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    Footnote
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    2,7
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    14 critiques spectateurs

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    Le Chat du Cinéphile
    Le Chat du Cinéphile

    17 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2015
    Un petit bijou du cinéma israélien injustement mis de côté. Intelligent, drôle et dur à la fois, ce film à l'esthétique parfaite nous transporte dans les coulisses du monde cloisonné qu'est la recherche universitaire, système dans lequel influence et popularité prennent souvent le dessus sur le talent. Rajoutez à cela une rivalité père/fils, donnant à l'ensemble de l'oeuvre un aspect moralisateur voire talmudique. Lior Askhenazi (Big Bad Wolves, Rabies, Tu marcheras sur l'eau) et Shlomo Bar-Aba y font des merveilles. Fable à savourer donc !
    Serge CHITRIT
    Serge CHITRIT

    50 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2012
    L'idée et le développement du scenario sont très originaux, mais c'est vraiment dommage que le film se termine aussi brutalement et que la fin soit bâclée.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2012
    Un drame qui prend la forme d'un thriller familial où la jalousie maladive d'un père pour son fils reconnu par les pontes universitaires qui l'ont toujours ignorés. Les personnages sont tous enfermés dans une bulle faite d'ambition et de frustration sclérosante à différents niveaux. La tension qui anime la relation père-fils est quasi palpable grâce aux acteurs, impressionnants. Cet univers intellectuel et religieux oublie la raison pour mieux se noyer dans l'excès d'orgueil narcissique atteignant jusqu'aux relations filiales. Joseph Cedar soigne sa mise en scène et ne relâche jamais la pression.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 février 2012
    Ce film parle d'une histoire de jalousie extrême dans un contexte peu banal. Un peu difficile d'entrer au début dans ce milieu universitaire mais, justement, l'intêret se trouve aussi ici, avec des sentiments que l'on retrouve à l'écran plus fréquemment dans un environnement d'entreprise et, de même, entre frères/soeurs plutôt qu'entre un père et son fils. Même s'il y a des longueurs, certaines scènes sont vraiment puissantes (la réunion "secrète" dans le placard) ou excitante (l'interview), le tout survolé d'un humour très fin et très agréable. La fin me semble en-dessous du reste du film. Très bon acteurs, Lior Ashkenazi est impressionant.
    philhag
    philhag

    24 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2012
    Scénario original qu'il faut suivre avec attention et qui pourtant prend le temps du déroulé. Une grande sensibilité des personnages et une scène d'anthologie de la commission du Prix d'Israêl dans un placard ou à peu près. Les acteurs jouent très bien. la caméra est un peu trop "reportage" mais je crois que c'est la mode du moment ... je le reverrai avec plaisir.
    Xenope
    Xenope

