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    Viva Riva !
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    2,9
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    53 critiques spectateurs

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    missfanfan
    missfanfan

    74 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2012
    voilà un film Africain sur nos écran ça fait tellement longtemps que l'on en as pas vu et de surcroit pas trop mal distribué, une bonne surprise malgrès l'ultra violence de celui-ci où l'on voit une fois de plus que les pays Africains sont gangrénés part le vice la coruption les meurtres et que l'argent fait faire tout et n'importe quoi , et c'est vrai que les touristes ne voient pas tout ça on peu se dire c'est pas possible ils en rajoute mais non hélas ,et de l'autre côté il y a la vrai misère celle du petit peuple qui survi tant bien que mal après on peu comprendre que les pays étrangers reprèsente une bouée de sauvetage un eldorado avec une grosse part de rêve mais la réalité est bien loin du rêve plus dur sera la chute
    Kirikou77
    Kirikou77

    38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2012
    Culte, cultissime,... Le premier du genre. Il restera comme une référence du cinéma par sa fraîcheur, sa modernité, son origine. Bravo!
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2012
    Un film de la République démocratique du Congo, ce n'est pas souvent que l'on peut voir ça sur nos écrans ! Co-produit par la France, sorti aux Etats-Unis en juin dernier, ce Scarface sauce africaine est plutôt détonant. Un thriller violent, sexy, qui part d'un trafic d'essence, volée à des bandits angolais (très méchants) et décrit un Kinshasa avec de faux airs de New York. La corruption est généralisée : armée, police, église, allez hop, tout le monde dans le même sac. Le réalisateur, Djo Tunda wa Munga, dit qu'il ne travaille pas pour l'Office de tourisme local. C'est une évidence. Les maladresses de scénario ou d'interprétation sont minimes comparées à l'énergie qui se dégage de ce film complètement barré, qui finit par ressembler à un cartoon. En même temps, il y a des images assez saisissantes de la vie à Kinshasa, côté misérable et côté mafieux, qui donnent un aspect documentaire passionnant, même fantasmé en grande partie. Le film a raflé 6 Oscars africains (oui, ça existe). Il est sorti aux Etats-Unis, donc (en DVD également), ainsi qu'en Grande Bretagne et a été présenté dans divers festivals dont Toronto et Beaune et Angoulême. La sortie du film dans quelques salles françaises (25 au total, c'est mieux que rien) est une bonne nouvelle et rappelle que le cinéma africain, à la santé précaire, est capable de se renouveler et d'explorer des genres nouveaux avec un certain brio. Viva Kinshasa !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Déroutant est vraiment le premier mot qui me vient à l’esprit pour caractériser ce film. Violent, prenant, mais parfois moins emballant, Viva Riva ! ne peut en tout cas pas laisser indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 avril 2012
    Très bon film, très bien interprété, avec un regard énergique et novateur !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2012
    Très bonne surprise! Le film nous immerge totalement dans l'ambiance de la capitale congolaise avec ses rues, sa pauvreté, ses musiques et sa langue. La direction artistique est au rendez vous, pas de folie mais du classique très bien maitrisé et une bande son variées. Enfin les acteurs possèdent un talent indéniable. Le Congo a une place à se faire dans le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 février 2012
    Ce film est à interpréter sur le plan artistique. A ce niveau, c'est une oeuvre réussie, surtout si nous tenons compte de la quasi absence du Congo dans le domaine de la production cinématographique. Qui chercherait à y voir un documentaire ou un film mettant à nu le quotidien du Congo-Kinshasa serait ici à la mauvaise enseigne. Les scènes des violences sont rendues avec une intensité visant probablement à frapper l'imaginaire du spectateur. Les tirades sexuelles ne sont pas très loin du genre purement pornographique. Les tueries en cascade sont vraiment horribles. Enfin, sans être une photographie de la société congolaise dans sa globalité, le film de Djo Munga nous livre un univers de toutes les déchéances de l'humanité, un jungle sans loi ni morale... Vu sous cet angle, le film est une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 décembre 2011
    Il y a deux façons de recevoir la claque qu'est Viva Riva ! La première serait de considérer que cette production Canal truffée de techniciens occidentaux est un thriller bien maîtrisé mais sans grande originalité, conforme aux règles du genre, qui en rajoute au niveau sexe et violence, et laisse une impression glauque, à l'instar des scènes paroxystiques de Blood Diamond et autre film d'action où l'Afrique n'est qu'une triste science-fiction style no future. En somme de mettre le film à distance en n'y trouvant que jouissance exotique.

