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    L'Apollonide - souvenirs de la maison close
    Note moyenne
    3,2
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    325 critiques spectateurs

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    Casino1974
    Casino1974

    11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mars 2016
    J'ai perdu mon temps.
    Il n'y a pas d'histoire, on vit simplement avec ces femmes dont on ne comprend pas la logique. Ca manque de vraisemblance toutes les 5 minutes.
    C'est un des plus lamentables films que j'aie vu.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2016
    Après la pornographie avec Le Pornographe et le transsexualisme avec Tiresia, Bertrand Bonello aborde à nouveau un sujet sensible lié à la sexualité avec L'Apollonide, souvenirs de la maison close concernant la prostitution. Il a l'intelligence de nous faire vivre le quotidien d'une maison de plaisirs au passage du XIXème et du XXème siècle sans pathos mais en restant honnête les aspects sombres de ces lieux spoiler: (la violence des clients, le risque de la syphilis...)
    . L'absence de réelle trame narrative et le rythme calme peuvent donner l'impression que le film connait quelques longueurs mais Bonello réussit à nous attacher à ces femmes (toutes brillamment interprétées) et à nous faire croire au monde qu'il filme spoiler: (même quand il fait preuve d'anachronismes flagrants comme lors de la séquence où les prostituées dansent un slow sur Nights in white satin des Moody Blues)
    . En outre, ce film permet à Bonello de montrer le passage vers un nouveau monde que représente le basculement au XXème siècle spoiler: (l'apparition du métropolitain parisien...)
    . Une belle description d'une époque révolue.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2016
    Un film de création qui fait de la reconstitution sans le dire, ni l'assumer, et peut laisser interrogatif quand à son éventuel fil conducteur. Bonello aime parler du sujet de la prostitution, le rend intemporel de par sa courte scène finale et l'irruption de quelques morceaux de musique rock inattendus dans cette atmosphère confinée de tissus cossus et d'intérieur raffiné. Un jeu théâtral, plutôt un ballet rose dans un lieu clos, une vie collective et exclusive, à l'avenir incertain, tout cela nous est délivré un peu dans le désordre, joliment interprété certes, mais il manque une sauce pour lier tous ces ingrédients ne manquant pas de saveurs individuelles.
    TV décembre 2015
    SociN
    SociN

    8 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Un film très léché, au rythme trop lent sans véritable histoire. Le manque de direction fait que l'on s'ennuie vite car le coté chronique n'est pas intéressant. Les dialogues sont relativement insignifiants. La musique pop est de trop. Si on comprend bien que le but du réalisateur est de nous montrer une vanité (le temps qui passe, les fleurs qui fanent...), le résultat est fort ennuyeux !
    djeff17
    djeff17

    4 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Cette évocation d’un bordel de luxe destiné aux messieurs de la bonne société ne présente aucun intérêt, il ne s’y passe rien – si l’on excepte les activités habituelles en ces lieux, d’ailleurs maladroitement mimées -, certes les demoiselles se dénudent allègrement, comme il se doit, les clients sont courtois ou pervers, ardents ou épuisés, mais quelle importance ? A noter cependant une révélation : Noémie LVOVSKY aussi médiocre actrice que réalisatrice, a trouvé là le rôle de sa vie, en mère maquerelle obséquieuse, régnant sur ses « filles » et veillant tendrement sur ses deux enfants (dont une fille, mais celle-là est déjà de la petite bourgeoisie, ne confondons pas). Elle y est autrement plus crédible que dans Camille redouble, par exemple. Quant à Bertrand BONELLO, qui a commis depuis un Saint Laurent parfaitement inutile, il nous offre une postface contemporaine, en forme de leçon de morale, qui aurait sans doute beaucoup amusé MAUPASSANT.
    PMarino
    PMarino

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2015
    Un peu lent et sans trop de reliefs, néanmoins on découvre avec intérêt, et un peu de voyeurisme?, la vie d'une maison close, ses hauts et surtout ses bas...
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    25 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2015
    "L'Apollonide - Souvenirs de la maison close" a des qualités formelles (images, costumes, décors) étonnantes pour son maigre budget: il en dégage une atmosphère feutrée, voluptueuse, un huis-clos dans une maison close de luxe comme une prison dorée ou s'exercent des femmes recluses mais solidaires entre elles. Mis à part ce postulat intéressant, le film ne présente que peu d'intérêt tant la longueur et l'ennui gagnent sur l'émotion que peuvent susciter la dure réalité de certains destins de ces femmes. Face à tant de plaisirs charnels, "Apollonide..." ne suscite aucune excitation sauf celle d'aller vite se coucher. Dommage, on sent dans ce film un réel potentiel malheureusement et paresseusement exploité.
    rogerwaters
    rogerwaters

