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    L'Apollonide - souvenirs de la maison close
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    325 critiques spectateurs

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    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2014
    La qualité esthétique, s’appuyant sur une superbe photographie et à des costumes splendides couplés à une bande originale de toute beauté, font de cette œuvre atypique un magnifique film d’ambiance qui nous plonge dans les frasques libertines du Paris du 20ème siècle. Mais au-delà de cette incontestable réussite formelle, le scénario de Bertrand Bonello parait plutôt mince. Le réalisateur-scénariste nous a déjà prouvé, notamment avec Le pornographe, son talent pour filmer avec délicatesse des scènes assez crues, mais ici l’histoire se concentre avec sur le quotidien terriblement routinier des locataires de cette maison close alors que leur psychologie des ne reste qu’évasive, donnant l’impression d’une sous-exploitation du talent de toutes ses excellentes actrices, tout du long cette narration assez plate et qui s’étire sur deux heures de façon parfois maladroite (les ellipses brutales et les longueurs nous empêchant de nous situer clairement dans l’évolution chronologique des différentes scènes). Ainsi, aussi belles et bien filmées qu’elles puissent être, ces prostitués sont bien peu attachantes, ce qui empêche finalement au long métrage de dégager ni l’émotion ni la sensualité qui aurait pu en faire un intemporel appel à la liberté féminine.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2016
    La mise en scène est relativement soft, les bonnes idées germent mais ne sont pas exploitées, les scènes marquantes sont inexistantes bien que les décors et costumes s'y prêtaient grandement, le montage bénéficie de quelques lacunes, le film cherche à tout prix l'effet de style sans atteindre ses espérances, "L'apollonide : souvenirs de la maison close" peut donc paraître prétentieux mais passe pourtant à côté du grand film qu'il aurait pu être. Tous les ingrédients étaient présents, à commencer par ce très bon casting féminin, son thème, ou encore son esthétisme. Ce long-métrage reste bien entendu très agréable, mais peut susciter un léger sentiment de déception quant à son potentiel.
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2011
    Un grand film. Plein de poésie, avec une certaine nostalgie, aussi. Des actrices magnifiques et la caméra de Bertrand Bonello qui nous offre des images fortes et esthétiques à la fois. Un très beau film.
    http://cinealain.over-blog.com/article-l-apollonide-souvenirs-maison-close-82563900.html
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 septembre 2011
    Nullache! Rien à garder dans ce film sans scénario, sans relief, sans originalité. On a souvent l'impression d'un documentaire pornosoft (le producteur voulait sans doute éviter l'interdiction aux mineurs!), avec tous les clichés et enfoncements de portes ouvertes possibles en 2 heures. La critique professionnelle me désole une fois de plus.
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2011
    Bertrand Bonello, on le sait, n'est pas un cinéaste populaire qui traite ses sujets comme on aimerait qu'ils le soient pour notre bon sens moral. C'est ce qui en fait un cinéaste : sa vision n'est pas celle d'un autre, son style est permanent, infesté et contaminé par son regard sur l'origine de la beauté et ses apparitions, et tous ses films sans exception - avec plus ou moins d'ardeur - donnent lieu à une véritable et profonde manifestation de la pensée cinématographique. "L'Apollonide" (son plus beau film, c'est indéniable), est à nouveau la victime bienheureuse de ses obsessions infernales, de ses doutes formels et de son esprit d'amoureux transi du mariage entre fond et forme, entre l'arc et le détail, le squelette et la chair, la pellicule et la toile. Bonello est l'un des rares cinéastes qui semble meurtrir ses oeuvres par la fascination qu'il y porte d'un point de vue formel et dans l'aboutissement de ce qu'est une mise en scène (j'en compte trois vivants : Aronofsky, Lynch, Sokourov). C'est en tout cas le seul réalisateur français à rendre perceptible, et peut-être sans le vouloir, la ligne de conduite de ses films, leurs douleurs, leur difficulté d'être faits et achevés, et ainsi leur valeur profonde. "L'Apollonide", une fois de plus, rend tangible la souffrance de mettre en scène, les peurs et l'effroi auxquels les auteurs sont confrontés, sous toute forme artistique. Il y a, comme chez Aronofsky, Lynch et Sokourov, une recherche de la perfection qui