Un vrai petit bijou de poésie ; une chasse au trésor qui fait un bien fou. On sourit, on est ému, on prend le temps de faire une pause sincère avec notre réalité, notre quotidien et l'on en ressort comme au sortir d'un rêve dont la curiosité apaisée offre au mental une surprenante sérénité. Un vrai film indépendant (dans tous les sens du terme) comme on les aime, et qui ne s'est pas privé d'un chef op inspiré, à voir !
Cela commence avec l'excellent Gérard Manset et son "Entrez dans le rêve". Et puis cela tombe dans le loufoque. Il faut arrêter de faire de l'intello-cinéma car cela devient du cirque. Mais du mauvais cirque. Film sans consistance, sans aucune touche de poésie qui aurait pu le sauver. Peu d'intérêt.
Un top film, poétique et surprenant! Quelle réalisation, et j'aime beaucoup Maud Wyler et Swann Arlaud qui forment un très beau duo ! Beau travail, ravis de cette découverte !
La comédie romantique passée à la lessiveuse du burlesque et de l'absurde! C'est parfois drôle, souvent tendre, constamment wtf et en passe de perdre le spectateur dans ses divagations vianesques. Oui, il y a quelque chose de profondément en phase avec "L'Ecume des Jours" dans cette sincérité poétique et néanmoins profonde qui désarme autant qu'elle déroute. Ici, la magie n'opère pas toujours, la maladresse du premier film, sans doute. Mais c'est assurément une belle promesse et le témoignage d'une vision singulière et créative!
Absence totale de dramaturgie, scénario indigent, loufoqueries gratuites et qui ne font pas rire, à aucun moment "Perdrix" ne retient l'attention. Tout est artificiel et fait pitié.
Juliette (Maud Wyler) se fait voler sa voiture par une nudiste, pleine de toute sa vie (et notamment des carnets de correspondance qu’elle écrit depuis son enfance). Elle se rend donc à la gendarmerie pour lancer des recherches et fait la connaissance du Capitaine Pierre Perdrix (Swann Arlaud). Elle fait rapidement la connaissance de la famille de celui-ci (sa mère Fanny Ardant et son frère Nicolas Maury). Les caractères des personnages sont intéressants, ils sont attachants. Pierre est tranquille, doux, installé dans le confort de sa petite vie sans surprise. Juliette est l’inverse : vive, sans attache, évitant par dessus tout de tomber amoureuse. Il y a quelques petites touches d’humour dans le comique des situations (le gang des nudistes, la passion pour les vers de terre de Nicolas Maury, l’ennui des gendarmes...). Pour autant je n’ai globalement pas accroché au film, peut-être que le côté absurde des situations n’est pas assez poussé, l’histoire ne m’a pas passionnée non plus, j’ai trouvé quelques longueurs...
Je ne suis sans doute pas assez client de ce type de film. Intrigant au départ, un peu loufoque dans son approche, Perdrix s'égare malheureusement dans des voies un peu fumeuses, sans spécialement offrir de grands moments ou des barres de rire. Les comédiens ne sont pas à critiquer dans l'ensemble, mais bien plutôt l'écriture, tant dans les dialogues peu recherchés souvent que dans un scénario qui complique inutilement les choses.
C’est chez les réalisateurs débutants ou presque inconnus qu’on découvre généralement les univers les plus surprenants. Celui-ci m’a directement fait penser au curieux ‘Gaspard va au mariage’, autre film pas forcément génial mais dont j’ai du mal à oublier certains éléments consacré à un microcosme familial ubuesque qui fonctionne selon ses propres règles. D’ailleurs, on compare déjà favorablement Erwan Le Duc à une sorte de Wes Anderson de Lorraine, ce qui est plutôt bon signe. ‘Perdrix’, du nom du personnage principal, se passe assez aisément de fil conducteur : enfin, on se doute que l’officier de gendarmerie rigide joué par Swann Arlaud et la jeune femme rétive à l’autorité dont la voiture a été volée par des nudistes militants sont voués à se mettre à la colle, mais ça s’arrête à peu près là. C’est sur ses marges et ses contreforts que se jouera l’adhésion au film : en dehors des nudistes, on découvre aussi un char d’assaut qui se balade comme une âme-en-peine dans le village en attendant la reconstitution de la bataille locale, des flics tous plus barrés les uns que les autres ou le frère lombricologue dépressif de Perdrix. Ce dernier n’a rien d’une figure de comédie en tant que tel - découvrir le très grave Swann Arlaud dans un rôle comique n’avait rien d’évident - mais l’ensemble fonctionne grâce à toutes ces figures et ces détails qui en acquièrent d’autant plus de visibilité par contraste et font émerger une atmosphère villageoise surréaliste et décalée, à travers laquelle ce fonctionnaire de police, rien moins que normal et équilibré en surface, va s’efforcer de naviguer à vue. On ne tient évidemment pas (encore) un chef d’oeuvre de comédie : Il y a beaucoup de maladresses, un manque regrettable de point de vue et ‘Perdrix’ ressemble plus à une collection de saynettes à l’humour syncopé qu’à un véritable long-métrage...mais pour un premier essai, l’originalité du contexte et l’état d’esprit très spécifique dans lequel Le Duc orchestre ce qu’il faut bien appeler une “comédie romantique” méritent d’être encouragés.
Une bonne surprise que ce "Perdrix", une comédie proposant un humour décalé permanent qui n'est pas s'en rappeler les œuvres d'un certain Wes Anderson. Une galerie de personnages improbables, un village reculé des Vosges, des situations insolites, des dialogues atmosphériques, jamais vraiment terre-à-terre, parfois presque absurdes. Et une réalisation recherchée, convaincante: ce style créatif se doit d’être reconnu et soutenu, même s'il déstabilisera forcément une partie du public. Tout n'est peut-être pas parfait (un fin un peu plus bateau...), mais dans tout les cas c'est un premier film prometteur pour Erwan Le Duc, qui sera assurément un réalisateur à suivre !
Une histoire d'amour surprise dans un petit village, avec des nudiste censé donné de l'action peu être? ... Bof bof le jeux d'acteur, je ne me suis pas attaché au personnages et le scénario ne me convint pas. Des beau plan une bonne réalisation mais le scenario pêche à entretenir l’intérêt.Je me suis forcé a le finir. Deception.
Un gendarme, une fille pas très bien dans ses baskets et une secte de naturistes révolutionnaires bref une comédie romantique qui explose tous les codes du genre.