Avis sur En ville

Premier long-métrage du tandem Valérie Mréjen/Bertrand Schefer qui nous livre avec En ville (2011), un drame sur l'adolescence où il ne se passe strictement rien. Véritable encéphalogramme plat de 75 minutes (heureusement pour nous, le film est de courte durée), on y suit les errances d'une adolescente et de sa rencontre (amoureuse) avec un photographe. Le soucis majeur du film, c'est son scénario, extrêmement vide. On peine clairement à y trouer un quelconque intérêt, les acteurs récitent leurs textes sans trop y croire où comme s'il s'agissait d'une banale récitation. Seule la prestation de la jeune Lola Creton (découverte au cinéma dans "Un amour de jeunesse", sorti au cinéma seulement 3 semaines avant ce film) parviendra à nous faire tenir éveillé jusqu'au bout de cet interminable déception cinématographique.

"En ville", morne plaine. A part Lola Creton dont la jeunesse fissure un peu ce film figé dans des mots d'auteurs philosophico- poseurs. Sinon, St Nazaire, c'est sympa hors saison.

Film très fade. trop de blablabla pour pas grand chose.

Vidéaste, documentariste et réalisatrice de courts-métrages reconnue, Valérie Mréjen était attendue au tournant de son premier long de fiction, aidée en la circonstance par Bertrand Schefer. Autant l'avouer de suite, En ville est un ratage intégral. Chronique pas très originale d'une jeune femme en devenir, pile dans l"l'âge des possibles", le film exsude l'ennui dès ses premières images. Une vague rencontre avec un photographe quadragénaire pourrait apporter un peu d'excitation, espoir vite déçu. Qu'il ne se passe rien est une chose, que l'on nous inflige des dialogues ineptes, propos philosophiques d'une niaiserie confondante, est une autre, plus grave. La mise en scène, n'en parlons pas, elle est aux abonnés absents. Dans ce naufrage, une tête surnage, celle de Lola Creton, bien meilleure que dans Un amour de jeunesse, fraîche et spontanée. Valérie Mréjen a avoué que son histoire s'était écrite au fil du tournage, sans idée directrice bien définie. Le problème est que cela se voit, et dans les grandes largeurs.

Encore une fois le cinéma français nombrilistogauchorivegauche-pseudonouvellevaguo 1960 fait son retour (? en ce moment on est gaté entre amours de jeunesses et autres j'aime regarder les nanàs) pour mécontenter le plus grand nombre... et encore une fois on se dit : à quoi bon ? qui produit et distribue ce genre de "films" et pourquoi ? dans quel but ?... j'accepte les messages en privés pour ce genre de réponses, ça me questionne vraiment...

Un film attachant qui me rappelle les premiers films d'Antonioni

Très beau film, des dialogues droles et intelligents, un spleen magnifique, un film qui ose etre court (1h15) pour ne pas lasser son spectateur comme tant d'autres...

EN VILLE, premier long-métrage de Valérie Mréjen et Bertrand Schefer, est un enchaînement de long plan fixe avec le plus souvent deux personnages. Beaucoup de dialogue, peu de mouvement, le film est très linéaire. L'histoire développe un semblant d'intrigue (une fille de 16 ans rencontre un photographe de 40 ans et se développe alors une liaison assez ambigu dont on ne voit pas grand chose). Le 16mm offre un grain à l'image assez esthétique. A travers différents personnages, les "auteurs" essaient de développer des pensées philosophiques, mais cela reste assez maladroit. Ces dialogues, certes intelligent, sont trop direct, surtout dans la bouche d'adolescents. EN VILLE est un long court-métrage d'une durée de 75 minutes. Bien que maladroit, le film se laisse regarder, surtout grâce à la performance des acteurs et au charme de l'actrice Lola Creton qui interprête le rôle principal.

J'aime la nonchalance de ce film qui semble long, alors qu'il ne dure qu'1h15, et où il ne passe rien. Les gens vivent leurs vies et discutent entre eux.
Mais les dialogues touchent, et dans ce calme porté on se trouve à sourire par ce qui est dit.
C'est là où j'accroche car on est dans un autre cinéma, celui qui cherche à divertir mais par d'autres moyens.
Comme tout art, le cinéma est un moyen d'expression.
Et comme toute œuvre issue d'un art, on adhère ou l'on rejette.
Ce film n'a ni queue, ni tête, c'est juste un bout de vie à l'écran saupoudré par des dialogues irréels, ceux que l'on ne trouve pas dans la vraie vie, sinon cela ne serait plus un film.
Car paradoxalement, autant on apprécie la vie, autant je peux comprendre qu'on puisse trouver chiant de la voir sur grand écran.

Un tres joli film qui décrit tout en délicatesse un sentiment confus et pourtant évident qui s'instaure entre 2 êtres.
Pas d'explication lourdingue comme souvent dans le cinéma mais de tres beaux plans et des dialogues soignés pour illustrer l'attachement qui existe entre les différents personnages.

Film honteux !!! Ce film vous fera perde 1h20 de vie, mise en scène et les acteurs sont plus qu ennuyant... Avec la même expression du début jusqu à la fin... C est barbant faussement intellectuel, avec ce perpétuel désir de vouloir refaire de la "nouvelle vague" mais sans talent, que de mauvaise réflexion et fausse poésie ! Comment peut on monter ce genre de film ???

Un vrai regard, une attention aux mondes, ceux qui constituent chacun d'entre nous... un sens du cadre qui manque hélas à 99% des films français contemporains...