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    Après Mai
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    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2023
    Après Mai d'Olivier Assayas est un travail monstre en matière de reconstitution, il faut vraiment insisté sur le talent de ce réalisateur pour recrée et contextualisé l'histoire de ses films, à l'instar de Cuban Network, vu il n'y a pas si longtemps.

    D'entrée, on est dans la classe, on écoute Pascal, enfin son texte de la bouche du prof qui le cite, pour très vite, se retrouver dans une autre fièvre, plus virulente, ardente, lors de cet affrontement avec les CRS de la manif, un reflet d'une violence inouïe ... Les coups pleuvent, l'organisation de sa protestation interpelle, à nouveau la reconstitution au millimètre d'Assayas prend pour cadre son sujet, l'enveloppe et le dirige selon la guise et le point de vue de celui qui façonne le matériau.

    Il ne faut pas attendre longtemps pour entrevoir la première scission chez Gilles, le personnage titre du film, qui oscille entre ses engament politique et artistique, en collision plus qu'en concertation. La scène ou il fait défilé les disques, avant de peindre et de fuir vers cette foret, là ou l'amour l'attend sers à chorégraphié l'enjeu qui tourne autour de lui. D'ailleurs, petite attaque de suite, le coté récap à parfois un peu trop d'accent et de manière ...

    Olivier Assayas prend la caméra et la conserve au plus près de ses prérogatives, dans un mouvement prolixe mais sublime il faut le dire. Vraiment, Après Mai est sans doutes une de ses plus belles réussites en termes de contenus, d'accessoires, dans le geste comme dans le rendu de sa conception. Il pose toutefois nettement trop, et à cela ajoute une perfection à son imperfection qui souligne les basculements, les changements de cap, utilise le prisme des prismes, à savoir le temps pour bien souligné ses mouvements contradictoires, idéaliste d'une jeunesse qui n'est plus mais qui perd de sa substance par surcharge. Le compte rendu sur la bourgeoisie qui se déteste elle-même et reproduit touts ses préceptes est une autre problématique qu'il survole sans s'y attaché autrement que dans le retour à ... Comme un tribut qu'il paye, sans eclats !

    Il y'a du cinéma, le type maitrise ! A l'épaule, de haut en bas, de droite à gauche et vice versa, il utilise par exemple lors de cette séquence de course / attaque en pleine nuit une connaissance parfaite de ses savoirs cinématographiques. Il fabrique une image que l'on capte, prend tel un direct, que l'on oublie pas. Il retrace des combats multiples, son histoire d'amour en est à mes yeux son plus belle essai.

    La période italienne du film, hormis ses décors incroyables truste un partage que l'on voie naitre, dans le trajet, à l'iade de musique et de peinture matinale, ou d'après-midi ou le soleil brille et souligne la superbe du modèle et de l'artiste. La ronde autour du guitariste, dans ce partage d'acide subjugue elle aussi ! La projo flou, ou se côtoie et se renvoie capitalisme, communisme, sous couvert d'allégeance et de révolution en terme plus qu'en vision se synthétise sous un anti-impérialisme de foire à la joie triste. Un pied de nez pour une séparation, le début de la fin !

    Loin du prolétariat, proche de sa condition de base, Gilles reprend le chemin qu'il se trace, loin de ceux qu'il quitte à mesure. Le drame n'est d'ailleurs jamais bien loin, la perte de son premier amour qu'il célèbre au pied d'un arbre, avec sa flamme comme mausolée, tout comme dans le repas à la cafétéria qu'il partage avec son père, ou la maladie entre dans la conversation pour aide mutuelle, compromis très probable et de circonstance en fin de compte ...

    La suite est une opposition par divergence, la scène de la piscine en est peut-être la plus difficile en fin de compte. Celle ou les idéaux de la lutte plonge par fin d'innocence, que le rapport de force n'est pas là ou l'on pense. La fin d'une innocence. L'aveu colère se distingue, et vire dans une transition indéfini.

