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    La chambre des tortures
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    27 critiques spectateurs

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    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    Assez dubitatif dans sa construction, "La chambre des tortures" est la seconde oeuvre de Roger Corman que je visionne. Et c'est encore une légère déception et ce, pour plusieurs raisons qui débute par une intrigue ennuyeuse et poussive, des caractères secondaires mal utilisés et des longueurs franchement inintéressantes. Néanmoins, la réalisation reste efficace dans le cadre de décors sympathiques qui ont plutôt bien vieillis, un Vincent Price qui fait le boulot (même si quelques mimiques sont trop forcées) et une Barbara Steele malheureusement inexistante. Ce n'est clairement pas suffisant pour en faire un film horrifique convaincant et ce malgré quelques scènes plutôt bien exploités et une ambiance dès plus réussis. Dommage !
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    896 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Après La Chute de la Maison Usher, Roger Corman continue ses adaptations d'œuvres d'Edgar Allan Poe en transposant cette fois-ci très librement à l'écran la nouvelle "Le Puits et le Pendule" qui racontait les déboires d'un prisonnier espagnol dans une pièce où il devait survivre à un pendule se balançant autour de son ventre... Toutefois, La Chambre des tortures ne fait mention de la fameuse pièce qu'à la toute fin du film et voit son histoire principale totalement modifiée voire inventée... Nous suivons ici l'enquête d'un jeune homme (John Kerr) dans un mystérieux château afin d'élucider la mort de sa sœur, alors mariée à un inquiétant seigneur (Vincent Price) et dont les raisons du décès sont plus ou moins vaseuses... C'est donc plus face à un film d'épouvante plein de suspense et de suspects potentiels que nous avons droit, le scénario de Richard Matheson jouant sur les nerfs du spectateur par le biais d'une montée crescendo des évènements jusqu'au dénouement final, bien entendu surprenant. Le mystère enveloppant la soudaine réapparition de cette défunte qui, tel un fantôme que personne n'a réellement vu, hante les recoins du château se voit agrémenté de révélations successives désépaississant le doute et amenant le spectateur dans une courte aventure fantastique tout simplement haletante. Le réalisateur réussit à nous captiver grâce à une mise en scène soignée allant de séquences horrifiques (aujourd'hui vieillottes, certes) à des flashbacks psychédéliques en passant par des scènes d'effroi baignant constamment dans une atmosphère gothique pesante, les décors désespérés constituant le château des Medina étant un parfait lieu pour frémir de plaisir.
    Tedy
    Tedy

    212 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2012
    Loin d'être spectaculaire, cette "chambre des tortures" donne toutefois au spectateur l'envie de découvrir les terribles secrets qu'elle renferme.
    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2013
    Toujours scénarisé par Matheson voici La chambre des tortures une des autres œuvres de Corman adaptée de Poe et après La tombe de Ligeia qui m'avait énormément déçu j'ai trouvé cette fois-ci ce film d'épouvante plutôt réussi. L'ensemble a pas trop mal vieilli, les extérieurs avec la brume sont superbes et inquiétants, les décors intérieurs à part la chambres en question ne sont pas toujours jolis à voir. Le début est prenant, le milieu moins et la fin est à nouveau entraînante et assez sadique, la musique est dans le ton de l'histoire. Au niveau de l'interprétation Vincent Price se tire la part du lion, les autres acteurs (en-dehors de Barbara Steele) manquent d'épaisseur.
    Chaill
    Chaill

    12 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2016
    Edgar Poe, Vincent Price, que demander de plus? Un scénario moins débile peut être...L'histoire de ce navet reprend à sa sauce "le puits et le pendule" bien sûr spoiler: dans sa scène finale
    , mais également "la chute de la maison Usher" avec l'histoire de la femme inhumée vivante. Price campe ici un noble efféminé (que le doublage français ne met pas en valeur: on dirait la voix du couturier JP Gaultier!) veuf depuis peu, qui reçoit la visite du frère de sa belle qui le soupçonne très fortement d'être le meurtrier. Le film tente de faire passer ses 1h20 interminables à grands coups de flashbacks et de dialogues affligeants de banalité; mieux vaut voir "Le vampire et le sang des vierges" ou le supplice du pendule est mis en scène dans un film un peu plus valable...
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2012
    On retrouve l'univers gothique qui sied au genre et à l'uinvers de Poe mais le film accuse de sérieuses lenteurs qui font qu'on s'ennuie plus qu'on a peur.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2012
    Réputé comme étant un des meilleurs films de Roger Corman et je le crois. Une fois de plus une adaptation de Edgar Allan Poe qui est dans l'esprit du roman (cela ne tient qu'à moi peut-être ?), ambiance gothique et macabre. Les acteurs en font un peu trop mais c'est inhérent au genre.
