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    Augustine
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    2,6
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    Thierry M
    Thierry M

    129 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2012
    Bravo , grand film avec 2 magnifiques tetes d'affiche.
    Cluny
    Cluny

    62 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2012
    Alice Winocour raconte avoir eu comme point de départ la vision du tableau d'André Brouillet datant de 1887, "Une leçon clinique à la Salpêtrière", mettant en scène le professeur Charcot et une assemblée de médecins en costume dissertant devant une femme à demi dévêtue, ainsi qu'une lecture décrivant la Salpêtrière du temps de Charcot, «2 000 femmes du peuple enfermées et observées par des hommes, avec des examens hyperviolents et une tension érotique permanente». Cette double dimension, de classe et de sexe, structure tout le scénario écrit par la réalisatrice. Le film commence par un repas dans la famille bourgeoise où sert Augustine, et plus exactement par la cuisson des crabes qui vont être servis, scène déjà présente dans "Kitchen". Quand Augustine s'effondre et fait une crise, le premier réflexe d'une convive est de se signer, et la maîtresse de maison finit par intervenir avec dégoût en lui jetant à la figure le contenu d'une carafe d'eau.

    Arrivée à la Salepêtrière pour une simple visite, Augustine se voit retenue (en réalité, elle y resta 12 ans) au milieu de femmes filmées comme les malades de l'asile où Salieri finit ses jours dans "Amadeus". Alors qu'Augustine prie la nuit son ange gardien, une malade lui conseille de prier plutôt Charcot, et quand elle fait la queue au milieu de dizaines de patientes pour la visite, celles qui sortent sont pressées de questions : "Alors, t'as vu Charcot ? Il t'a touchée ?" : le maître de ces lieux est attendu et craint comme un monarque guérissant les écrouelles. Lui même dépendant de l'Académie de Médecine pour ses subventions, Charcot règne sur la communauté des médecins, des soignantes et des malades avec autorité et dureté. Les malades, toutes des femmes (même si plus tard Chaecot étudia des cas d'hystérie masculine) sont traitées comme des objets, soumis à des examens barbares au moyen d'instruments qui rappellent ceux de "Faux Semblants" de Cronenberg qu'admire Alice Winocour, et quand il est montré dans son intimité, Charcot montre plus d'attention à son singe qu'à ses patientes.

    La suite sur Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    missfanfan
    missfanfan

    73 abonnés 827 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Voilà un film qui donne à réfléchir la jeune Soko que je ne connaissais pas avant se révèle impressionnante avec une belle maturité dans ce rôle difficile
    Vincent Lindon comme à sont habitude sobre discret avec un jeu tout en nuance et des regard qui en dises long voilà une belle surprise
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    58 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2018
    Film français de Alice Winocour, 2012
    C'est l'histoire mi-réelle / mi fictive, d'une patiente du professeur Charcot quand il essayait de comprendre les crises hystériques des femmes. Cette patiente devient amoureuse de son médecin. Elle guérira spoiler: mais repartira seule.

    Beau film de Alice Winocour. Sur un sujet très original, elle a créé un film de qualité. C'est une belle reconstitution historique (décor, costume, extérieurs) aidée par d'agréables séquences musicales, on suit ces personnages avec malgré tout quelques détachements. Le personnage d'Augustine est certes attachant mais manque un peu de profondeur. Le personnage de Charcot est plus discutable : froid et méprisant, on comprend mal la relation sexuelle qu'il entretient avec sa patiente. C'est certes une fiction.
    La réalisation est assez réussie bien que souvent sombre. Quelques tics modernes à déplorer n'enlèvent pas trop de qualité au film.
    MadAngelus
    MadAngelus

    45 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    Soi disant centré sur l'histoire d'amour, nous avons trouvé que le premier film de Winocour se focalisait plutot sur l'aspect médical de l'histoire, tout en étant trop peu rigoureux et en cumulant les mauvaises bonnes idées, comme les interview parfaitement useless. On ne ressent pas suffisamment les sentiments naitrent, sauf dans un ultime plan ou Charcot semble en prendre conscience. Pour moi qui étudie la psychologie, je n'ai pas trouvé le film passionnant malgré son sujet, pour ceux qui comme moi s'intéressent vaguement aux débuts de la psychologie, préférer A Dangerous Method de Chronenberg qui sans etre parfait réussi tout ce qu'entreprend maladroitement Augustine. Mention Pas Mal, pour un premier film.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    37 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2012
    Dépassant le simple sujet historique consistant à retracer les travaux sur l’hystérie du Professeur Charcot à la Salpêtrière, le film d’Alice Winocour s’attache à la relation complexe entre le praticien et sa malade. Relation de dépendance réciproque qui donne tout son sel à un scénario intelligent. Charcot, un précurseur qui devait influencer largement Freud et Breuer, est interprété par Vincent Lindon de manière très intense mais, comme souvent chez cet acteur, avec une palette expressive réduite à une tonalité bougonne qui finit par lasser. La jeune Soko est parfaite dans son rôle d’Augustine, une fille toute simple en proie aux crises les plus violentes, et ne surjoue jamais les scènes d’hystérie comme pouvait le faire Keira Knightley dans la “Dangerous Method” de Cronenberg. La réalisation est maîtrisée de bout en bout malgré la difficulté du sujet et la relative inexpérience de la prometteuse Alice Winocour.
    Henrick H.
    Henrick H.