    Après Mai rend compte de la déclinaison d'une jeunesse qui prend ses quartiers, de la fin de la chorale pour une uniformisation du personnel. Le monde ne change pas vraiment, ce qui le compose en revanche ... Les 5 dernières minutes sonnent le glas des perspectives de l'idéal pour l'embrassement d'une carrière, qui dans un premier temps semble un peu ridicule mais dont on sent une autre se pointer !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 382 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Le cinéaste a clairement vécu cette période à peu près au même âge que les personnages donc je ne comprends pas pourquoi le film est à la fois lent et superficiel. Les (post) années 60 ici c'est combattre la police, crier des slogans lors d'une réunion, publier un journal, s'asseoir dans un café, faire de l'art, lire un livre sur Mao, rencontrer une fille dans les bois et se déshabiller. Réciter de la poésie à voix haute, vandalisez votre école, organisez une autre réunion, allez en Italie pour rencontrer des filles étrangères, se déshabiller, faire des films radicaux, etc.. Sauf que personne ne s'amuse. Pas une seule personne dans ce film n'apprécie quoi que ce soit de sa vie libre ou de ses mobiles. Personne ne sourit même quand il voit un ami qu'il n'a pas vu depuis des mois ce sont les Français qui parodient les Français. J'ai gagné à vous ennuyer avec les représentations réactionnaires de la philosophie politique, de la drogue, du mysticisme oriental ou de la politique syndicale qui sont toutes rejetées sans cervelle comme étant inutiles. Les personnages principaux dérivent comme si après 1968 signifiait que vous viviez sous l'ombre dans une sorte de paralysie. L'exposition du personnage est faible et de nombreux fils d'intrigue ne sont que des impasses. Notre héros ne cesse d'avancer peut-être en hommage à une industrie cinématographique dans laquelle il devient un stagiaire encore plus cynique que le non-hommage à la politique des années 60. Rien ne semble avoir de sens leur art, peinture, la danse, le cinéma radical, les relations, le journalisme et il est complètement faux de creuser la période comme ça...
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    Presque 20 ans après "L'eau froide", Assayas revient sur le début des années 70 et le passage à l'âge adulte, autour, ici, de préoccupations plus politiques. Sans négliger pour autant des voies plus personnelles dans le questionnement de ses personnages, le cinéaste dresse un beau portait d'une jeunesse déjà désabusée mais, parfois, encore capable de donner libre cours à une sensibilité profonde et moins influençable. A cet égard, la scène où la caméra suit Laure, fébrile, dans la maison londonienne, à la recherche de Gilles, qu'elle a aimé naguère, est de toute beauté. On y retrouve le talent d'un auteur capable d'exprimer des sentiments par une fluidité filmique étonnante et des images que l'on n'oublie pas.
    cinéman
    cinéman

    21 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2020
    L'ambiance de la fin des années 60 est bien restituée, si bien qu'on pourrait presque croire qu'il a été tourné à cette époque, mais Après mai possède une intrigue peu enivrante et tout paraît fade. Rien n'est propice à maintenir le spectateur en haleine.
    Vincent D
    Vincent D