est vaine mais qui, forcément s'en rapproche. Entre les failles et les ruines du film (sa deuxième beauté), Bonello traduit une plénitude, une beauté souffrante, une démesure artistique et humaine de l'amour. La langueur infinie du film nous plonge dans la lassitude des putains, dans leur révolte impalpable, invisible, muette, celle de vivre pour et contre leur corps comme les plus belles créatures au monde. Bonello semble fou de femmes, il s'enivre de leurs présences, bâtit un Olympe à leur image, feutré de velours émeraudes, de panthères noires et de fumées d'opium. Il les filme pour ce qu'elles sont, sans érotisme mais sans pudeur, juste en tant que matière esthétique car c'est en esthète qu'il agit ici, au nom de la femme. Mais il n'y a rien de révolté pour autant, "L'Apollonide" ne dévoile ni un combat ni une idéologie féministe, tout simplement une réalité magnifiquement sordide qui est l'élixir et le poison du film. Sa structure éclatée comme si l'on avait violé le temps, semble refléter le malaise intellectuel de Bonello face à un film-somme, à un fantasme de la beauté absolue. On y voit peu à peu un délirium à ce point bercé d'un flot d'images et de corps inatteignables qu'il renverse la cérébralité parfois dangereuse de son montage en une véritable expérience de la sensation et du laisser-aller. Le rythme obscur de "L'Apollonide" semble guidé par l'opium que fument ses dryades et naïades aux cheveux de souffre, par l'ivresse des nuits étalées et veloutées aux bras des hommes, ombres mâles et impuissantes au coeur si tendre et fasciné qu'ils en sont eux-même splendides de faiblesse. Le montage du film, qui alterne des séquences viscéralement belles et classiques à des élans de modernisme fulgurants (l'introduction), joue sur la sensation d'un temps auquel on ne peut plus échapper. "L'Apollonide" est la plus belle des prisons mais une prison quand même (voir l'audace de l'utilisation du split-screen, évoquant les caméras de surveillance de notre monde moderne dans un décor 1900 qui est idéalement celui d'un tableau figé), parfois une zone de théâtre faite de micro-actes dans lesquels rentrent et sortent les individus. La femme est traitée visuellement par une alternance entre la foule et l'unicité, entre la nudité banalisée par la masse et l'abondance, et la nudité expressive de la solitude. La dramaturgie sectionnée renvoie elle à une forme contemporaine qui trouve aussi sa force dans la diction volontairement moderne des actrices (et parfois même de certains des visages), ainsi que l'anachronisme musical. En revanche certaines séquences, comme celle, magique, au bord de la Marne, évoquent une véritable expression d'époque (parfois Renoir parfois Ophüls, tout autant que Lynch et Pasolini dans les audaces d'atmosphères que l'on trouve à d'autres moments). C'est l'immense talent de Bonello et la magie du cinéma que d'oser la dichotomie entre un matériau de tragédie ancienne et une expression de trop-plein visuel autant que du dépouillement de la substance qui, elle, en devient alors tout à fait contemporaine. On se perd dans le film comme dans un rêve éveillé, insidieux, pénétrant et hypnotisant de beauté picturale et féminine, éloge du plaisir, énigme des sexes et anti-fresque sociale dont l'aboutissement étonnant résonne définitivement comme celui d'une tragédie ultra-moderniste maquillée en un spectacle charnel de sorcellerie. On voudrait se noyer dans la splendeur du texte, puis dans cet écran et dans cette production ininterrompue d'imag
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Après la pornographie avec Le Pornographe et le transsexualisme avec Tiresia, Bertrand Bonello aborde à nouveau un sujet sensible lié à la sexualité avec L'Apollonide, souvenirs de la maison close concernant la prostitution. Il a l'intelligence de nous faire vivre le quotidien d'une maison de plaisirs au passage du XIXème et du XXème siècle sans pathos mais en restant honnête les aspects sombres de ces lieux spoiler: (la violence des clients, le risque de la syphilis...)
    . L'absence de réelle trame narrative et le rythme calme peuvent donner l'impression que le film connait quelques longueurs mais Bonello réussit à nous attacher à ces femmes (toutes brillamment interprétées) et à nous faire croire au monde qu'il filme spoiler: (même quand il fait preuve d'anachronismes flagrants comme lors de la séquence où les prostituées dansent un slow sur Nights in white satin des Moody Blues)
    . En outre, ce film permet à Bonello de montrer le passage vers un nouveau monde que représente le basculement au XXème siècle spoiler: (l'apparition du métropolitain parisien...)
