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    Nebraska
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    3,9
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    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2014
    "Nebraska" d'Alexander Payne, est le type même de film dont on sort parfaitement heureux et enchanté de la salle obscure tant on y retrouve enfin les qualités attendues et secrètement espérées !!!
    On s'attend à une petite réalisation intimiste et intéressante, on se retrouve avec des images, des plans sublimes, des dialogues très bien écrits et savoureux qui nous délectent au plus haut point, des acteurs stupéfiants qui sont dirigés de main de maître et une histoire de rien mais qui dégage une tendresse infinie et une émotion rare...
    Tout d'abord ce noir et blanc sied à merveille à ce scénario, pour un tas de raisons esthétiques certes, mais ainsi il renforce intensément cet état de vieillesse que rend si bien Bruce Dern, tout simplement extraordinaire en vieil homme perdu qui s'accroche à son bulletin de loterie comme un dernier but dans la vie !
    Son périple avec son plus jeune fils, Will Forte, d'une pudeur et d'une distance étonnantes, nous en met plein la vue avec cette tendre découverte de l'un envers l'autre...
    Puis, viennent les retrouvailles avec ces frères, chacun vieillissant plus ou moins sérieusement, tous assez incroyables lors de cette scène où assis dans leurs fauteuils, ils regardent un match à la télé ! Un inénarrable dialogue de sourds à propos d'une Buick de 79, est assez révélateur de l'esprit de cette réunion !
    Et le repas de famille, aussi terrible par les règlements de compte qu'il suscite et par l'appât du gain de certains membres, face à la fortune qui semble se profiler à l'horizon...
    C'est là que la mère au visage rond et satisfait, parfaite et impressionnante sous les traits de June Squibb, va nous sortir ses terribles répliques crues mais saisissantes qui passent si bien, sorties si naturellement de sa bouche !
    Franchement stupéfiant et même d'un humour fort bien trouvé...
    Il y aurait encore tant à dire de ce road movie ponctué de moments si cocasses et... finalement fort amusants !
    Et que penser de ces paysages à couper le souffle et de ces cadrages de villes sinistrées dans cette Amérique profonde, superbement filmés avec ces images dont on aurait bien du mal à les imaginer en couleur !
    La vieille maison de bois abandonnée où le père a passé son enfance, semble elle-même même sortir tout droit d'une toile d'Edward Hopper...
    Quant à la fin, épatante par le choix que fait le fils, elle est tout bonnement magnifique d'amour et de bienveillance !
    Du très très grand cinéma dont on sort rayonnant et heureux !
    Un régal à ne pas louper !
    Zoé B.
    Zoé B.

    441 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2014
    Voilà ce que c’est que de promettre un film à une amie : - Mais oui, t’inquiète, celui là je te le garde. Moralité, on a bien failli rater Nebraska ! Et ç’aurait été vraiment dommage. Je n'ai rien contre le dvd, mais qu’est-ce que j‘étais heureuse de voir ce film au cinéma. Découvrir son somptueux noir et blanc, entendre la salle bruire de rires, et la sentir comme moi peu à peu gagnée par l’émotion... Il faut beaucoup de talent pour faire d’un argument aussi convenu (un père et son fils, étrangers l’un à l’autre, se retrouvant à voyager ensemble) une histoire si emballante. Hormis le fils et son frère, quarantenaires maussades, leurs deux cousins bas du front, plus un gamin photographe, tous les personnages appartiennent en fait au 3ème voire au 4ème âge. Nebraka parle ainsi d’alzheimer, de dentiers, d’amours anciennes et de vieilles haines recuites. De l’Amérique rurale aussi, frappée par la crise, qu’Alexander Payne nous montre d’abord comme un pays de ploucs avant d’affiner son trait. Le casting est au petit poil, mêlant des acteurs chevronnés - dont le vétéran Bruce Dern (Sydney Pollack, Bob Rafelson, Hitchcock…) justement récompensé au dernier festival de Cannes, et l’impayable June Squibb qui joue la mère, mélange de méchanceté crasse et d’affectueuse clairvoyance – à des comédiens amateurs et des sihouettes prises dans la vraie vie. La mise-en-scéne est simple et élégante, Payne signe peut-être là son meilleur film. On en oublierait presque le scénariste, l’acteur Bob Nelson, le véritable auteur de ce petit bijou et de ces dialogues étincelants.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    Voilà un très beau film indèpendant qui taille la route avec des petites touches justes et profondèment èmouvantes! Après les excellents "Sideways" en 2004 et "The Descendants" en 2011, Alexander Payne revient en 2013 avec un road movie humaniste sublimè par un noir et blanc absolument magnifique! Suivant admirablement l'èchappèe d'un père et d'un fils sur les routes du Midwest (il faut dire que les deux sont très bien, dans leurs genres respectifs), le plus illustre rèalisateur nebraskien d'Hollywood dèambule dans un pays frappè par la crise et pose un regard ironique mais toujours chaleureux sur les oubliès de l'Amèrique profonde! A 77 ans, la star des annèes 70 Bruce Dern ("The Great Gatsby", "Family Plot" et bien sûr l'hippie spatial du "Silent Running" de Douglas Trumbull...) effectue son grand retour saluè par la critique pour ce rôle de dur ronchon pudique! il recevra du reste le Prix d'interprètation masculine au festival de Cannes pour une prestation dèjà inoubliable, celui d'un père alcoolo qui voyage avec son fils auquel il ne parlait plus entre Billings dans le Montana et Lincoln dans le Nebraska! Tout ça pour gagner de l'argent, pour se faire payer un ticket de loterie gagnant! il faut noter que Payne voue une passion pour le festival de Cannes en disant à qui veut bien l'entendre que chaque long-mètrage qu'il fait, il le rêve en sèlection! La famille, celle qu'on a et celle qu'on se crèe, est le thème n°1 des films de Payne! Tout "Nebraska" ressemble à une bonne tranche d'Americana comme on les aime, offerte par un cinèaste qu'on aime dèjà beaucoup! Quelque soit le film, une chose est sûre : il se passera ènormèment de choses avant que le père et le fils n'arrivent à Lincoln! il est temps maintenant de dire : « Je t'aime papa »...
    elriad
    elriad

