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    Django Unchained
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    darkvash
    darkvash

    90 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2013
    Vu les critiques presse, je n'ai pas du voir le même film. Où est passé Mr Tarantino de Reservoir dog et Kill Bill?
    Il s'agit juste d'un western comme tant d'autres, avec une histoire trés basique et une mise en scene pas fabuleuse mais comme il ne faut pas critiquer Tarantino, on met une super note.
    Bref régalez vous pendant 2h30 de néant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Django Unchained aurait très bien pût s'appellé " Le nouveau chef d'oeuvre de Tarantino ! "
    Une claque dans ta gueule, de la violence pur et dure, une BO qui te fait taper du pied : Tarantino is Back !
    Alors certes le film traite un sujet dur et puissant, mais aucun mot ne peut être dit sur la façon dont Tarantino là exploité ( Mention spéciale a Leonardo Dicaprio, qui est juste terrifiant ).
    Rien ne sert de s'éterniser plus longuement sur la critique de Django Unchained, le fait est qu'il faut juste courir le voir.
    Merci Mr. Tarantino pour ce chef d'oeuvre le 7 éme art vous en ait reconnaissant !
    Outburst
    Outburst

    111 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    Quand j’ai vu les nombreux retours dithyrambiques de la presse et des spectateurs, j’ai honnêtement eu un peu peur. Car oui, quand tout le monde vient vous hurler que c’est génial, ce qui se passe bien souvent c’est qu’on ressort déçu. Mais que Dieu me pardonne d’avoir pu douter du talent de Tarantino, il faut dire que l’attente aura été bien longue et que le doute a malheureusement eu le temps de s’installer. Mais le résultat est là, et je vais pas batailler des heures là-dessus : Le film est une putain de grosse réussite, le genre de claque qui est agréable à prendre et pour laquelle on serait prêts à tendre les deux joues. Tarantino est au sommet de sa forme, et il le démontre encore une fois avec Django Unchained. Si la première demi-heure de film m’a laissé perplexe à cause de son académisme surprenant (une volonté de séduire les jurés aux Oscars?), qui est bien loin de coller à l’esprit du style de Tarantino, exceptée la somptueuse séquence d’ouverture, bel hommage visuel et musical aux westerns ainsi qu’à leur titrage, le film prend cependant, et rapidement, un tout autre tournant et nous livre alors l’étendu de sa folie, notamment sur la fin qui part en total délire. Car s’il est clair que le style du monsieur ne plaira pas à tout le monde, la chose qu’on ne peut définitivement pas lui enlever c’est son talent pour l’écriture de scénarios. On assiste à un brillant enchaînement de situations à la fois sérieuses et comiques (le passage avec les cagoules est bien parti pour devenir une séquence culte) et servies par des dialogues passionnants écrits dans un but précis, avec intelligence et réflexion, et non pas pour meubler entre deux séquences d’action. D’ailleurs l’action est beaucoup moins présente dans ce film que dans les précédents, et il faut attendre la fin pour assister à une boucherie Tarantinesque telles qu’on les aime, mais ça vaut vraiment le coup d’attendre un peu car c’est certainement l’une des meilleures! Si Tarantino a toujours su s’entourer des meilleurs acteurs pour camper ses personnages, on peut dire que sur Django Unchained il frappe un très très gros coup. Et pour moi la réelle surprise vient de Leonardo DiCaprio qui est méconnaissable et qui livre une performance saisissante, très loin de ce qu’il a l’habitude de faire. Coup de coeur également pour Samuel Lee Jackson, véritable force comique du film et dont la prestation est remarquable. Et pour finir il faut bien sûr parler de Christoph Waltz, qui reste fidèle à lui-même, et qui mérite assurément sa nomination aux Oscars puisqu’il a un talent fou pour rendre ses personnages attachants, mémorables et humains (Ce cher Hanz Landa!), et de Jamie Foxx qui campe ici le meilleur rôle de sa carrière, tout simplement. Et puisque un Tarantino ne peut pas être complet s’il n’a pas la Bande Originale qui va avec, cette fois j’aurai moins de retenue sur mes propos et je dirai que c’est à coup sûr la meilleure de la filmographie du cinéaste. En effet, et pour l’occasion, Ennio Morricone offre des thèmes composés spécialement pour le film, et bien que le reste des musiques soient anachroniques avec l’époque elle se mélangent à nouveau à l’ambiance avec un naturel surprenant (mention spéciale pour Unchained, le mix entre 2Pac et James Brown tout simplement détonnant). En conclusion : C’est avec grand plaisir que je vous annonce, et sans mâcher mes mots, que Django Unchained est le premier grand film, ainsi que le premier Chef-d’oeuvre de cette année 2013. Tout simplement car Tarantino a atteint avec celui-ci son plus haut niveau de maturité, cinématographiquement parlant (enlevant le petit côté prétentieux et démonstratif que beaucoup reprochent à Inglourious Basterds), tout en gardant les références qui font son succès, son immense talent de scénariste et ses dialogues croustillants, sa folie sanglante, et en ayant su s’entourer du meilleur casting possible (petite retenue cependant pour Kerry Washington qui manque cruellement de charisme et de présence). Seul bémol? La Version Française qui est une immondice sans nom (à ce niveau c’est presque du blasphème), donc je vous conseille vivement la VO. Il est encore trop tôt pour pouvoir dire si c’est bel et bien le meilleur film du grand Quentin Tarantino, mais il va rester dans les mémoires c’est plus que certain!
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    118 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2013
    Par où commencer ? Tout a probablement déjà été dit et redit sur le nouveau Tarantino.

