Avis sur The Informer

À la suite d'une opération virant au fiasco, un informateur du FBI au sein de la mafia polonaise de New York est contraint de poursuivre sa mission d'infiltration en prison afin de faire tomber les têtes de ce réseau criminel et assurer la sécurité de sa famille...

Peut-être un peu conscient qu'il est lui-même prisonnier d'une intrigue ne lui laissant guère de place pour s'imposer sur le terrain de l'originalité, "The Informer" va avoir au moins la bonne idée d'utiliser à peu près toutes les ficelles que son statut de petit thriller old school en partie carcéral implique afin de compenser sur celui de l'efficacité. Ainsi, plutôt que d'enfermer directement son héros derrière les barreaux sans plus de questions, le film d'Andrea Di Stefano préfère construire en amont un important nid de frelons où son personnage principal n'aura plus d'autres choix ensuite que de ricocher sur ses composantes grâce un lot de protagonistes et de rebondissements certes un peu datés mais emportant la mise par leur nombre et le rythme soutenu sur lequel ils sont délivrés. Parrain de l'Est à la mine patibulaire, flic obstiné, agent du FBI idéaliste, supérieur voulant assurer ses arrières, petite frappe incontrôlable et divers gangs rivaux seront donc les figures incontournables qui vont vite se mettre en orbite autour de notre pauvre informateur, se resserrer sur lui et l'entraîner dans une spirale de trahisons et de coups fourrés où il sera bien sûr amener à reprendre les choses en main pour espérer s'en sortir.
Autre gros point fort évident de "The Informer" pour compenser le manque de surprise de son schéma si classique : son impressionnante distribution d'acteurs attirant forcément déjà notre œil avant même d'avoir envie de connaître la teneur du film ! Joel Kinnaman, Rosamund Pike, Clive Owen ou encore Ana de Armas (et son étonnant choix capillaire) apportent en effet tout le bagage de leurs talents respectifs à des rôles stéréotypés qui s'en retrouvent par leur intermédiaire transfigurés et donc bien plus passionnants à voir évoluer dans un contexte bien connu.

À défaut d'avoir vraiment des atouts originaux dans sa manche, "The Informer" réussit à tirer le meilleur de ceux à sa disposition pour aboutir à une proposition honnête en la matière.

"The Informer" est une bonne surprise. A vrai dire, je ne m'attendais pas à grand chose, une sorte d'énième film d'action DTV (Direct to Video). Le film est bien ficelé avec un scénario simple mais efficace, entre policier et Thriller. Les seconds rôles sont bien joués (Rosamund Pike ou Clive Owen) et permettent de mettre en valeur le jeu "mâchoire carrée et serrée" de Joel Kinnaman (Sons of Philadelphia ou Robocop).

Vraiment un bon polar bien joué histoire palpitante rien à dire super moment je recommande fortement

Un excellent film d'action carcéral pourvu d'un scénario captivant et d'une ambiance à la fois lourde et oppressante. Joel KINNAMAN est impressionnant de charisme dans ce rôle d'informateur pris au piège. Le reste du casting est tout aussi bon. 2h de film sans temps mort avec un final réussi.

Joel Kinnaman est à peu près la seule chose qui maintient cela ensemble. C'est un excellent acteur et si vous l'aimez cela vaut la peine d'être regardé. The Informer est parfois passionnant mais Hollywood semble avoir renoncé à créer quoi que ce soit de même légèrement réaliste. Ce film est absurde et à mesure qu'il continue il ne fait que devenir plus absurde. Vers la fin je riais réellement ce qui n'est pas un bon signe quand le film est supposé être un thriller dramatique. Il vaut le détour pour Joel ou si vous n'avez rien d'autre à regarder...

Enfin un polar où les super héros sont absents (ouf !). L'ensemble est totalement crédible, sans excès, juste et servi par un bon scénario. Rythme orienté sur la tension plutôt que sur l'action et de bons acteurs. A découvrir ! 3.5/5 !!!

S’il semble avoir mieux réussi son précédent film, Andrea Di Stefano s’incruste dans l’excellence avec « The Informer ». Les acteurs sont tout aussi brillants que dans « Paradise Lost « , l’action y est toute aussi palpitante, les dialogues sonnent tout aussi juste, et sont tout aussi percutants. Reste que quelques éléments du scénario manquent parfois un peu de vraisemblance. Mais lorsque l’on se meut dans un suspense aussi palpitant, on pardonne au cinéaste Italien les petites failles de son nouveau thriller.