    380 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2014
    cette traversée de l'Amérique profonde entre ce vieil homme atteint de dégénérescence cérébrale et de son fils qui ne veut pas le contrarier à la recherche d'un hypothétique prix de 1 million de dollars et qui n'est en fait qu'une publicité comme nous en recevons tous dans notre boite aux lettres est un petit bijou d'intelligence et de finesse. Admirablement porté par Bruce Dern comme par tous les personnages y compris les seconds drôles, plus truculent et attendrissants les uns que les autres, ce road-movie en noir et Blanc filmé avec subtilité enchante, fait sourire et émeut sans jamais tomber dans le pathos, toujours avec pudeur et par touche de générosité. Un vrai petit grand film à côté duquel il serait regrettable de passer.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2014
    A l’occasion de son nouveau long-métrage sur les terres du Midwest dans lesquels il a grandi, Alexander Payne est visiblement parti du principe que, pour filmer l’état statique de cette Amérique profonde, il fallait rompre avec les codes contemporains du cinéma mainstream, à savoir le jeunisme et les montages survoltés. Le road-trip qui va lier cet quarantenaire dépressif à son père sénile mais attachant, respectivement incarnés par un Will Forte que l’on avait vu aussi sérieux dans son jeu et un Bruce Dern magnifiquement émouvant, est donc tourné avec de longs plans fixes, filmés dans un noir et blanc lumineux, avec des personnages secondaires d’une moyenne d’âge dépassant allègrement la soixantaine d'années. De cette fourchette d'individus, à priori caricaturaux mais finalement tellement authentiques, coincés dans un autre temps et des relations paternels entre de ces deux rôles personnages principaux, né une histoire bucolique franchement poignante.
    Claudine G
    Claudine G