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Accusé (souvent à raison) de pratiquer un art cérébral qui peine à s’incarner, Bertrand Bonello franchit une étape décisive avec cette Apollonide qui parle bien moins à l’intellect qu’aux sens du spectateur. En nous plongeant au cœur de ce véritable gynécée, le cinéaste rend à la fois hommage à toutes ces femmes, sans oublier la dimension puissamment érotique d'un tel lieu, ni son corollaire, à savoir des destins souvent tragiques, et accessoirement sordides. Dans des décors superbes, nimbés d’une lumière travaillée qui fait ressembler chaque plan à une toile de maître, le film parvient à étonner et même à se renouveler, alors même que le scénario tient en peu de choses. Tout ceci est soutenu par un casting exceptionnel mené par l’excellente Noémie Lvovsky. On a ici tout le gratin des jeunes espoirs de demain en matière d’interprétation féminine. Et puis, tout en s’éloignant d’un certain réalisme, Bonello n’en décrit pas moins parfaitement les maisons de tolérance de cette époque. Un bien beau film, parfois dur, mais fort.
    Black-Night
    Black-Night

    166 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Revisionnage, avis et note inchangé, d’un film présenté en compétition officielle au 64ème Festival De Cannes en 2011.

    Ancienne critique :

    L'Apollonide, Souvenirs De La Maison Close est un film bon dans son sujet mais long. Pourtant joué à la perfection par les différentes actrices et les quelques acteurs car dans ce film la supériorité majeure féminine fait le poids et c'est normal pour un film relatant la vie de prostituées dans une maison close. Bien évidemment il n'est pas à mettre devant les yeux de tout le monde. Déçu donc mais le film a de nombreuses qualités tout de même. Filmé admirablement bien sous la forme d'un huis clos, les images sont belles, les filles aussi d'ailleurs ^^ les musiques choisies sont toutes très bonnes notamment une scène magnifique sublimée par le très beau slow Nights In White Satin de l’excellent groupe de rock The Moody Blues. Le sujet bien traité quoique peut-être pas assez profond que ça au final et l'ensemble est trop long et le spectateur ressentira obligatoirement des longueurs. Je suis donc en demi-teinte car il pouvait être sensiblement meilleur mais reste quand même à voir au moins une fois pour la curiosité.
    Ma note : 6.5/10 !
    ferdinand75
    ferdinand75