    Tout est tellement mené d'une main de maitre qu'il paraît presque dérisoire de lister les qualités de Django Unchained. Que dire ? Que le film est doté d'une esthétique magnifique, où se mêlent plans grandioses, jeux d'ombres majestueux et effets de champ-contrechamps superbes ? Que les acteurs transcendent leur rôle, entre un Jamie Foxx transpirant de charisme, un Christopher Waltz habité par la ruse ou un Samuel L Jackson aux frontières de l'effroi ? Que c'est un hommage absolument touchant au genre du western mais plus largement aux grands classiques du cinéma ? Qu'il émane de ce film un souffle épique incroyable ? Que les dialogues et la bande-son sont fidèles à ce qui fait le talent du réalisateur ? Que l'histoire est folle d'intelligence, d'audace et d'originalité ? Que c'est 2h45 de pure jubilation ?

    Les plaisirs sont multiples devant un film de cette envergure, et parfois tous les sentiments se mélangent. Ce n'est plus juste de la peur ou du dégoût, ce n'est plus juste de l'hilarité, ce n'est plus juste la sensation de planer, c'est tout à la fois.
    La scène la plus fine du film est probablement celle de la descente de Big joe et ses compères, cagoulés de sacs qui rappellent dangereusement ceux du Kukuxklan, et venus pour tuer Django et M. Schultz. Devant une scène pareille, on se demande comment il est possible de faire mieux. On passe d'un sentiment de peur presque viscéral à une hilarité parfaitement jubilatoire. Cette scène est un modèle d'aboutissement. Tarantino y opère une décribilisation presque totale. Ces hommes cagoulés, ceux qui procurent la peur en plan large, quand ils sont en bande et accompagnés de musique, sont décrédibilisés quand ils sont vus « de l'intérieur ». Cela nous prend par surprise, ce soudain revirement de situation. Les voilà maintenant ramenés à leur rang d'hommes et à toutes les petites bassesses ridicules qui les sous-tendent. Le public explose alors littéralement de lire, et l'humour de cette scène joue d'ailleurs sur le crescendo.
    Mais le cinéma, d'une certaine façon, est dé-crédibilisé lui aussi : ce n'est qu'un vaste mensonge avec lequel Tarantino s'amuse allègrement. Il prend un plaisir fou à nous faire passer d'un sentiment à l'autre en l'espace de quelques minutes. Cette scène est incroyablement fine et ludique : elle nous suspend presque le souffle au début, tant elle est intense, puis fait exploser la pression d'un coup en provocant l'hilarité de tous les spectateurs. Oui, c'est lui qui tire les ficelles, et c'est lui qui décide. S'il veut nous faire peur et nous faire rire 10 secondes plus tard, il peut le faire.


    Spike Lee critique le malmenage que Tarantino fait ici de l'histoire. Mais lui-même sait pertinemment qu'un film est par définition une œuvre de fiction, un endroit où tout peut exister le temps de quelques heures. Que l'on parle de racisme à propos de Django Unchained semble également assez grotesque. Ce film n'est pas raciste, c'est une évidence. Il est par contre totalement manichéen. Il y a le bien/le mal; les méchants/les gentils; et surtout, il y a de la vengeance. Alors bien sûr cela peut déranger sur le principe, mais devant une telle virtuosité dans la façon de raconter une histoire, les réticences morales ne tiennent pas debout bien longtemps.