    180 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Film en noir et blanc, très émouvant, sur une route longue et d'une monotonie sans pareil, bordée par quelques arbres épars en pleine campagne et une musique alliée à ce triste voyage, ce vieillard qui tout heureux d'avoir gagné un million de dollars décide de partir toucher son pactole. Son fils, sachant pertinemment que c'est une grosse arnaque, décide de l'accompagner, de l'écouter, bien qu'il ne soit guère bavard, mais surtout se rapprocher de lui. Retrouver son passé, ses amis, qui à l'annonce du pactole "gagné" ont tous la main tendue. Le rapprochement également de la mère et de son autre fils, la famille réunie, bien que très diverse au départ, fait que le film nous fait voyager avec de bons moments. De plus le jeune fils arrive à exaucer une partie du rêve de son père. Comme quoi bien vieillir en famille, cela existe !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Un chef d'oeuvre absolu de qualité, d'intelligence et de finesse. Rien de définitif et tout en humanité. A pleurer :)
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2014
    Alexander Payne m'avais envoûté avec son The Descendants en 2011, il revient en 2014 pour nous présenter son dernier né(braska), oui c'est jolie comme jeu de mot hein !^^
    Au départ en voyant la première affiche je m'attendais à un biopic sur Einstein ou un truc dans le genre^^ et puis en voyant la bande annonce par curiosité ça ma semblé très intéressant donc je regarde le film et là une grosse surprise.
    NEBRASKA s'est révélé être un p*tain de bijou, une pure merveille.
    Bruce Dern que je connais assez peu ma bluffé, il est juste incroyable, à ses cotés Will Forte que je ne connaissais pas, il est vraiment excellent, June Squibb que je ne connaissais pas non plus est carrément délirante en vieille vulgaire à souhait, Bob Odenkirk (Saul Goodman pour les connaisseurs) n'a plus rien à prouver, il est extra, Stacy Keach bon bah là y'a rien a dire hein, tout le reste du casting qui est inconnu est juste formidable, tout les personnages sont si géniaux et si réaliste.
    Le film est un espèce de road movie rempli d'humour noir et surtout d’émotion, ça parle énormément de la famille, des relations parent/enfant et tout ça avec un esprit décalé et morbide, morbide dans le sens ou les gens sont pourris, vulgaires, alcoolique et j'en passe, ce film n'est en rien joyeux, la morale du film est sublime mais dans l'ambiance, dans l'image (le noir et blanc) rien n'est joyeux, c'est simplement réaliste, on nous montre se qui arriverait si quelqu'un de proche gagnait 1 million, la famille ne compte plus, l'amitié peut aller se rhabiller, seul l'argent compte.
    En bref c'est presque un scénario cruel, et c'est pour ça que l'humour est là, pour atténuer cette sensation de morosité, et les 2 se marient à merveille, certaines scènes sont juste incroyablement drôle, je pense notamment à celle du compresseur.
    Pour amener tout ça Alexander Payne nous propose une réalisation impeccable, énormément de plan fixe, on ne pourra pas reprocher à ce film d'avoir la tremblote, chaque plan est bien précis, bien calculé et parfaitement filmé, le noir et blanc apporte un plus je trouve, pour avoir l'ambiance un peu noir et morose quoi de mieux que du noir et blanc, et le N/B c'est aussi la vieillesse, le principal point du film.
    N'oublions pas la bande son absolument magnifique, un pur régal, chaque musique se marie (décidément y'en a qui se marie^^) parfaitement bien avec les images.
    Non franchement une grosse surprise, un véritable bijou, grandiose de A à Z.
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2014
    L'une des bonnes surprise 2014, déjà remarqué notamment pour la saison des Prix outre-Atlantique comme son réalisateur l'a déjà connu par ailleurs. Rappelons en effet que Alexander Payne est l'un des meilleurs représentants du ciné indépendant US avec "Sideways" (2004) et "The Descendants" (2011). On suit donc un grand-père dont la sénilité commence à lui faire défaut, qui veut aller chercher son prix de 1 million de dollars qu'il pense avoir réellement gagné. Le road-movie se met alors en place avec le lien familial 1er degré avant un retour aux sources qui réveillera les pieds sur terre. Car la sénilité n'est qu'un paramètre malheureux pour un homme qui a t oute sa vie été trop bon trop con. Ce dernier est interprété par Bruce Dern (papa de Laura) alors plus habitué aux seconds rôles et qu'on a déjà pu voir dans des centaines de rôles de de "On achève bien les chevaux" (1969) de Sydney Pollack à "Monster" (2003) de Patty Jenlins en passant par "Gatsby le magnifique" (1974) de Jack Clayton ou "Complot de famille" (1976) de Alfred Hitchcock... Il trouve là, et de loin, son meilleur rôle. Mais on remarque également June Squibb en épouse caratérielle qui fut déjà celle de Jack Nicholson dans "Monsieur Schmidt" (2002) du même Alexandre Payne... Dans le genre initiatique on pense un peu à "Une histoire vraie" (1999) de David Lynch. Dans le même genre Payne signe un film terriblement émouvante, dans lequel on rit lors de la scène du compresseur et on pleure comme la scène où le père répond à son fils sur l'amour porté à sa mère et leur désir d'enfant. Mais en fond on constate aussi les dégâts de la crise sur le fin fond de l'Amérique, le Noir et Blanc ajoutant à ça une mélancolie douce et touchante.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Ce n'est pas seulement parce que le dernier film d'Alexander Payne porte le même nom qu'un des meilleurs albums de Bruce Springsteen que je l'adore (et bien que le film fasse au Boss un clin d'oeil que je vous laisse détecter).

