Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Djo D
58 abonnés
693 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 10 septembre 2014
Pas trop emballé au départ pour voir ce film un sujet qui ne m'attirait pas plus que cela mais Arie Posin a eu la délicatesse de nous tenir en haleine et de ne pas en avoir fait un mélodrame. Il y a de l'espoir dans cette histoire et surtout de l'amour. Donc un film agréable à voir en grande partie grâce à Amy Brenneman et Ed Harris qui tous deux livrent une bonne performance.
11 968 abonnés
12 157 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 12 septembre 2018
« Tu as un passè...j'ai un passè ! » Histoire originale et troublante! Celle de Nikki, veuve depuis cinq ans, qui rencontre par hasard dans un square le sosie parfait de son dèfunt mari! Annette Bening est le coeur battant de ce film surprenant - et de ce qu'il faut de douloureux pour s'inscrire dans la lignèe de "Message in a Bottle", avec Kevin Costner et Robin Wright! Un rien ambigu, sur la fin (à quoi pense Nikki dans l'ultime plan de la piscine ?), mais constamment juste et èmouvant! Peut-être que certains trouveront les ficelles un peu trop grosses, mais la corde sensible du spectateur finit par vibrer grâce à Annette Bening qui trouve ici l'un de ses plus beaux rôles! Le chagrin d'avoir perdu un être cher et le talent de cette femme là effacent tous les clichès environnants! il serait impardonnable de ne pas citer l'immense Ed Harris dans une interprètation tout en pudeur et en impènètrabilitè! A voir absolument en v.o! Ne serait pour Robin Williams (jamais totalement dedans en voisin amoureux) dont le doublage français est une vraie catastrophe...
Portée par des acteurs formidables, cette histoire raconte le désespoir, la douleur du deuil, la désillusion mais célèbre aussi l'âge mur, l'amour et le désir d'avancer...Un film très attachant chargé en émotions!
The Face of Love est un film tout en délicatesse sur le deuil impossible. On vous le vend comme une comédie romantique légère, quand il s'agit d'un drame intimiste, joliment filmé et finement interprété.
Vu en avant-premiere au festival de Toronto. Ca fait du bien de voir des acteurs aussi excellents, avec autant de metier, de subtilités, de justesse, c'est vraiemt rare et ça fait du bien !
L'apparence est-elle plus importante que ce qu'il y a l'intérieur ? C'est la question à laquelle Arie posin tente d'apporter sa vision du moins c'est comme ça que je l'ai vu. C'est un film plein de tendresse et d'émotion, l'histoire est originale, troublante voir embarrassante car cette femme continue son histoire d'amour avec son mari décédé à travers son sosie. Un petit bémol quand même car toute l'émotion et l’intensité qu'on peut avoir au début s'estompent petit à petit pour finalement retomber dans un drame romantique assez traditionnel. Pour moi, le réalisateur n'a pas réussi à porter cette très bonne idée de départ suffisant longtemps et n'a pas réussi à me captiver jusqu'au bout d'ailleurs le final est je trouve un peu bâclé je suis vraiment resté sur ma faim un twist n'aurait pas été de refus pour relancer un peu tout ça. Malgré tout, c'est un film agréable à voir en grande partie grâce à Amy Brenneman et Ed Harris qui tous deux livrent une très bonne performance.
J’aurais bien volontiers rebaptisé “The face of love” : “The movie of boredom” (le film de l’ennui) ! Ce drame romantique utilise un artifice, finalement pas si idiot que ça : une femme, veuve, rencontre le sosie parfait de son défunt mari et entame avec lui une relation amoureuse. Las, l’intrigue construite sur ce paradigme peine à sortir des ornières du drame romantique. Au lieu d’utiliser à fond son angle d’attaque, le film se perd dans une ennuyeuse série de mini-péripéties sentimentales, bien peu différentes de ce qu’on voit habituellement et le cœur de l’intrigue, à savoir le fait que Garrett soit le double physique parfait de l’ancien mari de Nikki, reste en périphérie pendant la majeure partie du film et n’est exploité que dans les dernières 25 minutes. Résultat on s’ennuie devant une histoire languissante de deuil amoureux non-résolu et d’histoire d’amour naissante qui n’offre vraiment rien d’original ni d’emballant. Annette Bening et Ed Harris font ce qu’ils peuvent, mais leurs prestations, aussi impeccables qu’elles soient, ne peuvent sauver un film dont l’histoire est désespérément insipide. Un drame romantique terne qui n’arrive jamais à exploiter son idée de départ pour se perdre dans la voie de garage du déjà-vu. À oublier, ou carrément à éviter, même pour voir Robbin Williams dans un de ces derniers rôles.