    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2011
    The Pit and The Pendulum est basé sur une nouvelle d’Edgar Allan Poe, c’est un film assez inégal comprenant des scènes incroyables mais aussi des scènes très ratés. La mise en scène de Corman est très intéressante, la façon de rendre les flashbacks avec ces flous et ces images unicolores, la manière de déstructurer certaines images et particulièrement toute la dernière demi-heure du film, impressionnante. Pour créer une atmosphère adéquate à ses images il fallait une bonne bande originale et il faut dire que le travail du compositeur Les Baxter est remarquable. La musique dissonante plus basée sur le son que sur la mélodie donne un caractère autrement plus marquant aux meilleures séquences du film. Les gros défauts de l’œuvre sont en fait la mauvaise direction des comédiens et le piètre jeu de ces derniers, les dialogues sonnent souvent très faux et l’expressivité très faible. Rien qu’à s’imaginer le film avec d’autres comédiens plus talentueux on réalise que le film aurait pu être bien plus imposant et tendu. Il faut évidemment faire une exception de Vincent Price qui commet, certes, quelques faux-pas mais qui livre une performance de génie sur la partie finale du film. The Pit and The Pendulum n’est pas un incontournable mais vaut quand même le coup d’œil.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2010
    L’épouvante est pour Corman l’occasion de broder sur des thèmes freudiens : traumatisme infantiles, répétitions intergénérationnelles… A comparer avec les maîtres italiens, un film comme « Le corps et le fouet » de M. Bava par exemple, on voit qu’il manque tout de même de sens de la transgression, de la perversion. Mais sans doute a-t-il été, avec Matheson son scénariste, aussi loin que le permettait la production américaine de l’époque. A mon sens l’intérêt du film tient surtout dans la séquence finale, celle du pendule, grâce à un décors et une mise en scène superbes. Autrement V. Price a tendance à en faire des tonnes comme d’habitude, et aurait mérité d’être un peu retenu. Le scénario rappelle celui des « Diaboliques » de Clouzot et de « La nuit de tous les mystères » de W. Castle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2012
    Vincent Price est excellent dans son role d'homme pouvant perdre la raison à tout moment, les 'image du film sont belles, la musique envoutante, Barbara Steele dans son court role de femme fatale est superbe. Quand aux autre acteurs, ils jouent juste et sans plus. Corman mélange habilement trois sublimes histoires de Poe et garde leur atmosphère. La meilleure scène, c'est le générique ou l'on voit bizarrement les couleurs se mouvoir et changer, jusqu'au moment ou l'on voit Francis qui regarde de loin de sa charette, le chateau et la mer frappant contre ses rochers.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 avril 2013
    Ennui, pourquoi me rends-tu visite pendant les films d'horreur? Oui tu sais ce genre de film qui dois te faire prendre d'effroi? Ah, mais c'est sûr que quand la mise en scène, le scénario et les acteurs sont mauvais, je t'accepte. Non mais!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2022
    Juste à la suite de « La chute de la maison Usher » (1961) qui constituait une mise en bouche savoureuse pour le cycle de huit films que Roger Corman consacra à l’œuvre d’Edgar Allan Poe, c’est « La chambre des tortures » inspiré librement de la nouvelle « Le puit et le pendule » qui vient ajouter une deuxième pièce à cet édifice qui aujourd’hui encore constitue un must du film d’épouvante ironique et sarcastique. Le grand Vincent Price qui se faisait la main sur le film précédant en campant un Roderick Usher pour le moins kitsch avec sa coupe de cheveux crantés et peroxydés mais malgré tout un peu sur sa réserve, lâche ici complétement les chevaux en Don Nicholas Medina, châtelain et fils de l’un des pires bourreaux de l’Inquisition qui vit dans l’angoisse d’être atteint d’un atavisme familial. C’est alors que débarque le frère (John Kerr) de sa femme récemment défunte (Barbara Steele), venant lui aussi jouer l’inquisiteur pour comprendre comment sa sœur en parfaite santé a pu passer de vie à trépas si brusquement. Price sort effectivement le grand jeu pour exprimer la douleur qui ronge Don Nicholas d’avoir perdu sa jeune et belle épouse mais aussi pour cacher à son jeune hôte la peur d’avoir commis un crime à son propre insu. Tout y passe, visage contrit par le chagrin et tordu par la douleur, roulements d’yeux dès que le jeune frère émet un soupçon et cerise sur le gâteau, évanouissements grandiloquents à chaque fois que tout semble indiquer que le fantôme de la belle Barbara Steele hante le château. Le tout bien sûr avec dans le fond de l’œil un petit scintillement à peine perceptible, indiquant au spectateur que ce cabotinage n’est qu’une offrande à celui qui voudra s’en saisir. Le clou du spectacle se produit quand dans un flash-back hallucinant, le père de Don Nicholas boîtant bas, fait visiter à sa femme et à son frère sa nouvelle salle de torture flambant neuve, le grand Price en totale roue libre frise le sublime, affublé d’une horrible cagoule noire que ne renieraient pas certains jeunes d’aujourd’hui hantant les grandes cités. Grandiose ! On ne peut alors qu’envier les acteurs lui donnant la réplique et ayant la chance d’assister au spectacle d’un cabot magnifique, dupe de rien et surtout pas de lui-même qui comme le grand enfant qu’il sera jusqu’au bout, s’amuse à délivrer son art qui est grand. C’est sûr, avec cette « Chambre des tortures », le top départ était lancé de cette série inoubliable qu’il convient de revoir assez régulièrement pour se redonner un peu de baume au cœur en ces temps un peu déprimants.
