Avis : Et maintenant on va où ? - Page 2

Ce deuxième film de Nadine Labaki touche et brille de cette lumière toute particulière que des réalisatrices ambitieuses arrivent à faire passer. Actualité astucieusement mêlée à un certain humour, une pointe de nostalgie et un grand cri d’espoir ! Même si les passages musicaux ne paraissent pas indispensables, ce film est une belle réussite.
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Un grand bravo à la magnifique et talentueuse Nadine Labaki pour ce film qui réussit à traiter un sujet grave avec humour mais toujours avec respect. Une histoire qui se suit facilement, avec un ton léger mais qui parle de choses vraies à savoir les tensions entre les différentes convictions religieuses et/ou politiques, souvent liés d'ailleurs. Les femmes sont la solution puisque les hommes restent campés sur leur position sans chercher à comprendre leurs voisins". Certes c'est un peu facile comme solution mais c'est une comédie et malgré tout, une belle façon de montrer aux hommes qui détiennent le pouvoir qu'un peu d'ouverture d'esprit pourraient suffire à apaiser ces tensions "historiques". Une comédie intelligente! c'est suffisamment rare pour mériter le coup d'oeil! Le tout avec une magnifique photo....

Et maintenant on va où ? est une comédie dramatique drôle, tendre, ce long métrage chaleureux ne cache pas une réalité difficile faite de haines et d'intolérance. Par contre point de vue cinématographique et interprétation ce n'est pas le top.

Plus à l'aise dans la comédie que dans le drame (quelques longueurs), "Et maintenant on va où" est un conte d'un optimisme certes mesuré mais plein d'espoir. Les intermèdes musicaux sont les bienvenus (la musique est très soignée), à l'image d'une ouverture immédiatement envoutante.

Une chronique piquante qui met en exergue la bêtise des hommes lorsqu'ils sont divisés par leurs croyances.

Un très bon film qui montre l'intolérance que provoque les religions (qui devrait normalement faire le contraire). Le film semble naïf de première abord, dans ce monde oublié du monde moderne, mais au final il nous prône la tolérance et l'amour de l'autre, un bel hymne à méditer messieus les religieux.

Après l'excellent et très remarqué Caramel, le très attendu nouveau film de Nadine Labaki est tout à fait à son image : lumineux, sensuel, parfois grave, parfois léger, toujours séduisant.

Passage à l'an 2000. Chronique de la vie ordinaire d'une petite bourgade de la Montagne libanaise, qui n'est plus reliée au monde extérieur que par un étroit passage où seul un Deux-roues peut se glisser. Chronique de la haine ordinaire aussi entre communautés : sur fond de guerre civile nationale les villageois qui vivaient depuis toujours en bonne intelligence (à l'image des deux ministres du culte, qui loin d'être ennemis, partagent la même bonhomie) se découvrent une dangereuse rivalité locale. Cependant, les femmes veillent au grain et trouvent nombre de stratagèmes pour détourner la violence latente, lasses d'être en deuil permanent qui d'un fils, qui d'un mari, ou d'un frère ou un père (le film d'ailleurs s'ouvre et se conclut par deux scènes dans le petit cimetière : "Et maintenant on va où ?", comme si la douleur et le chagrin étaient plutôt chrétiens, ou plutôt musulmans !...). Propos très louable que celui de Nadine Labaki pour son deuxième "long", mais résultat mitigé à l'écran. Si en effet il y a quelques séquences très réussies, dans le registre cocasse ou dans le registre de l'émotion, le récit est plutôt contrarié par un effet général "brouillon" (des pistes interrompues comme l'intervention des Ukrainiennes par exemple, un montage erratique, une direction d'acteurs peu rigoureuse..). Demi-réussite, bien en-deçà en tout cas du succulent "Caramel".

Beaucoup d'emotion saupoudré d'un brin d'humour et on a ce film tres reussit ou les comediens sont fantastiques.

Un film sur les femmes, les femmes qui font de leur mieux pour éviter la bêtise des hommes, leurs eternel combat du plus fort. Emouvant

Et maintenant, on va où ? C'est une bonne question et, incidemment, la dernière phrase prononcée dans le film éponyme de Nadine Labaki, résultat d'une situation originale, qu'il serait indécent de dévoiler, d'autant plus que ce dernier quart d'heure est ce qu'il y a de mieux dans la dernière réalisation de la cinéaste révélée par Caramel. Nadine Labaki choisit la voie du conte oriental pour nous sensibiliser à l'absurdité des conflits religieux qui ont ensanglanté le Liban depuis plusieurs décennies. Il était donc une fois un petit village, à la paix apparente, mais précaire, où les communautés musulmane et chrétienne faisaient mine de bien s'entendre, en attendant l'étincelle qui mettrait le feu aux poudres. Il était une fois les femmes de ce petit village, qui en avaient plus qu'assez de pleurer les morts, qui, un fils, qui, un mari, qui, un père. Et dont la mission était d'éviter tout conflit susceptible de dégénérer. On aura compris que le propos du film est généreux et chaleureux, inattaquable par principe. A l'écran, le mélange de comédie à l'italienne, parfois chantée, et de tragédie antique, sur fond de guerre larvée, a cependant parfois un peu de mal à passer la rampe. A quoi est-ce dû ? Peut-être à une nonchalance de mise en scène, un manque de rigueur et une certaine confusion dans le scénario. Mais pour sa conclusion ironique, grotesque et philosophique à la fois, et pour la scène d'ouverture, très belle, on pardonnera à Nadine Labaki de ne pas nous avoir totalement emballé.

Une comédie dramatique "amère" et subtile. Entre rires et larmes judicieusement parsemés et très haut en verves et en couleurs. On reste scotché (le mot n'est pas fort) par l'introduction du thème, traité ici avec une éloquence osée et attachante. Des scènes d’anthologie sans raccourcis faciles en faisant tomber la chape habituelle des cultures, du formalisme et du rigorisme. Des coups d'éclat dans la dramaturgie et en même temps du léger et une ode aux femmes prenant part, efficacement, à la médiation des conflits des hommes aux sang trop chaud. Pas de moral ici, simplement le souhait de l'écoute de l'autre avec ses différences. Un film et un scénario non conventionnel campés par des personnages terriblement adorables. Des moyens limités et simple largement suffisants quand l'idée de cette approche de deux communautés vivant ensemble est à elle seule si bien présentée. Un sacré film à voir ! 4/5 !!!

Nadine Labaki nous revient après le délicieux Caramel , avec ce film plein de sensibilité et de bon sens , bravo .La première scène est absolument sublime !.

Une chorégraphie pour la paix

Quelle belle histoire que celle de ce petit village où la technologie n’a encore rien abîmé. Les comédiens sont tous d’une grande justesse et merveilleusement dirigés, tous amateurs mais quel talent naturel !

Tout est suggéré et sans lourdeur, un cinéma élégant comme sa réalisatrice.
Nadine Labaki est une réalisatrice, scénariste et actrice hors pair de plus elle est magnifique. Elle mérite une grande reconnaissance et les moyens nécessaires pour nous offrir ce type de cinéma, généreux, drôle et porteur d’espoir. La musique de Khaled Mouzannar est magnifique, elle souligne le film et donne de la dimension à chaque situation. On passe de la tragédie à la comédie musicale. Un film sur les femmes et la paix. Un film magique; Un petit chef d’oeuvre.

Sens, n, m : direction, position d'une droite dans un plan, d'un plan dans un volume.

Parfois aller dans le même sens par cœur n'a aucun sens par raison.