    Finalement, il semble presque vain de chercher à expliquer les raisons qui rendent ce film époustouflant. Pourquoi ? Parce qu'avec Django Unchained, Tarantino prend le spectateur et l'emmène sur une planète dont lui seul a le secret. Il se crée dans la salle de cinéma une atmosphère très particulière, où l'on se sent à la fois coupé de tout ce qui nous entoure, et à la fois relié à tout le public. Car en fait, on n'est pas juste en train de regarder un film, on est en train de partager une expérience. Pendant 2h45, les spectateurs deviennent des camarades de voyage.

    C'est le genre de film qui fédère, qui cimente une salle de cinéma, où l'on rit pour ce qu'est le film, mais aussi parce que l'on entend les autres rire. Finalement, Tarantino est un marchand de rêve qui nous fait ressortir avec les yeux pleins d'étoiles. Et Django unchained est un de ces films qui fait regretter que la vie n'en soit pas un.
    Coco.
    Coco.

    17 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2013
    Alors là , franchement merci tarantino pour ce p***** de film , un excellent western avec des acteurs tous plus performant les uns que les autres ( dédicace à S.Jackson), des fusillades de barbares du Tarantino quoi mais vraiment un sujet bien maitrisé

    Bref on ne s’ennuie pas pendant les 2h45 et on en redemande :)

    Attention chef d’œuvre !
    this is my movies
    this is my movies

    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2016
    Après un petit coup de moins bien sur "Boulevard de la mort" et "Inglorious basterds", Q. Tarantino revient avec un projet plus réfléchit, mieux mis en scène et surtout mieux écrit et moins ouvertement référentiel qu'auparavant, quand bien même il prend pour héros une icône du cinéma d'exploitation à savoir Django. Bien sûr il y a l'inévitable apparition clin d'oeil de F. Nero qui rencontre J. Foxx mais c'est içi fort bien exécuté et Tarantino n'en rajoute pas des caisses. Car le film est bel et bien crédité d'un scénario original et ce statut n'est pas usurpé. Les acteurs sont top bien évidemment et leurs rôles sont excellent mais mon Top 3, c'est J. Foxx (plus aussi bon depuis belle lurette), C. Waltz qui régale tranquillement et surtout un S. L. Jackson à nouveau excellent, ce dernier cachetonnant quand même pas mal depuis 15 ans au moins. Quand à L. DiCaprio, il est très bon mais je l'ai vu bien meilleur ailleurs. Le scénario est dense, intelligent et surtout, Tarantino a réussi à y inclure du sens et un peu de profondeur, ne se contentant plus d'être une encyclopédie filmique qui réalise ses rêves de gosses en faisant gicler l'hémoglobine en tout sens (même s'il n'y va pas de main morte à ce niveau là, chaque personnage semblant contenir 10L de sang). C'est complet et fouillé, le regard général qui est posé sur cette sombre période de l'histoire étant pertinent et complexe. La mise en scène est géniale, virevoltante et très inspirée, Tarantino s'appropriant les codes du western pour en faire quelque chose de presque inédit, un véritable exploit de mise en scène. La BO est géniale, le rythme est prenant et le temps file assez vite. Bref, un film à voir absolument, un nouveau classique indispensable de Tarantino et un western revigorant pour le genre. D'autres critiques sur
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    138 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Bon il faut déjà dire que Tarantino fait parti depuis Pulp Fiction de mes réalisateurs favoris. Il m'
    a fait devenir cinéphile. Et ce nouveau Django confirme la règle. C est un des réalisateurs les plus doués de sa génération. Le film passe sans problème avec une bande son de qualité. Y aller les yeux fermés.
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2015
    Je suis un fan inconditionnel de Tarantino, j’ai vu presque tous ses films. Ce qui est amusant avec Django, c’est que ce film peut être qualifié de Tarantino qui n’en est pas un. Pourtant dans chacun de ses films, Tarantino lorgnait vers le Western, ce qui était assez loquace, en effet appliquer les règles du Western à un autre contexte pouvait se révéler être parfaitement brillant. Ici, on mixe les Western typiques de l’Ouest de l’Amérique avec le Sud des Etats-Unis esclavagiste deux ans avant la guerre de sécession. Pour une fois ici, la narration est parfaitement linéaire et chronologique, sauf quelques petits flash back. Cela a l’inconvénient de parfois trainer en longueur. De plus on sent que le scénario est par moment un peu brouillon, notamment sur la fin qui a clairement du être remaniée et qui s’étire un peu inutilement. Enfin, je ne retrouve pas dans ce Tarantino les répliques délirantes que j’aime tant, les logorrhées de personnages fascinants, ce que je déplore un peu mais l’histoire ne s’y prêtait pas forcément. Dans ce film on trouve tout de même une violence assez jouissive qui fait rugir de plaisir quand même !

