Derniers Avis : Viva Riva ! - Page 3

Dépaysant

UNE VRAIE BLAGUE. Hyper mal joué, hyper mal scénarisé, avec des personnages jamais vus tellement ils sont caricaturaux. Fais un film dans ta cour de récrée, joue au méchant, et ça donne ça. Honteux...

Le réalisateur filme la ville sans concession. Kinshasa et ses trafics d’armes et la violence des gangs de rues. Le film c’est du sexe, des réglements de compte, de la violence et une atmosphère érotique et violente. Le sexe est présent dans le long métrage. Pourtant, le sexe est tabou dans la plus grande partie des pays africains, raison qui explique sans doute pourquoi ce long-métrage n’est pas diffusé dans son propre pays, en République Démocratique du Congo.

Le film peut dérouter, parfois choquer. une sorte de série B survolté, intéressant à découvrir…
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Malgré une trame classique ce thriller détourne les codes habituels de par son contexte (l'action se déroule à Kinshasa au Congo). Après un temps d'adaptation, le film, bien dialogué et sans concession, se révèle efficace.

Une plongée au cœur du Kinshasa de la combine, de la violence et de la corruption. Quelques longueurs mais un film sombre, violent et sensuel plutôt bien fait. Une actrice qui crève l 'écran par sa grâce et sa beauté, Manie Malone. À suivre sans aucun doute.

Bon film malgré le manque d'action pourtant trop présent dans la bande annonce. Allez le voir ça vaut le coup

bien original que ce film africain qui nous est proposé ou un an après Benda Bilili et les musiciens des rues des Kinshasha, on se retrouve ici plongé dans l'univers du vol , du sexe , de la corruption avec des morts en cascade . c'est plutôt bien fait , avec quelques dialogues bien savoureux , des moments comiques , une bonne surprise

La Bande-annonce avait de quoi nous faire saliver avec un polar musclé au congo, assez rare pour attiser la curiosité. Très vite on s'aperçoit que le réalisateur a beaucoup vu de polar américain du genre, on ne peut s'empêcher de penser à nombre de polar musclé nord américain tant "Viva Riva" en est imprégné. Même si le jeune réalisateur congolais s'en sort bien (il a bien étudié) on aurait préféré un style moins impersonnel. Par contre il réussit un bon mixte entre action (on passe du meilleur au pire) et sexe (c'est chaud mais juste comme il faut) ; faut préciser que ce film est censuré dans son pays d'origine à cause de sexe. Néanmoins si le scénario est assez banal ça reste efficace, l'essence remplace les stups et les bas-fonds de Kinshasa sont bien montrés (avec bidonvilles, corruption... etc...). L'autre bémol reste les acteurs, outre la splendide gazelle Manie Malone et le héro Riva les autres ne sont que des caricatures surtout le caïd angolais en costard blanc qui ferait presque rire tant il surjoue (jusqu'à la gestuelle). Il est décevant de tirer la fin en longueur (sursauts inutiles et stupides). Au final la vraie qualité du film reste son exotisme, assaisonné à la torture et au sexe. Sans ça ce film serait pas loin du nanard.

Peut-on parler d'un film réussi quand la salle rigole au moment où des femmes se font battre ? Des hommes assassinés ? Même si « Viva Rida ! » s’annonce comme une série B congolaise, le film dérange et rate maladroitement son objectif. Le jeu d’acteur est épouvantable, il décrédibilise tout le scénario et renforce l’idée que ce film est une grande blague. Pourtant le regard sur la vie congolaise à Kinshasa est intéressant. L’atmosphère est étouffante, humide et menaçante mais est aussi complétée par la diversité de la population sur un fond de contraste de mode de vie. Tout cela offrait une opportunité d’élever le film vers une optique originale et intéressante, mais en vain… Certes il y a de l’action, on se rince l’œil, l’intrigue bancale reste convenable mais « Viva Riva ! » apparaît comme un échec quelque soit la finalité recherchée. Echec certain dans une finalité sérieuse pour un film d’action et également un échec dans une finalité de série B maladroitement réalisée. Oui à l'Afrique, non à l'amateurisme. Dommage.

film interessant j'ai apprecier pour ma part. le scenario est passable c'est l'histoire de riva jeune congolais qui reviens au pays avec beaucoup d'argent grace au petrole il va embarquer son ami avec lui entre fete fille et alcool il va profiter gaspillant son argent a tout va il va aller meme plus loin...belle prestation des acteurs

un bon film de gangsters, à l'africaine, avec de bons acteurs, et une fin moins convenue que ce à quoi je m'attendais. et en plus il y a une lesbienne courageuse et crédible, chose suffisamment subversif pour l'Afrique dans ton ensemble, connue pour son homophobie légalisée et galopante, pour être signalé.

Cette vision d’une ville gangrénée par la corruption et les trafics, où cohabitent la richesse ostentatoire et la misère la plus noire, si bien sûr elle est le reflet de la réalité, souffre ici d’une absence de perspective et de recul. En fait, le film développe trop une approche folklorique et carte postale qui échoue à restituer l’atmosphère délétère et excessivement violente de la capitale. Ainsi le cinéaste se montre t-il par endroits trop complaisant à filmer sur la durée des scènes torrides de baise – et de préférence dans les bordels mal famés de la périphérie – et les débordements sanglants des gangs qui s’affrontent. Et par la même occasion il ne se consacre pas assez à la captation de la moiteur et de la sensualité de la ville, qui ne traversent pas vraiment l’écran. Adoptant les mauvais tics des clips de rap et ne trouvant pas la bonne distance avec une histoire au scénario plutôt mince et convenu, le congolais Djo Tunda Wa Munga donne au final à voir un long-métrage bien peu original, à l’interprétation fausse et outrée, et ne parvient pas à s’extirper des fantasmes et des lieux communs associés à la métropole qu’il met en scène. Il y a pour en terminer une démarche qui ressort trop racoleuse et flatteuse à destination d' un public occidental à qui sont offertes en pâture de jolies filles pas farouches et bien chaudes convoitées par des lascars forts en gueule et en muscles, à la gâchette facile. Tristement anecdotique et bêtement sans identité ni reliefs.

