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    Supervixens
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    2,8
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    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2011
    Difficile d'extirper Russ Meyer de la catégorie " réalisateur de séries B cochonnes et volontairement débiles "... A mon tour de découvrir la saga Vixens, réputée pour être généreuse en paires de gros lolos et dialogues colorés. Résultat : un vrai plaisir de cinéma, excitant et malicieux, qui vous chatouille l'entrejambe à force de cadrages suggestifs et proprement délibérés. Qu'est-ce qui fait de Supervixens un petit chef d'oeuvre ? Les acteurs ? Probablement pas, car sans véritables nuances et donc très proches de la caricature. Les actrices, alors ? Bof, à part si l'on considère que les concours de silicone sont affaire de dramaturgie. Le scénario, peut-être ? Non, malgré une indéniable cohérence narrative la matière écrite reste assez indigente ( bien qu'intelligente dans ses thématiques ). Alors la musique ? Mouais... Mais que diable, en quoi Supervixens a t-il comblé mes attentes ? Mais le découpage bon sang, le découpage !!! Ce film est un sommet du montage ! A croire que Russ Meyer est un formidable émule de la bande dessinée, composant chaque plan comme une vignette haute en couleurs. Maître dans l'art d'enchaîner les images avec un sens de la grammaire terrifiant, l'ami Meyer conjugue tous les excès, et c'est tant mieux ! En somme Supervixens est stimulant à plus d'un niveau, euphorisant et gourmand. A la vue de cette série B jubilatoire, on comprend mieux pourquoi John Waters surnommait son confrère le " Eisenstein du cinéma érotique "...
    gnurff
    gnurff