    Ce film raconte pourtant une très belle histoire qui est d’ailleurs servie par une narration fluide et simple, ce qui est à mettre à son crédit. C’est en fait une variation de l’anneau des Nibelungen avec Django en avatar de Siegfried et Broomhilda en Brünhild, mais pour ce coup c’est vraiment transparent. Le fait d’avoir accès à de la mythologie allemande dans ce film m’a beaucoup plu moi qui suis germanophile de longue date. Toute cette fibre teutonne est portée par le fabuleux Christoph Waltz, dans son rôle du docteur Schultz, qui a d’ailleurs le regard du spectateur sur toute cette histoire. Je dirais même plus, il a le regard du spectateur européen lambda dont nous sommes chacun un spécimen sur cette Amérique, à mon humble avis. On peut également voir un Dicaprio à contremploi en pervers un tantinet incesteux et sale, malgré tous ses désirs de raffinement. Nous avons également à un Jamie Foxx héroïque qui tient assez bien le film ma foi et enfin à un Samuel L Jackson absolument exceptionnel et qui va, à mon avis, entrer dans la mémoire collective et dans le panthéon des personnages de Tarantino. Stephen, l’esclave joué par Jackson, est le véritable antagoniste du film et fait d’ailleurs tout son charme, car il interroge au niveau de la psychologie et de ses objectifs. Enfin il me faut parler du personnage féminin du film, joué par Kerry Washignton, elle vaut vraiment le coup de toutes ces péripéties, elle parle un allemand parfait !

    En conclusion, je vous conseille vivement d’aller voir ce film, qui vous divertira, vous fera rire, en résumé vous passerez un bon moment.
    Selingues G
    Selingues G

    59 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Quentin Tarantino est capable du meilleur ( les deux voltes Kill Bill) comme du pire ( le boulevard de la mort).
    Avec Django Unchained, le grand tarantino est de retour. Avec un casting déjanté; une réalisation prenante et des scènes d'actions d'anthologie; ce film est un pur bijou.

    Tarantino s'empare traite de l'esclavage avec brio dans cette quête de vengeance.

    Une superbe BO et des seconds rôles excellent : Samuel L Jackson et Leonardo Di-Caprio.

    Un excellent qui restera dans nos meilleurs par sa démonstration de la violence maîtrisée.
    TheManWhoLovesCinema
    TheManWhoLovesCinema

    38 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2013
    Chaque films de Tarantino sont pour moi, de vrais chef-d'oeuvres, et Django Unchained ne déroge pas à la règle.
    Vu une première fois en version originale ( Tarantino oblige ! ) puis une deuxième fois en version française, ( les amis qui n'aiment pas lire les sous-titres obligent...). Par ailleurs, cette dernière est vraiment déplorable; des doublages de mauvaise qualité, des dialogues gâchés... la VO est vraiment à conseiller !
    Comme dans la plupart de ses films, Quentin Tarantino nous réunit un incroyable casting, une bande originale des plus excellente et une mise en scène à couper le souffle; bref Django Unchained est un régal. On peut à nouveau dire que Tarantino est au sommet de son art
    et celui-ci nous livre à nouveau des scènes magnifiques, les décors qui vont avec, et cette fabuleuse ambiance western qui ne vous lâche pas pendant tout le film. Comme le dis Tarantino lui-même:«Artistiquement, je suis à mon apogée [...] Django Unchained est mon nouvel Everest. Il se trouve qu'il est juste un peu plus haut que le précédent...» et c'est bien pour cela qu'il m'est difficile de réaliser des critiques constructives de ses films, mais l'occasion d'écrire celle-ci pour la sortie de Django Unchained me semblait parfaite.
    Il faut dire que l'on aura attendu ce fameux western, moi le premier, et c'est bien pour cela que je me suis rué comme beaucoup d'autre fans du cinéaste à la première séance de ce 16 janvier.
    Django Unchained est donc pour moi un des meilleurs films de l'année, voir même, le meilleur film de Quentin Tarantino ?..
    Vrakar
    Vrakar

