Mon compte
    Après Mai
    Note moyenne
    2,5
    650 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Après Mai ?

    185 critiques spectateurs

    5
    39 critiques
    4
    32 critiques
    3
    21 critiques
    2
    44 critiques
    1
    31 critiques
    0
    18 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    La grosse déception de l'année ! A la lecture des critiques et sur un tel sujet, je m'attendais à me régaler d'un bout à l'autre du film. Que nenni ! Pendant quelques minutes, j'y ai cru : en particulier lors de la scène de la manifestation du 9 février 1971, où l'on retrouve ces chers membres des forces de l'ordre de l'époque Marcellin / Pompidou qui matraquaient comme des sauvages les lycéens et les étudiants qui manifestaient. Puis, très vite mon intérêt s'est étiolé : en effet, comment est-il possible de rendre de façon aussi sinistre une des périodes les plus joyeuses de l'histoire de la jeunesse ? Tout du long, les jeunes protagonistes n'esquissent jamais le moindre sourire, ils tirent la tronche sans arrêt, ils récitent, ils ânonnent des sentences toute faites quand il s'agit de politique, des banalités quand il s'agit d'amour ou de sentiment, c'est affligeant, surtout si on compare à ce que nous avait offert le cinéma italien avec "Nos Meilleures années". Aucun des interprètes n'est vraiment à sauver, le sommet étant atteint par Carole Combes qui, en plus de jouer comme une savate, n'ouvre pratiquement pas la bouche pour débiter son discours. Résultat : on ne comprend pas la moitié de ce qu'elle dit, mais on s'en fout, de toute façon, c'est sans intérêt. Il parait que ce film a obtenu le Golden Osella (Prix du meilleur scénario) lors de la dernière Mostra de Venise, ce qui laisse supposer que le film a un scénario, ce qui n'est pas forcément évident. En fait, le film tourne autour de 3 sujets : la politique, l'amour (ou le sexe, c'est selon !) et la musique. Sur la politique, il y a quelques moments intéressants, en particulier quand sont pointées les divergences entre trotskistes, maoïstes, PSU, etc. Certes, les sentences sont trop visiblement récitées, on ne sent aucune foi dans les propos tenus, mais c'est quand même mieux que la partie du film qui parle des amours des protagonistes, des amours qui apparaissent d'une tristesse infinie. Les pauvres ! Reste la musique : comme c'est quand même la seule chose qui ressorte vraiment de ce naufrage, même si, ça et là, on a quelques regrets, on va s'y attarder un peu : la première qu'on entend, c'est "Terrapin", extraite de l'album "The Madcap Laughs" de Syd Barrett. Puis "Green Onions" par Booker-T and the MG's, malheureusement arrêté juste avant le magnifique solo de guitare de Steve Cropper, un solo bref, incisif, sans fioriture. Splendide, mais ... on ne l'entend pas ! Par la suite, on entend la chanson "The Preacher and the Slave" de Joe Hill, extraite du film "Joe Hill" de Bo Widerberg; "Know", de Nick Drake (malheureusement une de ses moins bonnes chansons); "Air" des Incredible String Band, une chanson magnifique mais qu'on entend à peine dans le film; "Abba Zaba" par Captain Beefheart; "Ballad of William Worthy" de Phil Ochs, interprétée (très bien) dans un parc par le chanteur anglais Johnny Flynn; "Fare Thee Well Sweet Mally" par Robin Williamson, ex membre des Incredible String Band (Bizarre : cette chanson n'est sortie sur un disque qu'en 1981, 10 ans après la période du film); "Why Are We sleeping" par The Soft Machine; "Decadence" par Kevin Ayers; des morceaux par Tangerine Dream, par Dr. Strangely Strange, par Amazing Blondel. En fait, le problème pour le film, c'est que lorsqu'on entend une de ces musiques, on ne s'intéresse plus qu'à elle, tellement leur niveau est largement supérieur à celui du film. En plus, plus le film avance, plus on a hâte qu'il se termine pour pouvoir rentrer à la maison afin d'écouter tranquillement tous ces morceaux superbes.
    En plus, ne pas se laisser avoir par les notes à 5 étoiles données sur Allocine par un tas de spectateurs : quasiment à chaque fois, ce sont des gens dont c'est la première apparition sur le site et on peut soupçonner la production et/ou la distribution du film d'être à l'origine de ces critiques louangeuses.