    C'est aussi parce que tout en lui me plait. Son incroyable Noir et blanc, à la fois précis et parfois un peu délavé. Ses acteurs, dont la palette de jeu varie de la perfection au mythique (Bruce Dern, Prix d'interprétation mérité à Cannes !). Ses paysages stupéfiants de beauté. Ses péripéties qui allient humour, tendresse, causticité et pudeur.

    Je prévois que bien peu partageront l'entièreté de mon enthousiasme, mais pour tout dire, je pense que j'ai avec Alexander Payne une relation très particulière : son cinéma ma parle directement au coeur, ses choix me paraissent évidents, en un mot comme en cent, je pense qu'il réalise le type de film que j'aurais moi-même réalisé si j'avais été cinéaste (voir ma critique de The descendants).

    Il se trouve que dans la même matinée à Cannes l'année dernière j'ai vu Nebraska à 8h30 (c'était à ce moment-là ma Palme d'Or), puis La vie d'Adèle à 11h30 (re-Palme d'or) : il y a des jours comme cela où on ne regrette pas d'être sur la Croisette.

    Je résume donc : images somptueuses, noir et blanc sublime, le film paraîtra lisse à beaucoup, qui ne verront pas la fabuleuse délicatesse de la palette de sentiments qu'il expose. Il constitue aussi une plongée dans l'Amérique profonde (culte de la bagnole, etc...). Enfin, il est d'une drôlerie macabre et réjouie, à l'image de cette scène sublime dans laquelle la mère soulève ses jupes au-dessus d'une tombe en déclarant : "Regarde ce que tu as raté". Hilarant, cruel, émouvant, Nebraska est un concentré de gouaille lucide, et comme toujours chez Payne, les sentiments les plus forts circulent avec une douce violence sous une surface limpide.

    J'adore ce film.
    islander29
    islander29

    756 abonnés 2 271 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2014
    C'est le genre de film qui donne envie d'écrire et d'écrire.....Il y a beaucoup à dire sur la forme en soi (un noir et blanc fait pour souligner deux choses il me semble, la nostalgie d'une Amérique en train de disparaitre, d'une part, et d'autre part un hommage mêlé à la vieillesse ainsi qu'au cinéma des années 50.....
    Alexander Payne, réalisateur de l'inoubliable "sideways" (précipitez vous si vous ne l'avez pas déjà vu),
    assure ici une histoire très émouvante et qui à mon avis se réfère à deux monstres du cinéma (David Lynch pour son film sur un vieillard en road movie ("une histoire vraie") et plus encore car je l'ai ressenti, au monde de John Ford, car comme chez lui prédomine la notion d'humanité entre des êtres que la vie esquinte, avec toujours le recul du noir et blanc (obligatoire chez Ford) et de l'humour....
    Le film vous embarque en humanité entre le Montana et le Nebraska, (de Billings à Lincoln) dans un road movie..... les paysages sont des plaines immenses, comme si les personnages étaient perdus, non seulement moralement, mais physiquement.....Finalement il revient dans sa ville natale ( c'est le plus long passage du film, son aboutissement, fait de rencontres)
    Tous les personnages ont plus de 70 ans (sauf les deux fils) et cela crée une atmosphère particulière, plus grave que triste, comme une lassitude de l'âme dont le spectateur doit s'approprier la résonnance et la signification....
    La simplicité du film à certains moments devient bouleversante, Payne souligne ses personnages, leur âge, et le film dévoile le passé du héros ( Bruce Dern), apportant la nostalgie de toute une vie, et foule d'anciens "compagnons" ( on admirera entre autre le clin d'œil à Stacy Keach, héros de série américaine populaire des années 80 (Mike Hammer entre autre) .....
    cette histoire si vraie et sensible vous accapare finalement, faite de détails et de clins d'œil, on sort de la salle avec un réel bonheur.....
    reymi586
    reymi586

