Derniers Avis : J'aime regarder les filles - Page 2

Une histoire plate, malgré la présence de Pierre Niney, pourtant parfois gage de qualité. L'aspect politique post-élection de Mitterand et la dichotomie entre une classe sociale supérieure votant à droite contre une classe sociale inférieure pour qui la gauche est favorite n'apporte rien au film. Une histoire d'amour banale, d'un jeune homme tombant amoureux d'une fille inaccessible. Déception.

Un film qui n'a rien de grand mais qui se regarde avec plaisir. L'évocation des années 80 autour d'une romance entre des jeunes de milieu différent est réussie bien que le scénario, qui rappelle Romeo et Juliette, est très classique. J'ai également été un peu dérangé par l'image trop caricaturale des parisiens de droite, tandis que la relation familiale du héros (son père notamment) aurait pu être plus développée. Sinon l'histoire me retient tout le long et le jeune Pierre Niney fait une prestation nickel. N'oublions pas Lou de Laâge et Audrey Bastien qui se distinguent dans ce film.

Je na saisis pas trop l'allusion à la période politique. Le film est de tous les âges. La différence de milieu. C'est universel. Dur de trouver sa place dans le cœur d'une jeune fille inaccessible !!!
C'est plutôt touchant et sympathique.

Sympa à regarder, on passe un bon moment, bon c'est un peu le Two Lovers français revisité sans les trucs biens mais c'est cool. Juste Gabrielle grosse p°°° voilà voilà. Divertissant mais pas passionnant.

Comédie romantique qui raconte les émois amoureux d'un provincial de classe moyenne avec des filles de la bourgeoisie. Sympathique pour découvrir les 1er rôles de Pierre Niney et la sublime Lou de Laâge.

On se demande quelles étaient les ambitions de Frédéric Louf avec ce film d'une pauvreté affligeante. C'est bien simple : rien ne fonctionne. Le scénario a été torché comme pas possible, c'est brouillon, niais, et les agissements des personnages, à l'épaisseur infinitésimale, sont peu crédibles. Le tout s'apparente à une vulgaire agrégation de scènes toutes plus mièvres les unes que les autres, sans cadre aucun, porté par un casting sous-exploité et en manque totale d'inspiration à l'image du réalisateur et scénariste.

Un court-mètrage discret, "Les petits oiseaux", puis un premier long-mètrage remarquè et quasi autobiographique, qui fait rèfèrence au tube de Patrick Coutin! Et voilà la carrière de Frèdèric Louf...lancèe, cinèaste de demain à suivre. "J'aime regarder les filles", c'est son histoire mais en mieux, tournè en six semaines avec un budget extrêmement serrè! L'èlection prèsidentielle française de 1981 reste en toile de fond et on a plutôt l'impression de prendre des chemins buissonniers de la capitale avec ces belles images de virèes nocturnes ou sur les toits! A la fois autodestructeur et capable de surprendre le public et en même temps de se surprendre lui-même, Pierre Niney est formidable avec un mètier, une fantaisie et une singularitè qui n'appartiennent qu'à lui! il y a un vrai mal-être et une complexitè dans le personnage qu'il interprète mais aussi des coups de folies, un côtè masochiste et profondèment romantique auxquels on ne s'attend pas à voir chez un acteur aussi jeune! Face à lui, deux bonnes comèdiennes, Lou de Laâge & Audrey Bastien, surtout, qui nous èblouit dans les scènes d'amour! Un film libre et dèsenchantè, parfois serein, parfois cruel, servi par un excellent casting...

Même si je ne vois pas trop le rapport avec la chanson de Coutin, le film est plutôt divertissant et intéressant pour le témoignage qu'il apporte sur le début des années Mitterand. Ceux qui avaient 20 ans en 1981 s'y reconnaîtront, pour les autres restent le joli minois de Lou de Laage et la magistrale composition d' Audrey Bastien en amoureuse mutine et passionnée. Pierre Niney a fait beaucoup mieux depuis.