    21 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2008
    Du grand Russ Meyer ! Plus Kitch, plus déjanté et plus nul tu meurs ! Une époque, une culture, des seins que l'on nne verra plus jamais.... certains diront tant mieux ! Moi je dis dommage c'est tellement drôle !
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2009
    La surexploitation du filon "Vixens" n'a pas nui à Russ Meyer, loin s'en faut. "Supervixens", quatrième film de la série, est effectivement une petite perle que les amateurs de kitsch et de grand n'importe quoi sauront apprécier à leur juste valeur. Loin du côté "arty" (comme disent les bobos) de ses premières réalisations (charme des années 60, noir et blanc rétro, bande-son emblématique de son époque, situations suggérées), ce long-métrage compile image dégueulasse (appelons un chat un chat), un montage parfois approximatif ou bien encore une photographie hideuse... Peu importe, l'essentiel n'est pas là. Meyer a depuis acquis un certain savoir-faire et le rythme qu'il imprime à ses créations au début des années 80 (1982 pour être précis) est certes un brin plus posé et moins virevoltant qu'à ses débuts mais comporte moins d'hésitations, cela reposant sur une intrigue construite aux rebondissements évidemment multiples mais toujours précisément calculés si bien que l'on ne peut guère décrocher de ces aventures pour le moins particulières dès lors que l'on a daigné s'y intéresser un minimum. Gros lolos et parties de jambes en l'air sont au rendez-vous avec une imagination débordante assez édifiante, le tout pimenté d'une bonne dose de misogynie bien assumée (et auto-dérisoire), d'homophobie et même d'un brin de racisme certainement moins distant que le reste (on est Américain profond ou on ne l'est pas, ma foi !) et donc forcément critiquable, à moins qu'on ne le prenne avec le sourire (ce que j'ai fait) en se disant que cela fait partie d'un univers débridé à l'image d'une sous-culture réjouissante dans ce contexte. Sorte de BD pour adultes portée à l'écran, "Supervixens" est un anti-aphrodisiaque puissant en même temps qu'un essai (oui, oui) délirant misant sur le grand-guignol à tout va (y compris en terme de violence) et les idées débiles omniprésentes. On aime ou pas mais en tant que fan de Russ Meyer, je ne peux que me réjouir d'un tel niveau atteint !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 janvier 2014
    Russ Meyer, c'est un peu le pape dans le domaine de la sexploitation américaine. Ayant réalisé pas moins de 29 longs métrages des années 1950 à 2001, ce "Supervixens" fut réalisé en l'an de grâce 1975 et marqua le retour de Meyer dans le cinéma d'exploitation, suite au bide du film "The Seven minutes". Pour ce premier Russ Meyer qu'il m'ait été donné de voir, j'avoue que je suis plutôt surpris. Généralement, même si j'apprécie le cinéma bis, certains films me laissent complètement indifférents tandis que d'autres me passionnent au plus haut point. Et là, j'avoue que "Supervixens" m'a bien branché. Non pas pour sa mise en scène, plutôt banale, ni pour ses actrices à la poitrine plantureuse (quoi que...), mais par son scénario complètement déjanté et inventif. Ainsi, l'on suit le parcours d'un jeune pompiste à travers les Etats-Unis, obligé de quitter sa ville après s'être fait accusé du meurtre de sa petite amie, achevée par un flic véreux (Charles Napier, encore dans un rôle de bad guy, pour notre plus grand plaisir). Si la longue séquence d'exposition est lente et peu passionnante (c'est là ou j'ai commencé à avoir peur quant à la qualité du film), l'heure restant voit son rythme s'accélérer, de même que les gags, à l'instar des cartoons de la Warner ou de Tex Avery (les donzelles à poil en plus). De ce fait, soit on adhère à l'univers délirant de Meyer, fait de nymphomanes siliconées, de mâles en rut complètement débile et de situations loufoques à souhait, soit on adhère pas. Pour ma part, j'ai adhéré entièrement au délire, cachant aussi une féroce critique de la société américaine tout en donnant un coup de pied au puritanisme américain des années 70. Pour le peu que l'on accroche à "Supervixens", le film apporte un grand plaisir durant le visionnage malgré le côté kitsch, la réalisation banale et l'écriture stéréotypée. Un film bis au capital sympathie fort élevé.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    104 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2014
    Regarder "Super vixens" de Russ Meyer(sorte de JP Mocky US pour le budget de ses films et l'importance de ses obsessions) ou sa filmographie en général , c'est un peu dans la culture d'un cinéphile comme d'apprendre l'existence (donc l'utilisation dans l'écriture) d'une nouvelle lettre de l'alphabet peu usitée pour un adepte de littérature: çà permet de mieux comprendre les œuvres de certains auteurs, considérés comme des génies, parmi les plus imperméables dans leur lecture, ou de briller au scrabble en trouvant des mots improbables. Indispensable tout autant qu'inutile...
    Jean-Sébastien T.
    Jean-Sébastien T.

    21 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2015
    S'il fallait que je fasse cette semaine la liste des 10 films que j'emporterais sur une ile déserte, Supervixen y figurerait assurément. Déjanté à souhait, mamairisé de façon joyeuse et ludique, ce film nous montre qu'en plus Monsieur Meyer connaissait les arcanes du cinéma, vous en connaissez combien capable d''allier un montage aussi efficace avec des poitrines opulentes en contre plongée. Bref un régal !!
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 avril 2011
    Alors moi je ne comprends plus rien... Le premier épisode de la saga "Vixen" de Russ Meyer était un désespérant mais divertissant nanar riche en nichons, mais la... C'est franchement naze, même pas amusant, même pas divertissant, c'est nul du début a la fin, tres tres peu d'érotisme (voir pas du tout), seulement une histoire de kidnapping un peu perverse, un peu de bagarre... Rien de franchement plaisant. Vraiment un tres mauvais film...
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Bien loin du premier film de la saga Vixen datant de 1968 où Russ Meyer donnant à sa fronde anti-puritaine une sous-lecture politique, Supervixen est un gros délire outrancier, amoral et sans moralité. L’histoire n’a d’ailleurs rien à voir avec le précédent film, chacun étant indépendant et pour seul point commun la libido excessive des protagonistes, en particulier féminins. Cherchant à pousser plus loin la polémique qu'avait provoqué le premier film, Russ Meyer a pris le parti de jouer la démesure jusqu'à un point où plus rien ne semble réaliste. La construction scénaristique, le caractère grotesque des personnages ultra-stéréotypés, les explosions jubilatoires de violence et la rythmique apportée par l’excellent montage sont autant d’éléments qui rapprochent cette étonnante série B d’un cartoon puisque l’on pense à Tex Avery comme à Bip-Bip et Coyote. Comme toujours, le réalisateur met en avant sa lubie pour les femmes a fortes poitrines naturelles, mais réussit surtout à signer une petite perle dans le domaine underground de la sexploitation grâce à des références à un cinéma de genre plus grand public, avec notamment la scène de la salle de bains qui renvoie à Shining et à Psychose. On peut évidemment ne pas partager un tel gout de la disproportion et de la vulgarité ou encore être rebuté par un tel sommet de kitcherie mais ce Supervixen reste une œuvre rare que tout cinéphile devrait savoir apprécier à sa juste valeur.
    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 avril 2013
    Ça commence sur une marche vaguement teutone…
    Le ton est donné : vulgarité et sexe…
    Dans Supervixen supernibards à tous les étages… Silicone de rigueur et dramaturgie de lit cage. Mais aussi violences barbares faites aux femmes… Et sexisme.
    Certes les mecs y sont tous de gros lourdingues dépassés…