    401 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2015
    Un très gros coup de cœur ! Qu'est ce qu'il m'a fait plaisir ce vieux grincheux. Ce road-trip sur fond de misère économique aux Etats-Unis est un vrai moment bonheur (l'usage du noir et blanc est parfaitement adapté). Un casting en or avec Bruce Dern, June Squibb et Will Forte en première ligne, sans oublier Bob Odenkirk mon personnage fétiche de Breaking Bad. Tous ces personnages sont terriblement attachants. C'est beau de voir un peu de simplicité (plus que de la naïveté) et d'humanité chez un homme. Cet humour un peu décalé m'a totalement séduit aussi. Je ressors du film complètement sous le charme, il aurait bien mérité une ou deux statuettes !
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Un road-trip familial où un fils, perdu, veut faire plaisir à son père alcoolique en l'amenant chercher un soit-disant million de dollars gagné lors d'une loterie. L'annonce du gagnant fait resurgir d'anciennes dettes miraculeusement oubliées jusque là, créant des discordes entre vieux amis et membres d'une famille. La réalisation est simple et efficace. Par contre ce n'est pas le plus beau noir & blanc qu'on ait pu voir. Il est très inégal entre les séquences d'extérieur et d'intérieur. Les acteurs sont bons et méritent leurs prix et nominations. Le personnage de la mère est géniale et amène un peu de fraicheur dans cette ambiance très morose. Ce road-trip nous emmène dans les villes du Nebraska où le temps s'est arrêté, désertées par les jeunes et où les personnes âgées, nées ici, passent le temps comme ils peuvent. La crise est passée par là. Après Sideways, Alexander Payne signe un deuxième road-trip tout aussi intéressant, en gardant une préférence pour son premier.
    landofshit0
    landofshit0

    248 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2014
    Une histoire simple,racontée toute aussi simplement. Le film s'inscrit dans la lignée des films indépendant américain du genre road movie. C'est bien exécuté,mais la lenteur avec laquelle Alexander Payne déroule son histoire est le gros handicap du film. Ce rythme contemplatif est raté,il rend le récit parfois pénible,car ces scènes sont inutilement longues. Nebraska est un jolie film qui ne marque pas plus que ça mais qui reste plaisant à visionner. Malheureusement Payne de film en film n'arrive pas à corriger son principal défaut de rythme.
    velocio
    velocio

    1 162 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2023
    Il aura fallu attendre presque un an pour que ce film, en compétition à Cannes 2013, sorte enfin dans nos salles. Toutefois, croyez moi, cela valait le coup d'attendre car ce film était le plus enthousiasmant de tous les films en compétition l'année dernière. Osons même l'écrire : dans une sélection 2013 extrêmement décevante, c'était même le seul à être vraiment enthousiasmant ! "Nebraska" est l'oeuvre du réalisateur quinquagénaire Alexander Payne, dont le film précédent, "The Descendants", avait réuni pas loin de 800 000 spectateurs dans notre pays. Un film plutôt intéressant, un film qui avait à coup sûr bénéficié de la présence de George "What Else" Clooney, un film, toutefois, loin de valoir "Nebraska". Dans "Nebraska", pas de grand nom à l'affiche mais la présence d'un vieil acteur américain, Bruce Dern : présent dans plus de 100 films, premier film en 1960, "Le Fleuve sauvage" d'Elia Kazan, Ours d'argent du meilleur acteur à Berlin en 1983 ("That championship Season", jamais sorti en salle dans notre pays), et ... Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2013. Récompense méritée mais insuffisante, à mon avis, pour le seul film qui méritait la Palme d'Or l'an dernier ! Habituellement scénariste de ses films, Alexander Payne a, cette fois-ci travaillé sur le premier scénario écrit par Bob Nelson. Un scénario très intelligent qu'Alexander Payne a mis près de 10 ans à porter à l'écran : lutte avec la production pour imposer Bruce Dern, pour imposer le Noir et Blanc, ... Oui, le film est en noir et blanc, un noir et blanc magnifique, une photo que l'on doit au Directeur de la photographie Phedon Papamichael (a travaillé, entre autres, avec Cassavetes, Wenders et Clooney; déjà responsable de la photographie de "The Descendants"). La qualité de la photo est donc une des qualités du film, mais c'est loin d'être la seule : c'est émouvant, c'est drôle, le scénario est solide, les dialogues sont savoureux, l'interprétation en tout point excellente et le montage est parfait. Quand je vous dit que c'est un film enthousiasmant, croyez moi, ce n'est pas du pipeau ! Un film sur l'Amérique profonde, un road movie qui nous conduit du Montana au Nebraska, sur les traces d'un vieux monsieur qui croit dur comme fer qu'il a été tiré au sort et qu'il a gagné 1 million de dollars alors que, de toute évidence, il s'agit d'une de ces arnaques que notre pays connait bien, tout comme les Etats-Unis. Après l'album de Springsteen, le titre "Nebraska" réussit bien aux artistes américains. A noter que le Nebraska est l'état dont le réalisateur est originaire.
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