Avis : Camille Redouble - Page 10

Outre le fait que le synopsis et le déroulé du film soit un PLAGIAT pathétique de Peggy Sue got married, de F. Coppola, ce film est totalement faux.
On dirait un truc pour bobos intermittents du spectacle, complaisant, lourd, attendu, aucune grâce.
Je ne parviens pas à comprendre des critiques aussi bonnes de la presse (tant de 5 étoiles ! mais qu'est-ce qu'ils mettent pour un bon film et pour un chef-d'oeuvre, alors !!) si ce n'est de la complaisance pour une raison qui échappe (on a déjà eu un peu cela avec The Artist, mais ce film était bien sûr meilleur que ce navet, quoique pas un grand film du cinéma mondial non plus). Et 13 nominations aux César : pauvre cinéma français !
Allez, on vous met une petite dose de Léaud complètement hagard, le pauvre, pour tenter des filiations qui ressemblent davantage à de l'imposture.

Ça fonctionne bien, c’est plutôt réussi de ce côté-là. Il faut dire que c’est très sobre finalement, sans doute trop même puisque le film manque un peu de tonus.

Un désastre! Cet objet non cinématographique est le comble de l'ennui, de l'incompétence scenaristique, de la transparence des acteurs et de la beaufitude societale. Un véritable navet.

Immense favori et grand perdant des Césars 2013, le grand écart provoqué par Camille Redouble pourrait surprendre. Pourtant, tout s’explique une fois que le spectateur a enduré les 120 min de ce film. Les erreurs sont en effet nombreuses : scénario simpliste ne servant qu’à laisser parler l’imagination des quadragénaires vis-à-vis de leur passé révolu, jeu d’acteur banal (Lvovsky), voir à la limite du supportable (Guesmi), humour graveleux (la scène d’introduction) ou généralement absent, discours final moralisateur,… Camille redouble (le nom est pour le coup bien trouvé) ressemble ainsi malheureusement aux divagations d’une quadra qui voudrait retrouver sa jeunesse grâce à une débauche de moyens cinématographiques. Mais reste quand même deux petits points positifs : une reconstitution de l’époque plutôt fidèle, et une Bande Originale signé Gaëtan Roussel assez agréable. Oui mais même cette B.O. est marquée par un terrible anachronisme en plein milieu du film, histoire de briser les ultimes espoirs que le spectateur pourrait avoir. Décevant.

Un film rafraichissant et très rythmé sur une idée pourtant déjà traitée au cinéma.

J’avais beaucoup aimé l’un des précédents films de la réalisatrice, « Les Sentiments », sorti en 2003. Donc, je suis allé voir ce film avec un a priori positif, renforcé par les critiques élogieuses que j’avais lues sur ce film. Pourtant, j’ai été un peu déçu. Ce film m’a fait passer un bon moment mais sans plus. Peut-être, ce film est-il davantage destiné à un public féminin ? Le film commence assez lentement et manque souvent de rythme mais contient quelques bons moments et une histoire assez intéressante. Il y a déjà eu tellement de bons films basés sur ce concept du retour dans le passé (« Monsieur Destinée » (Mr Destiny, 1990), « Un jour sans fin » (Groundhog Day, 1993), « Pile et Face » (Sliding Doors, 1998), « La Chance de ma vie » (Me Myself I, 1999), « If Only » (The Man With Rain in his Shoes, 1999) et surtout « Peggy Sue s’est mariée » (Peggy Sue Got Married ,1987) de Francis Ford Coppola, dont la trame est très proche de celle de « Camille Redouble ») que je m’attendais à mieux…

Noémie Lvovsky réussit son film de bout en bout. Elle interprète merveilleusement le rôle titre. (Peut-être néanmoins dix ans trop jeune pour goûter à plein les références des année 85-86...)

Le voyage incroyable d’une actrice ratée quadragénaire et alcoolique qui un soir de réveillon va retourner dans le passé et vivre une seconde jeunesse. 25 ans en arrière, au beau milieu des années 80. Voila le pitch de départ de ce film écrit, interprété et réalisé par Noémie Lvovsky. Il est vrai qu’intrinsèquement parlant, ce « Camille Redouble » ne manque pas de qualités. Mais est-ce qu’il y a pour autant quelque chose pour justifier cette flopée de nominations aux Césars? Pour moi non. Quels sont les points forts? Tout d’abord, l’ensemble s’avère être fort sympathique, léger et dominé par une fraîcheur revigorante. Les années 80 sont bien reconstituées: avec les vêtements de l’époque aux couleurs chatoyantes et la musique au synthétiseur. Noémie Lvovski a évité le piège dans lequel beaucoup de cinéastes tombent: faire de la surenchère et idéaliser une décennie qui ne fut pas aussi glorieuse que les gens le disent. Quels sont les points faibles? Le scénario tout d’abord. Une idée comme celle-ci (bien qu’elle soit largement inspirée de « Peggy Sue s’est mariée ») ne demandait qu’à être exploitée en profondeur, ce qui n’est pas le cas ici. Le manque d’audace dans le scénario est flagrant. La mise en scène est on ne peut plus machinale. Et de sérieux passages à vide sont à relever. Voila comment un film qui avait tout ce qu’il fallait pour s’imposer comme une œuvre culte ne devient finalement qu’un film lambda. Mais ne soyons pas trop durs non plus, étant donné que « Camille Redouble » surclasse quand même bon nombre de productions françaises actuelles.