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    Après un début laborieux dans ses poncifs et dialogues, cette chronique post soixante-huitarde finit par distiller un certain
    charme. Quelques beautés éparses compensent la maladresse du propos et le jeu faux de certains jeunes comédiens.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    "Après mai" est un drôle de film. Evocation d'une jeunesse aux prises avec une époque portée sur la lutte et le combat politique, la découverte de spiritualités lointaines mais aussi des drogues diverses et variées, il semble s'être donné comme ambition première de gommer tous les clichés de l'époque. Jolie idée, mais ce parti-pris tient-il la route ?
    Avec une mise en scène virtuose, Olivier Assayas réalise un film baigné d'une lumière estivale qui colle parfaitement au désir d'un monde meilleur auquel croient tous les jeunes héros de son dernier long métrage. Mais loin d'être un énième parcours initiatique, "Après mai" essaie de restituer le parfum de ces années libertaires, cette sensation que tout était possible, sans rien appuyer ni démonter. C'est au spectateur de se laisser emporter par les images et les situations.
    Il n'y a pas vraiment d'histoire, nous suivons juste quelques jeunes gauchistes sur une assez courte période. Il n'y a pas non plus d'étude psychologique. ces jeunes avancent au gré de leur instinct, se nourrissant de révolte, d'amitiés et d'amours adolescentes évoqués ici sans aucun regard critique. Et malgré les nombreuses scènes de discussions politiques, il n'y a pas non plus de message particulier à retirer de cette reconstitution historique.
    Pas d'histoire, pas de psychologie, pas de message mais de l'ennui quand même, car deux heures, c'est long ! Malgré une belle photographie et une reconstitution très soignée et réaliste, le spectateur n'a pas grand chose d'autre pour s'accrocher. Il n'est pas aidé par les comédiens, photogéniques certes, mais au jeu assez approximatif et aux dialogues épurés au maximum.
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/11/apres-mai-dolivier-assayas.html
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    La réalisation est habile: des acteurs crédibles et pour la plupart débutants, une ambiance des années début 70 parfaitement retranscrite et un savoir faire pour faire ressentir aux spectateurs cette juvénile recherche du sens de la vie présente et future. Beaucoup pourront hélas trouver le film plat et lent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 novembre 2012
    Je viens de voir "Après mai" juste après "Royal Affair" et je me demande vraiment comment on peut pondre des films aussi longs et aussi lents, avec aussi peu de matière de base à traiter. Ici, avec "Après mai", on a une tentative de reconstitution du début des années 70, pas tellement exacte, en fait, à part la tenue des CRS de l'époque. Au passage, belle reconstitution de la manif', avec intervention des redoutables "brigades motocyclistes" de ce cher Raymond Marcellin, alors Ministre de l'Intérieur... Mais bon. J'avais 19 ans en 1970 et je ne me souviens pas du tout de tout ça, comme ça... Bien sûr, je n'étais pas embringué dans le "bombage" à la peinture de mon lycée, ni dans le jet de cocktails Molotov sur des vigiles... Les dialogues sont totalement caricaturaux, mais ils sont possiblement dans la veine du discours de ce que les groupuscules post-soixante-huitards pouvaient tenir à l'époque. Il reste que ce film dégage une certaine nostalgie de cette époque où quelques doux rêveurs idéalistes s'imaginaient qu'ils seraient capables de changer le monde, au besoin par la violence et/ou la lutte armée. On voit ce qui en est advenu en 2012. A l'époque, je me sentais à des centaines d'années-lumière de ces mouvements-là... Le film est bien joué, les voitures, Solex et Mobylettes "bleues" sont d'époque, souvenirs, souvenirs. Mais l'ensemble manque de cohérence et c'est passablement filandreux. Et puis c'est trop long et trop lent. Dommage.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    Presque 20 ans après "L'eau froide", Assayas revient sur le début des années 70 et le passage à l'âge adulte, autour, ici, de préoccupations plus politiques. Sans négliger pour autant des voies plus personnelles dans le questionnement de ses personnages, le cinéaste dresse un beau portait d'une jeunesse déjà désabusée mais, parfois, encore capable de donner libre cours à une sensibilité profonde et moins influençable. A cet égard, la scène où la caméra suit Laure, fébrile, dans la maison londonienne, à la recherche de Gilles, qu'elle a aimé naguère, est de toute beauté. On y retrouve le talent d'un auteur capable d'exprimer des sentiments par une fluidité filmique étonnante et des images que l'on n'oublie pas.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    36 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Un peu didactique mais pas inintéressant. On ne s'attache pas tellement aux personnages, on admire les reconstitutions d’époque mais on apprécie de se réchauffer à la flamme alternative de cette époque si proche et si lointaine.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 novembre 2012