    3 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 août 2019
    Je suis un peu trop jeune pour avoir vécu l'après mai soixante huit mais j'ai une sœur qui en tant que lycéenne a vécu cette période marquée par l'idéologie et l'usage intensif de la drogue ( quelques uns de ses amis ne s'en sont pas remis) J'ai donc choisi de regarder le film par intérêt pour le sujet.Inutilement car je n'ai pas appris grand chose que ce que je savais déjà.Le film est une sorte de reader digest sans véritable point de vue ou tout est évoqué et rien d'approfondi. On y voit une suite de séquences de confrontation avec les crs (ça cognait dur à l'époque)de discussions politiques, de virées visant à tagger les bâtiments officiels, de soirées pourvoyeuses de drogue, d'amourettes sans lendemain ect... sans que ce cumul aboutisse à autre chose que nous montrer par une succession de vignettes ce qui est habituellement représenté quand on traite de cette période.Les acteurs sont quasiment tous insignifiants et transparents sans que cela leur soit imputable car ils incarnent des personnages indéfinis. Peut être est ce intentionnel de la part du metteur en scène qui voudrait montrer que les idéologies font perdre aux individus leur autonomie de pensée et donc une partie de leur personnalité ( je ne sais pas trop) mais du coup le film est particulièrement mou et impersonnel .En gros il s'agit d'un film très très moyen et peu marquant qui je crois ne restera pas longtemps dans ma mémoire.Il vaut mieux voir les amants irréguliers ou péril jeune qui faisaient beaucoup mieux comprendre l'esprit de l'époque
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2019
    « Après Mai » tente de retranscrire les années post soixante huit. Effleurant les antagonismes des enfants révoltés de la petite bourgeoisie, le scénario montre l’animosité entre les différents groupes révolutionnaires (trotskystes, maoïstes, anarchistes, situationnistes), et leur détestation des autres contestataires : hippies dont ils méprisent la non politisation et leur rites accompagnés des inévitables stupéfiants d’une part et les communistes, vu comme des traitres à la cause, d’autre part. Les trotskystes, mettant en avant un certain sens artistique, culpabilisent le personnage central du film. Etudiant en peinture aux beaux arts et gagnant sa vie dans le cinéma, au contact des maoïstes, des anarchistes et des situationnistes, il comprend que le discours culturel a peu de prise sur le monde ouvrier. Ainsi la forme qui doit soit disant être en accord avec le fond, donc en opposition avec le classicisme, rendra le message peu appréhendable pour les classes populaires. C’est donc l’histoire d’un détachement progressif de l’engagement révolutionnaire qui se voulait pur et dur au départ. Tel quel il permet de mieux situer la phrase de Pier Paolo Pasolini : « … vous vous êtes battus avec les policiers, moi je sympathisais avec les policiers. Car les policiers sont fils de pauvres. Ils viennent de sous-utopies, paysannes ou urbaines. ». De même la mutation en bobos, représentants de la gauche caviar intellectuelle, portait déjà ses germes dans certains discours de défense de la culture. Si tous ces points sont bien abordés par le cinéaste, aucune allusion au financement des trotskystes par la CIA, (qui fut dénoncé uniquement par le PCF), et une réalisation qui échoue dans plusieurs aspects. En premier, une distanciation dont on pensait Assayas guéri, qui donne, malgré le sujet, un vernis glacé au récit. En deuxième, une difficulté à lier les scènes entre elles, même si le côté « tranches de vies » semble assumé. En troisième, un casting où seuls Clément Métayer et Lola Créton jouent juste, les autres semblant réciter, le pire étant la performance ratée de Carole Combes à la diction imprécise. En quatrième, si l’ensemble est plutôt bien filmé, la manif avec cinquante figurants est aussi désolante et peu réaliste que chez Bolognini. Enfin, fait rare chez Assayas, le scénario est insuffisamment travaillé : au lieu de faire des choix et de couper, en voulant trop montrer, tout se dilue, ramené au même niveau, perdant ainsi beaucoup d’impact. Et bien sur, la musique rock, dont la sélection pertinente rehausse l’ensemble, et l’inévitable fête qui va avec (troisième fois que le réalisateur nous la fait). Pour soixante huitards uniquement, les autres auront décrochés avant la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 août 2018
    Un film qui me touche particulièrement. Aussi bien par l'époque, les personnages ultra politisés que par le scénario.
    Le personnage principal (Gilles) est vraiment charismatique et les acteurs font mouche, très convaincants.
    bsalvert
    bsalvert

    319 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 août 2017
    Plongée dans une génération où les jeunes n'avaient pas internet et lisaient, se réunissaient, luttaient.
    par contre la perruque du personnage principal est totalement insupportable
    PLV : une page d'histoire
    spoiler: Attention ce film n'a pas de fin
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2016
    Malgré une bonne idée de départ, le film est raté de bout en bout. La mise en scène plate n'est qu'une série de scènes mises bout à bout sans cohérence, certaines incompréhensibles. Les acteurs jouent et articulent mal et on n'arrive pas à s'attacher aux personnages. Bref, on s'ennuie.
    On est loin du flamboyant "Péril jeune" qui joue à la même époque!
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mai 2016
    "Après mai" (2012) France 3 le 03.05.2016

