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Un visiteur
1,5
Publiée le 16 novembre 2012
La proposition de départ pourrait s'avérer assez intéressante mais le film d'un gros manque de scénario. Les acteurs qui jouent façon "louis garrel" ... Dommage ..
Dans la droite ligne (ou la ligne droite) de ce qui s'est dit durant le quinquennat précédent : mai 68 et ce qui a suivi, une bande de petits branleurs friqués qui voulaient juste en découdre avec l'autorité. Les motivations qui sous-tendaient les luttes politiques et écologistes de l'époque tout ça n'existe pas selon Assayas. Un après mai 68 réduit aux pavés, à la baise libre et aux drogues à éviter soigneusement.
Excellent film d'Olivier Assayas,, encore une fois, après les très réussis CARLOS et L'HEURE D'ETE. Le filmest une évocation des années 1970 qui rend parfaitement compte de ce qui était dans l'air à cette époque. La réalisation est juste somptueuse (une fois n'est pas coutume). A découvrir sans hésiter.
Que dire du jeu d'acteur quasi inexistant, des scènes a rallonges..? On retrouve bien les fameux débats qui n ont pas de sens et les longues jupes typiques des années 70, et l'on pourra rire si l'on prend le film au second degré. C est la première fois de toute ma vie que je pars avant la fin d un film, a bon entendeur, salut!
D'abord la déception. Je ne reconnais rien de cet Après Mai. Jeunes gens maussades, confusion des discours, mollesse ambiante… J'ai vraiment du mal à retrouver l'énergie qui était alors à l'oeuvre, ce sentiment qui nous transportait, cette évidence de "la profusion des possibles". Malgré le soin de la reconstitution, ce début des années 70 me parait complètement factice, comme un décor sur lequel glisseraient quelques personnages évaporés. Tout le monde joue atrocement mal, - et le fait qu'Assayas ait choisi beaucoup de non comédiens n'est même pas une explication (voir le cinéma de Ken Loach). Il faut attendre la scène de Gilles avec son père pour trouver enfin une séquence bien jouée. Le père c'est André Marcon, on se dit : - ouf, enfin un acteur. Marrant d'ailleurs comme cette scène à propos de Maigret est une des plus savoureuses du film. Par la suite, on aura droit à d'autres petites saillies sur Jean Richard, un running gag assez truffaldien (Truffaut époque Doinel). Là, je n'ai aucun doute. : Assayas nous parle vraiment de lui. Comme dans la scène des studios de Pinewood, avec le tournage hilarant d'un nanard mêlant crocodiles et nazis. Bizarrement, cette irruption à la marge de l'autobiographie, dans ce que le film a vraiment de plus anecdotique, m'a fait réviser un peu tout le reste. J'ai cessé de voir "Après Mai" comme un film choral (et dieu, que le choeur est mauvais) mais comme le portrait d'un jeune bourgeois irrésolu. Gilles donc, double d'Assayas, auquel Clément Metayer prète son regard sombre et parfaitement imprécis. La BO du film est impeccable, mais l'exercice n'était pas très difficile. "Why are we sleeping ?" chante Soft Machine. - Oui, pourquoi ? a-t-on souvent envie de demander à Assayas. Et puis on se repasse les mots de Kevin Ayers : - Des gens qui regardent des gens, attendant quelque chose qui est déjà là.
On a du mal à être pris dans ce film très (trop) contemplatif, victime de lenteurs trop nombreuses.
Le personnage principal donne l'impression de participer au film tout en y étant extérieur. Et globalement, on a l'impression d'avoir surtout affaire à des jeunes issus de la petite bourgeoisie, plus ou moins déboussolés, profitant de cette nouvelle liberté d'expression et des mœurs, sans vraiment complètement assumer les idéaux dont ils se veulent (se pensent?) les principaux revendicateurs, avant de retourner plus sagement vers des carrières/aspirations en lien avec leur classe sociale.
N'ayant pas vécu cette période, je suis ressorti de la salle avec une impression de vide, de creux vis à vis de ce film, n'ayant pas pu capter l'effervescence (dont on nous parle tant) de cette période post Mai 68.
Bref, le rythme de la bande annonce, qui m'avait donné envie d'aller voir le film, n'est absolument pas révélateur du rythme réel de l’œuvre et il faut s'attendre à être déçu.
Lorsque je me suis précipité au cinéma pour voir le dernier film d'Olivier Assayas (le réalisateur du très acclamé Carlos), je m'attendais à voir un film assez violent, qui décrirait l'engagement de jeunes révoltés contre la société bien pensante de l'époque; comme le laisse suggérer la bande annonce. Laissez moi vous dire tout de suite que ce n'est pas du tout le cas de ce film. On y suit Gilles (Clément Métayer, remarquable), un jeune lycéen la tête pleine d'idées, mi apprenti communiste, mi peintre, qui ère presque sans but pendant tout le film. On le voit taguer, peindre, être dans le bras d'une fille, puis d'une autre, partir en Italie, à Londres, revenir... Assayas dépeint magistralement les moments de flottement du jeune homme qui se cherche. Certaines scènes de ce film sont magiques, presque tout les acteurs sont parfaits, les années 70 sont superbement représentées à l'écran, mais beaucoup de scènes sont trop longues, ce qui rend le film assez ennuyant par moment. En sortant du cinéma, j'ai eu la désagréable impression d'^tre passé à quelques centimètres d'un chef d'oeuvre.
Mai 68 était et reste un état d'esprit: ce film distille sans fin un vécu sensible ,ce film est intimiste ,on retrouve tout ce qui caractérise cette époque .Il n' y a pas de démonstration historico-politique,nous sommes plongé dans la vie de ce temps là,à cet âge là! ....quasiment in vivo ! c'est un angle d'entrée fort pertinent .Il est fort délicat et difficile d'évoquer cette période .Son évocation suscite bien souvent mais pas seulement ,heureusement,quelqu'agacement,perplexité ! Destin individuel ,destin collectif, engagement militant ,engagement personnel ou pas.... tout est abordé sans parti pris mais remarquablement ressenti.Un très beau film sur une période singulière et une génération inoubliable.
Vu hier: ceux qui avaient encore des doutes sur les qualités d'Assayas seront agréablement surpris. Mallgré qqles longueurs c'est un film d'une grande qualité, complètement maitrisé, et avouez qu'avec ce sujet il y a avait de quoi se planter. La belle brochette incarnant la "jeunesse soixantehuitarde" est criante de réalité. A voir.
Après avoir vu le film, j’ignore encore le fond de la pensée de ces jeunes anarchistes, ils se battent et semblent convaincus mais j’ignore totalement de quoi.