    Un élan autobiographique, une reconstitution détaillée d’une période difficile preuve d’un profond travail de documentation, de parfaits cadrages d’images filmées avec virtuosité mais surtout la BO pleine de vie sont les clefs de voûtes de cette plongée au cœur de la jeunesse militante post-68. Alors pourquoi la sauce ne prend t-elle pas? Principalement à cause du jeu terriblement mou des jeunes récitant sur un ton monocorde leurs dialogues fumeux qui font perdre tout réalisme à l’esprit rebelle de leurs personnages idéalistes. De plus, le rythme est mal saccadé par un montage brutal, l’intrigue est stationnaire et sans enjeu, quand au sujet en soi de l’esprit contestataire de l’époque, thème pourtant des plus prometteurs car rarement utilisé pleinement au cinéma, il n’est traité que de manière superficielle. Une petite déception, donc, de la part d’Assayas qui est tombé dans le piège de l’approche subjective de la problématique idéologique de ses personnages désincarnés.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 novembre 2012
    Un film vaut pour trois choses : ce qu'il raconte, la façon dont il le raconte et l'adéquation entre les deux.



    Ce que raconte Après mai est fondamentalement inintéressant. D'un côté, Assayas nous conte les émois sentimentaux de jeunes ados (la belle affaire !), de l'autre il nous ... la suite ici : http://0z.fr/0HmpU
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2012
    Après mai est un film dense et nostalgique sur une période révolue. Le réalisateur se raconte et raconte l'enfance de son entrée dans le cinéma. C'est beau la photo est magnifique mais le tout demeure un peu poussif.
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Dans ce film semi-autobiographique Olivier Assayas raconte la fin de son adolescence et le début de l’âge adulte dans la fièvre contestataire de ce début des années 70 entre contre-culture et mouvement de gauche révolutionnaire. Il s’est pour cela entouré d’acteurs inconnus qui prêtent leurs traits à ces jeunes adultes plein d’idéal et révoltés dans cette société qu’ils considèrent bourgeoise et corsetée et dans le même temps qui cherchent leur voie entre lutte, épanouissement personnel et vie amoureuse. Si l’évocation de cette époque et la reconstitution s’avère vraiment réussie, le film n’arrive pourtant pas à entraîner le spectateur. La faute à une intrigue incroyablement plate pour ne pas dire inexistante. Le réalisateur suit Gilles et ces amis dans ces quelques mois de leurs vies sans rien amener de plus qu’une chronique papier glacé de la jeunesse de la classe moyenne de ce début des années soixante-dix. On les suit sans mal, mais également sans véritable intérêt pour ne pas dire parfois avec un certain ennui. Ce passage en revue des aspirations de cette jeunesse immédiatement post-soixante-huitarde, n’est non seulement pas vraiment inédite, mais leurs discours révolutionnaires et artistiques ne lasse pas d’irriter quand on connaît le devenir de tout cela au point d’en devenir d’un cliché risible. Les acteurs dont le non-professionnalisme saute parfois aux yeux débitent parfois leurs textes avec une absence d’émotion assez singulière, la palme revenant à Carole Combes qui joue avec un air blasé tout le long de ces deux uniques apparitions. Un film personnel qui portraiture une jeunesse de façon plate, parfois ennuyeuse et souvent clichée et qui finit par laisse le spectateur mi-moqueur mi-exaspéré. À voir pour ceux qui sont fans du cinéaste ou que la période passionne, pour les autres le film ne manquera pas de décevoir.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    J'avais adoré "L'Heure d'été", notamment parce que j'y avais retrouvé toutes les sensations de mon rapport à la maison familiale du Beaujolais où nous passions nos vacances, grâce à la subtilité du traitement de cette question par Olivier Assayas. Avec "Après Mai", peu d'espoir de revenir à une forme de distanciation, tant ce que raconte ce film fait écho à ma propre expérience avec juste quelques variations en mode mineur : Olivier Assayas est né en 1955, moi en 1956, il était dans un bahut dans l'Essonne, moi dans les Hauts-de-Seine, il était proche des maos-spontex de V.L.R., moi j'étais en Comité Rouge, l'antichambre de la Ligue. Mais ce qu'il raconte je l'ai vécu : ainsi le film commence par la manifestation interdite du 9 février 1971 où Richard Deshayes perdit un oeil d'un tir tendu de lacrymo et où le lycéen "apolitique" Gilles Guiot fut condamné à six mois de prison pour "violence à agent" : l'affaire Guiot fut le prétexte de ma première grève de lycéen.