    Voici donc un film sans nuance caricatural et au fond assez détestable.

    D’où vient-il que les productions de ce réalisateur de seconde zone, et ce film en particulier, aient acquis une réputation d’ oeuvres cultes ?
    Le scénario? Certes cohérent et même parfois amusant. Mais il est dépourvu d’un véritable talent, d’une véritable signature (stucture assumé de film B).
    Le montage ? Et c’est là que Meyer est dans son élément. Chaque plan s’organise nerveusement, comme dans une BD sans longueur et sans complaisance… Les enchaînements servent le propos. Loufoques, jubilatoires, usant des focales courtes…
    Je lis que John Waters surnommait Russ Meyer l’ « Eisentein du cinéma érotique »…
    Exagéré évidemment car Supervixen n’est ni érotique ni ciselé comme un film du maître russe.
    "Supervixens" est un anti-aphrodisiaque puissant et une daube délirante misant sur le grand-guignol (y compris en terme de violence) et jouant sur un fond d’idées plus débiles les unes que les autres.
    Alors culte ?
    On aime ou on n’aime pas, dirait l’autre !
    Moi, clairement, je n’aime pas !
    Backpacker
    Backpacker

    53 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je m'attendais à voir un simple "film à nichons". Or "Supervixens" est bien plus que ça puisqu'il part dans tous les sens : comédie, thriller, trash, road movie et bien-sûr beaucoup de sexe plus suggéré que montré font un délicieux mélange très rythmé, qui plus est. Et quel maniement du sarcasme, de l'ironie et de la suggestion (homosexualité comprise)! Cela reste néanmoins très audacieux pour l'époque. Franchement, aujourd'hui, ce film risque bien, et avec raison, de choquer certaines féministes. Cela dit, il faut savoir que le réalisateur Russ Meyer est un adepte du second degré et qu'il dépeint souvent les hommes comme des brutes épaisses dépourvues de neurones... Une excellente surprise et un film absolument culte! A ne manquer sous aucun prétexte.
    Estonius
    Estonius

    2 461 abonnés 5 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2013
    Délirant, kitch, énorme ! Des nymphomanes dotées de poitrines opulentes à couper le souffle (naturelles et non pas siliconées comme on peut le lire ça et là), des crises de jalousie, un flic sadique et impuissant, un anti-héros paumé mais courtisé par toutes ces dames et pour finir un déchaînement de violence. Voilà qui aurait pu donner n'importe quoi, mais il faut voir la façon dont c'est fait. Comme disait quelqu'un Russ Meyer a deux atouts, sa science du montage et son amour des gros nénés. Coté distribution on notera la belle performance de Shari Eubank dans le double rôle de Super Angel et de super Vixen, Colleen Brennan (créditée comme Sharon Kelly) dans celui de SuperCherry, (la femme du couple qui prend les beaux jeunes hommes en stop), Deborah McGuire en Super Eula (blackette et fausse muette) et Uschi Digard en autrichienne à nattes. (SuperLorna). Un régal !
    AMCHI
    AMCHI