Dans la ville grouillante et moite de Kinshasa, s’affrontent avec la plus extrême violence petits caïds locaux, prostituées, trafiquants en tous genres et policiers corrompus dans une atmosphère de misère et de survie où il ne reste guère de place pour la morale et la compassion. Le réalisateur congolais Djo Tunda Wa Munga, sorte de Scorsese local mâtiné de Tarantino, nous offre un film de gangsters répondant à tous les canons du genre, ne lésinant pas sur le sexe et la brutalité, mais avec un regard acéré et socialement engagé sur son pays en proie à tous les maux qui affectent l’Afrique contemporaine. Certes le scénario souffre de rebondissements parfois artificiels et inutilement compliqués, et la réalisation doit composer avec des acteurs dont certains ne peuvent cacher leur amateurisme, mais le résultat possède un souffle indéniable. L’utilisation du français et du lingala apporte une touche supplémentaire de réalisme idiomatique. Aussi surprenant qu’imparfait, Viva Riva ! marque une étape essentielle de la renaissance d’un cinéma africain.

Ce qui est assez embêtant avec "Viva Riva", c'est la manière bienveillante voire carrément dithyrambique dont cette série B a été accueillie par la critique. A mon avis, cela reflète surtout pas mal de condescendance... Franchement, si ce polar sympathique mais pas inoubliable avait eu une autre origine, aurait-il été aussi bien reçu ? Le scénar, malgré sa simplicité extrême, est quand même salement téléphoné et décousu et, si on peut sans problème comprendre la violence qui se dégage du film, les (nombreuses) scènes de sexe sont complètement gratuites en plus d'être très mal foutues. Mais là, voilà, c'est exotique donc ça mérite d'être encensé... Alors bien sûr, les productions made in Africa (surtout d'origine subsaharienne) sont assez rares sur nos écrans -et ce alors que le Nigéria est quand même le 3ème pays producteur de films au monde (surtout à la vidéo, mais bon...)- pour qu'on n'applaudisse pas la sortie d'un film congolais, film de genre qui plus est ! Et puis "Viva Riva" a quand même pas mal de qualités, notamment au niveau de la réalisation. Très m'as-tu-vu en façade, et collant de ce point de vue parfaitement aux aspirations de tous les personnages, à savoir le pognon et le cul (pas forcément dans cet ordre-là), elle n'oublie pas de donner la part belle en arrière plan aux aspects de la vie quotidienne à Kinshasa sur fond de pénurie, corruption et trafics en tous genres (un petit côté "La Cité de Dieu", quoi). Les acteurs sont plutôt pas mal (mention spéciale au méchant Hoji Fortuna, parfait en bossu psychopathe). Par contre, si le réalisateur/scénariste et les acteurs sont tous africains, on s'aperçoit en regardant la fiche technique du nombre impressionnant de Français et de Belges à la prod. Ou quand la françafrique (ou la belgafrique, si on veut, pour l'ancienne puissance coloniale du Congo) s'applique aussi au cinéma ! Au moins, là, on sait qu'on est plus dans l'industrie que dans la culture... Djo Munga est donc un réalisateur à suivre (parce que comme scénariste, euh...) même si on peut avoir des craintes pour son avenir : retournera-t-il à l'anonymat des productions locales (faut pas rêver, on n'est pas prêt de revoir un film d'action africain sortir en France) ou deviendra-t-il la future tête de gondole de la discrimination positive du cinéma européen ou hollywoodien ? Attention en tout cas à ce que la bonne société occidentale du 7ème Art n'en fasse pas son "bon nègre Banania".

Une curiosité qui ne manque pas d'attraits à au moins deux égards, en effet, outre le premier, évident, qui relève de la représentation cinématographique du folklore local made in Kinshasa seulement faisable par des gens du cru (et dont on ne voit pas pourquoi on devrait s'en priver), il y a, en second, un décalage très intéressant entre ce qui n'est pas vraiment à 100% du (trop rare faute d'argent et d'infrastructures) cinéma africain comme peut l'être Yeelen, et ce qui est surtout une sorte de série B américaine inspiré du cinéma US et reprenant ses codes : disons-le, ce serait un mauvais film si on retransposait le scénario dans un film américain, mais là il y a un tel fossé entre la réalité congolaise et nos habitudes occidentales, même concernant les plus miséreux et violents de nos concitoyens, que ce qui n'aurait pu être qu'une pâle copie putassière africaine pour festivals d'Europe, en devient un vrai film noir, un polar qui se défend, sur le dos et la voix des sans-voix certes, mais dont la réalité économique et surtout historique offre un cadre incontestable appartenant à un peuple, et à nul autre, que les modes opératoires du cinoche U.S (qu'il soit bon ou mauvais, peu importe) ne moulent pas à son image. On est dans le viseur, et ça met dans le mille. Ne chouinez pas (aucun personnage ne risquera la noyade espagnole pour toucher des allocations françaises sous trois faux noms) ça nous veut que du bien.