Avis : La Guerre est déclarée - Page 6

Mal joué pour l'essentiel (les quelques passages bien joués venant confirmer le caractère non volontaire des horribles dictions qu'on nous impose), ce film est une horreur d'ennui (trop de remplissages), une arnaque à bobo qui malheureusement fonctionne : il n'y a rien de captivant, rien de cohérent, rien d'intéressant, rien d'enthousiasmant. Les personnages principaux, alors qu'ils doivent faire face à la "très grave maladie" de leur bébé (gardé en chambre stérile), ne cessent de fumer, n'importe quand... Ils ne savent pas quoi dire, ils s'emmerdent? Ils fument. Quelle connerie! La docteresse qui suit l'enfant dit son texte de manière froide, machinalement, connement: aucune crédibilité. La voix off est complètement superflue et, à la fin, c'est du n'importe quoi, ça annonce quelque chose et on ne le voit même pas à l'écran. L'histoire renvoie directement à celle du couple J. Elkaïm-V. Donzelli, qui joue (très mal) la situation qu'il a alors vécu. Quelle nullité. Dire que des vieux pontes du ciné ont choisi ce film pour représenter la France aux Oscars - aucune chance. Ca peut plaire aux petits bourges. La musique de fin est sympa, de même que l'intermède à la guitare, les plus jeunes acteurs ont une certaine fraîcheur et c'est pas mal filmé (1 étoile), au-delà je n'ai pas aimé, aucun attachement ressenti pour ce truc.

Terrible. C'est le mot qui vient à l'esprit dans tous les sens du terme. Le bon en parlant du film en général le mauvais en parlant de l'état du spectateur qui vit littéralement ce couple. On n'en sort pas indemne, la guerre est terrible...

On m'en a tellement dit du bien que j'ai été bie ndéçu. C'est tout.....

Avec un tel sujet on a hâte de connaître le dénouement de ce terrible drame. Petit bémol Jérémie Elkaïm a un jeu un peu précieux qui en agacera plus d'un.

Superbe film, émouvant, authentique : rires et larmes assurés ! Une histoire d'amour poignante, un couple qui traverse de dures épreuves et qui nous apprend à vivre !

La brutalité d'un tel scénario, un couple errant dans la précipitation et l'enthousiasme, se voit cueillis par le drame d'une vie. Quand l'enfant souffre, les âmes se grisent. Exemple parfais d'un drame qui ne devrait plus existait. Une lutte sans merci contre la maladie ou l'on se protège des faux semblants. Le couple est fort parce que comme le dit Valérie Donzelli dans l'une de ses répliques, ils le sont vraiment. Une aventure palpitante, malgré son goût amer, signature d'une cinéaste qui a le coeur gros.

Le combat s’annonce intense et changera, à jamais, la vie des 3 protagonistes. Le sujet a beau être poignant, et avoir été vécu par la réalisatrice et son compagnon, la retranscription n’en est pas moins décalée évitant soigneusement la sensiblerie et le patho, pour se concentrer sur l’essentiel: la Vie et l’Espoir. A l’image de ces trentenaires un peu bobo et décomplexés, la mise en scène se veut légère, les dialogues et certaines situations sont souvent drôles, les parents cherchent à contourner la dramaturgie, comme la réalisatrice à vouloir véritablement affronter son sujet. C’est à la fois la force et les limites de ce film. Sa force, car il suggère la maladie de l’enfant et les effets collatéraux sur la famille et le couple, et nous épargne le côté larmoyant et des scènes trop démonstratrives. Ses limites, car il survole son sujet avec une certaine légèreté qu’on aurait moyennement apprécié si le film avait été monté par d’autres personnes que celles directement concernées par le sujet. L’interprétation est parfois approximative et inégale (V.Donzelli est beaucoup plus convaincante que J.Elkaïm). Il manque un peu de cinéma dans ce témoignage plus étonnant que bouleversant. Néanmoins, le parti-pris et son traitement rythmé et décalé reste gonflé, à l’image que chacun réagit différemment aux épreuves en les affrontant à sa manière: “La Guerre Est Déclarée“, c’est leur thérapie, et elle est plus respectable que convaincante.

Un sujet délicat sur la maladie finement traité mais un ensemble qui manque de personnalité.

