Avis : Camille Redouble - Page 8

film d'un ennui total, impossible de regarder jusqu'au bout tellement c'est plat !!! des acteurs nullissimes dont la palme revient à Jean-Pierre Léau, comme d'habitude.
Il faut m'expliquer les critiques presse !!!
Snobiste ???

Navrant, après avoir entendu tant d'éloges, je m'installe avec ma femme pour une soirée cinéma. Nous avons tenu 20 minutes. A conseiller aux quadras nostalgiques, sinon aucun intérêt, même pas drôle.

Un réel coup de cœur. Un film nostalgique très très touchant pour beaucoup de raisons. Il conviendra néanmoins de passer outre quelques maladresses dans l'écriture. Noémie Lvovsky joue magnifiquement
bien.

Il y a une seconde de trop dans la vie de Camille: celle où sa mère s'est effondrée morte.
Par la grâce d'un horloger magique, cette seconde sera redoublée lors du passage de la nouvelle année 2009. L'occasion pour Camille d'une immersion en 1985 et ses 16 ans lors d'une période où elle gagne un enfant et perd sa mère.

Peut on sauver l une et infléchir le cours de sa vie tout en préservant sa fille? Non, la mort subite de la Mère recommencera mais le cordon ombilical demeure , sanglant et non coupé , comme lors de la scéne introductive.

Ce film est une belle déclaration d'amour à la mère et même ici et là un hommage à la féminité, stigmatisée dans ce quarteron d'adolescentes pour le moins décalées, qui préfèrent se jeter par la fenètre que d'affronter la moquerie machiste d'un professeur.
Les femmes sont filmées avec amour et de ce fait paraissent toutes belles; l homme n'est pas à la hauteur mais on ne le rejette pas. En définitive , ces quatre femmes finissent seules, dans l alcool ou la cécité , et ne reste qu un professeur inoffensif et asexué , à tonsure de moine, joué par Polype-adès.
Un film assez noir finalement , joué remarquablement par l ensemble des acteurs, et particulièrement les moins connus (le prof de théatre, les copines). Il y a juste quelques effets ratés, les deux scénes sur les chansons de Barbara notamment

C'est en regardant ce film que l'on regrette le cinéma américain... Cela peut sembler déjà vu ou vide. Les acteurs principaux sont très bons mais ils ne peuvent pas faire de miracles.

Cette version française de "Peggy Sue s'est mariée" de F. F. Coppola est aussi agréable à regarder que la première.

Non contente de reprendre, sans même le signaler, le scénario de "Peggy Sue s'est mariée", le très bon film de Francis Ford Coppola, Noémie Lvovsky a cru bon de s'attribuer le rôle de Camille, une femme de 40 ans qui retourne dans le passé, à l'âge de 16 ans, en gardant son corps d'adulte. Quelle erreur ! Autant Kathleen Turner, qui avait 31 ans au moment du tournage de "Peggy Sue", arrivait à être excellente, tant à 40 ans qu'à 16 ans, autant Noémie Lvovsky, 47 ans, est totalement grotesque lorsqu'elle joue les lycéennes qui minaudent. Ce film dure 1 h 55 minutes. Face au narcissisme de Noémie Lvovsky, qui est pratiquement de tous les plans, on s'ennuie ferme pendant près d'une heure et demie. Heureusement, le talent de Denis Podalydès arrive à rendre moins pénible la dernière demi-heure du film. Voir critique complète sur www.critique-film.fr

Un thème déjà vu et revu au cinéma… Retour vers le futur, Peggy Sue s’est mariée… Variation sur le voyage dans le temps et plus exactement dans son passé. Mais il y a une petite touche en plus ici : que se passerait-il si on pouvait revivre un moment de sa jeunesse en sachant précisément ce qu’il va advenir par la suite ? La réponse de Noémie Lvovsky, à défaut d’être originale, est néanmoins convaincante et pas dénuée d’un brin de poésie. De plus, le fait de laisser l’héroïne revenir dans ses années de lycée sous son apparence de femme mûre, déroutante au début, s’avère finalement une très bonne idée. Noémie Lvovsky, dans une double fonction de réalisatrice et d’actrice, est aussi à l’aise dans les deux, s’amusant de toute évidence follement dans ce rôle de gamine au corps de quadragénaire. Au total, on a un film certes léger mais juste, qui remplit parfaitement sa tâche : distraire en faisant (un peu) réfléchir…

Sur une idée classique, Noémie Lvovsky nous emmène exactement où elle le veut : dans le monde de Camille, dans le monde où chacun voudrait revivre son premier grand amour, où chacun voudrait encore partager avec ses parents défunts. Porté par cette femme-ado et ce jeu d'acteur au ton toujours juste, Camille Redouble est une comédie dramatique pleine de fraicheur, éclatante et on se surprend à avoir plus que de raison le sourire aux lèvres. Pour nous parler de choses sérieuses (la maladie, l'alcool...), Lvovsky se balade sur son vélo avec ses fringues horribles et flashy... et pourtant avec, elle n'est jamais ridicule. Une révélation...

Je ne trouve pas ce film génial ! Bof ! L'idée de départ est bonne et drôle puis il y a une grosse dérapage scénaristique ... Ce film décevant a fini par tourner en rond ... Bof ! Pas tellement drôle, ni touchant ! N'allez pas le voir ! Vous perdrez du temps ....

