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    Terraferma
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    3,5
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    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    217 abonnés 2 856 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 janvier 2019
    Ouh la la quel calvaire ! Je ne suis décidément pas fan du cinéma italien ! Il ne se passe rien et malgré le thème qui est intéressant, le scénario ne parvient pas à nous accrocher et c'est laborieux, très laborieux ! Une pure perte de temps !
    floflo2204
    floflo2204

    73 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2012
    Un grand film d'italien dont la sortie a été passée sous silence en France et c'est bien dommage. Un sujet original est sans aucun doute l'arme principale de ce long-métrage qui nous parle de l'immigration en Italie sans tomber dans la situation cliché ou encore sans chercher à tout prix les larmes chez le spectateur. On suit donc l'histoire d'une famille de clandestins accueillis par Filippo et sa mère avec de l'attention mais aussi un peu de suspens. Les acteurs sont vraiment très bons et l'on s'étonne de découvrir des acteurs italiens avec autant de talent mais si peu de renommée. Les décors sont vraiment un des points forts, l'île de Lampedusa est splendide et la manière de filmer du réalisateur la rend impressionnante et attirante. Tout comme les décors, la musique est particulièrement bien composée et se trouve être un délice pour ceux qui l'écoute, je pense surtout au morceau de la fin qui nous porte au dessus de la vie de l'île avec beauté et brio. Un long-métrage maîtrisé par son réalisateur qui ne nous laisse jamais ressentir d'ennui. En somme, Terraferma est un excellent film italien à voir.
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juillet 2013
    Comment expliquer ce coup de coeur? J'ai été littéralement transporté par l'assaut d'émotions délivré par Terraferma dans sa dernière partie. Film résolument politique, Terraferma relate l'histoire d'une famille sicilienne, ayant du mal à joindre les deux bouts avec le seul travail de pêcheur du grand-père, qui se retrouve hôte de clandestins éthiopiens. La police sicilienne s'empresse de les avertir en confisquant le précieux bateau du vieux. Débute alors un véritable affrontement entre les tenants de la loi, de l'Etat, supposés justement représenter la collectivité, et les pêcheurs, tenant de ce qu'ils appellent "la loi de la Mer" mais qui n'est autre que la loi de la vie, ce qu'on aime à appeler l'humanité. La distorsion entre la volonté du peuple et la volonté de l'autorité publique est ici mise en lumière, alors même que cette autorité, cette loi, est supposée émaner de la volonté de chacun de ces pêcheurs. Toute la première partie du film s'attache à dépeindre le quotidien du pêcheur. On est alors à la limite de l'ennui. Mais on comprend ensuite que tout participait à la mise en place du tableau final, principal: la dénonciation des politiques sécuritaires à l'encontre de l'immigration clandestine. La façon dont le peuple est piégé entre la sauvegarde de leur propre foyer, de leur travail, de leur propre vie, et la sauvegarde de celle des Autres, de ceux qui sont étiquetés comme "étranger" mais qui pourtant leur semble des leurs. En ce sens, la relation entre la mère de Filippo et la mère éthiopienne est poignante. Peu importe nos opinions politiques à ce sujet, on ne peut qu'être touché par l'ensemble. Pour ma part, je suis persuadé que certaines de ces scènes me reviendront souvent à l'esprit. Les acteurs (Donatella Finocchiaro, Giuseppe Fiorello, et Filippo Pucillo) sont tout simplement formidables et finissent d'insuffler au film cet esprit authentique et sincère qui touche tant. Choc inattendu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 mars 2012
    "Terraferma", un énième film sur l'immigration clandestine ? Oui et non. Tout d'abord car ce n'est pas le seul sujet du film, Emanuel Crialese s'attardant assez longtemps sur la vie des pêcheurs de Lampedusa, entre tradition (la pêche) et la modernité (le tourisme). Quand il s'intéresse au sujet principal de son film, Crialese connaît des degrés d'inspiration divers : la séquence d'introduction est maîtrisée mais les scènes avec la mère éthiopienne sont inégales. La scène centrale, de nuit et en pleine mer, est indéniablement marquante, le drame social prenant d'étranges tonalités de film de zombies. La séquence suivante, malheureusement, tout en ralentis larmoyants, montre la limite de la démarche de Crialese, qui semble ne pas assumer son parti pris initial, et c'est bien dommage. Les scènes qui suivent, jusqu'à la fin, sont beaucoup trop convenues et court-circuitent un film qui était pourtant plutôt bien parti. Reste un format Scope indéniablement aussi bien utilisé en pleine mer que dans un garage étriqué.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 janvier 2012
    Lors de sa sortie dans les salles italiennes, il est possible que Terraferma connaisse un sort similaire à celui de Welcome en France, si ce n'est encore plus poussé: celui de susciter le débat politique et national quant à l'accueil des immigrés. Les similarités entre les films sont fortes, et dans le fond, les deux semblent prôner par delà une histoire familiale centrale, la désobéissance civile. Filippo et sa famille sont pêcheurs depuis des générations sur l'île de Sicile -petit bout de caillou qu'on n'a même pas pris la peine de représenter sur la mappemonde. Mais les poissons ne mordent plus, ou alors seulement les touristes d'eau-douce, que Filippo et les siens sont contraints d'accueillir chez eux pour l'été pour rentrer dans leur frais, avant de devoir, à la fin de la saison, revendre pour pièces le bateau patrimonial.