    5 024 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Enfin j’ai vu un film de Russ Meyer mais j’ai perdu mon temps en le visionnant car Super Vixens est médiocre, nul, grotesque, réellement sans intérêt. Je croyais voir un film débile mais qui me ferait marrer, il n’en est rien. Les gros nichons sont là mais pour le reste c’est de la M….
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Supervixens, par manque de moyen et de rigueur dans la mise en scène et dans le scénario est plutôt un film assez médiocre. Certes, le film donne à voir des bombasses ultra sexy aux seins magnifiques mais aussi des hommes pourvus de gros sexes (surement des postiches d'ailleurs) seulement visibles en actionnant la touche image par image de votre enregistreur (les jeunes gays ont dû se régaler). Supervixens se contente de se faire succéder certains héroïques morceaux de bravoure, le plus souvent réitératifs. Fan de sexe, de violence (les deux concepts corrélés), Russ Meyer nous plonge comme d'habitude dans le centre perdu des USA avec ces red necks à la fois pathétiques, violents, incultes ou pervers. Le film utilise aussi le registre des films d'animation. Ceci explique pourquoi la violence sadique pourrait apparaître moins gratuite ou repoussante que chez bien d'autres films. spoiler: La meilleure scène du film reste celle où Charles Napier, pervers sadique, brutalise la fille aux gros nichons
    . Ce passage en est presque drôle!
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2012
    Sept ans après Vixen, Russ Meyer revient avec SuperVixens, l’épisode le plus déjanté et probablement le plus violent de la saga. Les plantureuses prédatrices sont de retour et bien décidées à faire face aux machos qu’elles rencontrent, en les prenant à leur propre jeu. Surfant sur la sexploitation qui l’a fait connaître, Russ Meyer signe une fois de plus la photo, le montage, le scénario, la production et la mise en scène de SuperVixens, et réalise ce qui est probablement aujourd’hui la plus fidèle adaptation de Bip Bip et Coyote au cinéma, musique comprise. L’érotisme de Vixen fait place à quelques fulgurances de violence avec le personnage du shérif impuissant, incarné par le frappadingue Charles Napier, spécialiste de l’inclassable, mort en 2011 en laissant près de 200 films derrière lui. Avec son montage cut réalisé à la scie sauteuse, son humour de dessin-animé et ses séquences de violence graphique, SuperVixens s’impose comme l’une des œuvres les plus originales et attachantes de son auteur, qui condense ici tous ses thèmes de prédilection (les séquelles de la guerre du Vietnam, la violence faite aux femmes par des hommes lâches), ses obsessions (Russ Meyer nous refait le coup du serpent de Motor Psycho) et fantasmes, avec un sens du délire communicatif, une chaleur humaine débordante et un humour désopilant.
    CEE
    CEE

    31 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2008
    Supervixens, c’est l’histoire d’un employé d’une station d’essence (je ne sais même plus comment il s’appelle, c’est dire comme ça m’a marqué) qui s’entend pas trop bien avec sa femme, supra-jalouse. Un jour ils s’engueulent, les coups de hache pleuvent, et lorsqu’un flic pointe le bout de son nez (pas que celui du nez, d’ailleurs) c’est pour se taper et tuer la femme. Au lieu d’être accusé, l’employé de la station fuie et commence un périple semé de gros seins et de dingues en puissances.
    Quand on fait dans la provoc’, il faut savoir le faire, pas se contenter de montrer des gros nichons et un peu de violences. En multipliant les clins d’œil aux scénarios, Ô combien poilant, cinéma pornographique, Russ Meyer met en images les fantasmes qu’il aurait aimé vivre à travers un homme qui refuse tout débat sexuel dangereux. C’est vulgaire à tous les niveaux, ça fait un peu marrer au début mais c’est n’a finalement aucun intérêt. De la merde en boite, voilà ce qu’est Supervixens, où plutôt un OVI (Objet Volant Identifié), malheureusement craché au début de son envol.
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