Assez drôle, devient long lorsque il tombe dans la niaiserie affective.

Je me demande encore ce que la presse intello-bobo a pu trouver de si bien dans ce film profondément ennuyeux et au postulat de base mille fois traité (en mieux) à la télé et au cinéma. Camille Redouble ne raconte au final pas grand-chose, cédant à la nostalgie non constructive, au symbolisme basique (la pièce de théâtre, la lumière des astres) et à une exploitation très partielle et faiblarde du voyage dans le temps (et quid de l'aveugle???). J'ai d'ailleurs eu l'impression que le film mettait bien une bonne heure avant que son héroïne se questionne vraiment sur les voyages dans le passé, le scénario préférant se focaliser sur l'adolescence des années 80 ou bien la maladie de la mère, n'accouchant à l'arrivée de rien sur ces 2 niveaux. Sinon, quand le film s'intéresse à l'amour entre Camille et Eric, on bascule dans une platitude extrême, avec des dialogues médiocres, des scènes lentes et soporifiques où les acteurs principaux cabotinent ou bien jouent très mal. Noemie Lovsky, en plus d'être une mauvaise réalisatrice, n'est pas une bonne actrice, et son partenaire Samir Guesmi est bien pire. Le coup de faire jouer à Noémie Lovsky à la fois la Camille du présent et celle du passé est un exemple typique de la prétention et du narcissisme total de cette oeuvre. Visuellement, tout est moche dans le film, les vêtements sont immondes, les décors sont laids et la photographie est dégueulasse. Enfin, dans le registre du positif, quelques musiques entêtantes, Gaetan Roussel pour la musique de fin, Denis Podalydès et 30 secondes réussies de Mathieu Amalric.... c'est tout ce qu'il y a à retenir d'un film prétentieux, vide, narcissique, moche, mal joué et ennuyeux.

C'est pas terrible j'ai pas trop accroché au fait que l'actrice soit la même dans le passé c'est peut être original mais ça créer des situations bizarres et on a l'impression de voir une attardée mis à part quelques longueurs le film se laisse voir vraiment sans plus.

J'avoue que pour moi, « Camille redouble » était un peu le rendez-vous de la dernière chance, comme lorsque vous revoyez une fille avec qui le précédent rencart s'est mal passé : ça passe ou ça casse. En effet très peu convaincu par « Faut que ça danse ! », j'ai quand même fait le choix d'aller voir le dernier film de Noémie Lvovsky, séduit par un postulat ambitieux et fantastique que le cinéma français nous offre plus que rarement. Bonne nouvelle : je ne le regrette pas ! Alors bien sûr la réalisatrice nous ressort son rythme un peu lent et on se serait bien passé de quelques caricatures et excès, mais globalement l'expérience est rafraîchissante. En effet, la réalisatrice ne se sert pas de ce point de départ captivant pour nous offrir ensuite des poses d'auteur interminables et n'allant souvent nulle part (qui a cité Michael Haneke ?), exploitant au contraire souvent à fond cette savoureuse idée, sans jamais sacrifier pour autant l'univers du lycée, des copines et des parents. On est même assez étonné que Lvovsky aie réussi en un laps de temps si court à ressusciter de manière aussi convaincante l'univers de notre jeunesse, l'idéalisant probablement un peu, sans pour autant que le plaisir s'en ressente. De plus, l'œuvre se double d'une réflexion passionnante : alors que Camille « subit » ce voyage dans le temps en pleine instance de divorce, va t-elle faire les mêmes choix ou au contraire renoncer à « l'amour de sa vie » pour ne plus souffrir autant par la suite ? La question est là encore traitée avec beaucoup de pertinence, et si l'on regrette une morale assez conventionnelle voire banale, on ne peut que saluer l'intelligence et la sensibilité d'une réalisatrice faisant un tant soit peu honneur au cinéma hexagonal, capable à la fois de nous faire rire et de nous émouvoir... De quoi ressortir le sourire aux lèvres et le cœur léger : c'est déjà beaucoup.

Plus qu’un simple remake franchouillard du "Peggy Sue s’est mariée" de Coppola, cette comédie fantastique que nous offre Noémie Lvovski (qui a du mal a être aussi crédible en ado qu’en quarantenaire…) est une vision pleine de mélancolie des années 80 accompagnée d’une interrogation sur la place du destin à travers les pérégrinations de cette Camille dans laquelle chacun se reconnaitra. Après la jubilation due à la découverte de la reconstitution de l’univers vintage eighties, principalement dans le moindre détail de la chambre de la jeune fille, la trame va jongler habilement entre une bluette et la vie de lycéennes traitées avec légèreté et le drame lié à l’imminence de la mort de la mère. Le casting nous fait preuve d’une imprégnation parfaite de leurs rôles, aussi bien les personnages principaux que secondaires, dont une Yolande Moreau plus émouvante que jamais ou un caméo hilarant de Mathieu Amalric. Or c’est justement le survol lointain de la place de ses personnages secondaires –à commencer par les copines- dans ce voyage temporel qui donne une fâcheuse impression d’inachevé à l’écriture du scénario.