    Terraferma aurait pu être un film autarcique. Se contenter de présenter un famille dont les liens se distendent par l'invasion de corps étrangers: d'abord ces touristes qui pervertissent la tradition locale, transformant le digne travail de toujours en attrape-nigaud pour touristes de la métropole. Puis il y a l'arrivée de ces boats people d'afrique de l'est qui débarquent par radeaux bondés, et que les insulaires sont sommés de dénoncer. Mais le grand-père, au ferme et digne entêtement ne l'entend pas ainsi, il obéit à la loi de la mer qui stipule que nul ne peut laisser se noyer quiconque, et décide de recueillir une éthiopienne enceinte, contrainte de donner naissance dans le garage. En récompense, la police des frontières, moribonde, lui confisque son bateau et seul instrument de travail, dans un pays où la délation serait du devoir même du citoyen. Pendant ce temps, Filippo est chargé d'éloigner les touristes de la maison, dont la charmante milanaise, Maura, sur qui il semble avoir craqué.

    Après une présentation un peu longue, on est donc confronté, qu'on le veuille ou non, aux affres de la mondialisation, à la misère du tiers-monde et à l'instauration d'un couperet à limite de la collaboration. Dans ces conditions, Filippo finit même par commettre l'irréparable, pris de panique, en laissant à la mer, ces êtres de chairs et de sang qui ont bravé les dangers de l'océan. Tels des zombis, ils affluent de toute part, jusqu'à risquer de faire chavirer sa modeste embarcation. On est pris de panique, non pas comme devant un film d'horreur, à l'angoisse souvent aussi superficielle qu'insignifiante, de par la réalité de cette sordide situation. Dès lors, ce film qui s'annonçait comme relativement léger, finit par nous faire porter le lourd poids de la culpabilité: il met en image le sourd l'enfer dont seuls les chiffres viennent habituellement rendre compte. Celui-ci de millions de personnes prêtes à risquer un mort certaine pour quelques miettes. Dès lors, il sera question de rédemption: comment vivre avec ce poids sur la conscience? Plutôt que d'avoir rompu les liens familiaux, ces épreuves auront finalement renforcé ces personnages, plus sûrs de leur fait et plus à même de participer aux affaires du monde.