Nulissime de bout en bout, avec des scènes invraisemblables (qui va se cogner contre un lampadaire jusqu'à s'assomer ?!?), des dialogues ineptes, saupoudrés des gros mots, un peu de racisme pré-toucheamonpotiste, même Pierre Niney de la Comédie Française ne peut pas sauver un tel navet.

Ah qu'il est difficile d'aimer ! Surtout à 18 ans en 1981. Une belle histoire tortueuse à souhait dans une époque sans smartphone ni Internet. Pierre Niney y est déjà brillant.

J'aime regarder les filles, que dire ? Grosse bouffée d'air frais. On a tout d'abord un jeu d'acteurs saisissant, Pierre Niney, meilleur que jamais, joue parfaitement le jeune "pauvre", fils de fleuriste qui veut se faire une place dans le monde que l'on croit alors inaccessible pour lui, la bourgeoisie parisienne des années 80. Il nous livre une prestation juste, un esprit de jeunesse, un esprit de vainqueur, du jeune ayant le monde à ses pieds, bourré de conviction, mais dénué d'argent. Vision très réaliste de ce qu'étaient les jeunes de cette époque, avec une intervention magnifique de Ali Marhyar, mitterrandiste jusqu'au fond des yeux, incarné avec justesse.

Le titre en rapport avec la fameuse chanson n'a aussi peu d'intérêt que la chanson en elle même.
Pierre Niney, toujours à l'aise dans son rôle doux rêveur gaffeur, pieu menteur, tombe amoureux d'une jeune femme d'origine bourgeoise, et qui, pour la séduire, s'invente une vie de jeune riche. On est en 1981, et à part les bagnoles de l'époque, on n'a pas l'impression d'être 30 ans en arrière... Une caricature de mauvais goût sur les méchants bourgeois qui n'aiment pas le gentil pauvre et encore moins s'il est socialiste, des dialogues pauuuvres (ok ils sont supposés avoir 18 ans, mais ceux des parents est encore plus ridicule), une fin très peu convaincante, ça doit rassurer les bobos les happy end... Reste l'interprétation plutôt réussie de ces jeunes acteurs (Lou de Laage en tête) qui auront de bien meilleurs films pour se mettre en valeur.

Pas évident de critiquer ce « J'aime regarder les filles ». Sans être passionnant, le résultat se regarde sans déplaisir, et personnellement cela me fait toujours quelque chose d'être plongé à l'époque des années Mitterrand, d'autant que si la reconstitution n'est ici pas nécessaire, l'esprit semble bien là, le réalisateur ayant eu la bonne idée de plutôt placer son récit dans les milieux droitiers, offrant un regard un peu original sur le sujet. Maintenant, même s'ils sont plutôt sympathiques et sincères, il serait mentir que d'écrire que ces atermoiements sentimentaux entre un gentil « gauchiste » et une jolie bourgeoise nous captivent outre-mesure, malgré quelques moments touchants. C'est drôle : je trouve le film à la fois assez juste et un peu agaçant : l'ensemble a beau rester crédible, j'ai du mal à a adhérer totalement à ce genre d'histoire, allez savoir... La faute peut-être aussi à la famille du héros, pour le coup vraiment caricatural (le père, un festival!) et venant quelque peu alourdir le tableau final. Sinon, Pierre Niney est comme toujours impeccable, bien entouré pour le coup par Audrey Bastien et surtout Lou de Laâge, parfaite en « droitiste » ne sachant (vraiment) pas ce qu'elle veut. Honnête, à défaut d'être vraiment abouti.

Déjà ce titre n'annonçait rien de bon. Même avec Pierre Niney au générique... Le comédien fait le service minimal et ne parvient pas à sauver cette bluette d'une banalité affligeante. Sitôt vu sitôt oublié!

Une comédie tour à tour sympathique, politique, sensuelle et émouvante, parfois inégale, mais qui dans ses meilleurs moments fait revivre Musset et nous rappelle une nouvelle fois, avec élégance et style, qu'il ne vaut mieux pas badiner avec l'amour. Pierre Niney et Audrey Bastien sont parfaits.