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2022
    « The Pit and the Pendulum » est la deuxième « adaptation » d’Edgar Allan Poe par Roger Corman, dans un cycle qui comptera huit films (dont un en réalité tiré de Lovecraft). Adaptation entre guillemets, car le réalisateur s’inspirait très librement du célèbre auteur. Ici, il ne fait que reprendre une nouvelle de quelques pages, et construit toute une histoire inédite autour. Mais finalement peu importe, c’est le résultat à l’écran qui compte ! On suit donc un jeune Britannique, qui débarque en 1547 dans un sinistre château espagnol afin d’enquêter sur la mort de sa sœur. Au menu, des décors et costumes gothiques de très bel effet, que n’auraient clairement pas renié la Hammer (Corman prétend pourtant n’avoir pas vu de film de la Hammer avant de se lancer dans son cycle !). Des dialogues très littéraires, qui donnent du cachet. Plusieurs audaces de mise en scène, et, passée une introduction un brin lente, des séquences horrifiques très efficaces, appuyées par une BO inquiétante. On retrouve également Barbara Steele, qui était à l’époque une icône féminine du cinéma d’horreur, suite au succès récent de « La maschera del demonio ». Mais c’est bien évidemment Vincent Price qui vampirise l’écran. L’acteur se livre pendant la majeure partie du film à un numéro irrésistible de veuf éploré, psychologiquement fragile. Pour se lâcher dans le tout dernier acte avec une prestation génialement sinistre. A l’arrivée, “The Pit and the Pendulum” est donc un film d’horreur avec charme et caractère, situé dans le haut du panier du cycle Corman-Poe.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2017
    Du climat, encore du climat, toujours du climat, moi ça me va, l’aspect kitsch ne me rebutera jamais, bien au contraire, mais disons que remuer tout ce petit manège pour en arriver à balancer le final de cette manière c’est assez décevant, enfin j’imaginais tellement mieux que je reste sur ma faim. Et puis d’habitude j’apprécie Vincent Price mais là je trouve qu’il en fait trop, ça fait certes parti de son style mais en l’occurence dans ce film s’en est ridiculement disproportionné, quitte à jouer la folie à tous les plans et à toutes les sauces. Et puis le climax n’est à mes yeux pas vraiment la dernière partie mais plutôt l’apparition de Barbara Steele, du coup la fameuse montée en intensité bas de l’aile par la suite, enfin j’ai ressenti ça comme ça, même si le tout reste globalement captivant, un Corman correct.
    Loïc G
    Loïc G

    40 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2011
    Premier film de Roger Corman avec Vincent Price, la MGM nous propose une sorte de film d'épouvante moyenâgeux où suite à la mort de sa soeur un homme débarque dans le château du veuf pour enquêter sur cette disparition mystérieuse. S'en suit donc un huit clos dans un château où une salle fermée renferme un final spectaculaire.
    Le film est une adaptation libre d'une nouvelle d'Edgar A. Poe mais a surtout choisi de suivre la performance théâtrale (trop théâtrale de nos jour, par contre!) de Vincent Price qui assomme tout le film de sa présence. Les autres acteurs figurent donc simplement au générique!
    On notera donc une progression fantastique qui se conclue par une scène mémorable (reprise d'ailleurs dans un épisode de SAW!) et un rebondissement scénaristique!
    Le film a donc vieilli mais se regarde encore surtout pour les amateurs de vrai cinéma!
    Et puis, c'est notre héritage du cinéma fantastique d'antan...
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