    La seconde serait d'y regarder de plus près, d'en interroger le contexte et la genèse, et ce qu'il cherche à nous dire d'un certain état de l'Afrique. Ce qui suppose effectivement de passer par-dessus la gêne occasionnée par le voyeurisme du spectacle, en se disant que Djo Munga ne nous vend pas un polar dans les bas-fonds de Kinshasa pour le seul plaisir du suspens et des yeux, mais qu'il le détourne pour proposer une réflexion.

    Nous voilà donc dans un monde de truands et de flics corrompus, où ne compte que le fric à se faire sur le dos du bas peuple pour réaliser ses envies, grosso modo faire la fête et avoir les filles qu'on veut. C'est du moins le plan de Riva qui redéboule à Kinshasa après avoir entôlé ses patrons angolais, ce qui confine au suicide puisqu'ils sont bien sûr aussitôt à ses trousses et ne sont pas du style à faire des cadeaux. Riva tombant amoureux en début de film d'une beauté aux cheveux rouges qui est déjà prise, les courses poursuites et autres séances de torture vont tourner autour du jusqu'au-boutisme du héros sans peur mais non sans reproches. Si l'imperturbable Riva est un truand au grand cœur avec sa maman, il a beau écouter le récit des viols qu'a dû subir sa dulcinée par son directeur d'école, quand elle lui dit que l'argent n'est pas tout, il en ressort aussitôt de sa poche. Les sentiments passent donc par la tune et même les prêtres ne jurent que par l'oseille. "Votre pays, c'est la pire crotte de vache qu'on ait jamais vue. Peut-être qu'on aurait dû vous garder sous colonie", dit le chef de bande angolais à Riva. Voici donc pour l'état du pays, la catastrophe ambiante. Face au tragique, Riva n'a d'autre choix pour exister que de foncer tête baissée, de ramasser les coups sans y penser, de sacrifier son corps sur l'autel de la grande ville.

    Car c'est bien son corps l'enjeu et le nœud du film, ce corps poursuivi, écartelé, supplicié mais encore debout dans le jeu des forces qui dépassent vite ses rêves trop humains. S'il cherche à échapper aux normes, c'est à celles des lois sans pitié des truands, qui sont devenues celles de la société. Sa tentative est vouée à l'échec puisqu'il adopte les mêmes armes que ses ennemis et que lui aussi ne court qu'après le fric. Corps ballotté par des batailles sans lendemain, Riva est sans espoir, tout comme les autres protagonistes, tout comme le pays s'il suit les mêmes voies. La morale sera sauve puisque la série de carnages réduit drastiquement les effectifs, mais le constat est cruel, d'autant plus qu'on ne voit pas le gamin des rues fasciné par ce monde en déroute penser à autre chose qu'à poursuivre ce rêve suicidaire de richesse.

    Riva n'est pas ni Robin des bois ni Jésus : il ne se donne pour personne d'autre que lui-même. Il plonge sans protection dans le sexe et la violence car il n'a pas d'avenir. Si le film est entièrement tourné en lingala, c'est que c'est bien de Kinshasa qu'il s'agit, décor tragique d'une histoire qui ne peut être que dramatique, aux rythmes déchaînés d'une musique omniprésente que même la caméra a du mal à suivre. En bon documentariste, Munga donne du corps à la ville autant qu'à ses acteurs, si bien qu'elle devient personnage au même titre qu'eux. Parce qu'elle est le triste produit des ravages de la guerre, elle ne peut être abordée qu'avec distance pour ne pas sombrer dans le pathos : le thriller et l'humour seront les armes d'un rapport au réel où le traumatisme se combat avec le recul de la fable. La vitesse joue avec les couleurs vives pour se conjuguer dans le vertige kinois, mouvement perpétuel qui ne sait où il va mais qui y va à fond. Riva se glisse entre les murs, entre les femmes, entre les dangers, jusqu'à ce que la ville le rattrape et le happe, comme la baleine engloutit Jonas, mais cette fois sans retour.

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