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2011
    Un film et un casting excellents. Malgré un fond très simple, la forme est d'une puissance et d'une dureté remarquables !
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2011
    Film d'une rare intelligence, ce "Footnote" a bien mérité d'être distingué au dernier Cannes, par le Prix du scénario en l'espèce - pourquoi pas en effet, car Joseph Cedar (qui réalise aussi) a tricoté une histoire de vindicte subtile et ravageuse entre chercheurs, mais le "Prix du Jury" aurait été tout aussi approprié (bien plus que pour le médiocrissime "Polisse", dont la place au Palmarès sent la complaisance à plein nez). Yehuda Grossman poursuit son confrère Eliezer Shkolnik d'une haine tenace depuis des décennies (la raison, plutôt dérisoire, semblant tenir à une note "de bas de page" dans un ouvrage de référence, faisant état des travaux de ce dernier, de ce fait seul auteur vivant cité par l'auteur majeur de l'ouvrage !). Le vieux professeur trouve un moyen indirect de blesser à mort son rival de toujours : responsable de la section "études juives" au sein de l'Académie qui attribue chaque année la distinction correspondante dans le cadre du prestigieux Prix Israël, il intrigue pour faire décerner (alors que l’intéressé n’avait rien brigué) la récompense à Uriel, le fils d'Eliezer, lui aussi chercheur dans le même minuscule pré carré (philologie et études talmudiques), cependant connu du grand public grâce à de nombreux ouvrages de vulgarisation, à la différence de son père, rat de bibliothèque dont l'extrême compétence est totalement inconnue de tout un chacun. Eliezer, candidat évincé régulièrement depuis 16 ans, ne pourra en effet qu'être profondément humilié par ce choix. Un grain de sel vient compliquer l'affaire : une secrétaire zélée du ministère de l'Education, se trompant de numéro de portable, prévient à tort Eliezer d'une bonne fortune échouée en réalité à son fils. La nouvelle erronée transpirant dans la presse, les autorités convoquent Uriel en grand secret pour l'informer de la méprise et lui demander de rétablir les choses auprès de son père (scène absolument surréaliste et hilarante dans un bureau exigu du ministère). Grossman semble alors en position de doubler sa vengeance, mais c'est compter sans la réaction de piété filiale d'Uriel.... A vous de découvrir la suite de cet imbroglio intello-familial, jusqu'à un dénouement "ouvert" et onirique. Réalisation remarquable pour deux récits s'entrecroisant habilement - les luttes opiniâtres entre grands intellectuels (qui l'eut cru), et les délicats rapports père/fils (Eliezer et Uriel, mais aussi Uriel/Josh, son propre fils grand ado, même si les raisons de l'absence de dialogue sont alors toutes autres). Beaucoup de sous-entendus, d'incompréhensions, de douleurs finalement, au sein de cette famille, magnifiquement communiqués au spectateur par l'image plus encore que par le discours, et une interprétation parfaite, au premier rang de laquelle brillent les talents de Schlomo Bar-Aba (l'"autiste" Eliezer) et Lior Ashkenazi (le puissant Uriel), avec l’agrément supplémentaire d’une musique délicieusement ironique. Seules quelques longueurs m'empêchent de noter à 5 étoiles cet excellent moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 décembre 2011
    chez doeuvre simplement magnifique
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 décembre 2011
    "Les honneurs et les prix, c'est comme les hémorroïdes, n'importe quel trou du cul finit par en avoir" (Billy Wilder). A la lecture de l'argument du film, qui tient sur un timbre-poste, et à la vision des 20 premières minutes du métrage, on peut se demander ce qui a bien pu valoir à "Footnote" le Prix du Scénario au dernier Festival de Cannes (en fait, on sait le très bien : la politique des organisateurs cannois étant de récompenser tous les films de la sélection officielle, eh bien cette année, pour le scénar, c'est tombé sur "Footnote" !). Cette comédie intello est certes pas mal écrite, tous les thèmes que laissent supposer son point de départ sont bien présents (les relations père-fils, les jalousies professionnelles, l'obsession de la reconnaissance...) mais leur développement va rarement jusqu'au bout. Vue l'atmosphère intellectuelle et élitiste dans laquelle baigne le film, on sourit plus qu'on ne rit vraiment (seule la scène de réunion du jury du Prix d'Israël avec Shkolnik fils est vraiment poilante) et l'immersion dans le milieu universitaire talmudiste, pour intéressante qu'elle soit, peut quand même laisser rapidement le spectateur non initié sur le côté. Au niveau de la mise en scène, si quelques fantaisies et tics de réalisation peuvent être plutôt bien vus (la présentation du père et du fils en début de film), d'autres sont plus irritants (l'atmosphère quasi-onirique de la fin du film).
    Malgré tout, on est quand même assez content de voir distribué sur nos écrans un film israélien qui, pour une fois, traite d'autre chose que du conflit israélo-palestinien ou des milieux traditionnels rabbiniques. Mazel Tov, mais vraiment pas plus que ça !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 décembre 2011