    Si il est un film éprouvant, Terraferma, qu'on a cru comprendre être destiné à être présenté aux oscars, est avant tout un manifeste citoyen qui refuse de fermer les yeux sur la détresse humaine. Espérons que le film impacte les mentalités et transcendent le spectateur autant que le fût Filippo, sommé de rejoindre, à la nage et à contre-courant, la terre ferme.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2012
    Lampedusa, ses sites enchanteurs, ses côtes déchiquetées, ses eaux turquoise qui invitent à la baignade décomplexée, oui mais aussi Lampedusa, sa population de marins pêcheurs contraints à abandonner une activité ancestrale qui ne rapporte plus guère, Lampedusa, ses hordes de touristes (des "Nordistes" bien sûr) et depuis déjà pas mal d'années ses immigrés clandestins venus d'Afrique sur des bateaux surchargés. C'est tout cela que nous donne à voir Emanuele Crialese, le réalisateur de l'inoubliable "Respiro" et du sobre mais intense "Golden Door". Comme dans "Respiro", c'est le regard d'un jeune homme qui va nous conduire au coeur d'un drame de la misère et de la solidarité. Filippo Pucillo, que nous avions quitté il y a dix ans alors qu'il incarnait le petit frère du héros de "Respiro", a maintenant vingt ans. Il incarne un jeune garçon un peu candide et qui demeure encore dans les jupes de sa ravissante mamma (Donatella Finocchiaro). En compagnie de son grand-père, il parcourt sur un vieux bateau de pêche les eaux avoisinantes en quête d'un maigre fretin. Jusqu'au jour où le hasard les met en présence de clandestins qui ont sauté d'une embarcation surpeuplée et qu'ils s'empressent de recueillir, enfreignant ainsi la loi italienne. Le film est splendide, un peu trop peut-être, diront certains, car occultant la misère profonde venue d'Afrique. Il procède essentiellement par contrastes et par oppositions: contraste entre les habitants de Lampedusa qui vivent selon la tradition ancestrale et les clandestins aux visages marqués par la douleur, opposition entre les insulaires eux-mêmes divisés par l'attitude à adopter face aux nouveaux arrivants, opposition entre la famille généreuse et prête à partager le peu qui la fait vivre et la "guardia di finanza" appliquant le règlement de manière inflexible, opposition enfin entre les habitants de Lampedusa et les touristes débarquant en troupeaux, avides de connaître les plaisirs idiots que leur procureront des insulaires peu scrupuleux. On pourra taxer le film de manichéisme. Il est vrai qu'il peut décevoir par le caractère simpliste de certains passages. Mais l'essentiel réside dans ce message lumineux et passionné où se lit la maîtrise indéniable d'un grand metteur en scène.
    Leo .B
    Leo .B

    25 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Terraferma est pour moi un film fait non pour dénoncer un fait caché, non un secret d'État, ... mais une réalité que l'on peut prendre sous différents angles... Emanuele Crialese a décidé de le montrer comme eux le vivent ! Quand je dis eux je parle de c'est immigrés qui ne s'attendent pas qu'on les laisse se noyer au beau milieu de la mer, mais aussi de ces gens qui laissent tomber des lois pour ne pas laisser tomber leur dignité, qui vont à l'eau pour sauver les personnes de la noyade. Ce film est aussi très réussi sur le plan technique, aucun effet spéciaux n'est utilisé, mais des plans de paysages sublimes, et des plans subjectifs très immersif. Crialese a réussi dans ce film, que l'on aurait pu qualifier de documentaire ennuyant, à scénariser une histoire d'une famille qui intègre parfaitement le thème principal du film. Un bon film, sans action, sans suspense. Mais un film..vrai et authentique.
    Fbienne D
    Fbienne D