une belle et originale histoire d'amour d'une veuve qui tombe amoureuse du sosie de son mari. Les acteurs jouent très bien, et pour les fans d'Ed Harris, ce film sera un total ravissement. Mais pour les autres, le film sera pauvre en surprise , pas vraiment ennuyeux mais sans rebondissement. Dommage, cela aurait pu etre un grand film.
Ok, Annette Bening est formidable et compose un personnage fragile, avec finesse et sensibilité. Mais c'est tellement invraisemblable (le scénario) que ça torpille le romanesque des situations qui en deviennent souvent incongrues, et du coup je n'ai jamais accroché. Ed Harris (et Robin Williams) sont presque réduits aux rôles de faire-valoir. Bof-bof !
Un drame hypnotique sur la difficulté du deuil de l'amour porté par un casting parfait... Ne lui manque qu'un travail plus approfondi de son côté thriller, mais une excellente réflexion quand même... Merci;-))
Sans révolutionner le genre et doté d'un scénario classique, il y a une certaine magie qui se dégage de ce film en partie bien sûr grâce aux excellents acteurs qui font ce qui faut pour donner de la fraîcheur à cette histoire sentimentale mais aussi grâce au réalisateur qui sait nous tenir en haleine sans jamais tomber dans le mélo.
« The face of love » d’Arie Posin digresse autour de l’impossible deuil d’une femme d’âge mûr (sublime et émouvante Annette Bening) qui croisant un sosie de son défunt mari (Ed Harris) se construit le rêve fou mais aussi un peu malsain de gommer l’accident tragique qui a coûté la vie à l’être aimé. Rêve bien sûr impossible qui laissait la place à un suspense psychologique fascinant qu’Hitchcock sur le même thème avait sublimé dans « Sueurs Froides » et qu’Arie Posin n’effleure qu’à de rares moments d’ailleurs plutôt réussis, préférant concentrer son récit sur la lente évolution psychologique de Nikki, de son déni jusqu’à son acceptation de l’évidence : « on ne peut pas remplacer un être disparu ». On est donc un peu frustré par ce parti pris de Posin qui à plusieurs moments laisse entrevoir une entrée dans le suspense sans jamais s’y engager. Reste le jeu des deux acteurs principaux parfaitement en symbiose même si Ed Harris parait par moments un peu absent. On regardera avec nostalgie une des dernières prestations de Robin Williams qui porte sur lui les stigmates de la dépression qui le rongeait. Dommage.
Maintes fois repoussée, la sortie de the face of love est enfin arrivée en Suisse. Avec une bande-annonce semblant nous diriger vers La question centrale : A-t-on le droit d'aimer en étant veu(ve)f. Il y a du bon et du moins bon dans ce film. Le duo Annette Bening-Ed Harris constitue le point fort du film : il est somptueux, spontané, tel que je pensais le voir. Le descriptif de la situation de veuvage est également très bien amenée et la dernière scène, expliquant le titre du film, magnifique. Seulement, quelques scènes sont assez invraisemblables (on reconnait la marque hollywoodienne) et les seconds rôles sont assez mal exploités (notamment Robin Williams, dont le personnage manque clairement de profondeur). De plus, et comme je l'avais lu, un passage censé rappeler le "vertigo" d'Hitchcock est alors clairement raté et ne vaut pas la scène du chef-d’œuvre du maitre du suspens. Malgré tous ces petits bémols, le film se laisse malgré tout voir mais ne laissera hélas pas un souvenir impérissable...