    Le festival de Cannes n'étant plus à une aberration près, c'est donc "Footnote", petite tragi-comédie israélienne a priori un peu ardue pour les spectateurs n'étant pas de confession hébraïque, qui a reçu le Prix du Scénario. L'idée n'était pas mal trouvée (un talmudiste reçoit par erreur un prix qui devait revenir à son rival qui n'est autre que son propre fils), c'est indéniable, mais le scénario est d'une lenteur assez stupéfiante. Le film ne commence de fait qu'après une gros tiers du film, lors d'une réunion houleuse dans une toute petite salle. "Footnote" comporte alors par-ci par-là quelques bonnes scènes, assez mal reliées entre elles. Sous une apparence décalée, la réalisation de Joseph Cedar est finalement très classique. Une bonne idée de base et des acteurs à l'aise, ça ne fait pas tout...
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    Joseph Cedar détone quelque peu dans le paysage cinématographique israélien. Plus cérébral que ses confrères, pour faire court, comme le montrait son précédent film "de guerre", Beaufort. Footnote, prix du scénario à Cannes, confirme la chose. Autant dire d'emblée qu'il est particulièrement ingrat et qu'il faut laisser passer pratiquement trente minutes pour y voir un quelconque intérêt. Le sujet, en lui même, transplanté en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, aurait pu être écrit par le romancier David Lodge qui en aurait sans doute tiré un ouvrage hilarant. Le film de Cedar est drôle également, mais de manière tellement fine que son humour passe quasi inaperçu, sauf dans deux ou trois scènes absurdes. Pour le reste, cette évocation du monde des exégètes du Talmud de Jérusalem brille, façon de parler, par son suspense dialectique et sa logorrhée continuelle. Le conflit père/fils, dont la vision du métier de chercheur est radicalement différente, en gros le pur et dur contre le vulgarisateur, est l'intérêt principal du film, traité en creux avec une certaine malice qui n'est pas évidente de prime abord. Là où le bât blesse, c'est dans la mise en scène, qui tente de rendre spectaculaire (musique envahissante, abus d'effets spéciaux désuets) un sujet qui ne s'y prête en aucune façon. Footnote aurait gagné à renforcer son côté second degré en évitant des coquetteries de style qui parasitent et contredisent le récit. En résumé, un film singulier, peu engageant, avec un personnage principal très antipathique, qui nécessite un gros effort de concentration pour ne pas être rejeté sans autre forme de procès.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    Footnote – qui désigne expressément une note en bas de page, quelques lignes qui revêtent une signification toute symbolique pour le vieux père – est une comédie grinçante qui souffre de quelques irrégularités. La première demi-heure s’avère plutôt lente et sans grand intérêt. C’est une scène cruciale au cours de laquelle le fils participe, coincé au propre comme au figuré, à une réunion avec ses pairs dans un bureau minuscule qui lance véritablement le film. Le problème épineux et kafkaïen que doit résoudre le fils pour mieux épargner le père l’amène à réfléchir sur la valeur des travaux de ce dernier, mais aussi à son propre rôle vis-à-vis de son jeune fils Josh.
    Parfois, le film sait jouer habilement du montage et de la mise en parallèle des deux existences des protagonistes, mais hélas la musique pompière surligne la plupart du temps les effets mélodramatiques de l’intrigue. Enfin, Joseph Cedar donne la fâcheuse impression de ne pas trop savoir vers quelle issue diriger son film une fois la problématique posée.
    Malgré un scénario fouillé et construit, qui réserve quelques belles séquences de dispute et de circulation de la parole, Footnote est d’évidence une œuvre plus faible et moins convaincante que Beaufort. Il n’est pas du tout certain que les luttes ancestrales et rivalités intestines qui opposent les membres de l’université captivent beaucoup les spectateurs occidentaux, peu au fait des questions talmudiques.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    Prix du scénario à Cannes cette année. En revenant sur la sélection officielle, on se demande si c'était bien mérité, bref. L’histoire est pourtant sympathique passant de l’humour un peu loufoque au drame, de la comédie à la philosophie. Tout cela peut paraitre un peu fermé pour un non juif (un peu comme l’avait été pour moi A serious man des frères Coen). Balancé entre philologie et rapports père/fils, on rit tout de même souvent...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2011
    Israélien né à New-York, la réputation de Joseph Cedar grandit film après film. Son film précédent, "Beaufort", avait obtenu l'ours d'argent à Berlin et avait été sélectionné pour les Oscar. "Footnote" s'est vu décerné le Prix du meilleur scénario lors du dernier Festival de Cannes. Ce film nous plonge dans un milieu qu'on connait mal, voire pas du tout : le milieu des chercheurs/experts du Talmud. Ne croyez pas que ces gens là passent tout leur temps à pondre des exégèses, cent fois non ! Ils savent également se détester entre eux, se mépriser, se faire des crasses, s'exclure les uns les autres. Même entre père et fils ! A côté de ce panier de crabe, les partis politiques de notre pays sont des mondes de bisounours ! Que va-t-il se passer quand le Prix d'Israël va être attribué par erreur à un père, depuis longtemps mis sur la touche par un ennemi haut placé, alors qu'il devait être attribué au fils ? Lorsqu'on va voir ce film, il faut accepter un premier quart d'heure un peu gonflant : on se rattrape largement après ! A la sortie, on ne peut s'empêcher de chercher des comparaisons avec "Habemus Papam", avec "la conquête" et avec "l'exercice du pouvoir".
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