    450 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2020
    Une belle mise en scène de Bertrand Bonello qui démontre beaucoup de style, de poésie et une personnalité originale .Une image soignée, une bande son très astucieuse, moderne, actuelle mais qui colle bien à l’ambiance supposée d’une maison close de l’époque. Le récit est fait comme une peinture par touches successives, de style expressionniste. La vie, le destin de ce groupe de prostituées est décrite au travers des rencontres avec leurs clients et par la description clinique de leur vie quotidienne dans la maison. Le ton est juste, il n’y a ni critique morale, ni éloge, ni allégorie, ni jugement, ni complaisance. Chaque personnage de prostituée est très intéressant : celle qui sombre dans l’addiction à l’opium, la dernière arrivée, encore fraîche et jeune à 16 ans, qui veut s’en sortir, et qui ne restera pas à la maison , celle qui va attraper la syphilis, et bien sûr le femme sourire, qui a subit une agression au couteau et qui est marquée à vie sur son visage, mais qui intéresse encore certains clients pervers, amateurs de Freaks. Chacun de ces personnages permet au final de dresser un tableau complet de ce que devait être un bordel du début du siècle (et le petit clin d ‘œil final de l’épilogue du film, à l’époque contemporaine, montre que probablement rien n’a changé pour ces filles). L’épisode de la visite médicale collective est très réaliste d’une froideur pragmatique .Il y a de très belles scènes : bien sûr la soirée libertine à l’extérieur de la maison, avec la femme-sourire, et une femme de petite taille, où l’on retrouve une lubricité troublante, on ne sait dire si c’est érotique, malsain, pervers, sadique, ou émoustillant. Mais en tout cas pour la beauté et le brio de la mise en scène , Bonello n’a rien à envier au référent de Kubrick de « Eyes wide shut ». Magnifiquement réalisé. Et c’est une force de Bonello, ne pas se positionner, d’être suffisamment distancié, pour ne pas s’engager. Chaque spectateur est libre d’être, soit : offusqué, indiffèrent, excité, outré selon son tempérament. De même pour le client (très bien joué par Louis Do Lencquesaig, toujours impeccable ) qui aime regardé le sexe des femmes en gros plan : est-ce sensuel ? érotique comme le « Début du monde » de Courbet , ou détraqué et pervers ? Difficile de dire .Il y a une ambigüité constante dans le film qui est très stimulante.… Une très belle interprétation de Noémie Lovvsky en mère maquerelle, qui aime ses filles, les aide, mais qui sait aussi les endetter, de manière récurrente, pour les retenir au bordel. Un jeu tout en finesse et en subtilité. Toutes les filles sont bien, elles jouent justes et démontrent la très bonne qualité de directeur d’acteur de Bonello.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2017
    "Je pourrais dormir mille ans", dit une des prostituées de l'Apollonide au début du film. C'est bien de sommeil, et donc de rêve, dont il est en partie question dans ce film magistral signé Bertand Bonello. Il suffit de voir la façon dont est mise en scène la trajectoire de la prostituée défigurée, par des effets de répétitions inscrits dans des boucles temporelles - les parties "Au crépuscule du XXème siècle" et "À l'aube du XXème siècle" en sont peut-être la représentation - mélangeant les rêves et le réel, créant ainsi un vertigineux dérèglement des perceptions. Comme dans "Saint Laurent" où le protagoniste se projetait possiblement dans son futur, on peut ici penser que Clotilde (Céline Sallette), qui fume de l'opium (drogue qui permettrait de voir l'avenir), imagine qu'elle n'a aucune chance d'échapper à son destin quand on la voit propulsée un siècle plus tard dans un épilogue déroutant. À l'abstraction du film se joint une approche plus naturaliste qui retrace un quotidien singulier où sont évoqués la situation économique de la maison close, l'état moral des prostituées qui tend vers un désir de liberté et enfin une approche psychologico-médicale où l'on distingue deux scènes très crues dans leur représentation, celle du médecin et une autre où est détaillé le discours affirmant la déficience de ces femmes prisonnières, une idée métaphorisée par un splitscreen hallucinant et glacé. "L'Apollonide" - souvenirs de la maison close" est un grand film sur la condition féminine, hautement retors dans sa forme, à l'esthétique vénéneuse quasi viscontienne et à l'atmosphère languissante et sensuelle. Un moment de cinéma à part, stimulant et inspiré, où les corps fatigués dansent sur "Nights in White Satin" et où des larmes de sperme coulent sur un visage meurtri.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Techniquement réussi (encore que les split screen ne soient pas toujours justifiés) et une très belle photographie pour les intérieurs, le film tourne néanmoins à vide (scénario décousu, pauvreté de l'intrigue et une fin très maladroite et faussement interrogative et moralisatrice selon les points de vue). J'attendais plus d'Hafsia Herzi (remarquable dans "La graine et le mulet") et je n'aime toujours pas le jeu superficiel de Noémie Lvovsky.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 août 2015
    Un immeuble à Paris. L’époque des maisons et des filles de joie. Entre vague à l'âme et amertume, l’ennui est le meilleur client des belles-de-nuit, à un tel point que le téléspectateur le ressent aussi. Nul doute que le réalisateur Bertrand Bonello a misé sur l’effet de réalisme, mais ceci est plus une intention qu’autre chose. Aucune émotion ne se dégage de l’écran.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    298 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2015
    Ça commence comme une pub de parfum. Des donzelles belles et élégantes qui se prélassent sur des fauteuils victoriens. A leur côté une panthère noire et quelques verres de cristal dans lesquels pétillent un peu de champagne. Pour un peu, on irait même jusqu'à se dire : "tiens, ça devait pas être trop mal d'être une prostituée à cette époque...". Puis une fille se fait lacérer la gueule.

    Cette introduction résume plutôt bien l'ensemble du film. "L'apollonide" décrit la vie des prostituées d'un bordel de luxe de Paris au début du XXème siècle. A part une courte séquence à l’extérieur, ce bordel sera le seul et unique décor du film. On ne peut pas dire que le film ait une trame scénaristique très poussée. Il se contente plus de nous décrire un univers. Tout y passe. Les passes bien évidement mais aussi les relations avec les clients, la toilette, les repas, la paye, la syphilis, les joies, les malheurs. En cela, le film est plutôt complet.

    Je ne sais pas trop quoi penser de ce film. C'est un bon film, intéressant, avec de bonnes actrices et un sujet trop peu abordé au cinéma. Mais rien qui ne mérite que l'on en écrive des tartines.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 juin 2015
    Il faut être prêt à s'engager dans une oeuvre totale, esthétisante, lente, oppressante, d'une mélancolie insondable. Sans doute, il faut être d'humeur un peu masochiste pour apprécier ce (très) beau film, à l'ambiance magistralement déprimante, mais sans épine dorsale scénaristique et aux ellipses parfois un brin déroutante. Qu'importe d'ailleurs cette absence d'intrigue solide, l'Apollonide se suffit à elle-même par ses actrices, ses décors, sa musique (anachronique mais judicieuse). Le générique du début est aussi simple que magnifique.
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