    Ce film a peiné à cumuler les 100 000 entrées : c'est dire l'intérêt que le public a manifesté pour ce navet indigeste ! Que le réalisateur ait la nostalgie des "évènements de Mai-Juin 1968" ça peut se comprendre ! Tenter d'en recréer un contexte qu'il n'a pas vécu échoue lamentablement ! D'ailleurs, tous les soixante-huitards sont rentrés petit à petit dans le rang puis devenus de paisibles et bons grands parents, Et les révolutionnaires de jadis sont devenus des politicards friqués ! Bref, ce film pseudo autobiographique, prolongation d'une autre oeuvre du réalisateur et inachevée, n'est guère passionnant à suivre.. Assommant même avec un prétendu artiste qui asperge une toile d'éclaboussures. D'autant qu'à part Lola Creton, tous les protagonistes du film ne sont pas acteurs de métier et jouent faux : ça fera plaisir aux intermittents du spectacle ! Ce film (une co-prroduction de France 3) sans scénario réel, est poussif, truffé de poncifs et tend à montrer la vraie jeunesse telle qu'elle n'est pas de nos jours (et à part les casseurs invétérés) : quelque peu désabusée Seuls les amateurs de métaphysique apprécieront peut-être ? Je déconseille aux autres...
    willycopresto.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 382 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2015
    Après Mai 68 est un film sur le passage de l'âge ado à l'âge adulte de jeunes gens qui n'ont pas encore le permis mais qui ont déjà envie de s'engager dans la lutte sociale et politique. De bons acteurs mais un scénario un peu plat, il y a bien un film conducteur mais c'est difficile de suivre les personnages et les luttes qui passent d'un pays à l'autre. Moyen.
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 novembre 2014
    Un film sur l'art, l'engagement politique, et les incompatibilités qui surgissent de la collision de ces deux sphères. A priori un film qui aurait dû m'intéresser. Mais non, il m'a dégoûté. Un jeu d'acteur exécrable, couplé à une mise en scène terne et plate, m'ont rendu ce film antipathique au plus haut degré. Dès lors, tout m'a semblé sonner faux, et surtout pédant. On se rend bien compte que le propos du film est justement de souligner la fracture entre une classe bourgeoise totalement déconnectée des réalités, et dont les luttes n'atteignent que le néant le plus complet. Sauf que, à trop vouloir rendre ses personnages antipathiques, Hannelas plonge son film, et le spectacle avec, dans une torpeur irritante. D'autant plus irritante que, encore une fois, le propos du film est vraiment intéressant. Les bonnes questions sont abordées, et subtilement proposées. Mais le ton est définitivement trop guindé. Dommage.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2014
    Film très réussi et attachant (assez autobiographique, paraît-il) sur le passage à la vie d’adulte, ses doutes et ses désillusions d’après 68.
    Admirablement filmé, tant dans ses scènes intimistes que d’action ou manifestation, il est un parfait musée du monde culturel de l’époque. Pas une fausse note, pas un anachronisme. Pas de nombrilisme ou de complaisance non plus, mais une grande justesse et une belle humanité sur la jeunesse de l’époque (j’en sais quelque chose !). C’est frais, c’est charmant, ça tourbillonne ! Un reproche cependant, le manque d’émotion… mais il est vrai que l’époque n’était pas à l’égotisme façon Facebook ! Et une critique virulente : mais que foutait l’ingénieur du son ? Il manifestait à la Bastille ?
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    C'est vrai que c'est un film intello. Mais le sujet du film est justement très intellectuel: le jeune Gilles est-il un activiste ou un futur artiste. Tout au long du film, on s'interroge... la réponse est simplement Olivier Assayas...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Après avoir vu le film, j’ignore encore le fond de la pensée de ces jeunes anarchistes, ils se battent et semblent convaincus mais j’ignore totalement de quoi.
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