Beaucoup a dire sur le nouveau film de Valérie donzelli, nous avons a faire a un véritable film d'auteur. Ce film concerne uniquement elle, son mari et son fils. Mais du cinema d' auteur ? Pas une trace. Donzelli n'a pas réussi a crée le lien vie privée/ cinema. C'est donc pourquoi l'histoire du couple donzelli/ elkahim ne nous passionne pas beaucoup. Dommage

mise en scène caricaturale. Malgré les jeux relativement bien tout paraît caricatural et irréel , pourtant l'histoire basée sur une histoire réelle. ennuyant.

Voilà, vous voulez voir un vrai film dramatique ? En voilà un vrai, qui cherche pas à nous emmerder avec des histoires de gros qui n'arrive pas à devenir maigre (exemple très stupide je sais). Faire un film dramatique pour moi n'implique pas obligatoirement de blaser le spectateur ou de chouiner tout le long. Et c'est pour ça que j'ai adoré La Guerre est déclarée. Inspiré d'une histoire vrai, ce film nous emporte parfaitement avec son suspense (si on peu appeler ça comme ça) et son envie de découvrir la suite. Je conseil énormément ce film.

Une histoire tout simplement bouleversante, on ne peut être qu'admiratif devant la situation et le combat de cette famille face à la maladie. On passe par tous les états, certains passages sont juste poignant avec en point d'orgue lorsque le mot " tumeur " est lâché par le médecin à Juliette ( Valérie Donzelli ). La Guerre est déclarée te donne l'envie de te battre, de vivre, de retenir le positif comme ils le font dans ces moments pourtant horrible ... D’ailleurs cette citation en parle mieux que moi " Face à l’immense épreuve qu’ils traversaient, ils sont restés solides. Détruits, certes, mais solides ". La mise en scène de Valérie Donzelli est vivifiante et brutal, nous secoue tout autant que son propos. Ce choix de bande original est somptueux ( Yuksek, Vivaldi, Higelin, Bach ... ), un parfait mélange des genres qui se confonde et se confronte parfois à travers les séquences du film. Autres qui se dispute et se cajole, les comédiens. Tous brillant, il n'est d'ailleurs pas utiles de faire du cas par cas tant ils sont merveilleux et surtout je risque de manquer d'adjectif ... Je citerais tout simplement leur noms Valérie Donzelli, Jéremie Elkaim, Brigitte Sy, Elina Lowensohn, Michèle Moretti, Philippe Laudenbach, Bastien Bouillon, Béatrice de Stael, Anne Le Ny, Frédéric Pierrot ( que j'adore ! ) ainsi que les deux jeunes qui incarne le petit Adam, César Desseix et surtout Gabriel Elkaim dans son propre rôle puisque c'est de lui dont parle le film, de sa maladie, de son combat et de aussi son courage ... Je termine cette critique par la dernière phrase de ce long métrage, Pour Gabriel !

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Un bien joli film sur une jolie histoire. C’est un peu sommaire côté réalisation (un Rémi Bezançon ou un Stéphane Kazandjian aurait pu sublimer cette histoire si cinématographique et pourtant si réelle) et prise de son (certains dialogues ne sont pas très audibles), mais le principal est là : on suit avec beaucoup d’intérêt cette « épreuve » de la vie emmenée par une interprétation plus vraie que nature (forcément !).
Faisant, à plusieurs moments, penser à « Un Heureux Événement » sorti à la même époque, il y a ici davantage de contenu et un couple qui se prend davantage en mains dans l’adversité mais moins de brio dans la mise en scène. Nobody is perfect !

Un film oscillant merveilleusement entre gravité et légèreté. Jouant leur propre rôle dans un drame que tout le monde redoute, les scénaristes-réalisatrice-comédiens peuvent s'accorder une part d'humour et de fantaisie qui serait intenable par d'autres qu'eux. Et ils ne s'en privent pas. La mise en scène est d'une inventivité constante, la bande son est d'une très rare richesse. Des soirées entre amis aux tensions pré-opératoires en passant par les personnalités bien caractérisées des parents, tout fonctionne. (Deux petits bémols quand même : une scène ridicule de chanson en plein milieu du film... et un univers aux codes très affirmés "jeunes gens de la ville, issus de classes sociales supérieures, branchés et très cultivés" qui pourront en rebuter certains qui ne se reconnaissent pas dans ce monde-là).

Combat, n, m : action de deux ou plusieurs adversaires armés qui s'affrontent.

Toi et moi contre le reste du monde.