Il y'a déjà eu beaucoup de films sur l'adolescence. Là, Noémie Lvovsky prend plusieurs risques. Le fait que c'est son baptême d'actrice, mais en plus elle retourne dans son propre passé! C'est avec une flopée d'acteurs et d'actrices (pour la plupart pas très connus) qui l'accompagnent tout au long du film. Lvovsky réussit à bien raconter son histoire, et ce du début jusqu'à la fin. Malheureusement, si la réalisatrice explique plutôt bien, elle ne vas pas assez loin dans les problèmes délicats de l'adolescence, qui sont un peu oubliés. Mais ce n'est pas très grave, car tous les décors, les modes, les paroles, les chansons des années 80 : tout ça est fidèlement retranscrit pour laisser au spectateur, au final, un bon moment de pure nostalgie.

Trop de faux raccords, d'erreurs de mise en scène, de mauvais jeux d'acteurs font que ce film, qui aurait pu avoir une dimension poétique, nous sombre dans un ennui profond du début à la fin...

Plus une comédie dramatique teinté de mélancolie qu'une véritable comédie où le rire est franc.
Beaucoup ont reproché à ce film d’être un remake non avoué de "Peggy Sue s'est marié" de Coppola mais ne l'ayant pas vu, je ne pourrai comparer.
Le film est plaisant grâce à sa réalisation plutôt lente mais agréable malgré certaines maladresses.
Maladresses déjà au niveau du scénario qui est parfois trop hésitant et trop étiré et qui, du coup, tourne un peu en rond devant la répétition des scènes " je t'aime moi non plus "
Le casting n'est pas non plus toujours judicieux. Autant Noémie Lvovsky apporte une certaine fraicheur et est à l'aise dans ce rôle d'adolescente de 16 ans, autant son partenaire de jeu Samir Guesmi n'est pas particulièrement bon. De ce fait, on ne croit pas à ce couple qui manque singulièrement d'osmose et n'est pas vraiment attachant. Même remarque sur la relation d' amitié entre Camille et son prof de physique qui arrive sans prévenir et à laquelle on ne croit pas vraiment non plus.
Un film sympathique donc, mais peut être un peu surestimé à Cannes ou aux Césars avec sa multitude de nominations (qui n'aboutiront pas, cela dit)

Ennuyeux et peu crédible, ce film ne m'a jamais emporté... La nostalgie lacrymale envers les années adolescentes, procédé classique, aurait pu jouer, mais le caractère ridicule de la réincarnation d'une femme paumée de 40 ans en adolescente insipide rend toute implication personnelle dans le récit impossible... On hésite entre le film d'ado, la science fiction, la rétrospective années 80, qui sont à la mode, mais rien ne fonctionne dans ces collages stylistiques sans cohérence ni visuelle ni thématique. Une série de scènes décousues, une photographie médiocre, des poncifs habituels sur la vie des copines de lycée et sur les profs caricaturaux rendent tout ce fatras sans grâce ni charme bien tristounet... Désolé pour ceux qui ont aimé, mais franchement je n'ai en rien été touché par le film qui m' a plus ennuyé qu'agacé...

Une nostalgie distanciée, Camille redouble est un film en forme de conte. Noémie Lvovsky n'est pas la réalisatrice du siècle, mais son film est plaisant et mérite d'être vu.

Un petit film attendrissant, les acteurs sont impeccables, c'est tout en légèreté, tout en simplicité, vraiment sympa!

Le cinéma a le pouvoir de faire beaucoup de choses. Revenir dans le passé, vivre la rencontre avec son grand amour une nouvelle fois, ou revoir ses parents qui n'ont pas encore disparu. Camille a une quarantaine d'année et son mari vient de la quitter. Après avoir trop bu le soir de la nouvelle année, elle se réveille vingt cinq ans auparavant, en plein dans son adolescence.
C'est une première, la réalisatrice Noémie Lvovsky (Les Sentiments) prend la double casquette en interprétant le rôle principal de son film. Alors, bonne idée ou geste égocentrique ?

Il y a quelques mois sortait Quand je serais petit, film de J-P Rouve qui reprenait plus ou moins le même thème sous la forme du conte : celui de ressusciter une enfance perdue. Lvovsky préfère la carte du réalisme en se replongeant directement dans ses années lycée. On ne peut pas échapper à Blondie, aux couleurs flashy et à ces magnétophones oubliés. L'identification pour le public concerné est donc obligatoire et apporte au film un air de nostalgie qui fait du bien.

Le fait de ne pas ajouter de maquillage pour rendre Camille plus jeune est une idée brillante. C'est dans ses gestes et sa façon de jouer que la magie prend forme. Grâce à ce rôle, Noémie Lvovsky prouve que c'est une grande actrice qui arrive à faire oublier aux spectateurs son âge véritable sans l'artifice des effets spéciaux.
On préfèrera à ses relations sentimentales (bien traitées toutefois) les liens qu'elle entretient avec ses parents retrouvés (joués par les formidables Moreau et Vuillermoz), par ses côtés tendres, émouvants et pleins de maladresse.
Lvovsky vient d'accoucher d'un fantasme sur pellicule car le cinéma a cette capacité de jouer avec le temps. C'est drôle, poétique et personnel. Camille redouble est plus qu'une bonne idée, c'est une belle réussite.