    34 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Il fallait bien qu'un jour Tarantino nous sorte un western spaghetti, quand on connait l'influence considérable de Sergio Leone sur tous ses films. Rien que l'intro pourrait nous faire croire à une résurrection du légendaire réalisateur Italien par sa mise en scène, son travail sur la lumière, les contrastes, la profondeur de champ... . Les décors et costumes ont tôt fait de nous immerger au plus profond du far-west. Rien n'est laissé au hasard. Tarantino, c'est surtout l'originalité. Parfois, il lui est arrivé d'en faire trop (la saga Kill Bill et Jackie Brown). Mais là, le scénario est ingénieux, les références historiques se trouvent chamboulées, les rebondissements et dialogues savamment dosés, ses légendaires fusillades arrivent toujours au bon moment, le casting est impressionnant (comme d'habtitude), les 3 acteurs principaux ne laissent pas indifférents, les seconds rôles non plus (la raclure jouée par Samuel L.Jackson, par exemple) et les 2h45 de film s'étirent sans aucune longueur. Les lunettes de soleil portées par Django est probablement un anachronisme volontaire. On a aussi le droit à l'habituel caméo de Tarantino, particulièrement réussi. Au passage, il a pris du bide le pépère. "Django Unchained" ressemble fortement à ce qu'un certain Leone aurait pu faire s'il vivait encore aujourd'hui. Avec ce type de film, dans 50 ans il n'aura pas plus pris de rides qu'un "Il Etait une Fois dans l'Ouest". C'est ce qu'on appelle un chef-d'oeuvre intemporel.
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    La bande-son est excellente et accompagne un scénario béton. Malgré la durée quelque peu excessive, pas une seconde de temps mort dans cette écriture souvent dure, cruelle et démonstrative sur l'effroyable vie des Noirs deux ans avant la guerre de Sécession. Les dialogues sont à l'unisson. Les premières images du film sont sans concession. La photographie de Robert Richardson est admirable. Il en va de même pour les très beaux décors du Michael Riva et les costumes de Sharen Davis. Les acteurs tous parfaits. En tête desquels le magnifique duo formé par Jamie Foxx et l'excellent Christoph Waltz, tous deux remarquables, étonnants et justes. Un vrai régal. À celui-ci s'oppose le non moins remarquable couple d'acteurs formé par Samuel L. Jackson, et Leonardo Di Caprio qui complètent un casting de premier ordre. À noter également la belle présence de Kerry Washington et ce clin d'œil particulier, avec la brève apparition de Franco Néro, l'autre Django dans le film de S. Corbucci en 1966. Bref, un grand moment de cinéma. http://cinealain.over-blog.com/article-django-unchained-114820989.html
    Ti Nou
    Ti Nou

    400 abonnés 3 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2014
    Tarantino réalisant un western, voilà qui sonne comme une évidence. Et sa passion paraît à chaque plan. C'est bien simple : tout le monde semble s'éclater sur le plateau, à commencer par le casting trop heureux de jouer des personnages peu habituels dans leur carrière (Samuel L. Jackson est méconnaissable) et de réciter des dialogues parfaitement ciselés. Une des plus belles réussites du cinéaste.
    Clingo
    Clingo

    47 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2013
    Spoilers inside.

    Il ne faudrait pas remettre en cause la réunion des multiples talents oeuvrant dans Django Unchained, dont la réussite tient aux performances de haut vol de chacun d'entre eux. On dira que si Django est un des plus grands films de ces dernières années ( et des cent prochaines, le pari est peu audacieux tellement il est évident ), c'est bien sûr grâce :

    -A la plume aiguisée, maligne, subtile de Quentin Tarantino
    -A la sobriété et à la classe de Jamie Foxx
    -A la démesure de Leonardo DiCaprio
    -A la musique
    -A la mise en scène d'une simplicité qui confine au génie
    -A un acteur autrichien doté d'un sacré talent
    -A l'habile mélange entre tradition du cinéma de son auteur et caractère inédit de ce dernier
    -A la scène des sacs du KKK, grand moment de comédie, déjà culte
    -A tout un tas d'autres éléments encore

