Avis : Camille Redouble - Page 4

Je ne comprends pas comment ce film a pu suscité autant d'engouement. Le thème de base est intéressant, mais le scénario est insipide au possible. Quant au "jeu" des acteurs... N'en parlons pas. La palme du plus mauvais jeu revient sans aucun doute
à Noémie Lvovski, qui n'est pas crédible une seconde. Elle revient à l'époque de son adolescence et elle ne se demande pas une seconde pourquoi et comment ça a pu arriver, et elle se contente de sourire niaisement. Non vraiment, étant cinéphile, je ne comprends pas l'engouement autour de ce film cucul la praline.

ça faisait une paye que j'avais pas pleuré devant un film. Ce film m'émeut, c'est tout.

Poésie, bonjour. Ce film divise : certains sont tout de suite séduits par sa poésie tandis que d'autres restent bloqués par l'absence d'artifices, un esthétisme modeste. Ce film n'est pas beau, il est poétique. On ne flatte pas ce film avec son regard mais on le ressent. Ceux qui ont la chance d'être invités dans le voyage de Camille oublient que cette femme a 40 ans et que le ciel est constamment gris. On ne peut se retenir de poser un regard bienveillant sur cette histoire et "Camille redouble" nous offre la légèreté en guise de remerciement. Un film qu'on regarde et qu'on offre sans raisons, si ce n'est l'envie de partager un joli moment.

Un film long, ennuyeux et plat. Une quadragénaire immature et alcoolique retourne à l'occasion d'une cuite dans son adolescence où elle joue à je t'aime moi non plus avec son futur mari, couche avec un collégien et saute par la fenêtre en plein cours. Tout est niais et attendu, le film s'essouffle sur des dialogues d'une banalité affligeante, des personnages caricaturaux et peu crédibles et un scénario qui n'en finit pas de relancer des bribes d'intrigue sans jamais les exploiter plus loin. Si Canal+, Le Monde, Télérama et France Inter, malheureux sponsors du film, n'en avaient pas gonflé la critique, personne n'aurait osé projeter ça en salle, tant le niveau est insuffisant..

L'idée est bonne mais je n'ai pas accroché ni avec les acteurs, ni avec les décors j'ai trouvé ça banal est triste... quelconque . dommage, j'attendais davantage de fantaisie, des décors plus colorés, plus festifs.

Autant de nominations aux César que le dernier métro de François Truffaut, SCANDALEUX !

Comment encenser un film comme ça ??? On dirait un mauvais téléfilm fait avec des bouts de ficelles. L'actrice principal, Noémie Lvovsky, joue mal, c'est peu de le dire ! C'est sans rythme, ennuyeux, mal filmé. Le thème de ce genre d'histoire est connu, mais mal exploité. Quand on ne sait pas manier le monde du fantastique, il vaut mieux s’abstenir. AL

En plein divorce, Camille est amenée à revivre la naissance de son idylle amoureuse. En en connaissant la fin, va-t-elle faire les mêmes choix ? Autant dire que le sujet n’est pas nouveau et n’a rien de passionnant d’autant plus que le traitement qu’en fait Noémie Lvovsky ainsi que son personnage sont exaspérants.

Grosse et belle surprise. Tout est juste , magnifiquement interprêté.. très touchant.

C'est frais, drôle innovant, original on en redemande. On en ressort tout souriant.

Petit film sans grande prétention mais qui fera passer un moment relativement agréable. En dépit d'un scénario suranné et d'une mise en scène dénuée d'originalité, l'humanisme qui se dégage des personnages rend le film touchant. Noémie Lvovsky porte son film à bout de bras, réalisant une prestation très convaincante.

Que ferions nous si nous avions le choix de tous recommencer ? Ferions nous les mêmes choix, tel est la question de cette histoire bien menée et superbement joué.
A nous de nous faire notre idée..........

film tout en émotion et qui nous interroge sur le fatalisme de nos destinées... peut on agir sur son destin ? Noemie Lvovsky est extraordinaire de vérité et il est très facile de l'imaginer ado ou jeune quadra... pour ceux qui ont perdu leurs parents, le passage où elle enregistre leurs voix est poignant
tout est bon je le recommande vivement

A la différence de Freaky Friday (2003) de Mark Waters, où l’héroïne (une adolescente) se retrouvait du jour au lendemain dans la peau de sa mère, cette fois-ci, avec Camille Redouble (2012), l’héroïne (une quadragénaire) se retrouve dans la peau d’une ado, à savoir elle-même, mais 25 ans en arrière (à la manière de Peggy Sue s'est mariée - 1986, de Francis Ford Coppola). Au final, on se retrouve devant une sympathique comédie, emplie de fraîcheur et de drôlerie, où les années 80 ont été parfaitement reconstituées (des intérieurs des pavillons en passant par les vêtements ou les gadgets). Mais il manquait un scénario, une histoire qui tienne la route sur la toute la durée du film, en effet, du haut de ses (presque) 120 minutes, on trouve rapidement le temps long, le film ne pouvant s’empêcher de nous ennuyer, c’était inévitable. D’une longueur exaspérante, on finit peu à peu par se détacher du film et ne plus s‘y intéresser et ce, malgré la sympathique bande d’acteurs où l’on retrouve aux côtés de Noémie Lvovsky : Samir Guesmi, l'hilarante Judith Chemla, Yolande Moreau, Michel Vuillermoz, Denis Podalydès & même Jean-Pierre Léaud !

Se lançant dans une comédie teintée de fantastique comme on en voit rarement - pour ne pas dire jamais - en France, Noémie Lvovsky réussit un bouleversant conte doux-amer. Tout en apportant une nouveauté au thème fréquent du voyage dans le temps : Camille ne retourne pas dans le passé pour le corriger, mais bel et bien pour accepter de vivre avec ses regrets. Bien vu.