mère froide, le grand père malade, le deuxième père calme et discret, l’ado drogué, le jeune fils qui regarde tout ce petit monde à travers sa caméra, la fille ainée fragile, les cousins qui ne s’intéressent qu’aux filles….

Le casting est un sans faute avec l’excellent Ezra Miller en adolescent “dérangé”. Il y a beaucoup d’humour noir dans ce film. Il y a toutefois quelques longueurs et un manque de rythme dans ce long métrage, mais il y a des moments “jouissifs” grâce notamment à Ezra Miller !

Another Happy day est le portrait d’une famille névrosée. Si vous aimez l’humour noir, les personnages “dérangés” cette comédie est pour vous ! un beau casting …

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Je suis un peu déçu car je m'attendais à un film un tout petit peu plus. Comment ça plus quoi? Plus extrême. Plus profond. Qui va plus loin. Ce genre de plus quoi. Mais Another Happy Day est un film qui a des choses à dire, même s'il pêche dans la manière de le dire, en effet, la narration est loin d'être parfaite, et le film part un peu dans tous les sens, malgré un casting émérite (Thomas Haden Church est très touchant en père absent, cela m'a frappé, mais tout les autres acteurs sont méritant). Ainsi, si le tout est perfectible, il présage néanmoins un avenir prometteur. Pas Mal.

Quel film ! Quelle gifle ! Quelle maitrise !… Un bonheur. Le casting est blouissant de vérité, une vérité qui dérange, c'est sur… La technique est en adequation totale avec le sujet… Génial. Robert Altman a trouvé son successeur. Et dire que c'est un premier film ! (bon, c'est le fils de Barry Levinson, d'accord, mais quand même…)

HORRIBLE!!! Pas du tout "happy day"" quand on sort du cinéma. Le scénario est ce que je déteste plus au monde sur les femmes hystériques, sur les gens qui vivent dans le passé et cherchent de faux problèmes. A éviter. Une étoile pour la beauté de D.MOORE qui plus avance en âge, plus elle est belle et une préstation extraordinaire de E.BARKIN

Du très bon cinéma indépendant US. Mélodrame , critique sociale , tout le monde en prend pour son grade. Les personanges sont bien campés..Les acteurs sont tous excellents , ils se lâchent , ce n'est pas du travail de studio et cela fait toute la diffférence. Un vrai bon moment.

"...j'ai arrété les drogues, je ne prends plus que de la came normale pour ados". Avec des punchlines de cet acabit, ce film de réunion familiale se montre insolite et grincant avec des personnages pleins de charmes et tous un peu barré. Mention en particuliers aux jeunes, Ezra Miller en tête. Certes, le film a du mal à trouver son point d'équilibre entre la comédie et le drame, il y a un peu trop de tentative de rapprochements entre tous ces membres, on passe du secret enfoui à la révélation qui éclabousse un peu sytématiquement. En fait le film souffre d'un trop plein mais Sam Levinson a des choses à a raconter et fait preuve d'une belle sensibilité, notamment pour filmer les scènes de silence au cours de ce film un peu trop bavard. Un brin artificiel mais plein de charmes.

En dehors d'un lifting complètement raté sauf demi moore canon ce film est prodigieux , tous les acteurs formidables dans une famille qui n'est plus au bord du gouffre mais dans le chaos absolu.

durs , durs certains avis....peut être ai je eu de la chance car je suis entré dans le film sans lâcher prise....Les dix premières minutes m'ont fait peur, peur d'une certaine froideur....Et puis non, ce n'est pas Festen, ce n'est pas non plus une comédie, ou alors appelons là comédie dramatique...ET pourtant le film a un style et je l'ai davantage apprécié que le dernier Polanski.....Une famille c'est forcément compliqué et le film le dit très bien, les liens se créent et se recréent en permanence rien n'est acquis....Evidemment le jeune fils de 17 ans n'a d'autre réponse que le mépris et la drogue à tous ces tourments....Demi Moore comme la maman sont rivales (non Demi Moore n'est pas hyper maquillé, elle est une femme coquette sans plus et peut être arrogante.....Le père de la mariée est dans le blasé, la certitude, la manipulation.....Les caractères se dévoilent et la tension est âpre mais il n'y a pas de cruauté verbale (ou si peu) ni de méchanceté.....La musique est discrète comme la fin du film après des dicours de mariage qui révèlent la grande solitude de chacun.....Ces personnages ont une âme et le jeune Sam Levinson a une analyse pointue de ses familles américaines (étonnant quand on sait qu'il a à peine 23 ans).....Je conseille.....