    3 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Un premier film ayant le mérite de traiter d'un sujet rarement abordé, l'hystérie féminine. La médecine spectacle de la fin du XIXème y est bien retranscrite. Le patient n'étant qu'un sujet d'études auquel on n'accorde aucune considération. On lui parle sèchement, sur un ton sentencieux, en s'affranchissant de son ressenti , de son questionnement. On peut penser parfois à Vénus Noire de Kéchiche. Cependant, l'ensemble reste assez académique et on s'attache peu au personnage d'Augustine ainsi qu'à la relation tissée avec le professeur Charcot.
    JeffPage
    JeffPage

    33 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    Pour son premier film, Alice Winocour nous offre un film au sujet certes déjà vu mais dans un écrin magnifique. En effet, la photographie du film est tout simplement superbe, et offre dans plan au couleur magnifique qui transporte cette histoire de bout en bout. Coté casting, Vincent Lindon est tout en subtilité, face à Soko et sa beauté adolescente, totalement possédé par son rôle. Par contre, la petite performance de Chiara Mastroianni est assez médiocre et parfois surjoué. Un très bon premier film qui vaut le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Trés déçue, je m'attendais à un film plus poignant style psycho même si certaines scénes ne m'ont pas laisser insensible comme les conditions dans les hôpitaux avant et montrer sa nudité devant n'importe qui ne devait pas être évident, !! hélas je me suis ennuyée pas assez de dialogue, histoire trés monotone, mais par contre les acteurs jouent trés bien.
    islander29
    islander29

    738 abonnés 2 257 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2012
    j'ai trouvé que le film tournait en rond et que la fin était prévisible , spoiler: la patiente et le médecin deviennent tres intimes quelques minutes
    ....Le film n'est pas vraiment bouleversant et est même assez froid....Le sujet l'hystérie féminine (que peut on dire d'un homme qui devient agressif ?) est peu approfondi, mais peut être est en acord avec l'époque où a lieu le film, qui montre d'ailleurs, la totale inculture face à cette "maladie"....Prémisses de la psychanalyse, le film effleure la question mais la pose un peu....Au crédit du film l'excellente prestation de Vincent Lindon et Stéphanie Sokolinski ...A son débit un scénarion simple et un manque d'originalité dans le traitement de la question........A vous de voir......
    Pensionnaire
    Pensionnaire

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    J'aurais adoré apprécier ce film, à la démarche si généreuse et solidaire envers les femmes. Il est hélas long, ennuyeux et surtout très mal documenté. La 1re demi-heure est très réussie, mais dès qu'apparaît Charcot, on est dans un méli-mélo et une approximation incroyables. Juste un détail: c'est la femme de Mozart qui s'appelait Constance, celle de Charcot s'appelait...Augustine!
    Le film est surtout indigent au niveau des dialogues. Cela ne fait vraiment pas honneur au maître adulé de Freud, dont on se demande bien ce que celui-ci aurait eu à faire dans cette galère!
    Mais la démarche de la réalisatrice est sympathique, on sent son indignation devant le traitement infligé au corps de la femme par ces hommes bien sadiques et voyeurs sous couvert de science... C'est dommage.
    On voit le rédac chef du "Monde", Serge Michel, et Rémy Ourdan, un journaliste du même quotidien, au repas de Mme Charcot : la presse a adoré le film, les spectateurs le boudent, les psychanalystes rigolent: ainsi va ...le monde!
    Oriwa
    Oriwa