    Mais au milieu de cela, s'est glissé l'incontrôlable, qui régit non seulement la préparation d'un film, mais la vie toute entière également : le hasard. Par quel prodige - et le mot n'est pas de trop quand il s'agit de Django ( où Tarantino me fait aimer du rap ! ) - ce film atteint-il un tel niveau de perfection, de jouissance et de pur plaisir de cinéma ? La liste située un peu plus haut est une première réponse, mais il y a autre chose qui ne doit être qu'un miracle. La vie ne tient à rien, et on se souvient d'Inglourious Basterds, film qui ne se serait jamais fait sans Christoph Waltz, l'acteur parfait pour un tel rôle. Peut-être que sans lui, Django aurait bien existé, mais à l'arrivée, c'est un moins bel objet que nous aurions eu devant nos yeux. Un des meilleurs films de 2012, In Another Country, montrait qu'un détail pouvait changer les choses de manière considérable, et la seule présence de Waltz est un de ces détails qui bouleversent totalement un film ( voire deux ). Django semble avoir été fait au bon moment, avec les bonnes personnes. Parfois, il suffit de peu de choses pour obtenir un grand film.

    A la découverte de Django Unchained, on se dit que le cinéma de Quentin Tarantino a délaissé - momentanément ? - quelques habitudes qu'on prêtait jusqu'alors au cinéaste. Qu'il s'agisse de gimmicks récurrents de son oeuvre ( la fameuse vue en contre-plongée qui parcourt tous ses films depuis le premier, le fétichisme - on ne voit plus de pieds ici, mais on prend toujours le nôtre ) ou de procédés plus importants - de la manipulation de la narration par exemple - Django prend un autre chemin en conservant tout de même les principales recettes dont seul Quentin Tarantino a le secret. Cette apparente volonté d'explorer de nouvelles possibilités de cinéma ne délaisse donc pas ce qui constitue la saveur de l'art tarantinien, dont l'un des éléments principaux serait sans doute le mélange d'humour et de violence maintes fois copié, mais jamais égalé. Rire devant la mort d'un homme - ou d'une femme, voir la fin - est un acte moralement extrême qui passerait pour de l'imbécilité dans une situation de la vie quotidienne. Mais rire devant la mort de quelqu'un dans Django Unchained a des conséquences quelque peu différentes, tout simplement parce qu'on est au cinéma, et surtout, dans le cinéma de Quentin Tarantino, suffisamment maître dans l'exercice du décalage pour éviter d'être pris au sérieux. Le paradoxe - et la puissance du film - réside pourtant dans le fait que le sujet - l'esclavage - n'est jamais un prétexte qui servirait à contextualiser l'action sans en développer les enjeux. Tarantino a beau faire un film à ne pas prendre au premier degré, il n'en demeure pas moins vrai qu'il n'esquive pas la question centrale. La différence avec le cinéma classique, ordinaire, peu ambitieux et répétant ses figures et motifs à l'extrême, c'est que ce film-là n'a jamais la prétention d'être moralisateur, qu'il n'assène pas de grandes leçons et qu'il n'a rien à foutre du politiquement correct. Quand Tarantino a quelque chose à dire - et c'est nouveau dans son cinéma - il le dit par le moyen de dialogues subtils, ou simplement efficaces et drôles qui valent mieux qu'un long discours pompeux. La réjouissance qui emporte le spectateur trouve aussi son origine dans ce fait inédit. Cinéaste jusqu'alors critiqué pour le manque de profondeur philosophique, existentialiste, je-ne-sais-quoihiste de son oeuvre, qui n'était la plupart du temps que synonyme de plaisir immédiat sans suite, Quentin Tarantino poursuit le virage pris avec Inglourious Basterds en allant encore plus loin dans son discours. Car désormais, l'auteur a des choses à dire, et il les dit mieux que quiconque. Et si son précédent film brillait par ses idées théoriques sur la fiction et le pouvoir de l'art, Django est moins dans la mise en abyme mais plus dans la précision historique. L'histoire de Django Freeman est bien évidemment une fiction, un fantasme qui n'a jamais pris forme véritablement, mais cette fiction se situe dans un contexte plausible, et quand la dénonciation du racisme et de la ségrégation est traitée par le moyen d'un scénario profond et intelligent, que tout semble injuste et cruel sans être caricatural ( excessif oui, mais pas stéréotypé ), le spectateur se retrouve dans une situation d'empathie qui débouche bientôt sur de l'enthousiasme, un caractère de jouissance moins " gratuit " que d'habitude, parce que le fond existe et qu'il est solide.