    Il y a dans "Après Mai" un souci de l'exactitude de la reconstitution qui fait pour moi de ce film un gigantesque paquet de madeleines proustiennes : la pélerine luisante des C.R.S. jaillissant des cars vert-de-gris aux toits blancs, la ronéo à stencil Gestetner au fond d'un garage, la colle Remy dans laquelle on met du verre pilé pour dissuader l'ennemi de classe de déchirer nos affiches prolétariennes, le bruit de la petite bille dans la bombe de peinture qu'on secoue avant d'inscrire le slogan, la projection du "Courage du Peuple" de Jorge Sanjines sur la lutte des mineurs boliviens, que j'avais vu dans un festival au 14 Juillet-Bastille (aujourd'hui MK2) où je tenais la table du Comité Chili... On retrouvait ce souci du détail dans "Carlos", mais il m'avait alors plutôt gêné parce qu'il engonçait les personnages dans une théâtralité distante. Ici, je n'ai eu ce sentiment que dans quelques scènes de débat politique où les nécessités scénaristiques qui exigent la concision et la force percutante de la formule se révèlent antinomiques avec la réalité des échanges logorrhéiques entre maos, autonomes et trotskites à la rhétorique débutante.

    La suite sur Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    C'est vrai que c'est un film intello. Mais le sujet du film est justement très intellectuel: le jeune Gilles est-il un activiste ou un futur artiste. Tout au long du film, on s'interroge... la réponse est simplement Olivier Assayas...
    Flowcoast
    Flowcoast

    51 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2013
    Un petit film assez sympathoche mais qui se transforme très vite en film politicien, rebelle. C'est dommage parce que l'idée de départ pouvait plancher sur une histoire d'amour, belle, novatrice; Bah, non. Certes la mise en scène d'époque est séduisante, les acteurs un peu moins. Mais, on a vraiment un retour en arrière réaliste, mais ça manque de fond, on parle trop souvent de politique, littérature et pour beaucoup on tombe dans une inconnue qui prive les bons côtés du film. Moyen, très moyen, pas toujours séduisant;
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Le militantisme, la culture et les sentiments. Trois éléments majeurs du dernier Assayas, au milieu d'adulescents du début des années 70, temps des illusions et de la rébellion contre l'ordre établi. Dans Après mai, on retrouve comme un condensé des préoccupations du cinéaste, infiniment doué pour donner du rythme grâce à un montage serré comme un bon expresso. Dans cette période, de la vie et de l'histoire, où tout va vite, où tout change, Après mai attrape l'air du temps sans effort. Paradoxalement, le film est bien trop long, tellement Assayas a voulu y mettre de choses, quantité de thèmes qu'il ne fait qu'effleurer : la drogue, l'avortement, la Chine ... D'où cette impression brouillonne, de trop plein, de cafouillage même, dès lors que le scénario oublie d'avoir une véritable ligne directrice. Mais cette absence de rigueur, cet aspect débridé, font tout l'intérêt du film qui colle parfaitement à la psychologie de ses personnages, tous en quête de valeurs et d'un style de vie à inventer. Ce n'est certes pas le meilleur Assayas mais une oeuvre personnelle qui lui ressemble par son foisonnement et ses échappées aléatoires, hors du réel. Cette chronique n'a pas la prétention d'être un document, sa subjectivité et ses défauts de fabrication en font le prix.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top