    . Une belle description d'une époque révolue.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    On ressent rapidement les influences impressionnistes dans la mise en scène et la photographie de l'Apollonide. Mais cette esthétisation n'est pas là pour enjoliver la condition de ces femmes, au contraire, elle tranche avec leur dure réalité. Le ton n'est pas moralisateur (ouf !) et le film (re)donne à ces femmes toute leur humanité, en les présentant d'abord comme des femmes. Le long-métrage ne s'attarde alors pas sur l'une d'entre elle mais sur le groupe, sur leur destin, sur leur vie ensemble. Un joli film.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 octobre 2011
    Un concours de circonstances a fait que j'ai vu ce film que je n'avais pas envie de voir, exaspérée par la nostalgie des maisons closes dont on nous rebat les oreilles depuis quelques temps et peu fan du travail de Bonello. Le début du film est d'une lenteur et d'une longueur insupportables. Ca s'arrange nettement quand on fait connaissance avec les jeunes femmes en tant que personnes, pas en tant que troupeau de chair fraiche. Les portraits physiques comme psychiques de ces femmes sont intéressants et sensibles, y compris celui de la tenancière de l'Apollonide, pas manichéen. Mais la comparaison finale avec la prostitution sur les boulevards extérieurs parisiens, juste insupportable de malhonnêteté intellectuelle, et la présence massive d'hommes seuls dans la salle, m'ont convaincue qu'il n'était pas indispensable de voir ce film. Rendons hommage au jeu des actrices notamment Alice Barnole et Céline Sallette excellentes. Pour une fois Noémis Lvovsky ne joue pas ses habituelles femme/fille/soeur/mère hystériques et interprète bien la mère maquerelle. La photo est belle. Malgré des qualités réelles, ce film est pour moi aussi poisseux que le bain de champagne infligé à Pauline.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2011
    Film esthétiquement soigné et brillamment interprété l'Apollonide est une oeuvre sensuelle et profonde, âpre et violente, parfois sordide, parfois drôle qui suit le parcours, dans une ambiance de quasi huis-clos, de prostituées dans un bordel à l'aube du XXème siècle. Erotisme malsain, perversion, violence, maladie, Bonello traite le tout avec un mélange détonnant de crudité et de pudeur et livre une oeuvre sensible et forte à la fois même si elle souffre de quelques imperfections (quelques longueurs et une fin un peu bâclée). Reste des scènes fortes et des plans incroyables (les pleurs de la femme qui rit notamment) qui permettent au film de se hisser de véritable chef d'oeuvre esthétique. L'Apollonide est un beau film, certes imparfait et qui aurait mérité quelques corrections mais qui fascine et subjugue. A découvrir.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    106 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 septembre 2011
    L'Apollonide - souvenirs de la maison close est un drame ennuyeux et trop long. Dans un décor feutré mais terne comme le scénario sans rythme à part quelques dialogues ne donne pas envie d'une réouverture de ces lieux tant décris. Une déception...
    Guiciné
    Guiciné

    127 abonnés 1 205 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 septembre 2011
    Un film décevant en rapport d'une Bande annonce alléchante, a part la fin assez émouvante, tout traîne en longueur et ne m'a pas du tout convaincu. Dommage.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2011
    Une photographie superbe et des actrices parfaites, c'est ce qu'on retient principalement de l'oeuvre de Bertrand Bonello qui cherche clairement à choquer son spectateur sans pour autant l'oppresser. Si on se perd souvent dans ses souvenirs, parfois désordonnés par une mise en scène qui peut s'avérer maladroite, on est fasciné par ces femmes et leur quotidien, à la fois beau et sinistre. Le film tourne clairement en rond, on ne sait pas où il veut aller ni pourquoi, on croit que Bonello veut nous perdre mais qu'il a aussi peur de nous perdre. Mais tout de même, il y a là une poésie indéniable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 24 septembre 2011
    Je n'ai vu qu'une grosse moitié de ce film dont la projection a été interrompue par une panne de courant de longue durée... Et tant mieux en fait, parce que ce film est hyper lent et passe à côté de ce qui pourrait nous intéresser : les relations entre les personnes dans ce milieu finalement peu connu. Il n'en est rien et on a droit à l'impression que tout le monde s'ennuie prodigieusement, les spectateurs en ce compris. Pas terrible, malgré des actrices qui font de leur mieux, mais faute de scénario... Je n'irai certainement pas voir la fin de ce film barbant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 octobre 2011
    C'est un "grand film raté" : plein d'ambition, très belle photo, bon jeu d'acteurs, mais l'auteur a voulu "rendre" l'ennui d'une maison close en faisant un film ennuyeux ! D'une part, pas sûr que l'ambiance des maisons closes ait été aussi tristes (pourquoi payer un bras pour aller voir des filles dépressives qui montent en râlant ?) Même si cette gaîté était artificielle (alcool, champagnes,; etc) elle était néanmoins réelle. Là, même les clients font la gueule, on se demande pourquoi ils fréquentaient ces établissements... ensuite il y a un pb avec le personnage de Pauline, présentée comme le personnage central (ou futur personnage central), qui, pfuittt, fait ses valises et disparaît en plein milieu du film, sans qu'on sache pourquoi... Sinon, très beaux décors, très belle photo encore une fois, mais personnages pas assez travaillés, quoiqu'intéressants et scénario flou et incertain. Dommage.
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2012
    Une oeuvre singulière mais parlante : la mise en scène et le montage souligne la misère morale et la vie quotidienne, vide et triste des pensionnaires de la maison close. En dehors du drame couvant les cinq premières minutes, le film est une suite de scènes sans chronologie distincte, reliées uniquement par l'unité de lieu. Le spectateur partage le malaise et le désespoir de cette vie répétitive, nocturne, fermée et aseptisée en apparence, accentué par une atmosphère, lorsque les clients débarquent, faussement joyeuses et fêtardes. Le contraste, entre ce monde ouaté et aseptisé en apparence, avec la dureté des conditions de vie (solitude, maladie, mésestime de soi, dépression) ressort brutalement de temps à autre. Un regard acéré, sans jugement et compassionnel. Intéressant.
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