Le scénariste a très bien su gérer, le récit ne s'éparpille pas. On s'en la tension, le piège qui se referme sur Pete (Joel Kinnaman). Cela semble une voie sans issue, et le spectateur est pris toute comme Koslow entre 2 services, l'un le FBI et l'autre la police de New York. A première vue, cela ressemble à un coup raté mené par la police de New York, mais il s'avère que l'histoire est un peu plus compliquée qu'on le pense. Rosamund Pike, Wilcox, en agent du FBI, va elle-même se retrouver dans une salle affaire. Elle risque même d'y laissée "des plumes", avec un chef de service, Montgomery (interpréter par Clive Owen) qui fait tout pour faire porter les soupçons sur son agent. On peut dire qu’on n’est pas au bout de nos surprises. Et avec la mafia Polonaise de New York, qui est très dure en affaire, et encore plus dur avec Pete, il n'a guère le choix. Afin de sauver et mettre en sécurité sa femme et sa fille, il va devoir se battre. Le personnage que Joel Kinnaman joue, est parfait. On espère juste qu'il s'en tirera. Grand et fort gaillard qu'il est. Un film bien ficelé qui vous permettra d'avoir un peu d’adrénaline dans votre fauteuil...

Un scénario dans la même veine que "les infiltrés" de Scorsese, avec beaucoup de suspens.
Rien n'est vraiment original, mais ça se laisse regarder.

Sans être particulièrement original, le film nous prend malgré tout par sa tension permanente et par la qualité de son casting à tous les niveaux.
Un très bon moment.

Un film bien ficelé, aux multiples rebondissements.
Des acteurs pas forcément très connus mais efficaces dans leur rôle.
Certaines scènes manquent de rythme, mais cela reste dans l'ensemble un bon divertissement très captivant.. 3.5/5

Mon coup de coeur de la semaine, un film efficace au rythme soutenu et à l'histoire intrigante. Le casting est excellent, les acteurs sont convaincants, à 100% dans leur rôle. Le scénario est bien écrit, plein de suspens et de tension, les scènes sont plutôt marquantes et bien mises en scène. Je le recommande vivement.

pas mal de rebondissements l'histoire tient en haleine le jeu des acteurs est crédible. j'ai été pris d'un coup tout le long.

et bien, voilà du vrai et bon " cinoche" et, quand j'écris " cinoche", ce n'est pas péjoratif. D'abord, il y a une histoire, une vraie, pas une, vue des dizaines de fois. Ensuite, cette histoire est écrite. et bien écrite. Et puis la mise en scène est vraiment bien. Et enfin, d'excellents acteurs pour nous servir ce spectacle. Je vote "pour " .

Autant le dire d’emblée, ce polar ne va pas révolutionner le genre et ne restera sans doute pas dans les annales mais il est fait avec assez de métier pour nous faire passer un bon moment à la fois de détente et de tension. Détente parce que tout cela se suit avec plaisir sans trop réfléchir grâce à un scénario malin et clair. Tension également car les tenants et les aboutissants de ce panier de crabes sont assez retors pour nous captiver et nous tenir en haleine près de deux heures durant. On retrouve pêle-mêle le schéma classique de beaucoup de films policiers ou de thrillers avec comme protagonistes des pontes du FBI, un inspecteur de police, la mafia (polonaise cette fois-ci), la ville de New York, un militaire en probation utilisé comme indic, un trafic de drogue (ici du fentanyl), une femme et une enfant en détresse et des ripoux. Un canevas classique mais efficace au possible que le script de « The Informer » ne transcende pas mais assemble avec brio et une redoutable maîtrise de moyens.



Ce long-métrage est le second film de l’italien Andrea Di Stefano qui avait réalisé le thriller « Paradise Lost », un film qui mettait en scène Benicio Del Toro en Pablo Escobar dans un second rôle. Une œuvre aussi réussie et nerveuse que peut l’être « The Informer », preuve que le monsieur sait mettre en scène des situations à couteaux tirés avec maestria. Mais ce qui étonne ici et qui donne un relief différent et plus prestigieux à ce polar de série B est sans conteste son casting. Clive Owen, Rosamund Pike, Common et Ana de Armas forment un quartet prestigieux et concerné entourant le héros incarné par Joel Kinnaman, vu notamment dans « Suicide Squad ». Sa prestation de qualité ici montre que l’acteur est généralement sous-employé. Il fait ici preuve de son talent et d’un charisme indéniable qui lui permet de porter le film sur ses épaules. Il est aussi bon dans la violence contenue que dans les émotions. Le genre d’acteur qu’on aimerait voir plus souvent dans des rôles d’importance.



« The Informer » fait le choix louable de ne pas verser dans la surenchère d’action ou d’explosions pour se focaliser sur les rapports entre les personnages et l’intrigue. Une histoire qui contient assez de rebondissements et de retournements pour nous happer du début à la fin sans pour autant nous perdre. Ce choix de traitement en mode mineur privilégiant l’humain est clairement payant, on s’intéresse davantage aux émotions des personnages et à leurs interactions. La réalisation et le montage sont tout aussi efficaces même si les images manquent de personnalité. Visuellement comme sur l’atmosphère, Di Stefano aurait pu davantage personnaliser et innover. On trouvera aussi deux ou trois invraisemblances préjudiciables, notamment dans la seconde partie en prison. Cette dernière fait changer le film de cap en prenant une direction inattendue, celle du sous-genre du film carcéral et d’évasion en y apportant pas mal d’innovation dans le déroulement des évènements. Loin d’être parfait ou inoubliable, c’est le genre de film idéal pour un samedi soir sans se prendre la tête.



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