    52 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2012
    La relation du Professeur Charcot avec l'une de ses patientes, une attirance mutuelle interdite, tout ça filmé et raconté d'une manière douce et intense à la fois, et surtout poétique. Délicat sous son allure charismatique, Vincent Lindon est parfait dans ce rôle.
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Pour un premier film, « Augustine » possède une force peu commune. A la fois au scénario et à la mise en scène, Alice Winocour fait preuve d’une rigueur d’écriture et d’une justesse de regard absolument saisissantes. Le film retrace le séjour à la Salpêtrière d’Augustine, la plus célèbre des patientes du professeur Charcot, qui va préciser avec elle sa théorie sur l’hystérie (elle-même servira à Freud dans sa réflexion). Il se focalise sur l’ambiguïté des rapports entre le médecin superstar et la patiente inconnue, se retrouvant tous deux pris dans le mécanisme du transfert, mais révélant aussi tout le refoulé d’une société où la femme vivait dans l’oppression masculine. Révélateur du geste de la cinéaste est sa manière d’éviter l’écueil de l’académisme dans la reconstitution historique : sans doute « aidée » en cela par un budget modeste, elle se concentre sur deux lieux – l’hôpital et la maison de Charcot – transformant sa chronique intimiste en un saisissant huis clos, presque un thriller psychologique. Cette manière d’opérer un léger glissement vers le film de genre marque la première originalité du film. Dès le début, avec cet orage, cette pénombre inquiétante des décors et cette crise d’hystérie qui ressemble à une possession démoniaque, on est plus proche de « l’Exorciste » que de « Marie-Antoinette ». Le film va ainsi jouer de manière très subtile la note du fantastique, sans jamais que cette tonalité ne devienne sur-signifiante et ne perturbe la tenue du récit. C’est d’avantage comme un inconscient cinématographique qui vient irriguer « Augustine », donnant encore plus de prégnance à la force de son récit et à la puissance des ses images.
    La jeune cinéaste fait ainsi preuve d’une belle vigueur dans le geste cinématographique, comme on peut le constater dans la brillante scène d’ouverture, ce diner mondain qu’Augustine va faire dérailler. Winocour évite tous les passages attendus en se focalisant sur Augustine tandis que les invités restent dans le flou : brillante idée que d’inverser arrière plan et avant plan, puisque c’est précisément le dispositif de tous le film – aussi bien comme révélateur du discours sur l’inconscient, mais aussi comme métaphore de la place d’Augustine dans son parcours dominé par les hommes auquel elle va finalement s’échapper, et enfin comme métaphore de l’évolution de la condition féminine au 20ème siècle. Quant à la crise d’hystérie qui vient faire exploser la belle ordonnance de ce monde bourgeois et phallocrate, il révèle à la fois le point de rupture d’une nature féminine réduite à l’objet de servante et d’objet de désir (le regard lourd de sens d’un des convives sur la jeune servante), mais aussi cette façon de faire exploser le vernis social (et mental) qui va marquer la trajectoire d’Augustine à la Salpêtrière. On voit bien l’intelligence du regard et la puissance du geste dont fait preuve Alice Winocour, qui va tenir cette ligne tout au long du film.
    Certes, « Augustine » n’est pas exempt de quelques scories, en particulier une difficulté à passer dans l’intimité de Charcot. Car autant la prestation très hiératique de Vincent Lindon est chargée d’une autorité naturelle à la belle ambigüité (elle ne demande en fait qu’à se fissurer), autant l’évolution de son rapport avec Augustine est subtil et troublant (y compris dans son empêchement), autant les rares moments où l’on bascule de son côté, dans l’intimité de son foyer, deviennent plus scolaires et attendus (les dîners de famille coincés, la froideur de sa femme, etc). L’erreur est d’avoir voulu pénétrer dans son regard, alors que c’est dans son rapport à Augustine qu’il se révèle. On perd alors le personnage qui nous apparaît d’un coup stéréotypé et faussement opaque. Mais cette petite maladresse n’enlève rien à la qualité du film, puisque la majorité du récit se déroule dans le huis-clos de la Salpêtrière où l’affrontement Charcot-Augustine nourrit les personnages d’une ambivalence et d’un trouble grandissant.
    La grande force du film est d’avoir réussit à faire acte politique sans être jamais démonstratif (l’inverse absolu de l’indigeste « Vénus noire »). Augustine se fait ainsi subtilement la caisse de résonnance des rapport de classe et de domination masculine de cette France du début du siècle et le combat d’Augustine, à la fois pour obtenir ce qu’elle veut – l’objet de son désir que devient Charcot dans une belle inversion du rapport de force -, mais aussi pour se libérer de cette société aliénante. Augustine devient ainsi une métaphore du combat des femmes, à la fois pour être reconnues comme sujet désirant et aussi pour la conquête de leur liberté et de leur égalité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Un premier film assez fort qui a le mérite de s’intéresser à un sujet assez méconnu et de le traiter plus que correctement, notamment grâce à deux acteurs plutôt formidables. Il est juste dommage que la réalisation soit parfois à ce point démonstrative.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 avril 2013
    Caméra glaciale, acteurs pas plus chaleureux, la relation qu'entretiennent Charcot et sa patiente est dérangeante mais pas dans le bon sens du terme, on se fait chier et on a envie de dire "Vraiment là ?". Conseillé pour la justesse de l'illustration de La grande crise d'hystérie, je ne retiendrais que ça ...
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