Derniers Avis : Kirikou et les hommes et les femmes - Page 7

Hormis les enfants, je doute que ce troisème opus ne retrouve son public.
Ma première réaction en voyant les images fadasses de ce grand-père sur fond bleu a été : "Que c'est laid !"
Et ça l'est. Le dessin à la main si caractéristique de Kirikou a laissé place à une vilaine animation informatique. Du coup, les mouvements des personnages paraissent hachés et peinent à s'intégrer au décor.
Parlons du village. On est bien aise de constater que, certainement grâce à l'action du petit enfant noir si malin, le village sa prospéré. Il y a au bas mot 5 cases supplémentaires, ce qui est une abbération vis à vis des deux premiers épisodes. Mais ne pinaillons pas.

Pour ce qui est du scénario, ça ne révolutionne rien hélas. Des historiettes sans grande envergure qui, en dehors de celles de la "Griotte-conteuse" et de l'enfant Touareg, ont peiné à retenir mon attention. Ainsi donc, je l'avoue, j'ai eu envie que ça se termine au bout de la troisième (il y en a 5 si je ne me trompe pas).
La musique est quasi-inexistante et ne participe aucunement à l'ambiance contrairement à celles si riches, qui soutenaient les deux premiers "Kirikou". Les voix des personnages ont été changées. Les comédiens doubleurs débitent à toute vitesse un texte assez fade, et zappent le rythme envoûtant et l'accent si authentique de l'Afrique noire.

En bref, j'ai envie d'oublier très vite ce film. Désolée Monsieur Ocelot mais cette fois, c'est raté.
Ma seule consolation est que mon fils de 3 ans lui, s'est bien amusé.

Il était une fois Michel Ocelot. Cette figure dominante de l’animation française, aux côtés d’un certain Sylvain Chomet. Après ses Contes de la nuit, continuité sympathique de Princes et Princesses, le réalisateur revient avec le troisième Kirikou. Si le chiffre trois aura causé la perte de nombreuses trilogies et quadrilogies (américaines, étant donné que les sagas françaises se comptent sur les doigts d’une main), Ocelot revient plein de ressources en prenant soin d’ôter à son célèbre bambin tout ce qui avait pu rendre Kirikou et les bêtes sauvages très décevant. Le grand-père de la grotte bleue termine à peine son discours que nous voilà déjà parti pour un autre univers. Un voyage au cœur de ces contrées exotiques qui font désormais office de signature pour Michel Ocelot. Le message est passé : la magie du réalisateur opère toujours, s’éloignant légèrement de Kirikou et la sorcière pour un résultat au demeurant assez plaisant. En effet, loin de nous se trouve l’animation de ce dernier. C’est désormais du côté d’Azur et Asmar que semble lorgner le graphisme du long-métrage ici présent – tout comme Les Bêtes sauvages, qui s’était montré bien laid visuellement parlant, cependant –, bien que les décors soient identiques aux deux premiers opus. Ensuite, comme son prédécesseur, Kirikou et les Hommes et les Femmes s’avère être un film à sketches – construits de la même façon que Les Contes de la nuit et Princes et Princesses – et ne suit donc pas une seule et unique trame. L’occasion pour Ocelot d’accentuer la dimension pédagogique qui se dégage de la trilogie, largement mise en avant par le du protagoniste, en abordant différentes thématiques. Tour à tour, le petit homme se voit donc prolonger ses actions altruistes – cette fois-ci envers la femme forte et le vieux grincheux, l’un comme l’autre toujours aussi dédaigneux – puis venir en aide à une conteuse et un touareg pour enfin découvrir les joies de la musique. Par ailleurs, ce dernier conte où Kirikou cesse de se montrer héroïque, pour retourner dans la curiosité infantile, est probablement l’une des plus réussies avec, à la clé, un très bon moment musical. En conclusion, tandis que Michel Ocelot semble vouloir donner une nouvelle apparence à sa tribu africaine, ce n’est pas sans compter infiniment sur le charme des deux précédents opus. De fait Kirikou et les Hommes et les Femmes conserve l’innocence et la beauté dépaysante de Kirikou et la sorcière sans tomber pour autant dans la banalité – comme ce fut le cas pour Les Bêtes sauvages.

c'est le dessin animé du pauvre, l'histoire est pitoyable, le dessin est moche, une ambiance à vomir

Charmant, sympathique, coloré et chaleureux, Kirikou a des qualités indéniables. Mais cet opus a aussi de nombreux défauts. Le découpage en plusieurs petites histoires ralentit le rythme finalement et casse la dynamique avec ce retour systématique au grand-père. C'est parfois long. En plus, toutes ces histoires ne sont pas du même intérêt. Pour ma part, ma préférence va à celle concernant le touareg qui aurait mérité plus de place. La musique est heureusement toujours très entraînante, et à chaque danse, j'ai envie de danser avec le village. Techniquement, ce n'est pas satisfaisant avec des impressions de flou très énervantes et un scintillement de la lumière très fatiguant, surtout dans la caverne où le bleu varie d'intensité très fréquemment, pour le malheur de mes pauvres yeux. C'est gentil, mais ce n'est pas transcendant et c'est surtout moins bon à mon goût que le premier film.

Film exceptionnel, histoires variées, dessins magnifiques. Je recommande fortement ce nouveau kirikou

Si Kirikou n'existait pas, il faudrait l'inventer !
Ça tombe bien, c'est ce qu'a fait Michel Ocelot voici 14 ans.

Si l'on y réfléchit, les bambins qui sont allés voir le premier film des aventures de Kirikou, disons entre 4 et 10 ans, sont maintenant de jeunes adultes de 18 à 24 ans et nul doute que ce beau personnage, sage et astucieux, les aura marqués pour la vie et influencera en bien leurs comportements envers les autres comme envers eux-mêmes.

Car Kirikou représente l'intelligence face à la bêtise, la transparence face à la dissimulation, la connaissance face aux croyances absurdes, l'amitié face à la peur, la communication face au mutisme et bien d'autres belles choses encore.

Ce nouvel opus des péripéties de notre héros sont d'autant plus jubilatoires qu'elles sont rythmées, sensées, drôles et qu'elles représentent, sans être nullement moralisatrices ou barbantes, une somptueuse leçon des choses de la vie.

Voir Kirikou régler les problèmes des adultes devrait vous permettre de retrouver votre âme d'enfant tout en vous redonnant confiance en vous et dans les autres.

Bref à voir d'urgence, et si possible dans une salle pleine de gosses qui ouvrent "des yeux grands comme ça" ! Pour sûr alors que vous vivrez comme nous un vrai "P'tit bonheur" de film !
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Comme d'habitude, j'ai beaucoup cette animation. Très gentillet, aussi bien regardé par les petits q par les grands.

tres bon film couleurs tres varies et puis rigolo.A voir !!!!je le recommande pour toute la famille

Toujours dans la même idée que ses deux prédécesseurs, Kirikou et les Hommes et les Femmes raconte comment Kirikou a su aider ses amis dans la difficulté, face au danger. Cinq petites histoires racontées par son grand-père, donnant des leçons sur la vie, sur le comportement à adopter dans de telles situations. Une nouvelle réalisation signée Michel Ocelot pleine de bonnes idées et d'audace. Un dessin-animé qui n'entre pas dans les combines des grand métrages hollywoodiens, trace sa route, et évite les pièges faciles.