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    Cassos
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Cassos" et de son tournage !

    Entre plume et caméra

    Le cinéaste Philippe Carrèse a d'abord commencé par les documentaires, les séries et les téléfilms. Après dix ans de travail avec la télévision, il s'est tourné vers l'écriture et s'est intéressé essentiellement aux polars. Il a même touché à la musique avec son album Polar Blues Vol.1. Avec Cassos, l'écrivain reprend la caméra pour revenir à "un univers proche de ses romans noirs."

    Tournage de nuit

    Sachant que Cassos allait se limiter à un petit budget, Philippe Carrèse et son producteur Thierry Aflalou ont décidé de tourner la totalité du film le soir : "Quand on tourne de jour, il y a les problèmes de raccord lumière, raccord météo, et on passe pas mal de temps à attendre. On savait qu’on ne disposerait pas de ce temps là… Donc, ça se passe la nuit, où on est raccord tout le temps", explique le réalisateur.

    "c’est dans la contrainte qu’on est le plus créatif"

    En prenant en compte les limites de production, le réalisateur a écrit un scénario qui n'a exigé ni lumière, ni mouvements de caméras. Tout s'est fait avec le minimum. D'après Carrèse, la dernière scène du film est le meilleur exemple de ce minimalisme, car tout se passe dans la bande son et sur un plan fixe d'une façade d'immeuble.

    L'unité de temps

    La particularité de Cassos réside dans son unité de temps. Le film est composé de dix séquences tournées en douze soirées, et l'intrigue a lieu entre 18h30 et 20h. Philippe Carrèse explique ce choix par une "envie de tourner un film dans l’urgence", qu'il compare à "un marathon de nuit à l’allure d’un sprint et sans lampe torche."

    Un lieu universel

    Le tournage de Cassos a eu lieu à Berre-l'Etang, à côté de Marseille, mais le choix du lieu n'a aucun rapport avec l'intrigue du film. Il s'agissait uniquement d'une question d'organisation, car l'équipe était majoritairement composée de Marseillais. Le réalisateur se défend de l'exotisme marseillais et insiste sur le fait que son histoire aurait pu se passer dans n'importe quel autre lieu : "L’histoire que je raconte là est universelle."

    La tribu de Carrèse

    Philippe Carrèse a toujours aimé travailler avec la même équipe. Techniciens, acteurs et même figurants ont pour la plupart déjà collaboré avec le réalisateur. Parmi les plus fidèles de ce qu'il appelle "[sa] tribu", on peut citer ceux qu'il a connus depuis une quinzaine d'années comme Serge Dell'Amico, le directeur de photographie, Chantal Castelli, la chef costumière ou Thierry Aflalou, le producteur. Pour Cassos, Carrèse a réduit son équipe a vingt techniciens pour des raisons de financements.

    Les origines de "Cassos"

    Philippe Carrèse revendique se situer entre l'humour et les films noirs. Cinéphile depuis son plus jeune âge, il a été beaucoup influencé par Hellzapoppin, Branquignol, Ne nous fâchons pas et Monty Python, sacré Graal qu'il a vu à l'âge de quinze ans. Le réalisateur affirme également que son ultime référence reste Catch 22 de Mike Nicholls.

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