    En même temps que Django ( et le spectateur ), c'est Tarantino qui lui aussi semble déchaîné, aux deux sens du terme. On connaissait la folie du réalisateur - celle de l'homme aussi - mais jamais son cinéma n'avait paru aussi libre, dingue, défait de toutes contraintes. A cet égard, alors que la majorité de ses précédents films se fondait dans une structure bien précise, découpée en chapitres définis de manière explicite à l'écran, Django Unchained, film plus brutal, viscéral, direct, adopte lui une construction narrative moins alambiquée qu'à l'accoutumée. Le déroulement de l'histoire est plus classique, et à la narration-puzzle habituelle du cinéaste succède une manière plus linéaire de raconter l'histoire. Actions et temporalités se recoupent moins, peut-être parce que, plus que les autres films du réalisateur, Django est un film qui se vit dans l'instant, une jouissance à prendre sans détour, une oeuvre plus organique, charnelle et graphique qui va davantage chercher du côté de Peckinpah que vers Leone. A cet égard, l'utilisation de l'insert à la Peckinpah ( la scène où King Schultz se remémore l'esclave attaqué par les chiens ) est une référence authentique, pas gratuite, puisqu'elle dit quelque chose de l'état mental du personnage. On pouvait reprocher à Tarantino une certaine futilité dans sa manie d'user de la référence, mais ici elle est justifiée, et d'autant plus belle qu'elle est un moyen de mettre en scène.

    Que le film aille plus du côté d'un cinéma vif ( pour schématiser ) que d'un cinéma plus contemplatif ( pour schématiser bis ) est un paradoxe quand on connaît le travail sur l'étirement du temps par les dialogues chez Tarantino. Ici, les dialogues sont plus efficaces au sein de l'action, moins dans le détournement. Il y a bien quelques exceptions ( le monologue du crâne, la fabuleuse scène des sacs donc ), mais elles sont rares car la priorité est ici donnée à un dialogue direct, qui à l'image des scènes d'action du film privilégie la puissance de feu, celle des armes ou celle des mots. Et c'est bien ce qu'il fallait dans ce film de dominations, où les deux personnages principaux renversent la situation de maître à esclave par l'intelligence de la parole et le maniement des pistolets. La beauté du dialogue n'est donc pas chose nouvelle dans l'oeuvre du réalisateur, mais elle gagne en profondeur. Ainsi, dans Django, tout est un peu nouveau sans renier pour autant ce qui constitue la base du cinéma de son auteur. Il faut voir comment Christoph Waltz, importé d'Inglourious Basterds, prolonge ici son personnage de chasseur retors et malin. Son jeu tout en nuance, charme et ruse est un régal, et il y a du génie chez un acteur quand celui-ci passe avec une telle aisance d'un personnage " détestable " à un autre, plus sympathique et défendable, dont la décision finale, poignante, nous fait encore plus l'admirer par sa beauté fondamentale.

    On se souvient de la fin d'Inglourious Basterds, où par le biais du personnage d'Aldo Raines, Quentin Tarantino disait d'une manière à peine déguisée avoir réalisé son " chef d'oeuvre ". Théorie aujourd'hui démentie par Django Unchained, film de tous les superlatifs possibles, dont on pourrait reprendre un des dialogues en le destinant à ce génie de Tarantino : " I like the way you make movies boy ".
    Zbrah
    Zbrah

    35 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Le meilleur Tarantino que j'ai vu avec Inglorious Basterds. Ici, tout y est : la violence physique et morale infligée au spectateur, le sens décalé apporté parfois, le message, la mise en scène, la musique, les acteurs...
    Christoph Waltz m'épate encore une fois. En interprétant King Shultz, il vole la vedette à toutes les autres stars du films. Les parties où il est absent, spoiler: notamment à la fin du film,
    semblent ternes en comparaison. Il a grandement mérité son oscar.
    Leonardo Di Caprio réussit son contrat, à savoir jouer le méchant le plus séduisant et sadique de tout l'Ouest. Cela fait même plaisir de le voir jouer ce registre.
    Quant à Jamie Foxx, il a su me surprendre, moi qui n'appréciait pas l'homme et l'acteur dans le film Ray.
    En bref, un chef d'oeuvre du cinéma, à voir et à revoir encore, encore, et encore !!
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