    13 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Respiro et Golden Door font partie de mon Top Ten, aussi ne voulais-je pas manquer le dernier film d'Emmanuel Crialese. Criante déception que ce Terraferma plein de clichés et de bonnes intentions. A part le plaisir de retrouver le jeune acteur et la charmante petite île de Respiro, je n'ai pas cru à cette louable histoire d'immigrés clandestins. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 août 2014
    C'est moyen mais moyen bien. Terraferma est un film dramatique dont seulement la fin est réellement touchante. Ce que je n'ai pas du tout aimé, c'est la prestation des acteurs qui manquent de crédibilité et la lenteur du rythme. La photographie est merdique mais le budget est faible donc on ne peut pas faire de reproche sur ça. J'ai vu ce film sans savoir quel sujet il traitait et j'ai trouvé l'histoire intéressante car ce sujet est actuel et développé ; je pense que le fait que ça se passe à notre époque et que ça soit vrai joue d'avantage sur l'émotion du spectateur qui se sent plus "concerné". Pour la mise en scène, je pense que le long-métrage italien a globalement mérité la plupart de ses critiques positives. Il y a une chose que j'ai adoré : je suis sorti du cinéma en apprenant des choses, je n'ai donc pas eu le sentiment d'avoir perdu mon temps contrairement à ce que je m'attendais.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2012
    Après "Eden a l'Ouest" de Costa Gavras et "Le Havre" de Aki Kaurismaki ainsi que l'influence de "Welcome" de Philippe Lioret nous arrive "Terraferma" qui traite aussi sur le drame de la confrontation des, mal nommés, premier et troisième monde, dans une petite île italienne dont ces habitants pêcheurs essaient de s'en sortir avec le tourisme, vu que la pêche ne donne plus de quoi survivre. Les roles de Filippo, le jeune en apparence un peu simplet mais qui révélera vers la fin une réelle complexitée et le grand père qui montre le visage le plus noble de la nature humaine, son les plus remarcables du film. La séquence émotion est celle de la mère qui encarne le pragmatisme quelque peu méchant (au début) et l'immigrante réfugiée chez elle, au moment de partir. Une belle photographie et une correcte mise en scène complètent le jeu d'acteurs (certains, amateurs) et quelques défauts de débutant mais qui n'enlèvent en rien l'intérêt de ce
    film.
    film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 avril 2012
    J'ai coulé à pic devant "Terraferma", parabole sociale et politique sur l'île des Bisounours.
    Après nous avoir envouté avec son solaire "Respiro" et charmé avec son poétique 'The golden door", voilà que Emanuele Crialese se vautre sur son bateau de pêche en nous livrant sa vision cul-cul-la praline des migrants clandestins africains sur les côtes italiennes. L'île et ses villageois truculents sont toujours là, les couleurs saturées plombées de soleil aussi, hélas, la magie euphorisante de "Respiro" a laissé place à la maladresse et la naïveté. Pour un sujet aussi grave, c'est quasiment une faute de goût...
    Maike B
    Maike B

    6 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2012
    Bin ce film
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    Sur une ile italienne qui vit du tourisme viennent s échouer des clandestins que la mer n a pas gardé pour elle . Les accueillir ou les rejeter au risque d aller contre la loi, mais que penser d une loi qui laisse mourir les autres et jusqu ou doit aller le protectionnisme . Beau sujet.
    Romanista
    Romanista

    10 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2014
    Tout d'abord, on s'immisce dans la vie des habitants de l'ile, on découvre leur mode de vie, leur dur labeur. Ensuite, on vit l'arrivée des clandestins dans des boats-people de fortune, se noyant presque sous les yeux des pêcheurs. Enfin, on découvre le tourisme d'une île italienne qui ne colle pas forcément avec l'arrivée des immigrés. La police vient se mêler à tout çà et oblige les pêcheurs à ne pas venir en aide aux immigrés. Bon film sur ce qu'il se passe en Italie mais gâché par un rythme trop lent, on s'ennuie par moment.
    Schwann
    Schwann

    9 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Un plaisant constat : depuis Respiro du même réalisateur, Filippo a bien grandi et l'île sicilienne de Lampedusa est toujours aussi belle, même si Emanuele Crialese avait mieux su la mettre en valeur dans son premier film. Une fâcheuse tendance : le film aborde trop de sujets et s'y perd ; une heure et demi ne suffit pas pour traiter sans les simplifier les problématiques et les conflits mis en jeu - on a l'impression d'un trop plein qui sature négativement le film (sans oublier son lot de clichés). Une fin de fable, dont on retiendra le dernier plan vertigineux ainsi que la musique du générique. Il restera du film (et encore ?) le regard dur et triste de Sara, la clandestine africaine.
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